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L’ouverture du jardin du Puygarreau à Poitiers

Jardin du Puygarreau à Poitiers, vu de l'extérieur la veille de son ouvertureLundi dernier (17 février 2014), un nouveau jardin public (pas un parc, comme j’ai pu le lire dans la presse locale) a ouvert à Poitiers, le jardin du Puygarreau, à l’arrière de l’hôtel de ville… ici photographié la veille de l’ouverture. Sauf mentions contraires, les photographies ont été prises entre le 17 et le 20 février 2014.

Jardin du Puygarreau à Poitiers, siègesUn nouveau jardin en ville, surtout avec beaucoup de sièges (du même fournisseur que le jardin du Luxembourg à Paris, mais en gris marron au lieu du vert), cela va faire du bien, même s’il ne mesure qu’à peine 1000m²…

Jardin du Puygarreau à Poitiers, ilôt central en herbe… avec très très peu de pelouse, juste un petit trapèze central, le reste est de l’allée stabilisée ou des copeaux de bois, …

Jardin du Puygarreau à Poitiers, îlot en copeaux de bois… quelques plantes devraient quand même pousser dans les prochaines semaines, je vais y revenir. Il y a encore besoin d’un certain nombre de réglages, comme pour le viaduc des Rocs/Léon Blum (il faudra que je vous montre les réglages de ces deux dernières semaines).

Jardin du Puygarreau à Poitiers, extrait de l'arrêté municipal avec du et de PuygarreauLe nom jardin au singulier ou au pluriel, de ou du Puygarreau a fait débat dans la presse locale et sur Facebook cette semaine, notamment entre Philippe et Grégory. Même l’affichage sur place est contradictoire… DE Puygarreau sur la feuille qui interdit le skate et les chiens, DU Puygarreau sur l’arrêté municipal affiché sur place (dans la liste des jardins publics) mais DE Puygarreau quelques lignes plus bas (arrêté municipal du 14 février 2014 modifiant les règlements des parcs et jardins de la ville)… J’ai retenu JARDIN au singulier et DU Puygarreau…

Jardin du Puygarreau à Poitiers, papiers gras par terreEn début de semaine, il a ouvert sans être complètement terminé, la grille et sa serrure semblaient poser beaucoup de problèmes mardi matin, les poubelles avaient été oubliées… A l’ouverture lundi, il y avait déjà plein de papiers par terre, sans doute des papiers envolés de la rue voisine, avec le dénivelé, ça risque d’être récurrent.

Jardin du Puygarreau à Poitiers, poubelleElles ont fini par arriver sur des supports mobiles moches et espérons provisoires… je n’en ai vu que deux, un peu juste. C’est le même modèle que celles choisies pour l’ensemble de coeur d’agglomération, coeur de pagaille…, après deux ans et demi, beaucoup ont déjà des tâches de rouille là où l’émail a sauté.

Jardin du Puygarreau à Poitiers, pente trop élevée de l'accès handicapAu rayon accessibilité des personnes en situation de handicap, il y a un énorme problème! J’ai fait des mesures approximatives : avec les pentes de la rue et du sol, pas facile avec juste un décamètre, ça serait mieux avec un théodolite (la partie surlignée en rouge sur la photo ci-contre). A l’arrière plan, on voit bien l’hôtel de Jean Beaucé rénové, il faut que je vous le montre avec de nouvelles photographies). Mais de toute façon, la partie en pente de la rampe principale fait presque 25 m de long pour un dénivelé de plus de 1,10 m (mesure au niveau du point le plus bas par rapport à la rue, avec la pente celle-ci, je pense qu’on doit être autour de 1,25m). Cela donne une pente de plus de 4%, je suppose que l’architecte a dû faire attention de rester en-dessous des 5% règlementaires (quoique, à vérifier de près, la partie plate aux deux extrémités ne doit pas entrer dans le calcul et on doit vraiment flirter avec ce seuil 5% ou même le dépasser légèrement), mais on ne doit pas en être loin. Au-dessus de 4%, elle n’est pas conforme, la loi prévoit qu’entre 4 et 5%, il faut un palier de repos d’une longueur minimale de 1,40 m, horizontal, tous les 10m. Je propose à l’architecte et aux élus de se placer en bas de la pente (à la place de la camionnette) et d’essayer de la remonter telle qu’elle est actuellement avec un fauteuil manuel… Il manque aussi une main courante pouvant servir de barre d’appui tout du long de cette pente, pour une personne qui a du mal à marcher (les personnes âgées par exemple), la main courante, surtout avec une telle pente sur 25m de long, est indispensable (recommandée à partir d’une pente à 4%).

Jardin du Puygarreau à Poitiers, barre d'appui de l'escalier non conformeEn parlant de barre d’appui, celle qui est le long de l’escalier ne doit pas non plus être conforme. Elle devrait être plus débordante, de 28cm, et à l’horizontale en haut et en bas. Ce n’est pas une lubie, ça permet de savoir que l’on est arrivé à une extrémité de l’escalier si on voit mal, surtout que comme partout à Poitiers, les nez des marches pêchent par leur manque de contraste. La barre elle-même devrait être de section ronde et non carrée, pas question de « faire dans l’art », il s’agit d’être utile et efficace. La norme prévoit aussi une barre d’appui de chaque côté des escaliers (on peut avoir besoin de s’aider pour monter ou descendre les marches et avoir mal à un bras, ou ne pouvoir se servir que du bras dominant), ce qui n’est pas le cas ici. Un petit bon point quand même pour l’escalier, contrairement à la place d’Armes (Leclerc) à son ouverture, les clous podotactiles étaient en place en haut de l’escalier dès lundi (revoir dans le quartier de la gare : des clous espacés et des piquets, Poitiers ville inaccessible, toujours des problèmes fin 2011, même s’il y a eu des progrès depuis). Nulle part en ville sur l’espace public je n’ai trouvé de première et dernière contremarche contrastée pour les escaliers. Avec ma vision actuelle, j’ai pu constater que ce « détail » avait une grande importance. Et la ville de Poitiers se targue d’avoir gagné des places dans l’accessibilité pour les personnes handicapées (il y a certes du mieux), mais cela ne concerne que le handicap moteur (délivré par une association qui comporte plus de parents et de proches dans les commissions que d’usagers handicapés eux-mêmes), ça serait bien de vérifier tous les types de handicap.

Le jardin du Puygarreau, ce sont aussi des œuvres d’art contemporain qui complètent la commande publique de coeur d’agglomération… Je vous ai déjà montré l’installation de Benoît-Marie Moriceau dans le nouveau square de la République raté et les messages de Radio-Londres par Christian Robert-Tissot dans la montée du faubourg du Pont-Neuf. Ici, nous avons de nouvelles œuvres d’art… qui curieusement me rappellent d’autres monuments ou événements de ces dernières années à Poitiers, je n’ai pas pu me retenir de faire quelques rapprochements 😉

Jardin du Puygarreau à Poitiers, obélisque brisé de Didier MarcelDans un coin de la pelouse se trouve « l’obélisque brisé » de Didier Marcel (je n’ai pas trouvé de site personnel, alors je vous ai sélectionné un dossier pédagogique du centre Pompidou). Blanc sur blanc à certaines heures avec le soleil…

Jardin du Puygarreau à Poitiers, pédiluve au pied de l'obélisque brisé de Didier MarcelSa base peut même faire pédiluve ou abreuvoir pour les oiseaux (zut, ils se sont envolés quand je me suis approchée).

Jardin du Puygarreau à Poitiers, obélisque brisé de Didier Marcel, masqué par un petit arbre juste plantéQuand l’arbre qui se situe devant le masquera-t-il vraiment? (photographie du 14 janvier 2014).

Jardin du Puygarreau à Poitiers, Tourne-sol de Elisabeth BalletLa grille a pour titre « tourne-sol » et a été conçue par Élisabeth Ballet. C’est une longue grille en aluminium, qui penche vers la gauche…(photographie du 12 janvier 2014)

Jardin du Puygarreau à Poitiers, Tourne-sol de Elisabeth Ballet… et donne une impression de prison, que ce soit de l’extérieur ou de l’intérieur.

Poitiers, square de la République,6, coupe des grilles le 29 novembre 2011Cette commande avait-elle pour but de faire oublier le massacre des grilles du square de la République voisin? (photographie de novembre 2011).

Jardin du Puygarreau à Poitiers, Tourne-sol de Elisabeth Ballet, détail des souduresEspérons quand même que ces soudures vont tenir…

Jardin du Puygarreau à Poitiers, photographies et aire de jeux de Pierre JosephPierre Joseph (il ne semble pas non plus avoir de site personnel, il y a un catalogue sur le site du ministère de la culture) a quant à lui conçu l’aire de jeux (« Aire, air, erre, ère »)… avec des photographies de jeux anciens au fond sur le mur…

Jardin du Puygarreau à Poitiers, nouveaux jeux pour enfants par Pierre Joseph… et des objets non identifiés comme des jeux par les visiteurs, dôme, bain de siège??? [PS: dimanche après-midi, des enfants osaient enfin monter sur la bulle].

Poitiers, le centre Mendès-France, le planétarium taggués par les casserus, l'abri bus en miettesLe dôme, tiens, cela me rappelle l’un des monuments que j’aime le moins à Poitiers, le planétarium de l’espace Mendès-France, surtout à cause de sa co-visibilité avec la cathédrale et le baptistère Saint-Jean (revoir dans l’interview par 86 and Co). (photographie d’octobre 2009).

Jardin du Puygarreau à Poitiers, cartel de chacune des trois oeuvresPS du dimanche 23 février, 19h. En y allant dans l’après-midi, j’ai trouvé les « cartels » (étiquettes donnant le titre et l’auteur) des œuvres!  Je ne sais pas quel jour ils ont été mis en place, ce sont en fait des plaques de fonte d’une quarantaine de cm de long, que j’ai d’abord prises pour des plaques d’égout bizarres à l’emplacement où elles sont. Elles portent le titre de l’œuvre, le nom de l’artiste, l’année (2013) et en petit en bas « commande publique de la ville de Poitiers avec le soutien du ministère de la culture et de la communication ».

Bon, mon article est très très long, j’avais fait des photographies au long des travaux ces derniers mois, je vous les montrerai dimanche prochain… [à lire maintenant: Retour sur les travaux du jardin du Puygarreau à Poitiers]

Saint Michel terrassant le dragon par Marie Baranger à Poitiers

Poitiers, impasse Saint-Michel, entrée sur la Grand-rue et peinture de Marie Baranger au fondJe vous ai montré il y a quelques mois des œuvres de l’artiste catholique engagée Marie Baranger, dans l’église Sainte-Thérèse à Poitiers (chemin de croix, peintures des murs nord et sud du transept, autels secondaires et anges et saint Hilaire) et dans la mairie de Montreuil-Bonnin. Aujourd’hui, je vous emmène à Poitiers à nouveau, dans une ruelle ou plutôt une impasse que peu de Poitevins doivent connaître, l’impasse Saint-Michel. Il faut descendre la grand’rue, faire attention après la rue des Carmes, elle est juste après sur la gauche, si vous arrivez rue des Feuillants, vous l’avez ratée!

La peinture se trouve tout au fond, elle a été peinte en 1986 (c’est l’une des dernières de Marie Baranger, elle avait alors 84 ans), il s’agit de saint Michel terrassant le dragon…

Enfin, le dragon, il faut bien le chercher, il est presque effacé au bout de la lance.

Poitiers, impasse Saint-Michel, saint Michel terrassant le dragon par Marie Baranger,saint Michel sur son chevalL’archange saint Michel est sur un cheval ailé comme lui, il porte dans la main gauche le Livre (la Bible) avec l’alpha et l’omega et tient sa lance dans la main droite. Il est surmonté d’une sorte d’arc-en-ciel.

Poitiers, impasse Saint-Michel, saint Michel terrassant le dragon par Marie Baranger, graffitti avec Alexandre gravéQui est cet imbécile d’Alexandre qui a gravé son nom sur la peinture??? Après le refus de la commission des monuments historiques de la protéger il y a quelques mois, cette fresque est probablement vouée à la destruction à moyen terme.

Photographies d’avril 2013. Dès qu’il fait beau, il faut que je retourne faire des photographies dans l’église de Migné-Auxances (mes précédentes ne sont pas terribles), réalisées 50 ans plus tôt, en 1933, pour poursuivre le partage de l’œuvre de cette artiste.

Home sweet home, 1, l’assemblage

Patchwork Home sweet Home, étape 1, l'assemblageComme annoncé vendredi, j’ai ressorti un kit acheté il y a fort longtemps, à Moncoutant en 2010, un coussin de porte « Home sweet home » des Boutis de Lucie. J’ai commencé, logiquement, en assemblant (à la main) les différents carrés du patchwork. J’ai respecté le modèle, pourtant, les dimensions données pour le grand « presque carré » (20 sur 21 cm) ne semblent pas correctes, ou alors les patrons des petits carrés sont un tout petit peu trop grands, mais ce n’est pas grave… Pour les petits carrés, j’ai choisi l’ordre des tissus de la photographie du kit et pas de la feuille de mode d’emploi.

Graphique de la crue du Clain, 15 février 2014Côté Clain, où se trouve mon jardin (lien en juin 2012), cette fois, le niveau monte et atteint le niveau des crues annuelles habituelles, à 2m75 ce matin à 7h, mais la ville de Poitiers semble pessimiste (et prévoyante), les passerelles pour la circulation dans les rues les plus basses ont été montées hier. Voici le graphique sur les 3 derniers jours proposé par info crue. Le débit continue à monter, à un peu plus de 120m3/s (90 il y a trois jours, 60 la semaine dernière). Le trait bleu est le niveau maximum de la dernière crue de référence, une annuelle normale du 29 décembre 2012 (2m77, il était monté à 2m84 le 13 avril 2012, on est encore loin des 3,31m de décembre 2011 -une petite décennale- ou de la crue centenale de 1982, avec 5,60m le 21 décembre), la limite de débordement officielle est autour de 2m30 (le trait vert), avec le quai dans mon jardin, il déborde plutôt à 2m40 (le trait rouge). S’il ne pleut pas trop dans la journée (euh, pas gagné!), j’essayerai de passer voir.

Ma dernière carte de voeux maison…

COuverture de Apprenti, mémoires d'avant-guerre de Bruno Loth Pour mes ami(e)s poitevins, n’hésitez pas à participer au festival Filmer le Travail (jusqu’à dimanche 17 février 2014), expositions, films et débats très intéressants! Surtout, ne ratez pas l’exposition autour des bandes dessinées de Bruno Loth (revoir mes avis sur Apprenti, mémoires d’avant-guerre et Ouvrier : volume 1). Je vous avais parlé de ce festival il y a deux ans lors de la venue à Poitiers d’Étienne Davodeau alors qu’il terminait la rédaction de sa bande dessinée les ignorants.

Carte de voeux sur papier maisonRevenons au sujet du jour… J’ai encore quelques cartes de vœux reçues à vous montrer, mais voici la dernière que j’ai envoyée (dans les temps… avant le 31 janvier). Comme pour mes ATC (revoir la série jaune avec des timbres et mes autres ATC pour noël 2013, j’ai pris une feuille de papier maison recyclé, cette fois en version verte… Le sticker que vous voyez en haut à droite est en fait inclus dans le papier, il venait d’une enveloppe utilisée dans le recyclage. J’ai découpé un sapin d’un tissu utilisé les années précédentes pour un coussinet avec des rennes, un coussinet avec le sapin du SAL Riquiqui, des petits chanteurs sur un coussinet… Un peu de bourre pour lui donner du relief et couture à la main.

Romantique, le nouveau défi photo de Bidouillette…

Pont sur la Boivre, noyé par la crueCela faisait longtemps que Monique / Bidouillette / Tibilisfil n’avait pas proposé de défi photo. Le principe, sortir s’aérer, marcher avec son appareil photo et illustrer le thème proposé, cette fois, « romantique »… Bon, depuis décembre, les perturbations atlantiques se succèdent les unes après les autres, et les éclaircies sont rares. Samedi (8 février 2014), après une grosse averse, apparition du soleil. Avec une amie, vite, nous filons en voiture jusque la route de la Cassette, vers les grottes de la Norée (sur la commune de Biard) pour faire une promenade en bord de Boivre, juste dans la continuité de cette précédente ballade au bord de la Boivre, mais sur la route, impossible de prendre les chemins en bord de rivière… Même ce petit pont d’habitude romantique est presque noyé. Mais il ne s’agit que d’une crue annuelle normale en hauteur, elle dure juste depuis des semaines au lieu de rester quelques jours. Après une petite heure de promenade, nous étions à 50m de la voiture quand les premières gouttes tombaient… pour se transformer quelques minutes plus tard en grosse averse avec de petits grêlons. Ouf, nous étions à l’abri de l’habitacle.

Vous pouvez (re)voir l’allégorie de la Boivre sur l’un des plafonds peints de Émile Bin dans la salle du blason de l’hôtel de ville de Poitiers.

Le Clain à Poitiers, graphique des niveaux d'eau sur 7 jour, 11 février 2014, source vigie crue graphique des niveaux d'eau Côté Clain, l’autre rivière de Poitiers, où se trouve mon jardin (lien en juin 2012), ça déborde à peine mais c’est très plein dans le lit majeur, quelques pluies supplémentaires et ça déborde à nouveau, voici le graphique sur les 7 derniers jours proposé par info crue. Le trait bleu est le niveau maximum de la dernière crue de référence, une annuelle normale du 29 décembre 2012 (2m77, il était monté à 2m84 le 13 avril 2012, on est encore loin des 3,31m de décembre 2011 -une petite décennale- ou de la crue centenale de 1982, avec 5,60m le 21 décembre), la limite de débordement officielle est autour de 2m30 (le trait vert), avec le quai dans mon jardin, il déborde plutôt à 2m40 (le trait rouge).

Poitiers, ouverture du viaduc des Rocs, attention aux feux, ne faites pas comme la police!

Le viaduc des Rocs à Poitiers, 12 janvier 2014D’abord annoncée mi novembre puis pour le 21 décembre, l’ouverture au public du viaduc Léon Blum, qui remplace la passerelle des Rocs, a eu lieu ce jeudi 6 février 2014, après un nouveau report de l’ouverture dû non pas au gel comme annoncé, mais au retard de livraison des panneaux verticaux des rambardes. Pourquoi avoir tenté de faire croire que le retard était dû au froid, alors qu’il manquait des éléments de construction? Ci-contre sur la photographie du 12 janvier 2014, toujours aucune plaque sous les mains courantes alors que le bitume est alors coulé depuis une quinzaine de jours…

Viaduc des Rocs à Poitiers, marcheurs le 2 février 2014Les marcheurs de la promenade de la chandeleur avaient pu passer sur le viaduc dimanche dernier, protégés par des barrières à défaut de rambardes terminées…

Viaduc des Rocs à Poitiers, ouvriers encore au travail et absence d'abribusD’ailleurs, il a ouvert sans être totalement terminé, jeudi vers 11h, il y avait encore des ouvriers qui s’activaient, les bus passaient mais pas d’abribus en vue (pas avant un mois, si j’ai bien compris), il faudra attendre en plein vent et sous la pluie! Même pas un horaire affiché sur un panneau provisoire… Ça va aussi être galère pour aller au CHU pour moi, la ligne 3 passe en bas (entre 1 et 3 par heure), la ligne 1 passe en haut (plus ou moins un bus toutes les 10 minutes, mais seuls 1 sur 2 ou 3 vont au CHU, les autres s’arrêtent avant). Il faut bien 5 minutes entre les deux arrêts, le temps de monter en haut du parking, et impossible de savoir si le prochain bus va passer en bas ou en haut.

Viaduc des Rocs à Poitiers, entrée côté est, sans signalisation piéton vélo, jeudi 6 au matinComme prévu, il est ouvert aux piétons, aux vélos, aux bus (urbains et inter-urbains). Jeudi matin, la signalétique était défaillante, rien n’indiquait qu’il y a un trottoir pour les piétons et l’autre pour les vélos…

Viaduc des Rocs à Poitiers, signalisation piéton vélo… des autocollants ont été posés dans la journée au sol, mais cela n’empêche pas de voir des piétons des deux côtés (quasi aucun vélo lors de mes deux « visites »).

Viaduc des Rocs à Poitiers, vidéo verbalisation, panneau et dispositifIl est paraît-il interdit aux voitures, un panneau annonce bien la « vidéoverbalisation » et le dispositif est en place sur la passerelle Fradet (liaison avec le parking),même si je ne sais pas s’il est déjà activé,

Viaduc des Rocs à Poitiers, voiture circulant illégalement…mais ça n’empêche pas les voitures de s’engager, j’en ai vu plusieurs en une demi-heure (ici vendredi à 15h). De toute façon, avec sa largeur tentante, il y a fort à parier qu’un jour, il sera ouvert aux voitures et que celles-ci envahiront à nouveau le centre-ville.

Viaduc des Rocs à Poitiers, voiture de police engagée au feu rougeLa nouvelle signalétique, avec un feu rouge clignotant quand les bus approchent, n’est pas respectée, même pas par la voiture de police! Celle qui est devant est passée avant que ça clignote, mais la voiture de flics s’est engagée au rouge (PS: elle n’avait ni sirène ni gyrophare, donc pas en intervention et donc soumise au code de la route). Combien, l’amende et les points en moins? Je suis sûre que le chauffeur est passé en toute bonne foi, qu’il n’a pas vu le feu (celui dans son sens de circulation, pas celui que j’ai entouré), mais un policier ne veut rien savoir quand vous lui dites que vous, vous n’avez pas vu un feu, un stop ou autre…

Viaduc des Rocs à Poitiers, voiture qui franchit le feu rouge à l'approche du busHeureusement, pour l’instant, les chauffeurs de bus sont vigilants et vérifient que les voitures les laissent bien passer, pas comme cette autre voiture…

Viaduc des Rocs à Poitiers, signalisation des feux clignotantsPeut-être que le panneau d’information n’est pas assez clair?

Viaduc des Rocs à Poitiers, passage des busPour les bus, ça passe d’ailleurs plutôt juste dans le sens centre-ville vers l’ouest…

Viaduc des Rocs à Poitiers, côté ouestBon, quand même, ce viaduc est plutôt élégant et sera pratique pour relier les quartiers ouest au centre-ville sans descendre jusqu’en bas de la vallée de la Boivre et la gare. Il va falloir attendre encore quelques améliorations, ici du côté ouest, ça sera peut-être mieux quand les plantes auront poussé et que la signalétique sera entièrement en place, le parcours piéton n’est pas clair! A gauche du muret (photos en bas), c’est le passage pour les piétons qui restent sur le trottoir sans prendre la passerelle, à droite, pour les vélos qui s’engagent sur la passerelle, un poteau empêche en principe le passage de l’un à l’autre, mais comme rien n’est expliqué, les piétons contournent pas la chaussée.

Viaduc des Rocs à Poitiers, passerelle de liaison interdite aux vélosEt pour les vélos, il reste une inconnue. Dans la version ancienne, il était recommandé aux vélos qui passaient sur le boulevard en bas de prendre le dernier ascenseur (le plus près de la passerelle), de monter au dernier étage du parking, de rejoindre la passerelle Fradet et de prendre la passerelle des Rocs. Mais désormais, à l’entrée de la passerelle, il y a un panneau au sol « interdit aux vélos ». Ils font comment, les vélos qui viennent de Poitiers-Ouest et qui veulent aller à la gare? Et ceux qui veulent profiter de l’équipement pour s’éviter une grosse montée à la force du mollet: même si Poitiers est champion du vélo à assistance électrique, il y a encore des cyclistes qui pédalent vraiment, n’est-ce pas, Philippe?

Viaduc des Rocs à Poitiers, plaque Viaduc Léon-BlumRegrettons enfin qu’aucune protection n’ait été mise en place pour protéger des suicides: il y en a déjà eu deux avant même son ouverture… Bon, nous allons essayer de l’appeler viaduc Léon-Blum… comme c’est marqué à chaque extrémité, mais il y a fort à parier qu’il restera dans les conversations poitevines comme le viaduc des Rocs (de même que la place d’Armes, la place du marché ou place Notre-Dame, le square Magenta… qui ont tous d’autres noms officiels, place du maréchal Leclerc, du général de Gaulle, square de la République…).

Revoir les épisodes précédents : la passerelle des Rocs, la démolition des premières travées et de la maison Rolland, la mise en place d’échafaudages sur les derniers piliers, la préparation de  la dépose de deux travées sur les voies, les deux travées sur les voies, la dernière travée sur les voies, le début de la reconstruction, les premières nouvelles travées, la jonction côté ouest et côté plateau, la mise en place de la dernière travée, un nouveau report de l’ouverture

Anaïs ou les gravières, de Lionel-Edouard Martin

Couverture de Anaïs ou les gravières, de Lionel-Edouard Martinpioche-en-bib.jpgN’ayant pas trouvé de nouveau livre qui me tentait au rayon « basse vision » de la médiathèque, j’ai fait une tentative au rayon de la littérature régionale, avec pour objectif de trouver un livre pas trop gros, avec une encre bien noire, un papier bien blanc mais non brillant (pour les contrastes) et si possible des interlignes assez gros. Des critères de choix un peu particuliers, c’est vrai… Mon choix s’est porté sur ce livre, qui répondait à peu près aux critères que je m’étais fixés, même si la quatrième de couverture, en caractères blancs sur fond orange, était complètement illisible encore ma vue. J’ai réussi à le lire, mais vraiment à petites doses, ça fatigue et devient vite flou… [depuis, j’ai aussi lu Nativité cinquante et quelques].

Le livre : Anaïs ou les gravières de Lionel-Edouard Martin, éditions du sonneur, 2012, 157 pages, ISBN 9782916136455.

L’histoire : de nos jours à M*** au sud de Poitiers, un journaliste de la presse locale, effondré par le deuil de sa compagne, Nathalie, décide d’enquêter sur le seul sujet un peu intéressant du moment, le meurtre au volant d’une lycéenne, Anaïs. Son enquête le mène à la ZUP de Poitiers, où vit sa mère, à L***, dans des carrières à proximité, à l’ombre de la centrale nucléaire de Civaux, il croise des personnages hauts en couleur, Petit Louis, le grand Mao, Toto Bauze, le Légionnaire…

Mon avis: ce roman se passe dans des lieux familiers pour moi, la ZUP de Poitiers (revoir le marché sous la neige, agora de la campagne municipale chaque dimanche ces dernières semaines), M*** pour , L*** pour Lussac-les-Châteaux, et sa centrale nucléaire, un lycée « à prénom et à nom de duchesse » (son nom, Aliénor d’Aquitaine, n’est jamais cité)… Le livre est classé en polar à cause de « l’alibi » d’un meurtre, mais il s’agit plutôt d’un roman sur une histoire de jeunesse, la démolition d’un immeuble, une relation sexuelle furtive dans une cave… et presque vingt ans plus tard, un meurtre et un suicide. L’obsession de la mort aussi, celle d’Anaïs qui fait écho chez le narrateur (à la première personne) à celle Nathalie. Un style élastique, passant de phrases très courtes à d’autres beaucoup plus longues, au gré de l’humeur du narrateur. Il s’agit d’ailleurs plus de reconstituer la vie (la conception plutôt que la courte vie) d’Anaïs que de trouver son meurtrier. Un style très original pour ce genre littéraire qu’est le polar.

Pour aller plus loin : voir le site personnel de Lionel-Edouard Martin.

Autour de Charlotte Delbo à Poitiers

À l’occasion de l’accueil d’une exposition itinérante sur Charlotte Delbo à la médiathèque de Poitiers, plusieurs manifestations sont organisées. Je ne suis pas allée à l’inauguration de cette exposition, ni de celle qui la complète au CRDP (voir plus bas), pas plus qu’aux lectures ou aux concerts qui ont déjà eu lieu. Mais je vais voir la semaine prochaine au théâtre et auditorium de Poitiers / TAP un opéra écrit dans un camp de concentration de Terezin, L’empereur d’Atlantis, écrit par Viktor Ullmann avec un livret de Peter Kien  (sélectionné dans ma saison 2013-2014, à l’époque des réservations, ce n’était pas du tout annoncé comme faisant partie d’un ensemble de manifestations, récupération???). J’ai aussi emprunté à la médiathèque l’un des livres de Charlotte Delbo, Aucun de nous ne reviendra, Le convoi du 24 janvier, La mémoire et les jours. Et j’ai vu les deux expositions…

Charlotte Delbo à la médiathèque

Charlotte Delbo, secrétaire de Louis Jouvet, a été déportée dans le convoi du 24 janvier 1943, en tant que résistante. Voici la présentation officielle:

« Un parcours au cœur de l’Histoire du XXe siècle, qui met en lumière l’intelligence et l’imagination d’une grande femme de lettres. L’exposition aborde les thèmes de l’engagement, de l’écriture, et dresse un portrait de femme militante. Exposition conçue par l’Institut de la Résistance de Bergame (Italie) en collaboration avec le Centre d’histoire de la Résistance et de la déportation de Lyon, la Bibliothèque nationale de France et l’Association des amis de Charlotte Delbo. La Médiathèque d’agglomération de Niort présente également une partie de l’exposition. »

L’exposition (jusqu’au 1er mars 2014), traduite de l’italien, est présentée sous la forme de grandes pages de papier étalées sur des supports en carton. Dommage, surtout pour une exposition destinée en grande partie aux scolaires, que les relecteurs mentionnés sur le panneau générique de l’exposition n’aient pas mieux fait leur travail, les panneaux fourmillent de coquilles (« la liste que tu m’avait [sic] confiée », « c’est celui que j’ai du [sic] », « ces photos d’Eric Schwab se trouvait [sic] dans les archives », « où Charlotte est enfermée avant sa déportatin [sic] », etc.).

J’ai appris beaucoup de choses sur Charlotte Delbo dans cette exposition, son œuvre, sa déportation et son travail au retour des camps. Il manque cependant un élément d’éclairage: le sort des résistants, dans les camps de concentration, était très différent de celui des juifs et des tsiganes dirigés directement dans la partie « extermination » des camps après « triage ». Pour ceux qui ne pourront pas voir cette exposition (qui est itinérante et sera visible dans de nombreuses villes), je vous invite à découvrir l’œuvre littéraire de Charlotte Delbo et notamment ses témoignages sur la déportation (voir Aucun de nous ne reviendra, Le convoi du 24 janvier, La mémoire et les jours).

Pour aller plus loin, voir la présentation de l’exposition sur le site de la médiathèque de Poitiers et un dossier en pdf sur le site du Centre régional de documentation pédagogique (lien vers le dossier Charlotte Delbo).

Convoi vers l’Est et retour, photographies de Claude Pauquet

Au Centre régional de documentation pédagogique (lien vers l’exposition convoi vers l’est et retour) [PS:Un mois après la fin de l’exposition au CRDP de Poitiers, le lien ne fonctionne déjà plus… Ils n’arrêtent pas de changer leurs adresses de liens, c’est exaspérant] se tient jusqu’au 18 mars 2014 une exposition de photographies de Claude Pauquet (dont je vous ai parlé il y a longtemps pour Paysages urbains), dont la mère, Geneviève Pakula, a fait partie du même convoi que Charlotte Delbo, le convoi des « 31000 » (dont les matricules commençaient par ce chiffre, voir Le convoi du 24 janvier). En 1997, Claude Pauquet a refait le trajet du convoi, de Romainville à Mauthausen, via Auschwitz, Birkenau et Ravensbrück. L’exposition a été présentée une première fois en 2002. Elle rassemble des photographies au format paysage très allongé, toutes sauf cinq sont présentées à l’horizontale. Un travail très fort… Celle qui m’a le plus frappée? C’est une vue de l’intérieur du Bloc 26 à Birkenau, avec au sol une plaque de neige infiltrée par le vasistas ouvert. [voir aussi le livre Convoi vers l’est de Claude Pauquet].

Enfin, si ces manifestations pouvaient aussi être l’occasion de rappeler qu’il y avait plusieurs camps d’internement à Poitiers, et de mettre au moins une mention (plaque?) pour que les habitants du nouveau quartier des Montgorges sachent que sur ce terrain se sont succédé le Frontstalag 230 et le camp de la Chauvinerie (voir aussi le témoignage de Paulette)…

Pour aller plus loin, suivre les liens vers les mots-clefs ci-dessous et notamment ceux sur les , et plus largement sur la

Quelques pistes de lecture:

– Charlotte Delbo : Aucun de nous ne reviendra, Le convoi du 24 janvier, La mémoire et les jours

Le wagon d’Arnaud Rykner, histoire d’un convoi parti de Compiègne pour Dachau

– Maus, de Art Spiegelman, tome 1 : mon père saigne l’histoire, et tome 2 : Et c’est là que mes ennuis ont commencé, témoignage en bande dessinée sur la déportation de ses parents

La vie en sourdine de David Lodge, roman où il aborde un voyage à Auschwitz-Birkenau

 

Le témoignage de Paulette sur le camp de la Chauvinerie à Poitiers

Poitiers, terrain entre les Montgorges et la Chauvinerie, emplacement du Fronstalag 230Il y a quelques mois, je vous ai parlé du Frontstalag, le camp de la Chauvinerie et le camp de la route de Limoges, à Poitiers. Récemment, je ne sais pas comment le sujet est venu dans nos conversations des habitués du samedi matin (vers 9h) au café des Arts à Poitiers. Paulette nous apprend alors qu’enfant, elle habitait à côté du camp de la Chauvinerie, et que ses parents accueillaient le week-end un jeune Guinéen détenu au camp. À son grand regret, les photographies et les lettres envoyées après son passage à Poitiers (écrites par un de ses camarades) ont été perdues.

Pour ceux qui ne prendraient pas le temps de (re)lire l’article sur le Frontstalag, le camp de la Chauvinerie et le camp de la route de Limoges, voici quelques éléments de contexte. Le Fronstalag 230 a été ouvert en août 1940 par les Allemands entre les casernes de Ladmirault et l’aéroport de Biard (dans ce qui est amené à être construit sous le nom de ZAC des Montgorges). Y étaient dans un premier temps détenus des prisonniers de guerre des troupes coloniales françaises (plus de 16.000 personnes, dont Léopold Sédar Senghor, transféré en camp disciplinaire fin 1941). Le Fronstalag 230 a été évacué en février 1942, transféré et regroupé au Frontstalag 221 de Saint-Médard-d’Eyrans en Gironde. Le camp de Poitiers passe sous administration française, prend le nom de la Chauvinerie et détient des prisonniers de droit commun, des prisonniers politiques et, d’après le témoignage de Paulette, encore des « Français des colonies ». Après la libération de Poitiers (5 septembre 1944), ce camp est devenu l’un des pires sur le territoire français à détenir des prisonniers allemands, avec des taux de mortalité importants, dus aux maladies et à la malnutrition consécutives à des accaparements de vivres par les responsables du camp.

La parole est à Paulette Manquin:

« Née en 1934, enfant, j’habitais à quelques centaines de mètres du camp de la Chauvinerie ; pendant la guerre, j’allais me promener avec ma grand-mère au « Polygone », nous longions le camp, cette promenade était presque quotidienne ; à travers les barbelés nous avions sympathisé avec un jeune Guinéen.
Je ne me souviens pas dans quelles circonstances nous avons pu l’accueillir le samedi soir et le dimanche (on ne disait pas encore week-end).
Aucun souvenir du temps que cette relation a duré ; à la libération, Antoine s’est engagé ou a été enrôlé je crois me rappeler dans la 2ème D.B.
J’ai reçu des lettres pendant un certain temps puis plus rien. Ces lettres étaient écrites par un camarade. Antoine ne savait ni lire ni écrire, mes parents l’avaient compris, il faisait semblant de lire mais tenait le livre à l’envers.
De nombreuses années après, j’ai réalisé qu’Antoine, qui était originaire de la capitale Conakry, était analphabète ; en revanche, son camarade qui était musulman savait lire et écrire. Les sœurs qui semblaient l’avoir élevé n’avaient pas jugé utile de l’instruire.
Cette différence entre deux jeunes Guinéens, tous les deux natifs de Conakry, m’a profondément choquée, avec le recul, il était préférable sans doute de laisser nos colonisés dans l’ignorance ».

PS : Pour aller plus loin, lire le gros article de Véronique Rochais-Cheminée, Sonia Leconte et Jean Hiernard, Des camps oubliés de la Seconde Guerre mondiale dans la Vienne, Revue historique du Centre-Ouest, t. XII, 2014, p. 7-87.

La triste fin… des sapins de Noël (exemple poitevin)

Le sapin de noël 2013 devant le palais de justice de PoitiersNoël est déjà loin, il faut songer à se débarrasser des sapins de noël (pas pour moi, j’utilise mes plantes vertes, enfin, pas cette année, mais vous pouvez revoir mon ficus de noël dans une version précédente). Alors que de nombreuses villes organisent des points de collecte des sapins pour les recycler, en les broyant, ou pour les utiliser pour stabiliser les dunes après les dégâts de la tempête associée à la houle début janvier (si, si, voir le reportage de France 3 Aquitaine), rien de ce genre à Poitiers et dans son agglomération, il faut rapporter son sapin à la déchetterie (faire faire une carte d’accès d’abord à la mairie, etc.), bizarre, pourquoi rien n’est prévu pour les sapins de noël (ou alors je n’ai pas vu passer l’information) alors que des rendez-vous de broyage de déchets verts sont régulièrement organisés en différents points du territoire au printemps et à l’automne. Du coup, un peu comme partout, les sapins abandonnés sur les trottoirs étaient nombreux ces deux dernières semaines. Mais en me promenant dimanche dernier, j’ai découvert une manière plus « originale » (mais tout à fait aussi incivique) de s’en débarrasser: il suffit de les « planquer » sous un plus grand sapin, ici celui de la place Lepetit devant le palais de justice (terrain d’une spectaculaire évasion l’année dernière). Au passage, vous remarquerez qu’il n’a plus aucune décoration à portée de main des passants…

Le sapin de noël 2013 devant le palais de justice de Poitiers, les sapins planqués par les riverains à son piedVoici de plus près ces « cadavres » de sapins, il y en a même un qui est emballé dans un sac à sapin, certes « biodégradable » (c’est marqué dessus), mais quand même… ce n’est pas sa place!