Nans 2014, mes achats…

Nans, mes achats 2014Après la petite visite au 7e salon Les aiguilles se mettent au vert à Nans-sous-Sainte-Anne, et en attendant de découvrir la suite de la révélation pas à pas de mon , voici mes achats, modérés parce que je ne peux pas encore porter de poids sans provoquer de paresthésies (picotements, effets de glaçon, etc.) et autre manifestations d’allodynie (douleur à un stimulus qui ne devrait pas être douloureux, oui, je fais des progrès en vocabulaire médical ces derniers mois), même avec des roulettes à la valise, il y a toujours des escaliers lors des changements de train. Je me suis donc limitée à quelques ouvrages et abstenue au rayon des fournitures…

Gigny-sur-Suran, exposition autour du fil 2012, 3, marquoir de 1867A vos aiguilles, le concours d’idées 2015 est déjà lancé (suivre le lien qui vous emmènera chez Marlie, autour du  marquoir d’Artémis(e) Chevassus que vous aviez aperçu sur ce blog en 2012 à Gigny-sur-Suran)!

Le marquoir d'Artémis, trois reproductions en vue du concours 2015Il s’agira de broder un marquoir d’une surface environ au quart de l’original (moitié en largeur et en hauteur), en utilisant deux motifs (le perroquet ou la corbeille), un tour, pas forcément celui du marquoir d’Artémis, un alphabet et ce que l’on veut pour le personnaliser. Bravo à celles (Hélène, Madeleine et Francine) qui l’ont reproduit avant le salon de 2014, avec quelques variantes, et à Marie-Christine Caillon, qui a réalisé la grille avec les coloris passés (face avant actuelle) et anciens (celles conservées au dos non exposé à la lumière) et que vous trouverez dans le livre! Les grilles obligatoires seront offertes aux participantes, mais l’ensemble vaut vraiment un petit investissement de 18€ (il y avait une promo pendant le salon)! Renseignements avec le concours d’idées 2015, mon marquoir brodé.

Le livre Tricoboule de Sabine  Divoux Gaunet, couverture et dédicaceJ’ai bien sûr craqué sur les Tricoboules de Sabine Divoux Gaunet (aux éditions DMC) j’ai même déjà attaqué le tricot, je vous révèlerai cela prochainement… Vous pouvez aussi aller découvrir ses torchons brodés au fil des saisons

Je suis également revenue avec

Flâneries dans Paris et ailleurs de Martine Apaolaza, chez Quiltmania,

Tout un monde au ruban, de Françoise Bourel, Christiane Peymirat-Husser et Nicole Poinsot, chez l’Inédite, pour compléter La bible de la broderie au ruban, de Joan Gordon, aux éditions LTA qui m’a été offerte il y a quelques mois par Mamazerty, je compte bien m’y mettre dès que je vois mieux, surtout sur une durée de plus de 20 minutes, pas facile de s’interrompre tout le temps pour découvrir quelque chose de nouveau…

– une fiche de tricot pour une marionnette (chut, c’est pour une surprise) de Elfie tricot. Elles avaient sur leur stand des fruits et légumes géants, ça m’a rappelé ma petite dînette au tricot d’après les modèles de Susie Johns (revoir l’ananas, la banane, la pastèque, le trognon de pomme, le petit pois, le poireau, le panais, l’aubergine, le poivron, la figue, la tomate , le chou-fleur, le champignon et les cerises).

Nans-sous-Sainte-Anne 2014, cloître du prieuré, torchonsplace le dimanche matin, installation de Sabine Divoux Gaunet et visite de MTSAVoir d’autres reportages sur le salon chez Clo, chez Marie-Thérèse Saint-Aubin/MTSA dont l’extrait du  reportage de France 3 avec la papesse de la broderie ;-), chez Sabine Divoux Gaunet (reportage ici), chez Marlie, …

Mon voyage à Nantes (13) : le mémorial de l’esclavage

Le mémorial de l'esclavage à Nantes, 1, vu depuis l'île de Nantes

Aujourd’hui, c’est la « journée de commémoration de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions« . Alors que cette célébration a été ajournée par la mairie frontiste de Villers-Cotterêts, ville natale du général Dumas, père d’Alexandre Dumas, ancien esclave, il est utile de se souvenir de ce passé et de cette traite qui a profité à quelques investisseurs notamment dans les villes portuaires (Nates, Bordeaux, La Rochelle etc.) et causé tant de morts et de souffrances. Sur le sujet, vous pouvez aussi revoir deux films de l’année 2013, 12 years a slave de Steve MacQueen et Django Unchained de Quentin Tarantino. Vous pouvez aussi suivre le mot-clef qui regroupe des articles où j’ai traité de l’esclavage. Sinon, Villers-Cotterêts, c’est aussi la ville de l’ordonnance de Villers-Cotterêts par laquelle, en 1539, le roi François Ier impose la tenue des registres de baptême (les généalogistes peuvent lui dire merci) et déclare le français comme langue obligatoire des documents officiels concernant le droit et l’administration, à la place du latin. Elle réduit aussi les privilèges de quelques villes libres.

Réédition de l’article du 20 août 2012

Allez, c’est reparti pour le VAN / Voyage à Nantes (site officiel), pour revoir les autres épisodes, voir les liens en fin d’article ou chez Mamazerty… N’hésitez pas non plus à suivre les liens vers les sites des artistes ou autres… J’y étais par un week-end pluvieux, du 6 au 8 juillet 2012, et ai déjà participé à la manifestation Estuaire 2007 (je n’avais pas pu y aller en 2009). … N’hésitez pas non plus à suivre les liens vers les sites des artistes ou autres…

Je vous présente aujourd’hui le mémorial de l’esclavage, qui a été ouvert au public le 25 mars 2012… La suite des articles sur Nantes prendra place dans le cadre des articles sur le patrimoine en général (mardi ou samedi après-midi…). Mamazerty en a déjà parlé en détail, avec l’extérieur, la plongée dans la soute, les citations et d’autres textes et le mur chronologique. Vous pouvez aussi lire sur le site officiel du mémorial tous les textes qui sont présentés sur place.

Le mémorial de l’esclavage de Nantes, vu sur la première photographie depuis l’île de Nantes, a été construit sur (et sous) le quai de la Fosse, lieu qui a vu partir de nombreux navires négriers vers l’Afrique. Près de la moitié des expéditions négrières françaises (43%) sont parties de Nantes et ses bateaux ont déporté 450.000 captifs noirs. Longtemps nié, ce passé négrier est aujourd’hui assumé par Nantes…

Le mémorial de l'esclavage à Nantes, 2, vu depuis le quai de la Fosse

Sur le quai, il y a la descente vers le mémorial et ses grandes dalles… Il a été conçu par Krzysztof Wodicsko et Julian Bonder, qui ont réalisé d’autres lieux de mémoire à travers le monde.

Le mémorial de l'esclavage à Nantes, 3, balises sur le quai de la fosse Sur le quai, ces 2000 petits morceaux de verre, éclairés la nuit, indiquent le nom des navires et les dates de départ des 1710 expéditions qui sont parties de Nantes. Les 290 autres plaques portent le nom des comptoirs négriers, ports de vente et d’escales fréquentés par les navires négriers nantais.

Le mémorial de l'esclavage à Nantes, 4, les dalles sous le quai
En-dessous, au ras de la Loire, le promeneur est invité à un voyage méditatif ponctué par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme adoptée par les Nations Unies le 10 décembre 1948 et notamment son article 4 « Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude ; l’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes ».

Le mémorial de l'esclavage à Nantes, 5, détail des dalles Le mot Liberté, écrit dans des dizaines de langues, et d’autres textes fondateurs de l’abolition de l’esclavage ponctuent le parcours sur ces grandes dalles inclinées à 45°. Un espace enfin rappelle la chronologie et donne des clefs pour comprendre la traite négrière.

Un lieu à ne pas rater, pour ne pas nier le passé, penser à tous ces hommes sacrifiés par d’autres…

Mon voyage à Nantes en 2012:

– un premier aperçu,

– croisière de Nantes à Saint-Nazaire : le début et la fin du trajet

– à Saint-Nazaire
– ça grimpe : trois plates-formes et le mont Gerbier de Jonc

– au jardin des plantes : avec des plantes et des œuvres contemporaines

– sur l’île de Nantes : à l’ouest et au centre

– en ville : le début et la suite du parcours, de l’art dans la rue

– le mémorial de l’esclavage

Le nouveau sac au crochet de Maryse…

Sac au crochet de Maryse, vue d'ensembleC’est à nouveau Maryse qui vous présente l’article du jour, avec son nouveau sac au crochet…

Sac au crochet

Sac au crochet de Maryse, les cotonsLamy, Thick & Quick: 1 pelote orange et 1 pelote rouge
Katia: Bossa Nova, 1 pelote de plusieurs couleurs
Crochet n°7 pour le fond et la bride
Crochet n°8 pour le reste du sac

J’ai choisi un gros coton style lacet très souple pour faire ce petit sac d’été destiné à m’accompagner au Mexique très bientôt, d’où le choix des couleurs.

Sac au crochet de Maryse, la doublureLa doublure est un tissu en coton qui tranche un peu (choisi avec Véronique chez Toto, notre magasin fétiche) et elle a été posée par Leticia une amie mexicaine. (Je suis nulle en couture et d’ailleurs, je n’ai pas de machine à coudre. En échange je lui fais ses tricots).

Sac au crochet de Maryse, le système de fermetureLa fermeture est un pression-aimant et le bouton est en ivoire végétal.

Sac au crochet de Maryse, détail des pointsVous savez tout ou presque: j’ai utilisé pour le faire une maille serrée prise par le fil de derrière, ça donne un effet côtelé. L’utilisation du crochet n°7 pour le fond et la bride permet d’avoir une meilleure tenue. Facile et rapide à faire.

Dimensions : 30 sur 27 cm.

Top BD des blogueurs, avril 2014

Logo top BD des bloggueursLe classement du TOP BD des blogueurs proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible du mois dedécembre est arrivé… merci à lui pour ces savants calculs et cette organisation. Il y a eu pas mal de changements ce mois-ci, voir ses commentaires dans son article! Un mois avec pas mal de mouvements (5 entrées, 5 sorties, des montées et des descentes…).

1- (=) Le journal de mon père , 18.67, Jiro Taniguchi, Casterman
2- (=) Persépolis, 18.64, Marjanne Satrapi, L’Association
3- (=) Un printemps à Tchernobyl, 18.63, Emmanuel Lepage, Futuropolis, voir mon avis
4- (=) Le loup des mers, 18.55, Riff Reb, Soleil
5- (=) Asterios Polyp, 18.5, David Mazzuchelli, Casterman
6- (=) Idées Noires , 18.5, Franquin, Fluide Glacial
7- (=) NonNonBâ, 18.5, Shigeru Mizuki, Cornélius
8- (=) Maus, 18.49, Art Spiegelmann, Flammarion, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé
9- (=) Daytripper, 18.46, Fabio Moon, Gabriel Ba, Urban Comics
10- (+) Les derniers jours de Stefan Sweig, 18.44, L. Seksik, G. Sorel, Casterman
11- (N) Le pouvoir des Innocents Cycle 2- Car l’enfer est ici, 18.41, Tome 1, Tome 2,
12- (=) Tout seul, 18.38, Christophe Chabouté, Vents d’Ouest
13- (=) Le sommet des dieux, 18.33, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman, Tome 1,Tome 2,Tome 3, Tome 4, Tome 5
14- (=) Universal War One, 18.33, Denis Bajram, Soleil, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.
15- (=) V pour Vendetta, 18.22, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt
16- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, 18.19, Van Hamme, Rosinski, Casterman
17- (=) Abaddon, 18.17, Koren Shadmi, Ici-Même, Tome 1, tome 2
18- (=) Pendant que le roi de Prusse faisait la guerre, qui donc lui reprisait ses chaussettes? , 18.13
Benoît Zidrou, Roger, Dargaud
19- (=) Rouge Tagada, 18.08, Charlotte Bousquet, Stéphanie Rubini, Gulf Stream Editeur
20- (=) Abélard 18.04, Régis Hautière, Renaud Dillies, Dargaud, Tome 1, Tome 2
21- (=) Universal War Two tome 1, 18, Denis Bajram, Casterman
22- (N) Washita, 17.99, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5
23- (=) Il était une fois en France, 17.98, Fabien Nury, Sylvain Vallée, Glénat, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5,Tome 6.
24- (+) Herakles, 17.88, Tome 1, Tome 2, Edouard Cour, Akiléos
25- (=) Habibi, 17.95, Craig Thompson, Casterman
26- (=) Gaza 1956, 17.92, Joe Sacco, Futuropolis, voir mon avis : Gaza 1956
27- (=) Trois Ombres, 17.9, Cyril Pedrosa, Delcourt
28- (+) Une métamorphose iranienne, 17.89, Mana Neyestani, Editions Ca et là
29- (=) Scalped, 17.86, Jason Aaron, R.M. Guerra, Urban Comics, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7,
30- (=) Manabé Shima, 17.83, Florent Chavouet, Editions Philippe Picquier
31- (N) Les ombres, 17.83, Zabus, Hippolyte, Phébus
32- (=) Les ignorants, 17.8, Etienne Davodeau, Futuropolis, Futuropolis, je l’ai aussi beaucoup aimé
33- (=) Joker , 17.75, Brian Azzarello, Lee Bermejo, Urban Comics
34- (-) Mon arbre, 17.75, Séverine Gauthier, Thomas labourot, Delcourt
35- (=) L’histoire des trois Adolf, 17.75, Osamu Tezuka, Tonkam
36- (=) Blankets, 17.73, Craig Thompson, Casterman
37- (=) Le pouvoir des innocents Cycle 3- Les enfants de Jessica tome 1, 17.73, L. Brunschwig, L. Hirn, Futuropolis
38- (=) Calvin et Hobbes, 17.7, Bill Watterson, Hors Collection, Tome 1, Tome 2, Tome 15, tome 17,
39- (N) Les derniers jours d’un immortel, 17.7, Fabien Vehlmann, Gwen de Bonneval, Futuropolis
40- (=) Les seigneurs de Bagdad, 17.7, Brian K. Vaughan, Niko Henrichon, Urban Comics
41- (=) Urban 17.69, Luc Brunschwig, Roberto Ricci, Futuropolis, Tome 1, Tome 2,
42- (=) Holmes 17.67, Luc Brunschwig, Cecil, Futuropolis, Tome 1, Tome 2, Tome 3.
43- (=) La petite famille , 17.67, Loïc Dauvillier, Marc Lizano, Editions de la Gouttière
44- (=) Anjin-san, 17.67, Georges Akiyama, Le Lézard Noir
45- (=) Lorenzaccio, 17.67, Régis Peynet, 12 Bis
46- (=) Tokyo Home, 17.67, Thierry Gloris, Cyrielle, Kana
47- (N) Un petit goût de noisette, 17.67, Vanyda, Dargaud
48- (=) L’Orchestre des doigts, 17.65, Osamu Yamamoto, Editions Milan, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4.
49- (=) Portugal, 17.61, Cyril Pedrosa, Dupuis
50- (=) Voyage aux îles de la Désolation , 17.58, Emmanuel Lepage, Futuropolis

Nans 2014, 18, 100% couture, le mannequin

Nans 2014, étape 18, 100% couture, le début du mannequinMon torchon était bien arrivé pour le concours d’idées 2014, je continue à vous montrer mon avancée pas à pas avec des articles programmés! J’ai choisi une autre grille de Pic et Pic et Petits points (j’avais choisi leurs lettres pour le mot Adorise), cette fois avec la grille 100% couture  parue dans Passion fil n° 18 (janvier 2013, dans lequel j’ai déjà réalisé une pochette pour ranger les couverts). J’ai fait de savants calculs pour décaler un peu vers la droite le mannequin, afin de laisser bien visibles les initiales AE brodées par Adorise… et bien sûr, je me suis plantée, j’ai décalé vers la gauche! Bon, ce n’est pas très grave, je vais m’arranger pour la suite… Afin de m’accorder avec les couleurs déjà utilisées, j’ai utilisé pour cette grille la soie d’Alger rouge et les fils DMC 415, 3799 et 603. Motif de 11 cm sur 13.

Affiche pour le salon de Nans 2014Aventure à suivre jusqu’au salon de Nans-sous-Sainte-Anne 2014, les 3 et 4 mai prochains, et au delà (articles programmés), pour le concours d’idées 2014. Vous trouverez chez Marlie un feuilleton autour de l’histoire du beau torchon ancien d’Irénée Gerriet. J’ai déjà participé à ce concours en 2011 avec un motif brodé inspiré des bannières de Cluny terminé en trousse à deux compartiments, en 2012 avec des vaches rouges, en 2013 ma prairie fleurie, et aussi brodé le village de Nans-sous-Sainte-Anne sur une grille de Marie-Thérèse Saint-Aubin/MTSA.

Nans 2014, l'ensemble jusqu'à l'étape 18Revoir les étapes du torchon :

– le torchon brut

– la couture, pour ramener ses coutures à 53 sur 80 cm

– l’école sur une grille de Raquel Blasco trouvée dans Mains et merveilles n° 98, rêves d’automne, septembre/octobre 2013: le début avec enfants et chats, les autres enfants, l’école, les arbres et le banc

– Adorise, avec des lettres tirées de la grille l’atelier de couture de Pic et Pic et Petits points, parue dans Passion fil n° 17 (octobre 2012), le cadre sur une grille de Toute une vie à broder de Sophie Delaborde et Sylvie Castellano

– le lustre (Pampilles et cristal), grille d’Histoires de lin et parue dans Passion fil n° 17 (octobre 2012), le centre, la partie gauche, le lustre terminé.

– Bannières brodées pour Gigny, Baume, Cluny : le laboureur et le semeur (grilles de Christiane Vo-Ha),  la cuve à fouler et les vendangeurs (grille de Marie-Jeanne Lambert)

– Rêve de roses, grille de Rachida Collewette pour 123 Citrouille, parue dans Mains et merveilles n° 90, mai/juin 2012: le petit couple, l’ensemble

–  100% couture, grille Pic et Pic et Petits points parue dans Passion fil n° 18 (janvier 2013): le mannequin.

Des fèves… et leurs cosses!

Retour du marché, 18 mai 2012
Tous les légumes sont en avance cette année… c’est déjà la fin ou presque pour les asperges locales, et les fèves sont arrivées au marché! L’occasion de rééditer cet article publié il y a deux ans, n’hésitez pas, c’est excellent! J’ai arrêté de prendre des paniers bio depuis quelques mois, mais me sers toujours au marché bio du vendredi soir ou en bio (au pire en raisonné) au marché du samedi.

Article du 22 mai 2012

Pas de livraison de panier vendredi dernier, week-end de l’Ascension oblige… Mais le vendredi soir, je suis passée au marché bio près du monument aux morts de 1870-1871 (qui a perdu ses grilles puis sa patine), chez un couple de maraîchers où je continue de toute façon à prendre presque chaque semaine un petit complément de légumes… Sans doute les dernières asperges (et donc aussi la dernière soupe aux épluchures d’asperge) et les premières fèves de la saison… Les fèves, cela ne fait que quelques années que je les cuisine, mes parents n’en préparaient jamais. La maraîchère me dit qu’elles ont été cueillies la veille au soir, et que je peux les manger à la croque au sel et cuisiner les cosses… Devant mon air interrogatif, elle me dit qu’il suffit de les préparer comme une jardinière de printemps, avec de l’oignon, de l’ail, des lardons (pas pour mon régime sans sel!), il faut enlever les fils au couteau, et les citronner légèrement au fur et à mesure pour éviter quelles noircissent. Quant aux fèves, elle me conseille de les manger sans enlever la deuxième peau, à la croque au sel… mais je les préfère cuites.

Des fèves, fricassée de cosses De retour chez moi, je vois que quelques blogs proposent des recettes avec des cosses de fèves, ça tombe bien, finalement, parce que sinon, les fèves, c’est beaucoup de déchets entre les cosses et la deuxième peau qui doit encore représenter 1/3 de la graine…

Bon, me voici donc avec 500g de fèves… et très peu de déchet à la fin (souvent, on dit que pour 1kg de fèves, il y a 250g de consommable…).

Pour la fricassée:

– 1 oignon jaune (ceux de la photo étaient pour des salades!)

– 1/2 citron

– 2 gousses d’ail

– deux tiges d’oignon frais ciselées (parce que j’en avais sous la main, sinon, une autre verdure, cerfeuil, persil, livêche…)

– 500g de fèves non traitées (bio ou pas, mais dont vous êtes sûr qu’elles n’ont pas été traitées)

– et l’habituel, un peu d’huile, (sel), poivre…

Laver soigneusement les fèves (à la petite brosse), couper les deux bouts, enlever les graines, enlever les fils le long des nervures (au couteau, c’est plus facile), couper en tronçons de 3 à 4 cm, citronner légèrement au fur et à mesure.

Dans le faitout, faire revenir l’oignon émincé (et éventuellement des lardons) dans un peu d’huile. Quand ils sont dorés, ajouter les fèves, l’ail pressé, assaisonner (sel, poivre), un petit fond d’eau, fermer, laisser cuire à feu doux un gros quart d’heure/20 minutes.

Je les ai mangées avec du boudin noir artisanal. J’ai beaucoup aimé, le goût est assez doux, mais je ne sais pas comment le décrire… La prochaine fois, je les ferai avec les autres légumes d’une jardinière.

Des fèves, crues et cuites De l’autre côté, il me restait un demi-bol de fèves crues (en haut). Je les ai blanchies 1 minute dans l’eau bouillante, il restait alors à enlever la seconde peau un peu amère (comme celle encerclée en bas après pré-cuisson). En fait, comme elles étaient très fraîches, et très jeunes, la seconde peau peut se manger aussi, j’ai goûté (je me laisse influencer par ma maraîchère!), pas mauvais, mais pas pour tout le bol… A cuire ensuite une dizaine de minutes à l’étouffée ou à la poêle.

La peinture à Dora par François Le Lionnais

Logo de pioché en bibliothèqueCouverture de La peinture à Dora par François Le LionnaisDans le film Parce que j’étais peintre de Christophe Cognet, une lecture est donnée d’un texte écrit par François Le Lionnais, un des fondateurs de l’OuLiPo sur la peinture à Dora. Un petit tour sur le site internet de la médiathèque et j’ai vu qu’il était disponible au dépôt légal, car imprimé dans la région, à Tusson. Le temps de le faire venir pour le lire sur place, un petit délai de deux jours supplémentaires, le service du dépôt légal s’est trompé d’un millier sur la cote, et le voici qui m’est communiqué. Oups, il n’est pas coupé, je suis la première qui vais le lire. Heureusement qu’il ne fait qu’une vingtaine de pages, il a pu être coupé tout de suite, sinon, j’aurai dû attendre que le service de restauration de la médiathèque le fasse.

Le livre : La peinture à Dora, de François Le Lionnais, collection Envois, édition l’Échoppe (tirage à 1000 exemplaires), 21 pages, 1999, ISBN 2840681072. Texte original paru dans le n° 10 (nouvelle série), mars 1946, de la revue Confluences.

L’article: le texte intégral de cet article est disponible en ligne, comme il est court, je vous laisse le découvrir sur le site Marxiste. Il y manque juste la dédicace: « à Henri Seelinger ».

Le contexte: François Le Lionnais, ingénieur-chimiste de formation (comme Primo Levi) et mathématicien, résistant lyonnais du groupe Front national, dans la mouvance communiste (rien à voir avec l’actuel parti d’extrême-droite!!!) a été arrêté en avril 1944 et déporté à Dora d’août 1944 à avril 1945. Il y continue les actes de résistance notamment en sabotant le système de guidage de missiles V2 qu’il est chargé de construire. Au moment de l’évacuation du camp, il fait partie d’un groupe qui s’installe à Seesen et y organise pendant trois semaines les soins aux déportés avant leur rapatriement.

Dans La peinture à Dora, il explique donc comment, après avoir instruit un jeune déporté, Jean Gaillard (mort en déportation), de la théorie des nombres, des mathématiques, de l’électricité, de la chimie, l’évocation de la peinture et la description de tableaux très divers a permis aux deux hommes de s’évader mentalement pendant les interminables appels. Quelques passages ne manquent pas de mordant. Ainsi, il souligne que certains déportés avaient peint dans les Blocs, mais « Ces peintures manquaient pour la plupart d’intérêt et oscillaient entre la Foire aux Croûtes et le Salon des Artistes Français » (pas très sympa pour le salon des artistes français). Les deux hommes sont séparés et François Le Lionnais se livre à une autre activité mentale, « s’amusant » à mêler deux tableaux entre eux. Scientifique il reste, mesurant les durées d’évasion dans la peinture en périodes radiocative:

« malheureusement, mes tableaux ne durent généralement pas plus de quelques minutes, quelquefois même quelques secondes. En termes de radio-activité, leurs « périodes » sont comprises entre celles du Thorium A (0,14 seconde) et du Radium C (3 mi­nutes) ».

Les mathématiques aussi lui offrent du répit:

« Je rêve à des fresques qui comporteraient des pôles à l’infini, à d’autres dont les lignes seraient des fonctions sans dérivées, à d’autres encore, multivalentes, dont la complexité ne se pourrait débrouiller qu’au moyen de sortes de « Surfaces de Riemann », à mille sortilèges aussi peu sérieux… » (suivre les liens ci-dessous pour plonger dans les géométries non euclidiennes).

Il termine son texte en parlant également en quelques mots du rôle de la musique et de la littérature pour des exercices du même genre, toujours pour échapper un bref instant au contexte concentrationnaire.

Pour aller plus loin: voir la page consacrée à François Le Lionnais sur le site de l’OuLiPo. Sur les surfaces de Riemann, voir un article sur le site de Serge Mehl, ou alors le cours de l’université de Berkeley (en anglais)… ou le cours de l’université de Marseille.

Suivre aussi les mots-clefs ci-dessous et notamment ceux sur les camps de concentration, et plus largement sur la deuxième guerre mondiale… Revoir L’empereur d’Atlantis, un opéra écrit dans un camp de concentration de Terezin, écrit par Viktor Ullmann avec un livret de Peter Kien, et de nombreux liens dans mon article sur Parce que j’étais peintre de Christophe Cognet, sur la peinture dans les camps de concentration.

Quelques pistes de lecture:

Aucun de nous ne reviendra, La mémoire et les jours et Le convoi du 24 janvier de Charlotte Delbo (et revoir l’exposition Autour de Charlotte Delbo à Poitiers)

– Maus, de Art Spiegelman, tome 1 : mon père saigne l’histoire, et tome 2 : Et c’est là que mes ennuis ont commencé, témoignage en bande dessinée sur la déportation de ses parents

Le wagon d’Arnaud Rykner, histoire d’un convoi parti de Compiègne pour Dachau

La vie en sourdine de David Lodge, roman où il aborde un voyage à Auschwitz-Birkenau

Nans 2014, ma visite au salon!

Le torchon d'Irénée Gerriet, original et réplique par MadyA part deux week-end à Mouchin, en octobre 2013 et janvier 2014, je ne suis guère sortie de chez moi ces derniers mois… Après avoir longuement hésité (serai-je capable de changer plusieurs fois de train? pas trop fatiguée?), j’ai décidé de répondre favorablement à l’invitation de Marlie, et je suis allée passer le pont du 1er mai à Nans-sous-Sainte-Anne, dans le Doubs, pour le 7e salon Les aiguilles se mettent au vert. Je n’ai pas encore fini de vous dévoiler les diverses étapes de la confection de mon torchon pour le  concours d’idées 2014,organisé autour du torchon ancien d’Irénée Gerriet (la première photographie, à gauche l’original et à droite la réplique brodée par Mady) Je ne vous montrerai pas les vues rapprochées qui vous permettraient de l’identifier! Encore merci à Marlie, Mady, Hélène, François, Alain, sans oublier M. Geere (Francis, pas Richard, LOL!), mon logeur anglais, et tous ceux, bénévoles, visiteurs et exposants, avec qui j’ai pu échanger tout au long de ces quatre jours! Je suis rentrée fatiguée (merci au réveil du portable, qui m’a réveillé à quelques kilomètres de Poitiers), mais contente de cette escapade!

Gigny-sur-Suran, exposition autour du fil 2012, 3, marquoir de 1867A vos aiguilles, le concours d’idées 2015 est déjà lancé, autour du  marquoir d’Artémise que vous aviez aperçu sur ce blog en 2012 à Gigny-sur-Suran! Tous les renseignements sont chez Marlie, et je vous en reparle très vite!

Nans-sous-Sainte-Anne 2014, pré derrière le prieuré et reculées dans la brumeArrivée donc sous la pluie et dans la brume… qui s’est poursuivie le samedi, quoique à la vue du reportage de France 3 (réalisé samedi, mais avec une partie des images prises quelques jours plus tôt), on pourrait croire qu’il a fait beau!

Nans-sous-Sainte-Anne 2014, fontaine décorée avec protection de l'ombrelleDu coup, les bénévoles avaient protégé l’ombrelle en dentelle de cette fontaine décorée…

Nans-sous-Sainte-Anne 2014, fontaine décorée avec l'ombrelle, découverte et détail… mais présentée au public dès le samedi.

Nans-sous-Sainte-Anne 2014, deux fontaines décoréesLes autres fontaines étaient tout aussi décorées!

Nans-sous-Sainte-Anne 2014, cloître du prieuré avant installation des torchonsVendredi, angoisse pour Marlie, est-ce que la grande lessive (81 torchons) tiendra sur les fils mis en place par ces messieurs???

Nans-sous-Sainte-Anne 2014, cloître du prieuré, torchons en cours d'installation le samedi matinRévélation samedi matin (9h32, selon mon appareil photo), tout devrait rentrer! Et il pleut, il fait froid, mais les premiers visiteurs seront là dès 10h!

Nans-sous-Sainte-Anne 2014, cloître du prieuré, torchons en place le dimanche matinEt dimanche matin (ils ont été enlevés pour la nuit), ça tient encore, dans un autre ordre! Le soleil est revenu (si, si) mais il fait frisquet (5° à 9h) avec une bise froide qui fait de temps à autre vriller les torchons sur leurs fils…

Nans-sous-Sainte-Anne 2014, cloître du prieuré, torchonsplace le dimanche matin, installation de Sabine Divoux Gaunet et visite de MTSAAvant l’ouverture, quelques exposants (Marie-Thérèse Saint-Aubin/MTSA à gauche, fidèle de Nans, qu’elle a même « grillé », voir mon interprétation) avaient profité du calme pour faire un petit tour de cloître, tandis que Sabine Divoux Gaunet (à droite) termine d’installer son stand avec ses torchons brodés au fil des saisons et ses tricoboules…

Nans-sous-Sainte-Anne 2014, exposition dans la petite bibliothèque, mairie et torchons au pochoirPartout dans le village (ici samedi), les torchons décorés au pochoir par les habitants de Nans et les ballons guident les visiteurs vers les différents lieux qui accueillent les visiteurs: exposition dans la petite bibliothèque, prieuré, salle de convivialité, granges, théâtre des sources, garage… une vraie invasion!

A suivre pour mes achats… modérés, si, si, et d’autres photographies prises au cours du salon. Et j’ai aussi rapporté quelques photographies de Salins-les-Bains (entre deux averses!).

Le monument aux morts de 1914-1918 de Metz

Metz, le monument aux morts de 1914-1918, au milieu des travaux en 2012J’ai choisi aujourd’hui de vous présenter le monument aux morts de 1914-1918, du souvenir français et de la ville de Metz car il a connu une histoire liée aussi à la seconde guerre mondiale (pour cette dernière, revoir le monument en hommage aux Hommes de fer). Il se trouve square Gallieni, près de la Porte serpenoise… et était, au moment de mes photographies en août 2012, noyé au milieu de travaux.

Metz, le monument aux morts de 1914-1918, carte postale des années 1930A l’origine, ce monument, inauguré en 1935, célébrait la réunification de l’Alsace et de la Lorraine (en fait de la Moselle) à la France en 1918. Il est l’œuvre du sculpteur Paul [François] Niclausse (Metz, 1879 – Paris en 1958) et non Paul Miclaux comme indiqué en légende de la carte postale. Du même Paul Niclausse, je dois avoir quelque part les photographies de l’Orpheline, présentée dans le parc Tassart à Cahors et le buste d’Albert Ier roi des Belges à Metz. Outre les personnages centraux, le monument comportait à l’origine un relief central dominant le groupe sculpté, avec une représentation allégorique de la famille laissée par le soldat envoyé au front: une mère portant son nourrisson dans les bras, encadrée par les grands-parents. Sur les côtés prenaient place deux reliefs représentant chacun un Poilu.

Le sculpteur Niclausse a donc ajouté trois hauts-reliefs : deux montrent les libérateurs de la ville, en uniforme de poilus, et l’autre une scène de famille, représentant les femmes, les vieillards, un bébé, toutes les victimes civiles de la guerre. Si l’énorme pietà est figée, le relief de la famille – les parents, l’épouse et l’enfant qui ont perdu un être cher – est criant de détresse. – See more at: http://www.histoire-image.org/site/etude_comp/etude_comp_detail.php?i=643#sthash.f8I3w36j.dpuf
Le sculpteur Niclausse a donc ajouté trois hauts-reliefs : deux montrent les libérateurs de la ville, en uniforme de poilus, et l’autre une scène de famille, représentant les femmes, les vieillards, un bébé, toutes les victimes civiles de la guerre. Si l’énorme pietà est figée, le relief de la famille – les parents, l’épouse et l’enfant qui ont perdu un être cher – est criant de détresse. – See more at: http://www.histoire-image.org/site/etude_comp/etude_comp_detail.php?i=643#sthash.f8I3w36j.dpuf

Metz, le monument aux morts de 1914-1918, carte postale pendant la Deuxième guerre mondialePendant la Deuxième Guerre mondiale, dès 1940, les Allemands suppriment les reliefs sculptés pour ne conserver que l’allégorie féminine et le soldat mort. Cette carte postale porte pour légende « Metz, das Deutsche Denkmal » (le monument allemand) et sur la stèle martelée, on peut lire l’inscription en lettres gothiques qui a remplacé les bas reliefs: « Sie starben für das Reich » (ils sont morts pour l’Empire).

Metz, le monument aux morts de 1914-1918, en 2012, de face et de trois quartsL’inscription allemande a été enlevée dès la fin de la guerre. Le monument ne conserve que le groupe sculpté central composé d’une mère et d’un soldat mort. Une figuration très allégorique du deuil, avec la mère représentée assise, pieds nus et habillée d’une longue robe drapée à l’Antique. Elle porte sur ses genoux le soldat figuré nu, tête et pieds en appui sur les massifs qui l’encadrent. Sans uniforme, impossible de savoir que ce soldat a combattu dans les rangs allemands, puisque la Moselle était allemande depuis 1871.

Metz, le monument aux morts de 1914-1918, inscriptionL’inscription qui a été ajoutée à la base du socle est désormais « Aux morts de la guerre », sans préciser laquelle… En bas à droite, il reste toujours l’inscription d’origine « érigé par le Souvenir français ».

Metz, le monument aux morts de 1914-1918, détail des têtes de l'allégorie féminine et du soldatVoici un détail des têtes de la mère, avec les cheveux tressés ramenés sur le front, et du soldat mort.

Voir aussi l’histoire compliquée du monument au Poilu libérateur de la Moselle, également à Metz

Photographies d’août 2012.

Nans 2014, 17, rêve de roses

Nans 2014, étape 17, rêve de rosesMon torchon était bien arrivé pour le concours d’idées 2014, je continue à vous montrer mon avancée pas à pas avec des articles programmés! Après le petit couple, j’ai terminé la grille Rêve de roses, de Rachida Collewette pour 123 Citrouille, paru dans Mains et merveilles n° 90, mai/juin 2012. J’ai surtout changé la couleur du texte pour utiliser la soie d’Alger rouge… Motif de 11 cm de large et 10 cm de haut.

Affiche pour le salon de Nans 2014Aventure à suivre jusqu’au salon de Nans-sous-Sainte-Anne 2014, les 3 et 4 mai prochains, et au delà (articles programmés), pour le concours d’idées 2014. Vous trouverez chez Marlie un feuilleton autour de l’histoire du beau torchon ancien d’Irénée Gerriet. J’ai déjà participé à ce concours en 2011 avec un motif brodé inspiré des bannières de Cluny terminé en trousse à deux compartiments, en 2012 avec des vaches rouges, en 2013 ma prairie fleurie, et aussi brodé le village de Nans-sous-Sainte-Anne sur une grille de Marie-Thérèse Saint-Aubin/MTSA.

Nans 2014, l'ensemble jusqu'à l'étape 17Revoir les étapes du torchon :

– le torchon brut

– la couture, pour ramener ses coutures à 53 sur 80 cm

– l’école sur une grille de Raquel Blasco trouvée dans Mains et merveilles n° 98, rêves d’automne, septembre/octobre 2013: le début avec enfants et chats, les autres enfants, l’école, les arbres et le banc

– Adorise, avec des lettres tirées de la grille l’atelier de couture de Pic et Pic et Petits points, parue dans Passion fil n° 17 (octobre 2012), le cadre sur une grille de Toute une vie à broder de Sophie Delaborde et Sylvie Castellano

– le lustre (Pampilles et cristal), grille d’Histoires de lin et parue dans Passion fil n° 17 (octobre 2012), le centre, la partie gauche, le lustre terminé.

– Bannières brodées pour Gigny, Baume, Cluny : le laboureur et le semeur (grilles de Christiane Vo-Ha),  la cuve à fouler et les vendangeurs (grille de Marie-Jeanne Lambert)

– Rêve de roses, grille de Rachida Collewette pour 123 Citrouille, parue dans Mains et merveilles n° 90, mai/juin 2012: le petit couple, l’ensemble