Liberté de Tony Gatlif et Eric Kannay

Logo de pioché en bibliothèqueCouverture de Liberté de Tony Gatlif et Eric KannayUn livre trouvé au rayon large vision de la médiathèque. Il s’agit de la version romancée du scénario du film Liberté, de Tony Gatlif (2010), que je n’ai pas vu, inspiré de l’histoire de la résistante Yvette Lundy, en réalité institutrice à Gionges dans la Marne. L’affiche du film sert de couverture aux éditions normale et large vision.

Le livre : Liberté de Tony Gatlif et Eric Kannay, éditions Perrin, 2010, 238 pages, ISBN 9782262030629 (lu en large vision aux éditions A vue d’oeil, apparemment plus disponible dans leur catalogue).

Le livre : quelque part dans le Nord de la France (au sens large, pas loin de la frontière belge), dans le village fictif de Saint-Amont, au début de la deuxième guerre mondiale. Un groupe de Tsiganes, Zanko, Chavo et Kako, leur mère Puri Daï, les enfants, Tatane et Taloche, arrivent dans ce village où ils ont leurs habitudes en automne, pour participer aux vendanges notamment. A l’entrée du village, un jeune gamin, P’tit Claude, les rejoint, il se dit orphelin, a faim, veut rester avec le groupe qui l’accueille à reculons (il ne figure pas sur leurs papiers de circulation, il peut leur poser des problèmes). Au village, l’ambiance a changé avec la promulgation des lois de Vichy. Le maire, Théodore, vétérinaire, et l’institutrice, Lise Lundi, essayent de les aider, mais Pentecôte, qui les avait aidé à trouver des petits boulots les années précédentes, est assé à la milice. Il les fait arrêter au lendemain d’une fête, ils sont envoyés dans un camp d’internement, Théodore décide de passer à l’action en leur cédant gratuitement un terrain familial qui sera leur résidence et permet de les faire libérer. Est-ce que cela suffira à les sauver?

Mon avis : le récit est intéressant, basé sur les témoignages de la résistante Yvette Lundy, en réalité institutrice à Gionges dans la Marne, résistante, qui a aidé des enfants en les scolarisant et a fait des faux-papiers, mais n’a pas aidé spécifiquement les Tsiganes. En revanche, c’est assez bizarre de faire un roman qui se veut biographique en changeant les noms de lieu, en modifiant un peu le nom de l’institutrice, mais en prenant pour l’enfant tsigane qui est au centre du récit le surnom de Taloche, inspiré de Joseph Toloche, l’un des Tsiganes décrit par Jacques Sigot dans Ces barbelés oubliés par l’Histoire; Un camp pour les Tsiganes… et les autres. Montreuil-Bellay 1940-1945 (éditions Wallâda, 1994, voir aussi Tsiganes, camp de concentration de Montreuil-Bellay, près de Saumur dans le Maine-et-Loire, par Kkrist Mirror). Arrêtés dans la Marne, la famille du roman ne peut pas avoir été enfermée à Montreuil-Bellay (contrairement à ce que disent certains blogs qui parlent du film et/ou du livre), mais ce camp, le seul bien étudié grâce à Jacques Sigot, a servi de modèle pour le roman/scénario. Il y avait des camps d’internement de ce type dans presque tous les départements (voir le Frontstalag et les camps d’internement de Poitiers). Liberté du roman, du scénario? Pourquoi pas, mais autant prendre soit l’option de la fiction totale, soit celle du témoignage. L’épilogue, une demi-page à la fin, aurait pu (dû?) donner des informations plus précises, renvoyer au livre de Jacques Sigot, aux témoignages de Yvette Lundy (qui a écrit un livre de mémoires, Le fil de l’arraignée, que j’aimerais trouver), dommage… Yvette Lundy a aussi témoigné, au moment de la sortie du film, dans la revue Le déporté pour la Liberté, n° 564, 2e trimestre 2010 (entretien avec Jean-Luc Fournier), à lire en pdf sur le site de la revue.
Entretien réalisé par
Pour aller plus loin sur le même thème:

Couverture de Tsiganes, camp de concentration de Montreuil-Bellay, par Kkrist Mirror J’ai essayé de regrouper mes articles qui parlent des tsiganes sous le mot-clef tsigane. Vous y retrouverez notamment l’excellente bande dessinée Tsiganes, camp de concentration de Montreuil-Bellay, par Kkrist Mirror, ou celui sur le Frontstalag et les camps d’internement de Poitiers. Mes lecteurs pourront aussi être intéressés par d’autres mots-clefs qui permettent de regrouper mes articles sur les camps d’internement, et plus largement sur la deuxième guerre mondiale.

Mon nouveau snood par Maryse…

Le snood de MaryseEn ce moment, à cause de mon opération, j’ai beaucoup de mal (au sens propre, hyperesthésies et paresthésies en marge de la zone anesthésiée en arrière de la craniectomie, c’est normal, et ça va durer encore quelques mois) à mettre mon bonnet et écharpe ou mon bonnet-casquette. Maryse, qui n’a pas de blog, m’a tricoté ce joli snood, ou quel nom français? Col? J’attends vos propositions de nom! Merci à elle pour ce col bien chaud, la photographie prise devant Notre-Dame-la-Grande, et pour son commentaire! Au passage, vous constaterez que la cicatrice ne se voit plus du tout de face, les cheveux ont repoussé, même si de profil on voit encore la partie qui a été rasée.

SNOOD (ou COL) en torsades, les explications de Maryse…

Il faut une pelote de laine Katia Artico (100g), écru pour ce modèle. Aiguilles numéro 12.

J’ai monté 24 mailles et tricoté toute la pelote: 4 mailles en point de riz, 6 m. torsade, 4 points de riz, 6 m. torsade et 4 points de riz. J’ai fait une première torsade au bout du 6è rang et ensuite tous les 10 rangs. J’ai fermé le tricot en prenant une grosse aiguille et en faisant un point de reprise bord à bord.
Je l’ai fait aussi tout au point de riz et au point de blé (pour moi). À déconseiller le point mousse qui se détend et ne fait pas une belle lisière. Il y a de très jolies couleurs dans cette laine… et elle se tricote très très vite. Sympa pour faire des petits cadeaux confortables.

Le quatuor de Jérusalem au TAP (théâtre et auditorium de Poitiers)

Le théâtre et auditorium de Poitiers après l'ouverture du viaduc, février 2014Il y a déjà presque quinze jours, dans le cadre de ma saison 2013-2014, je suis allée écouter au théâtre et auditorium de Poitiers / TAP le quatuor de Jérusalem (voir leur site officiel). Contrairement au concert de Dorsaf Hamdani, j’ai réussi à ne pas dormir, grosse sieste l’après-midi et grande lutte contre le sommeil pendant le bis (un morceau de Mozart)… Je verrai bientôt en allant voir si les conséquences de mon opération commencent à se dissiper le soir… Chez moi, je n’arrive pas à tenir au-delà de 21h / 21h15 malgré la sieste… Le programme était composé du Quatuor KV.589 de W. A. Mozart, de la Sonate à Kreutzer de Leoš Janáček et du quatuor n° 1 De ma vie de Bedřich Smetana… J’ai un faible pour la musique tchèque depuis mon stage de conservatrice en 1992 à Brno… je me suis donc régalée lors de ce concert. Si ce quatuor passe près de chez vous, n’hésitez pas à assister à ce spectacle!

Romantique, le nouveau défi photo de Bidouillette…

Pont sur la Boivre, noyé par la crueCela faisait longtemps que Monique / Bidouillette / Tibilisfil n’avait pas proposé de défi photo. Le principe, sortir s’aérer, marcher avec son appareil photo et illustrer le thème proposé, cette fois, « romantique »… Bon, depuis décembre, les perturbations atlantiques se succèdent les unes après les autres, et les éclaircies sont rares. Samedi (8 février 2014), après une grosse averse, apparition du soleil. Avec une amie, vite, nous filons en voiture jusque la route de la Cassette, vers les grottes de la Norée (sur la commune de Biard) pour faire une promenade en bord de Boivre, juste dans la continuité de cette précédente ballade au bord de la Boivre, mais sur la route, impossible de prendre les chemins en bord de rivière… Même ce petit pont d’habitude romantique est presque noyé. Mais il ne s’agit que d’une crue annuelle normale en hauteur, elle dure juste depuis des semaines au lieu de rester quelques jours. Après une petite heure de promenade, nous étions à 50m de la voiture quand les premières gouttes tombaient… pour se transformer quelques minutes plus tard en grosse averse avec de petits grêlons. Ouf, nous étions à l’abri de l’habitacle.

Vous pouvez (re)voir l’allégorie de la Boivre sur l’un des plafonds peints de Émile Bin dans la salle du blason de l’hôtel de ville de Poitiers.

Le Clain à Poitiers, graphique des niveaux d'eau sur 7 jour, 11 février 2014, source vigie crue graphique des niveaux d'eau Côté Clain, l’autre rivière de Poitiers, où se trouve mon jardin (lien en juin 2012), ça déborde à peine mais c’est très plein dans le lit majeur, quelques pluies supplémentaires et ça déborde à nouveau, voici le graphique sur les 7 derniers jours proposé par info crue. Le trait bleu est le niveau maximum de la dernière crue de référence, une annuelle normale du 29 décembre 2012 (2m77, il était monté à 2m84 le 13 avril 2012, on est encore loin des 3,31m de décembre 2011 -une petite décennale- ou de la crue centenale de 1982, avec 5,60m le 21 décembre), la limite de débordement officielle est autour de 2m30 (le trait vert), avec le quai dans mon jardin, il déborde plutôt à 2m40 (le trait rouge).

L’affaire Raphaël de Iain Pears

Logo God save the livreCouverture de L'affaire Raphaël de Iain PearsLogo de pioché en bibliothèqueUn livre trouvé au rayon large vision de la médiathèque.

Le livre : L’affaire Raphaël de Iain Pears, traduit de l’anglais par Georges-Michel Sarotte, éditions Belfond, 2000 [édition en anglais en 1990], 300 pages, ISBN 9782714436719 (lu en large vision aux éditions Feryane).

L’histoire : à Rome à la fin des années 1980. Taddeo Bottando et Flavia di Stephano sont les piliers de la brigade de répression du vol des oeuvres d’art. Un authentique Raphaël serait camouflé sous une toile de Carlo Mantini: au 17e siècle, un riche anglais l’aurait fait recouvrir pour l’importer depuis Rome sans payer de taxe, mais il est mort peu après, sans avoir pu récupérer le tableau… Du moins est-ce la théorie de Jonathan Argyll, qui réalise une thèse sur Mantini. Voici nos deux policiers dans une petite église romaine, à la recherche du tableau… mais il a disparu, acheté peu auparavant par un marchand d’art anglais. Il réapparaît à Rome, est retauré, étudié, vendu aux enchères et racheté (fort cher) par le gouvernement italien. Mais ce tableau est-il vraiment un Raphaël? Poursuivant ses travaux, Argyll doute… les policiers enquêtent, l’affaire rebondit dans une banque suisse après l’ouverture d’un coffre appartenant à un faussaire récemment mort à Paris…

Mon avis : j’ai bien aimé ce polar agréable à lire, plein de rebondissements jusqu’à la dernière page. Pas le polar du siècle, pas très noir, mais une plongée dans le monde de l’art, des restaurateurs, des faussaires, plutôt bien documentée. Un petit bémol, peut-être dû en partie au traducteur, dans le chapitre 6 (page 131 de l’édition en large vision): « le datage à la fibre de carbone de la toile et de la peinture -effectué grâce à un minuscule fragment prélevé sur le côté, puis pulvérisé et imprégné d’une dose de radioactivité- avait révélé que le tableau n’avait as moins de trois cent cinquante ans ». Cela montre une grande méconnaissance des techniques de datation au radiocarbone… La technique repose sur le fait que lorsqu’un organisme meurt, il a une certaine dose de carbone 12 et 14. Au fil du temps, les atomes de carbone 14 (radiocarbone, instable) se transforment en atomes de carbone 12 (stable) à une vitesse constante (mais mal calculée lors de l’élaboration de la méthode). La technique classique compte sur une assez longue période, dans un caisson en plomb (à l’abri du rayonnement cosmique), sur une certaine durée, le rayonnement émis par la désintégration du carbone 14 en carbone 12. Elle nécessite un échantillon assez gros de carbone, que l’on trouve dans la matière organique, donc dans la toile, pas dans les pigments minéraux des tableaux… La technique à l’accélérateur de particules (AMS/SMA), pas encore de routine lors de la rédaction du livre en 1990, nécessite un échantillon beaucoup plus petit. Après traitement et purification, il est introduit dans un accélérateur de particules qui mesure à la sortie le nombre d’atomes de carbone 12, 13 et 14 (de poids atomiques différents, ils ne sortent pas au même endroit de la boucle de l’accélérateur). A aucun moment on n’introduit de radioactivité dans le processus! Dans tous les cas, il y a une marge d’erreur liée à la mesure (de plusieurs dizaines à plusieurs centaines d’années), mais aussi à la préparation de l’échantillon. Pour les périodes plus anciennes, la mesure doit aussi être corrigée (« calibrée » suivant des courbes établies avec d’autres méthodes de datation) car l’hypothèse de base de la méthode repose sur une dose constante de carbone 12, 13 et 14 dans l’atmosphère à chaque instant, ce qui est faux (en fonction des variations des rayonnements cosmiques), même avant les essais nucléaires en plein air et la multiplication des centrales nucléaires (accidentées ou non) qui libèrent beaucoup de carbone 14 dans l’air.

 

Logo God save the livre Ce livre entre dans le défi God save the livre, saison 4, organisé par Antoni / passion livres. Il s’agit de lire un ou plusieurs livres anglais d’ici février 2015 et atteindre l’une de ces catégories : « Duty Harry » (1 livre lu), « Prince Charles » (5 livres), « Prince William » (10 livres), « Lady Di » (15 livres), « The Beatles » (20 livres et plus), « Queen Mom » (au moins un livre en VO)…

 

Les voeux 2014 de Fil de dragon….

Voeux 2014 par Fby,marque-pages, carte maison avec des sapins et ATC fesstiveEt oui, j’ai encore des cartes de vœux à vous montrer! L’occasion de remercier les copin(e)s et de vous faire découvrir leur univers si vous ne le connaissez pas! Aujourd’hui, je partage avec vous l’envoi de Faby/fil de dragon, avec une carte de vœux maison, une ATC et des marque-pages…

Voeux 2014 par Fby, carte maison avec des sapins et ATC fesstiveVoici de plus près la carte avec ses jolis tampons de sapins et l’ATC (carte de 2,5 sur 3,5 pouces, 6,4 sur 8,9 cm) très festive avec ses paillettes!

 

Poitiers, ouverture du viaduc des Rocs, attention aux feux, ne faites pas comme la police!

Le viaduc des Rocs à Poitiers, 12 janvier 2014D’abord annoncée mi novembre puis pour le 21 décembre, l’ouverture au public du viaduc Léon Blum, qui remplace la passerelle des Rocs, a eu lieu ce jeudi 6 février 2014, après un nouveau report de l’ouverture dû non pas au gel comme annoncé, mais au retard de livraison des panneaux verticaux des rambardes. Pourquoi avoir tenté de faire croire que le retard était dû au froid, alors qu’il manquait des éléments de construction? Ci-contre sur la photographie du 12 janvier 2014, toujours aucune plaque sous les mains courantes alors que le bitume est alors coulé depuis une quinzaine de jours…

Viaduc des Rocs à Poitiers, marcheurs le 2 février 2014Les marcheurs de la promenade de la chandeleur avaient pu passer sur le viaduc dimanche dernier, protégés par des barrières à défaut de rambardes terminées…

Viaduc des Rocs à Poitiers, ouvriers encore au travail et absence d'abribusD’ailleurs, il a ouvert sans être totalement terminé, jeudi vers 11h, il y avait encore des ouvriers qui s’activaient, les bus passaient mais pas d’abribus en vue (pas avant un mois, si j’ai bien compris), il faudra attendre en plein vent et sous la pluie! Même pas un horaire affiché sur un panneau provisoire… Ça va aussi être galère pour aller au CHU pour moi, la ligne 3 passe en bas (entre 1 et 3 par heure), la ligne 1 passe en haut (plus ou moins un bus toutes les 10 minutes, mais seuls 1 sur 2 ou 3 vont au CHU, les autres s’arrêtent avant). Il faut bien 5 minutes entre les deux arrêts, le temps de monter en haut du parking, et impossible de savoir si le prochain bus va passer en bas ou en haut.

Viaduc des Rocs à Poitiers, entrée côté est, sans signalisation piéton vélo, jeudi 6 au matinComme prévu, il est ouvert aux piétons, aux vélos, aux bus (urbains et inter-urbains). Jeudi matin, la signalétique était défaillante, rien n’indiquait qu’il y a un trottoir pour les piétons et l’autre pour les vélos…

Viaduc des Rocs à Poitiers, signalisation piéton vélo… des autocollants ont été posés dans la journée au sol, mais cela n’empêche pas de voir des piétons des deux côtés (quasi aucun vélo lors de mes deux « visites »).

Viaduc des Rocs à Poitiers, vidéo verbalisation, panneau et dispositifIl est paraît-il interdit aux voitures, un panneau annonce bien la « vidéoverbalisation » et le dispositif est en place sur la passerelle Fradet (liaison avec le parking),même si je ne sais pas s’il est déjà activé,

Viaduc des Rocs à Poitiers, voiture circulant illégalement…mais ça n’empêche pas les voitures de s’engager, j’en ai vu plusieurs en une demi-heure (ici vendredi à 15h). De toute façon, avec sa largeur tentante, il y a fort à parier qu’un jour, il sera ouvert aux voitures et que celles-ci envahiront à nouveau le centre-ville.

Viaduc des Rocs à Poitiers, voiture de police engagée au feu rougeLa nouvelle signalétique, avec un feu rouge clignotant quand les bus approchent, n’est pas respectée, même pas par la voiture de police! Celle qui est devant est passée avant que ça clignote, mais la voiture de flics s’est engagée au rouge (PS: elle n’avait ni sirène ni gyrophare, donc pas en intervention et donc soumise au code de la route). Combien, l’amende et les points en moins? Je suis sûre que le chauffeur est passé en toute bonne foi, qu’il n’a pas vu le feu (celui dans son sens de circulation, pas celui que j’ai entouré), mais un policier ne veut rien savoir quand vous lui dites que vous, vous n’avez pas vu un feu, un stop ou autre…

Viaduc des Rocs à Poitiers, voiture qui franchit le feu rouge à l'approche du busHeureusement, pour l’instant, les chauffeurs de bus sont vigilants et vérifient que les voitures les laissent bien passer, pas comme cette autre voiture…

Viaduc des Rocs à Poitiers, signalisation des feux clignotantsPeut-être que le panneau d’information n’est pas assez clair?

Viaduc des Rocs à Poitiers, passage des busPour les bus, ça passe d’ailleurs plutôt juste dans le sens centre-ville vers l’ouest…

Viaduc des Rocs à Poitiers, côté ouestBon, quand même, ce viaduc est plutôt élégant et sera pratique pour relier les quartiers ouest au centre-ville sans descendre jusqu’en bas de la vallée de la Boivre et la gare. Il va falloir attendre encore quelques améliorations, ici du côté ouest, ça sera peut-être mieux quand les plantes auront poussé et que la signalétique sera entièrement en place, le parcours piéton n’est pas clair! A gauche du muret (photos en bas), c’est le passage pour les piétons qui restent sur le trottoir sans prendre la passerelle, à droite, pour les vélos qui s’engagent sur la passerelle, un poteau empêche en principe le passage de l’un à l’autre, mais comme rien n’est expliqué, les piétons contournent pas la chaussée.

Viaduc des Rocs à Poitiers, passerelle de liaison interdite aux vélosEt pour les vélos, il reste une inconnue. Dans la version ancienne, il était recommandé aux vélos qui passaient sur le boulevard en bas de prendre le dernier ascenseur (le plus près de la passerelle), de monter au dernier étage du parking, de rejoindre la passerelle Fradet et de prendre la passerelle des Rocs. Mais désormais, à l’entrée de la passerelle, il y a un panneau au sol « interdit aux vélos ». Ils font comment, les vélos qui viennent de Poitiers-Ouest et qui veulent aller à la gare? Et ceux qui veulent profiter de l’équipement pour s’éviter une grosse montée à la force du mollet: même si Poitiers est champion du vélo à assistance électrique, il y a encore des cyclistes qui pédalent vraiment, n’est-ce pas, Philippe?

Viaduc des Rocs à Poitiers, plaque Viaduc Léon-BlumRegrettons enfin qu’aucune protection n’ait été mise en place pour protéger des suicides: il y en a déjà eu deux avant même son ouverture… Bon, nous allons essayer de l’appeler viaduc Léon-Blum… comme c’est marqué à chaque extrémité, mais il y a fort à parier qu’il restera dans les conversations poitevines comme le viaduc des Rocs (de même que la place d’Armes, la place du marché ou place Notre-Dame, le square Magenta… qui ont tous d’autres noms officiels, place du maréchal Leclerc, du général de Gaulle, square de la République…).

Revoir les épisodes précédents : la passerelle des Rocs, la démolition des premières travées et de la maison Rolland, la mise en place d’échafaudages sur les derniers piliers, la préparation de  la dépose de deux travées sur les voies, les deux travées sur les voies, la dernière travée sur les voies, le début de la reconstruction, les premières nouvelles travées, la jonction côté ouest et côté plateau, la mise en place de la dernière travée, un nouveau report de l’ouverture

Une poule brodée rouge (3), la poule

La poule brodée, étape 3, la pouleAprès les oeufs et le texte, j’ai poursuivi par la poule au milieu, toujours en brodant doucement la broderie à raison de dix minutes au lever de la sieste (ma vue est meilleure après le repos), avec une grille photocopiée et agrandie (tirée du livre de Martine Rigeade, Péché de gourmandises à broder, sur une toile de lin jaune façon toile à canevas, facile à suivre, avec un fil très contrasté, un fil de soie d’Alger rouge acheté à la brocante et déjà utilisé pour un coussin magique.

La poule brodée, étape 3, l'ensembleMerci à Luna, qui réalise un projet de broderie avec 15 points par jour, dont je me suis inspirée pour cette reprise en douceur de la broderie.Format à peu près A4.

Couverture du livre de M. Rigeade, péché de gourmandise à broderDans ce livre, j’ai déjà réalisé:

La statue de saint Martin menace Tours…

basilique Saint-martin de Tours, statue de saint Martin au-dessus de la coupole, vue éloignéeJe pensais vous avoir déjà montré la statue de saint Martin qui menace de tomber du toit de la basilique qui porte son nom à , mais non… Je vous ai montré plusieurs éléments de cette basilique, mais pas cette statue, même si on l’aperçoit sur le premier article (revoir les épisodes précédents: aperçu de la basilique; la charité de Martin par Varenne; la messe miraculeuse de saint Martin par Alaphilippe). Mes photographies datent d’octobre 2011, un beau ciel bleu, ça fait du bien aussi, non?

basilique Saint-martin de Tours, statue de saint Martin au-dessus de la coupole, vue rapprochéeLa statue de saint Martin qui domine la coupole menace de tomber depuis un moment (premier élément de plomb tombé en 2011), voir l’article paru dans la Nouvelle République du 1er février 2014. Elle devait être déposée pour restauration le 11 février (opération finalement reportée au 17 février)… si elle ne tombe pas avant. Les dernières tempêtes l’ont un peu plus déstabilisée, un nouveau coup de vent est annoncé la nuit prochaine, espérons qu’elle tiendra jusqu’à son démontage, car dans sa chute, elle pourrait endommager sérieusement la coupole! Elle mesure 4,25m de haut pour 1,7 tonne de bronze et d’armature interne (elle est creuse, heureusement). Vous pourrez toujours voir la maquette en plâtre de la tête à l’intérieur de la basilique, si elle n’a pas bougé depuis 2011, elle se trouve juste à côté de messe miraculeuse de saint Martin par Camille Alaphilippe. La basilique Saint-martin de Tours est l’œuvre de l’architecte , la crypte avec le tombeau est inaugurée en 1889, et la nouvelle basilique, de style néo-classique, l’année suivante. L’achèvement des travaux donne lieu à une bénédiction en 1902, mais la basilique n’est finalement consacrée qu’en 1925. La statue est l’œuvre de , grand prix de Rome de sculpture en 1875, qui a travaillé sur d’autres projets avec (notamment les gares de Tours et d’Orsay, l’hôtel de ville de Tours, pour lesquels il a sculpté des allégories, voir ou revoir les allégories de Limoges et Nantes, la force et le courage). Saint Martin (suivez le lien pour retrouver d’autres articles sur ce saint, sinon la chapelle du catéchumène, l’église et l’abbaye de Ligugé pour un bref aperçu de son histoire), portant ses vêtement sacerdotaux, est présenté debout, appuyé sur sa crosse, bénissant la ville de la main droite… signe de protection s’il ne s’effondre pas dans les prochains jours 😉

Il a été fondu en 1889 par les frères Thiébaut, des fondeurs dont je vous ai déjà montré pas mal de réalisations.

Tours, la basilique Saint-Lartin en mai 2016PS : En mai 2016, le dôme est sous cloche…

Statue de saint Martin redorée au sommet de la basilique Saint-Martin à Tours11 novembre 2016, saint Martin, restauré, est remis en place en grande pompe. La ville de Tours aurait voulu la dorer entièrement, mais l’État s’y est opposé, aucune source n’indiquait qu’elle avait été ainsi dorée… la ville avait trouvé un projet de qui le montrait ainsi, mais il n’a sans doute jamais été réalisé (c’est très fréquent dans les projets).

Quatre vues de la statue de saint Martin, sur la basilique à ToursUne solution intermédiaire a été trouvée, dorer les attributs liturgiques, le pallium, la couronne, la crosse, le pectoral et l’anneau, ainsi que le bas des manches, de l’étole et de la chasuble et le bout des chaussures, ce qui donne déjà un effet assez « bling-bling ». Cette statue de 4,25 m de haut est une œuvre du sculpteur Jean [Baptiste] Hugues, fondue par Thiébaut frères.

 

Pour les curieux, voici quelques articles de mon blog qui peuvent vous intéresser sur Tours:

Un chaton gris au tricot (3)

Un chaton gris au tricot, terminéL’assemblage a été laborieux… gris chiné, ce n’est pas une super idée avec ma vue. Il m’a fallu presque deux semaines une fois terminée la partie tricotée du chaton gris…pièce par pièce, une étape par jour, deux rien que pour doubler les oreilles… pareil pour fixer le bout des pattes arrière! J’ai un peu trop bourré la queue, ça le fait se soulever en position assise, mais pas question de démonter et remonter… Je devrais réussir à faire glisser un peu de bourre vers l’intérieur du corps.

La technique est très proche de celle utilisée pour Végétaros le stégosaure. Laines gris chiné (Phildar qualité Iliade, coloris brume) utilisée pour la poule et blanc cassé pour le bout des pattes.

Modèle tiré de Animaux tricotés de Claire Garland (éditions Fleurus, 2011).

Dans le même livre, j’ai réalisé: