Après la petite visite au 7e salon Les aiguilles se mettent au vert à Nans-sous-Sainte-Anne, et en attendant de découvrir la suite de la révélation pas à pas de mon , voici mes achats, modérés parce que je ne peux pas encore porter de poids sans provoquer de paresthésies (picotements, effets de glaçon, etc.) et autre manifestations d’allodynie (douleur à un stimulus qui ne devrait pas être douloureux, oui, je fais des progrès en vocabulaire médical ces derniers mois), même avec des roulettes à la valise, il y a toujours des escaliers lors des changements de train. Je me suis donc limitée à quelques ouvrages et abstenue au rayon des fournitures…
A vos aiguilles, le concours d’idées 2015 est déjà lancé (suivre le lien qui vous emmènera chez Marlie, autour du marquoir d’Artémis(e) Chevassus que vous aviez aperçu sur ce blog en 2012 à Gigny-sur-Suran)!
Il s’agira de broder un marquoir d’une surface environ au quart de l’original (moitié en largeur et en hauteur), en utilisant deux motifs (le perroquet ou la corbeille), un tour, pas forcément celui du marquoir d’Artémis, un alphabet et ce que l’on veut pour le personnaliser. Bravo à celles (Hélène, Madeleine et Francine) qui l’ont reproduit avant le salon de 2014, avec quelques variantes, et à Marie-Christine Caillon, qui a réalisé la grille avec les coloris passés (face avant actuelle) et anciens (celles conservées au dos non exposé à la lumière) et que vous trouverez dans le livre! Les grilles obligatoires seront offertes aux participantes, mais l’ensemble vaut vraiment un petit investissement de 18€ (il y avait une promo pendant le salon)! Renseignements avec le concours d’idées 2015, mon marquoir brodé.
J’ai bien sûr craqué sur les Tricoboules de Sabine Divoux Gaunet (aux éditions DMC) j’ai même déjà attaqué le tricot, je vous révèlerai cela prochainement… Vous pouvez aussi aller découvrir ses torchons brodés au fil des saisons …
Je suis également revenue avec
– Flâneries dans Paris et ailleurs de Martine Apaolaza, chez Quiltmania,
– Tout un monde au ruban, de Françoise Bourel, Christiane Peymirat-Husser et Nicole Poinsot, chez l’Inédite, pour compléter La bible de la broderie au ruban, de Joan Gordon, aux éditions LTA qui m’a été offerte il y a quelques mois par Mamazerty, je compte bien m’y mettre dès que je vois mieux, surtout sur une durée de plus de 20 minutes, pas facile de s’interrompre tout le temps pour découvrir quelque chose de nouveau…
– une fiche de tricot pour une marionnette (chut, c’est pour une surprise) de Elfie tricot. Elles avaient sur leur stand des fruits et légumes géants, ça m’a rappelé ma petite dînette au tricot d’après les modèles de Susie Johns (revoir l’ananas, la banane, la pastèque, le trognon de pomme, le petit pois, le poireau, le panais, l’aubergine, le poivron, la figue, la tomate , le chou-fleur, le champignon et les cerises).
Voir d’autres reportages sur le salon chez Clo, chez Marie-Thérèse Saint-Aubin/MTSA dont l’extrait du reportage de France 3 avec la papesse de la broderie ;-), chez Sabine Divoux Gaunet (reportage ici), chez Marlie, …


Sur le quai, ces 2000 petits morceaux de verre, éclairés la nuit, indiquent le nom des navires et les dates de départ des 1710 expéditions qui sont parties de Nantes. Les 290 autres plaques portent le nom des comptoirs négriers, ports de vente et d’escales fréquentés par les navires négriers nantais.
Le mot Liberté, écrit dans des dizaines de langues, et d’autres textes fondateurs de l’abolition de l’esclavage ponctuent le parcours sur ces grandes dalles inclinées à 45°. Un espace enfin rappelle la chronologie et donne des clefs pour comprendre la traite négrière.
C’est à nouveau Maryse qui vous présente l’article du jour, avec son nouveau sac au crochet…
Lamy, Thick & Quick: 1 pelote orange et 1 pelote rouge
La doublure est un tissu en coton qui tranche un peu (choisi avec Véronique chez Toto, notre magasin fétiche) et elle a été posée par Leticia une amie mexicaine. (Je suis nulle en couture et d’ailleurs, je n’ai pas de machine à coudre. En échange je lui fais ses tricots).
La fermeture est un pression-aimant et le bouton est en ivoire végétal.
Vous savez tout ou presque: j’ai utilisé pour le faire une maille serrée prise par le fil de derrière, ça donne un effet côtelé. L’utilisation du crochet n°7 pour le fond et la bride permet d’avoir une meilleure tenue. Facile et rapide à faire.
Mon torchon était bien arrivé pour le 
Revoir les étapes du torchon :
De retour chez moi, je vois que quelques blogs proposent des recettes avec des cosses de fèves, ça tombe bien, finalement, parce que sinon, les fèves, c’est beaucoup de déchets entre les cosses et la deuxième peau qui doit encore représenter 1/3 de la graine…
De l’autre côté, il me restait un demi-bol de fèves crues (en haut). Je les ai blanchies 1 minute dans l’eau bouillante, il restait alors à enlever la seconde peau un peu amère (comme celle encerclée en bas après pré-cuisson). En fait, comme elles étaient très fraîches, et très jeunes, la seconde peau peut se manger aussi, j’ai goûté (je me laisse influencer par ma maraîchère!), pas mauvais, mais pas pour tout le bol… A cuire ensuite une dizaine de minutes à l’étouffée ou à la poêle.
Dans le film
A part deux week-end à
Arrivée donc sous la pluie et dans la brume… qui s’est poursuivie le samedi, quoique à la vue du
Du coup, les bénévoles avaient protégé l’ombrelle en dentelle de cette fontaine décorée…
… mais présentée au public dès le samedi.
Les autres fontaines étaient tout aussi décorées!
Vendredi, angoisse pour
Révélation samedi matin (9h32, selon mon appareil photo), tout devrait rentrer! Et il pleut, il fait froid, mais les premiers visiteurs seront là dès 10h!
Et dimanche matin (ils ont été enlevés pour la nuit), ça tient encore, dans un autre ordre! Le soleil est revenu (si, si) mais il fait frisquet (5° à 9h) avec une bise froide qui fait de temps à autre vriller les torchons sur leurs fils…
Partout dans le village (ici samedi), les torchons décorés au pochoir par les habitants de Nans et les ballons guident les visiteurs vers les différents lieux qui accueillent les visiteurs: exposition dans la petite bibliothèque, prieuré, salle de convivialité, granges,
J’ai choisi aujourd’hui de vous présenter le monument aux morts de 1914-1918, du souvenir français et de la ville de Metz car il a connu une histoire liée aussi à la seconde guerre mondiale (pour cette dernière, revoir le monument en
A l’origine, ce monument,
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, dès 1940, les Allemands suppriment les reliefs sculptés pour ne conserver que l’allégorie féminine et le soldat mort. Cette carte postale porte pour légende « Metz, das Deutsche Denkmal » (le monument allemand) et sur la stèle martelée, on peut lire l’inscription en lettres gothiques qui a remplacé les bas reliefs: « Sie starben für das Reich » (ils sont morts pour l’Empire).
L’inscription allemande a été enlevée dès la fin de la guerre. Le monument ne conserve que le groupe sculpté central composé d’une mère et d’un soldat mort. Une figuration très allégorique du deuil, avec la mère représentée assise, pieds nus et habillée d’une longue robe drapée à l’Antique. Elle porte sur ses genoux le soldat figuré nu, tête et pieds en appui sur les massifs qui l’encadrent. Sans uniforme, impossible de savoir que ce soldat a combattu dans les rangs allemands, puisque la Moselle était allemande depuis 1871.
L’inscription qui a été ajoutée à la base du socle est désormais « Aux morts de la guerre », sans préciser laquelle… En bas à droite, il reste toujours l’inscription d’origine « érigé par le Souvenir français ».
Voici un détail des têtes de la mère, avec les cheveux tressés ramenés sur le front, et du soldat mort.
Mon torchon était bien arrivé pour le
Revoir les étapes du torchon :