
Un livre trouvé au rayon large vision de la médiathèque. Il s’agit de la version romancée du scénario du film Liberté, de Tony Gatlif (2010), que je n’ai pas vu, inspiré de l’histoire de la résistante Yvette Lundy, en réalité institutrice à Gionges dans la Marne. L’affiche du film sert de couverture aux éditions normale et large vision.
Le livre : Liberté de Tony Gatlif et Eric Kannay, éditions Perrin, 2010, 238 pages, ISBN 9782262030629 (lu en large vision aux éditions A vue d’oeil, apparemment plus disponible dans leur catalogue).
Le livre : quelque part dans le Nord de la France (au sens large, pas loin de la frontière belge), dans le village fictif de Saint-Amont, au début de la deuxième guerre mondiale. Un groupe de Tsiganes, Zanko, Chavo et Kako, leur mère Puri Daï, les enfants, Tatane et Taloche, arrivent dans ce village où ils ont leurs habitudes en automne, pour participer aux vendanges notamment. A l’entrée du village, un jeune gamin, P’tit Claude, les rejoint, il se dit orphelin, a faim, veut rester avec le groupe qui l’accueille à reculons (il ne figure pas sur leurs papiers de circulation, il peut leur poser des problèmes). Au village, l’ambiance a changé avec la promulgation des lois de Vichy. Le maire, Théodore, vétérinaire, et l’institutrice, Lise Lundi, essayent de les aider, mais Pentecôte, qui les avait aidé à trouver des petits boulots les années précédentes, est assé à la milice. Il les fait arrêter au lendemain d’une fête, ils sont envoyés dans un camp d’internement, Théodore décide de passer à l’action en leur cédant gratuitement un terrain familial qui sera leur résidence et permet de les faire libérer. Est-ce que cela suffira à les sauver?
Mon avis : le récit est intéressant, basé sur les témoignages de la résistante Yvette Lundy, en réalité institutrice à Gionges dans la Marne, résistante, qui a aidé des enfants en les scolarisant et a fait des faux-papiers, mais n’a pas aidé spécifiquement les Tsiganes. En revanche, c’est assez bizarre de faire un roman qui se veut biographique en changeant les noms de lieu, en modifiant un peu le nom de l’institutrice, mais en prenant pour l’enfant tsigane qui est au centre du récit le surnom de Taloche, inspiré de Joseph Toloche, l’un des Tsiganes décrit par Jacques Sigot dans Ces barbelés oubliés par l’Histoire; Un camp pour les Tsiganes… et les autres. Montreuil-Bellay 1940-1945 (éditions Wallâda, 1994, voir aussi Tsiganes, camp de concentration de Montreuil-Bellay, près de Saumur dans le Maine-et-Loire, par Kkrist Mirror). Arrêtés dans la Marne, la famille du roman ne peut pas avoir été enfermée à Montreuil-Bellay (contrairement à ce que disent certains blogs qui parlent du film et/ou du livre), mais ce camp, le seul bien étudié grâce à Jacques Sigot, a servi de modèle pour le roman/scénario. Il y avait des camps d’internement de ce type dans presque tous les départements (voir le Frontstalag et les camps d’internement de Poitiers). Liberté du roman, du scénario? Pourquoi pas, mais autant prendre soit l’option de la fiction totale, soit celle du témoignage. L’épilogue, une demi-page à la fin, aurait pu (dû?) donner des informations plus précises, renvoyer au livre de Jacques Sigot, aux témoignages de Yvette Lundy (qui a écrit un livre de mémoires, Le fil de l’arraignée, que j’aimerais trouver), dommage… Yvette Lundy a aussi témoigné, au moment de la sortie du film, dans la revue Le déporté pour la Liberté, n° 564, 2e trimestre 2010 (entretien avec Jean-Luc Fournier), à lire en pdf sur le site de la revue.
Entretien réalisé par
Pour aller plus loin sur le même thème:
J’ai essayé de regrouper mes articles qui parlent des tsiganes sous le mot-clef tsigane. Vous y retrouverez notamment l’excellente bande dessinée Tsiganes, camp de concentration de Montreuil-Bellay, par Kkrist Mirror, ou celui sur le Frontstalag et les camps d’internement de Poitiers. Mes lecteurs pourront aussi être intéressés par d’autres mots-clefs qui permettent de regrouper mes articles sur les camps d’internement, et plus largement sur la deuxième guerre mondiale.
En ce moment, à cause de mon
Il y a déjà presque quinze jours, dans le cadre de ma
Cela faisait longtemps que
Côté 

Et oui, j’ai encore des cartes de vœux à vous montrer! L’occasion de remercier les copin(e)s et de vous faire découvrir leur univers si vous ne le connaissez pas! Aujourd’hui, je partage avec vous l’envoi de
Voici de plus près la carte avec ses jolis tampons de sapins et l’ATC (carte de 2,5 sur 3,5 pouces, 6,4 sur 8,9 cm) très festive avec ses paillettes!
D’abord annoncée mi novembre puis pour le 21 décembre, l’ouverture au public du viaduc Léon Blum, qui remplace la
Les marcheurs de la promenade de la chandeleur avaient pu passer sur le viaduc dimanche dernier, protégés par des barrières à défaut de rambardes terminées…
D’ailleurs, il a ouvert sans être totalement terminé, jeudi vers 11h, il y avait encore des ouvriers qui s’activaient, les bus passaient mais pas d’abribus en vue (pas avant un mois, si j’ai bien compris), il faudra attendre en plein vent et sous la pluie! Même pas un horaire affiché sur un panneau provisoire… Ça va aussi être galère pour aller au CHU pour moi, la ligne 3 passe en bas (entre 1 et 3 par heure), la ligne 1 passe en haut (plus ou moins un bus toutes les 10 minutes, mais seuls 1 sur 2 ou 3 vont
Comme prévu, il est ouvert aux piétons, aux vélos, aux bus (urbains et inter-urbains). Jeudi matin, la signalétique était défaillante, rien n’indiquait qu’il y a un trottoir pour les piétons et l’autre pour les vélos…
… des autocollants ont été posés dans la journée au sol, mais cela n’empêche pas de voir des piétons des deux côtés (quasi aucun vélo lors de mes deux « visites »).
Il est paraît-il interdit aux voitures, un panneau annonce bien la « vidéoverbalisation » et le dispositif est en place sur la passerelle Fradet (liaison avec le parking),même si je ne sais pas s’il est déjà activé,
…mais ça n’empêche pas les voitures de s’engager, j’en ai vu plusieurs en une demi-heure (ici vendredi à 15h). De toute façon, avec sa largeur tentante, il y a fort à parier qu’un jour, il sera ouvert aux voitures et que celles-ci envahiront à nouveau le centre-ville.
La nouvelle signalétique, avec un feu rouge clignotant quand les bus approchent, n’est pas respectée, même pas par la voiture de police! Celle qui est devant est passée avant que ça clignote, mais la voiture de flics s’est engagée au rouge (PS: elle n’avait ni sirène ni gyrophare, donc pas en intervention et donc soumise au code de la route). Combien, l’amende et les points en moins? Je suis sûre que le chauffeur est passé en toute bonne foi, qu’il n’a pas vu le feu (celui dans son sens de circulation, pas celui que j’ai entouré), mais un policier ne veut rien savoir quand vous lui dites que vous, vous n’avez pas vu un feu, un stop ou autre…
Heureusement, pour l’instant, les chauffeurs de bus sont vigilants et vérifient que les voitures les laissent bien passer, pas comme cette autre voiture…
Peut-être que le panneau d’information n’est pas assez clair?
Pour les bus, ça passe d’ailleurs plutôt juste dans le sens centre-ville vers l’ouest…
Bon, quand même, ce viaduc est plutôt élégant et sera pratique pour relier les quartiers ouest au centre-ville sans descendre jusqu’en bas de la vallée de la Boivre et la gare. Il va falloir attendre encore quelques améliorations, ici du côté ouest, ça sera peut-être mieux quand les plantes auront poussé et que la signalétique sera entièrement en place, le parcours piéton n’est pas clair! A gauche du muret (photos en bas), c’est le passage pour les piétons qui restent sur le trottoir sans prendre la passerelle, à droite, pour les vélos qui s’engagent sur la passerelle, un poteau empêche en principe le passage de l’un à l’autre, mais comme rien n’est expliqué, les piétons contournent pas la chaussée.
Et pour les vélos, il reste une inconnue. Dans la version ancienne, il était recommandé aux vélos qui passaient sur le boulevard en bas de prendre le dernier ascenseur (le plus près de la passerelle), de monter au dernier étage du parking, de rejoindre la passerelle Fradet et de prendre la passerelle des Rocs. Mais désormais, à l’entrée de la passerelle, il y a un panneau au sol « interdit aux vélos ». Ils font comment, les vélos qui viennent de Poitiers-Ouest et qui veulent aller à la gare? Et ceux qui veulent profiter de l’équipement pour s’éviter une grosse montée à la force du mollet: même si Poitiers est champion du vélo à assistance électrique, il y a encore des cyclistes qui pédalent vraiment, n’est-ce pas,
Regrettons enfin qu’aucune protection n’ait été mise en place pour protéger des
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11 novembre 2016, saint Martin, restauré, est remis en place
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L’assemblage a été laborieux… gris chiné, ce n’est pas une super idée avec