Halte à la douane! Revue « enfantines » sur Mouchin (1935). 4. La fraude avec les chiens

Couverture de la revue Enfantines, n° 67, halte à la Douane à MouchinJe continue à vous faire découvrir le numéro n° 67 de la revue Enfantines Halte à la douane sur , dans le Nord, paru en 1935. Le numéro est certes publié en ligne, mais c’est en mode image, avec une couverture différente de la mienne. Après les douaniers, la circulation et la fraude en auto, voici la fraude avec les chiens… avec une « prime au rendement » pour les douaniers. Âmes sensibles s’abstenir. L’illustration est un bois gravé par les enfants (enfin, les garçons!). Et un grand merci à mon père qui est parti en reportage dans le village de Mouchin pour illustrer les lieux avec des photographies! J’en ai aussi ajouté sur les précédents articles, n’hésitez pas à aller les (re)lire, je ferai aussi un article complet pour vous présenter les lieux après la transcription de toutes les pages de la revue! Pour aujourd’hui, la flèche indique la ligne d’arbres qui borde l’Elnon, le ruisseau qui marque la frontière tout au long du village depuis 1713 (avant les traités d’Utrecht, Tournai était en France et la frontière différente, vivent les guerres de Louis XIV)…

revue Enfantines, n° 67, halte à la Douane à Mouchin, pages 6 et 7

La fraude avec les chiens.
C’est la petite fraude.
Les fraudeurs utilisent des petits chiens, car il est interdit de franchir la frontière avec de grands chiens (taille autorisée: 3m325).
Le fraudeur résident en France se rend plusieurs fois, accompagné de ses chiens, en Belgique, chez des amis.
Après quelques passages, les chiens connaissent la route. Alors, un jour, le fraudeur laisse ses chiens en Belgique sous la garde de son complice et retourne seul chez lui.
La frontière franco-belge au bas-préau à Mouchin, photographie de Lucien DujardinLe soir venu, on met sur le dos des chiens une charge de tabac (une « blatte » ou ceinture) et on les lâche.
Comme ils ont faim (on les laisse quelquefois plusieurs jours sans manger, ils rentrent à toute vitesse, galopant à travers champs et ruisseaux avec leur charge sur le dos (de 1 à 2 kg, suivant leur force et leur entraînement).

revue Enfantines, n° 67, halte à la Douane à Mouchin, illustration page 7, un douabier tire sur un chien

Malheureusement pour elles, ces pauvres bêtes se font souvent prendre. Les douaniers les poursuivent et les tuent au revolver.
Ils leur coupent ensuite une patte afin de pouvoir prouver à leurs gradés qu’ils ont capturé un chien (à chaque chien tué, les douaniers touchent une prime de 15 francs).
C’est bien malheureux de voir ces pauvres petits chiens utilisés à cette triste besogne.

Voir la suite: les gendarmes, une belle ruse, le passage à niveau et un pauvre chien et les dernières pages consacrées à d’autres ruses.

La licorne et le bézoard, derniers jours de l’exposition à Poitiers

Affiche de l'exposition La licorne et le bézoard au musée de PoitiersJe n’avais pas pu aller à l’inauguration de l’exposition en octobre dernier au musée Sainte-Croix à Poitiers, puis j’ai pensé que les objets présentés nécessitaient un faible éclairage, pour des raisons de conservation, et ne me seraient sans doute pas très visibles dans le contexte actuel (même si je récupère bien, ma vue n’est pas encore revenue normale), mais la venue d’Emmanuelle / le Marquoir d’Élise mercredi a été l’occasion d’y aller enfin. Attention, elle ferme à la fin de la semaine prochaine, le 16 mars 2014. Avant de vous parler du contenu de l’exposition, je ne peux pas me taire sur les conditions d’accessibilité catastrophiques de celle-ci. Je croyais que le musée avait un muséographe depuis quelques années, il doit connaître les règles, je ne comprends pas comment on peut faire une telle catastrophe et même des aménagements si dangereux que, s’il y a eu une commission de sécurité, je ne vois pas comment elle a pu donner son feu vert.

Si vous avez des problèmes de mobilité, bien que l’exposition soit en rez-de-chaussée, le seul niveau du musée accessible en fauteuil (ou avec un déambulateur ou même des béquilles), vous ne pourra pas y aller: elle se présente sous la forme d’un étroit couloir qui ne doit pas respecter les 1,4m de largeur nécessaire à la manœuvre d’un fauteuil. Et ensuite, vous serez « prisonnier », retour interdit par l’exposition (ça peut peut-être se négocier?), il faut franchir des escaliers et soit passer par le sous-sol et les salles d’archéologie (plus court mais avec des pavés) soit passer par les salles de peinture à l’étage (plus long et avec plus de marches)!!!

Côté visuel, il y a deux obstacles majeurs, j’ai failli tomber (ma « rondelle osseuse » découpée dans le crâne n’aurait sans doute pas beaucoup aimé) car je ne les ai pas vus, une estrade et deux marches, peintes en noir sur sol noir dans des salles (couloirs plutôt) sombres, sans aucune marque de contraste! C’est une spécialité poitevine, l’absence de contraste (revoir récemment l’ouverture du jardin du Puygarreau à Poitiers), mais là, noir sur noir, c’est la palme de l’ineptie!

Le muséographe, les commissaires d’exposition et autres responsables du musée et de la tutelle municipale doivent aussi tous bien voir, car de mon côté, je n’ai pu lire aucun panneau explicatif! Ils sont écrits en blanc sur fond noir, ce qui pour moi donnait quelque chose de gris et mouvant, impossible de suivre les lettres et les lignes! Je ne pourrai donc pas vous dire si ces textes sont intéressants ou non. Dans la plupart des pièces aussi, la tête du visiteur se trouve entre l’éclairage et la vitrine, projetant des ombres sur l’oeuvre ou le cartel (l’étiquette explicative) qu’il souhaiterait voir, ailleurs, des plexiglas (et non des vitres anti-reflets) protègent les œuvres même du regard grâce aux reflets.

Bon, si donc vous n’avez aucun problème de mobilité, de claustrophobie ou de vision, vous avez peut-être envie de voir l’exposition…

L’exposition La Licorne et le bézoard, sous-titrée, Une histoire des cabinets de curiosités d’hier à aujourd’hui, se propose donc de présenter les cabinets de curiosité… voir la présentation officielle et le site internet Curiositas créé paru l’occasion. La licorne, je pense que tout le monde voit ou s’image… Le bézoard, voici la définition du centre national de ressources textuelles et littéraires (CNRTL): « Concrétion pierreuse qui se forme dans le corps de certains animaux et à laquelle on attribuait autrefois des propriétés curatives et des vertus magiques […]. P[ar] ext[ension] Anciennes préparations pharmaceutiques à composants animaux (bézoard animal), minéraux (antimoine, étain, etc.) ou végétaux (bézoard végétal)« .

Il y a de beaux objets, mais je trouve très dommage (point de vue de conservatrice) de ne pas savoir ce que l’on voit ni d’où cela provient… Je m’explique, comme dans l’exposition Amor à mort, les cartels (étiquettes explicatives) donnent le contenu global de la vitrine, sans n° ou petit schéma qui permet au visiteur non initié de faire le rapprochement entre le nom et l’objet, sans compter que certains mots ne sont pas décodés… Donc soit le visiteur connaît ce qu’il voit et il n’a pas besoin du cartel, soit il ne le connaît pas mais ne trouvera pas pour un objet précis ce dont il s’agit. Les cartels n’indiquent pas non plus où l’on peut voir habituellement l’objet, certes, cela doit être noté dans le catalogue, mais d’abord, on se promène rarement dans une exposition avec le catalogue (et lire dans la quasi nuit des salles, c’est illusoire), et en plus, pour l’instant, il est écrit trop petit pour que je puisse espérer en lire plus de quelques lignes à la fois dans les prochaines semaines!

Il y a aussi de beaux objets… soigneusement cachés à la vue du visiteur! J’ai bien compris que le muséographe et les commissaires d’expositions ont voulu montrer l’accumulation foisonnante dans les cabinets de curiosité, mais pourquoi présenter une belle urne cinéraire sculptée si c’est pour la cacher derrière un gros oiseau? En décalant celui-ci de quelques centimètres sur la gauche, il aurait été devant la petite face non sculptée et aurait permis de voir (d’entrevoir, derrière l’ombre de sa tête) la face sculptée.

Voici un autre exemple de muséographie bizarre. Il y a une superbe armure de samouraï, mais elle est présentée avec les genoux quasiment au niveau du sol. Je m’explique, cette armure protégeait aussi les cuisses mais pas les jambes (ou bien il manque sa partie basse). Mais au lieu de la présenter sur un socle à la bonne hauteur, en la remontant donc un peu, elle est quasi posée au sol, du coup, on a la fausse impression qu’elle devait protéger un tout petit guerrier.

Dans la dernière salle, consacrée à l’art contemporain, j’aurais personnellement choisi d’autres œuvres pour Jan Fabre: à la place des deux bustes en métal doré, j’aurais plutôt opté pour l’une de ses œuvres constituées d’insectes (d’élevage), comme ceux présentés en 2003 dans l’exposition Jan Fabre à la fondation Salomon à Alex près d’Annecy ou ceux qui étaient à l’exposition C’est la vie, vanités au musée Maillol, ou alors y aller carrément, comme avec son mariage par exemple (vue dans une galerie parisienne il y a aussi longtemps), mais là, il n’y aurait pas eu la place de la montrer et le musée de Poitiers sans doute pas les moyens du prêt…

La licorne et le bézoard, schéma de la reconstitutionJ’ai aussi mal compris l’intérêt de la reconstitution du premier cabinet de Chevalier à Amsterdam. Elle est censée permettre au visiteur de se rendre compte du volume, avec des dessins reconstituant les objets et les livres sur les parois, à savoir le mur au fond et des parois très hautes (1,20 ou 1,30 m) côté visiteur. J’ai essayé de vous faire un schéma de mémoire: en noir (et hachures) les murs, le rectangle noir est un pilier (séparé de moins de 20 cm de l’estrade), en bleu les parois très hautes, en orange l’estrade (peinte en noir sur le sol noir et dont j’ai parlé plus haut), en vert, des objets (crâne d’éléphant sur un haut socle et meuble), les flèches marquent le cheminement du visiteur. Si vous êtes un enfant ou pas assez grand, cette étroite estrade occupe deux côtés (sur le troisième, près de l’éléphant, ce sont des marches), mais une partie vous restera alors invisible (celle qui est devant l’estrade et qu’il faudrait voir en se penchant). Si vous êtes en fauteuil roulant et avez décidé d’affronter malgré tout les nombreux obstacles (peu probable, il y a cinq marches et des pavés dans la cour pour accéder à l’entrée du musée), alors vous devrez passer cette salle, enfin, si vous arrivez à vous faufiler dans le passage parfois étroit à l’extrême, que j’estime (mesuré en pieds puis converti) à 1m. Vous ne pourrez pas non plus voir le cabinet à voir par le « trou d’une serrure » (avec les deux autres marches noires)…

En guise de conclusion, il y a de (très) beaux objets, mais de très mauvaises conditions de visite imposées par la muséographie qui ne m’ont pas permis de les apprécier à leur juste valeur!

Autour de l’exposition, il y a encore une conférence le 11 mars 2014 (à 18h30) et deux visites guidées le 16.

PS: Sinon, pour le bézoard, il y a aussi cette définition de Philippe Geluck signalée par Maryse, trouvée dans les 365 jours du chat pour le 11 février: Définition du bézoard: « Bézoard (n. m.) Comme le parloir est l’endroit où l’on parle, le fumoir l’endroit où l’on fume, et le promenoir l’endroit où l’on se promène, le bézoard est cette pièce, à la Cité du Vatican où l’on baise l’anneau papal » 😉

Revoir mes avis sur de précédentes expositions ou oeuvres du Musée Sainte-Croix à Poitiers

Un nouveau « Zétégami »!

Envoi de Zazimuth en février 2014: cartonnettes et étégamiJ’ai reçu un bel envoi de la part de Zazimuth. Voyant arriver le printemps sans doute, elle a décidé d’inciter les copines au rangement de printemps en fournissant des cartonnettes (découpées et récupérées de cartes à publicité) pour le rangement des rubans ou des fils.

Un étégami de Zazimuth, toile d'araignée, février 2014Elle a aussi réalisé un joli « Zétégami », un étégami à la sauce (Z)azimuth! Les insectes qui voltigent déjà (j’ai même vu un moustique l’autre jour!) n’ont qu’à bien se tenir pour ne pas être pris dans cette toile d’araignée! Un grand merci à toi! Cher(e)s ami(e)s, n’hésitez pas à aller lui faire un petit coucou sur son blog!

Gendarmes sur des feuilles de lierre, mars 2014Ah, si, avec le soleil, attention, les « gendarmes » (punaises rouges ou Pyrrhocoris apterus) aussi sont de sortie! Photo prise hier après-midi à Lusignan… Et oui, le soleil à aussi fait sortir Véronique… en train donc à l’abri des gendarmes à képi!

Le haricot magique, 5, page 2, la fin des feuilles de maïs

Le haricot magique, page 2, paysage et feuilles de maïsJe continue la deuxième page du haricot magique. Après le paysage, et le début des feuilles de maïs, j’ai poursuivi celles-ci, mais en appliqué à la machine… plus rapide, et finalement pas trop imprécis. La page mesurera 40 cm de côté.

Le projet: réaliser pour Noël 2014 (finalement courant 2015) trois contes tirés de Créez vos contes en tissus, de Anne Guérin, créapassions, 2011 (il existe une deuxième édition corrigée en 2013 mais apparemment avec toujours beaucoup d’imprécisions), Boucle d’or, le petit chaperon rouge et le haricot magique.

Suivre l’avancée du haricot magique

La vache du haricot magique terminéeLes poupées : le début et la fin de la vache, la casquette et la chemise de Jack,

Le haricot magique, l page de couverture terminéePage 1 : positionnementdébut de la fixation des lettres, page 1 terminée

Le haricot magique, page 2, terminéePage 2 : le paysage, le début et la fin des feuilles de maïs, les barrièrespage 2 terminée

Haricot magique, la page 3 terminéePage 3: le paysageétals des marchands et du stand de tissus, les légumes, les marchands, les tonneaux et la page 3 terminée

Le haricot magique, pages 4 et 5, terminéesPages 4 et 5: le patron, le paysage, les maisons, la fumée, les tuiles et les briques, fixation avec des points de festondes points de tige et de bouclette, les pages 4 et 5 terminées

Le haricot magique, page 6 terminée avec des points de tige, de bouclette et de noeudPage 6: le patron, le décor et la maison, les briques et les tuiles, la page 6 terminée

Haricot magique, pages 3 à 6, terminées avec des oiseaux et quelques nouvelles fleursPages 3 à 6: l’assemblage, le début des finitionspages 3 à 6 terminées

Page 7: demande de conseil, le début et la fin de la tige, les nuages extérieurs, le paysagePouët, pouët, le château vide, les poussins, la table de l’ogre, les feuilles sur la tigesur un petit nuage

Le livre du haricot magique terminé

Suivre l’avancée du petit chaperon rouge

Les poupées du petit chaperon rouge: loup, bûcheron, grand-mère et filletteLes poupées: le loupà poil, le bûcheron et sa scie, la grand-mère, le petit chaperon rouge sans capuche, le petit chaperon rouge terminé

La préparation du plateau de jeu

La forêt: troncs, un arbre peut en cacher un autre, d’autres arbres, des nuages, un chemin, des fleurs brodées, le chemin de la troisième case, les arbres et les nuages de la troisième case

La chambre de la grand-mère : l’armoire, le lit et la tablepréparation de la pièce, la chambre meublée

Les maisons: les toits, les murs, une autre maison

Les deux premières pièces

Voir la version de Hanrietta

Top BD des blogueurs, février 2014

Logo top BD des bloggueursLe classement du TOP BD des blogueurs proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible du mois dedécembre est arrivé… merci à lui pour ces savants calculs et cette organisation. Il y a eu pas mal de changements ce mois-ci, voir ses commentaires dans son article! Un mois assez stable.

Comme d’habitude, en gras, les albums que j’ai chroniqués ici…

1- (=) Le journal de mon père, 18.67, Jiro Taniguchi, Casterman
2- (=) Persépolis, 18.64, Marjanne Satrapi, L’Association
3- (=) Un printemps à Tchernobyl, 18.63, Emmanuel Lepage, Futuropolis, voir mon avis
4- (=) Le loup des mers, 18.55, Riff Reb, Soleil
5- (=) Asterios Polyp, 18.5, David Mazzuchelli, Casterman
6- (=) Idées Noires , 18.5, Franquin, Fluide Glacial
7- (=) NonNonBâ, 18.5, Shigeru Mizuki, Cornélius
8- (=) Maus, 18.49, Art Spiegelmann, Flammarion, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé
9- (=) Daytripper, 18.46, Fabio Moon, Gabriel Ba, Urban Comics
10- (-) Pendant que le roi de Prusse faisait la guerre, qui donc lui reprisait ses chaussettes? , 18.43, Benoît Zidrou, Roger, Dargaud
11- (=) Tout seul, 18.38, Christophe Chabouté, Vents d’Ouest
12- (=) Les derniers jours de Stefan Sweig, 18.36, L. Seksik, G. Sorel, Casterman
13- (=) Le sommet des dieux, 18.33, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman, Tome 1 ,Tome 2,Tome 3, Tome 4, Tome 5.
14- (=) Universal War One, 18.33, Denis Bajram, Soleil, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.
15- (=) V pour Vendetta, 18.22, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt
16- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, 18.19, Van Hamme, Rosinski, Casterman
17- (=) Abaddon, 18.17, Koren Shadmi, Ici-Même, Tome 1, tome 2.
18- (=) Rouge Tagada, 18.08, Charlotte Bousquet, Stéphanie Rubini, Gulf Stream Editeur
19- (=) Abélard 18.04, Régis Hautière, Renaud Dillies, Dargaud, Tome 1, Tome 2.
20- (=) Universal War Two tome 1, 18, Denis Bajram, Casterman
21- (=) Mon arbre, 18, Séverine Gauthier, Thomas labourot, Delcourt
22- (=) Il était une fois en France, 17.98, Fabien Nury, Sylvain Vallée, Glénat, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5,Tome 6.
23- (=) Habibi, 17.95, Craig Thompson, Casterman
24- (=) Gaza 1956, 17.92, Joe Sacco, Futuropolis, voir mon avis : Gaza 1956
25- (=) Trois Ombres, 17.9, Cyril Pedrosa, Delcourt
26- (=) Herakles tome 1, 17.88, Edouard Cour, Akiléos
27- (=) Saga, 17.88, Bryan K. Vaughan, Fiona Staples, Urban Comics, Tome 1, Tome 2,
28- (=) Une métamorphose iranienne, 17.87, Mana Neyestani, Editions Ca et là
29- (=) Manabé Shima, 17.83, Florent Chavouet, Editions Philippe Picquier
30- (=) Scalped, 17.83, Jason Aaron, R.M. Guerra, Urban Comics, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7,
31- (=) Les ignorants, 17.8, Etienne Davodeau, Futuropolis, je l’ai aussi beaucoup aimé
32- (=) Joker , 17.75, Brian Azzarello, Lee Bermejo, Urban Comics
33- (=) L’histoire des trois , Adolf, 17.75, Osamu Tezuka, Tonkam
34- (=) Blankets, 17.73, Craig Thompson, Casterman
35- (=) Le pouvoir des innocents- Les enfants de Jessica tome 1, 17.73, L. Brunschwig, L. Hirn, Futuropolis
36- (=) Calvin et Hobbes, 17.7, Bill Watterson, Hors Collection, Tome 1, Tome 2, Tome 15, tome 17,
37- (=) Les seigneurs de Bagdad, 17.7, Brian K. Vaughan, Niko Henrichon, Urban Comics
38- (=) Holmes, 17.69, Luc Brunschwig, Cecil, Futuropolis, Tome 1, Tome 2, Tome 3.
39- (=) Urban, 17.69, Luc Brunschwig, Roberto Ricci, Futuropolis, Tome 1, Tome 2,
40- (=) La petite famille , 17.67, Loïc Dauvillier, Marc Lizano, Editions de la Gouttière
41- (=) Tokyo Home, 17.67, Thierry Gloris, Cyrielle, Kana
42- (=) Anjin-san, 17.67, Georges Akiyama, Le Lézard Noir
43- (=) Lorenzaccio, 17.67, Régis Peynet, 12 Bis
44- (=) L’Orchestre des doigts, 17.65, Osamu Yamamoto, Editions Milan, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4.
45- (=) Portugal, 17.61, Cyril Pedrosa, Dupuis
46- (=) Voyage aux îles de la Désolation , 17.58, Emmanuel Lepage, Futuropolis
47- (=) Elmer , 17.58, Jerry Alanguilan, Editions Ca et là
48- (=) Moi, René Tardi, prisonniers de guerre au Stalag IIB, 17.58, Jacques Tardi, Casterman
49- (-) Pinocchio, 17.55, Winschluss, Les Requins Marteaux
50- (=) Alice au payx des singes, 17.52, Nob, Nicolas Keramidas, Glénat

Home sweet home, 5, la finition

Patchwork Home sweet Home, étape 5, terminéAprès l’assemblage des différents carrés, l’appliqué, la broderie et le matelassage, voici la finition du coussin de porte « Home sweet home », kit des Boutis de Lucie, acheté à Moncoutant en 2010. Le croquet manquait dans mon kit, j’en ai trouvé un dans mon stock. Je l’ai assemblé à la main et bâti aussi les attaches en ruban (ceux du kit). Puis j’ai changé le tissu au dos (une toile à drap blanc) par un tissu jaune (oups, j’ai oublié de prendre la photo), puis ajouté de la bourre (non fournie) avant de fermer le coussin puis de faire une surpiqûre.

Patchwork Home sweet Home, étape 5, détail des fleurs et des embelissementsEnfin, j’ai fixé les décorations en bois, barrière et maisonnette, fournies également, de chez C’Michael Cottage (euh, c’est marqué de ne pas les plonger dans l’eau, à découdre donc en cas de lessive…).

 

The Grand Budapest Hotel, de Wes Anderson

Affiche de The Grand Budapest Hotel, de Wes AndersonIl y a des semaines sans cinéma et d’autres où plusieurs films me tentent… Cette fois, je suis allée voir The Grand Budapest Hotel, de Wes Anderson (j’avais bien aimé son précédent film d’animation, Fantastic Mr Fox).

Le film: de nos jours, dans la république de Zubrowka en Europe centrale. Une jeune fille se recueille sur la tombe ornée d’un buste en bronze d’un auteur, avec à la main l’un de ses livres, The Grand Budapest Hotel. Retour en 1985. L’auteur, déjà vieillissant, explique que l’observation des gens et de l’environnement donne les meilleurs livres. Il raconte comment, en 1968, jeune auteur [Jude Law] de passage dans le Grand Budapest Hotel vieillissant et quasi désert, il a rencontré un monsieur déjà âgé, esseulé, Zero Moustafa [F. Murray Abraham], dont le concierge dit qu’il s’agit du propriétaire. Plongé dans un bain, ce dernier l’invite à sa table, le soir même, pour lui raconter sa vie et la grande période du palace, en 1932. Gustave H. [Ralph Fiennes] règne alors en maître comme concierge de l’établissement, répondant aux moindres désirs des clients et surtout clientes. Il accueille un nouveau groom, Zero [Tony Revolori], amoureux de l’apprentie pâtissière de l’établissement voisin. Mais voilà la guerre qui arrive, une riche cliente, la comtesse Céline Villeneuve Desgoffe und Taxis [Tilda Swinton], qui décède de l’autre côté de la frontière, il se rend sur place, elle lui a légué un tableau de prix, Le garçon à la pomme, mais très vite, le voici accusé du meurtre de la comtesse et arrêté… Quels sont les rôles de Serge X. [Mathieu Amalric], l’un des employés de l’hôtel, de Dmitri [Adrien Brody], le fils de la riche veuve? Comment Gustave va-t-il se sortir de ce vilain pas? Zero est-il vraiment le propriétaire de cet hôtel aujourd’hui décati?

Mon avis: Un film rythmé et plein d’humour! Des scènes sont très drôles, comme l’entrée des armes en prison à l’intérieur des pâtisseries, la grande fusillade à l’intérieur de l’hôtel en train d’être occupé par les nazis, la fuite du monastère sur la piste et le tremplin de saut, etc. Et pourtant, le sujet est grave, le palace passe de la splendeur à l’occupation nazie puis la décadence communiste sur fond de polar (oui, quand même, une vieille dame a été assassinée, ainsi que plusieurs autres personnes…). Avec un nombre d’acteurs majeurs dans des petits rôles qui est impressionnant. Pour les acteurs français, à côté de Mathieu Amalric (la voix française de Mr Fox dans le précédent film de Wes Anderson, Fantastic Mr Fox), on trouve aussi Léa Sédoux dans un petit rôle de domestique, Clotilde. Un film à voir pour passer un bon moment dans un univers très particulier et très travaillé par .

Ce film a été inclus dans le festival Télérama 2015, dans lequel j’ai vu:

Le deuxième coussin au crochet de Maryse

Le plaid et les deux coussins au crochet de MaryseAprès le plaid et un premier coussin, Maryse a crocheté un deuxième coussin… Voici son texte et ses images.

Coussin numéro 2 de Maryse

Laine Katia, marathon yarn, 75°/° acrylique, 25°/° laine

Les deux coussins au crochet de MaryseMême principe que le coussin 1, avec les mêmes coloris (Granny plaid et premier coussin), mais j’ai choisi de prendre le violet en couleur dominante.

Le deuxième coussin au crochet de MaryseMême point que pour le 1er coussin mais je l’ai fait identique sur les deux faces. Le rabat est du style fermeture d’enveloppe avec une boutonnière et gros bouton.

Le deuxième coussin au crochet de Maryse, détailJe l’ai fermé sur les côtés en mailles serrées (ms) couleur verte comme le bouton et bordé le rabat en ms violettes.

L’ensemble est sympa et apprécié de mes garçons, de mon mari… et des chats!!!

 

Le singe de Hartlepool de Wilfrid Lupano et Jérémie Moreau

Couverture de Le singe de Hartlepool de Wilfrid Lupano et Jérémie MoreauUn album qui a reçu le prix des libraires en 2013, recommandé par Frank, le patron de la librairie BD de Poitiers, Bulles d’encre, à Maryse, qui l’a lu et me l’a prêté… Vous aurez donc nos deux avis!

Le livre : Le singe de Hartlepool de Wilfrid Lupano (scénario) et Jérémie Moreau (dessins et couleurs), collection Mirages, éditions Delcourt, 2012, 95 pages, ISBN 978-2-7560-2812-5.

L’histoire : en 1814, en pleines guerres napoléoniennes, au large de l’Angleterre. Alors que le jeune mousse d’un bateau français vient d’être jeté à la mer pour avoir chanté une chanson dans la langue de l’ennemi, le bateau est frappé par la foudre et fait naufrage. Les habitants de Hartlepool, sur la côte, récupèrent un rescapé, habillé d’un uniforme français et portant un tricorne. Est-ce bien un Français? Le père du maire, rescapé gravement blessé des guerres napoléoniennes, vient le confirmer sur la plage. Un médecin de passage, victime d’une avarie de diligence, a beaucoup plus de doutes en soignant les personnes mordues par le prisonnier, mais il ne l’a pas encore vu. Pendant ce temps, le jeune mousse a aussi survécu et joue avec les enfants du village et le jeune Charles, le fils du médecin. Le chimpanzé, mascotte du bord, est jugé et condamné à mort comme espion français…

Mon avis: inspiré d’une légende qui a probablement sa part de réalité, et qui s’ancre dans la vieille histoire du meurtre du bouc émissaire (comme l’affaire de Hautefaye, dont je vous ai parlé l’autre jour). Un village reculé, isolé au bord de la mer, avec des habitants ignorants, dont la haine du Français est entretenue par un vétéran qui a survécu aux guerres napoléoniennes mais est revenu amputé des deux jambes… A part le singe, ce sera la seule victime de cette affaire, victime de lui même, puisqu’il se blesse mortellement en tirant un coup de canon. Avec le port de l’uniforme français par le singe, cet accident est le fait déclencheur de l’acte de vengeance. Le médecin humaniste présent par hasard (le père de Charles Darwin) ne peut rien pour éviter la pendaison du prisonnier, mais il ne fait pas non plus un grand effort pour essayer de lui rendre visite avant son exécution. Côté bande dessinée, les visages sont simplifiés mais rendent bien les expressions des protagonistes. L’ambiance est souvent sombre, la tempête, la pluie, l’intérieur de l’auberge. Un album à découvrir!

L’avis de Maryse: Cette BD raconte une histoire basée sur un fait réel, c’est en fait une tragédie qui met en scène la noirceur, la méchanceté, la bêtise (et c’est un euphémisme) de l’âme humaine. Un malheureux singe habillé en costume de marin français va être pendu après avoir été capturé par les gens du village tout près duquel a échoué le bateau où il se trouvait. Il devient un bouc émissaire et un tribunal se réunit sur la place du village pour le juger en tant que français. Rasé pour être plus présentable, il subit alors « une parodie de justice ». Les personnages, les français du bateau et les anglais du village, sont caricaturés comme des êtres stupides et ignorants et le dessin souligne ces traits de caractère. Les visages sont hideux et les couleurs où dominent les bruns, les noirs et les gris alourdissent l’atmosphère. C’est pesant! Les enfants aussi ne sont pas ménagés, ils ressemblent à leurs parents. Et à la fin de la BD… mais, on ne raconte pas la fin, subsiste un espoir…
Personnellement l’histoire m’a laissé une impression de malaise et pourtant j’ai aimé la manière dont elle était écrite et dessinée. Le réalisme avec lequel elle est racontée m’a glacée et c’est en même temps ce qui en fait l’intérêt.

Pour aller plus loin: voir les blogs de Wilfrid Lupano et de Jérémie Moreau.

Logo top BD des bloggueursCette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Le haricot magique, 4, page 2, le début des feuilles de maïs

Le haricot magique, page 2, paysage et début du maïsJe continue la deuxième page du haricot magique. Après le paysage, j’ai commencé à planter le maïs… Appliqué à la main, avec diverses chutes de tissus verts… Euh, très long, l’appliqué à la main, je pense que je vais terminé en appliqué à la machine, même si l’assemblage à la main est plus précis pour les petites pièces…

Le projet: réaliser pour Noël 2014 (finalement courant 2015) trois contes tirés de Créez vos contes en tissus, de Anne Guérin, créapassions, 2011 (il existe une deuxième édition corrigée en 2013 mais apparemment avec toujours beaucoup d’imprécisions), Boucle d’or, le petit chaperon rouge et le haricot magique.

Suivre l’avancée du haricot magique

La vache du haricot magique terminéeLes poupées : le début et la fin de la vache, la casquette et la chemise de Jack,

Le haricot magique, l page de couverture terminéePage 1 : positionnementdébut de la fixation des lettres, page 1 terminée

Le haricot magique, page 2, terminéePage 2 : le paysage, le début et la fin des feuilles de maïs, les barrièrespage 2 terminée

Haricot magique, la page 3 terminéePage 3: le paysageétals des marchands et du stand de tissus, les légumes, les marchands, les tonneaux et la page 3 terminée

Le haricot magique, pages 4 et 5, terminéesPages 4 et 5: le patron, le paysage, les maisons, la fumée, les tuiles et les briques, fixation avec des points de festondes points de tige et de bouclette, les pages 4 et 5 terminées

Le haricot magique, page 6 terminée avec des points de tige, de bouclette et de noeudPage 6: le patron, le décor et la maison, les briques et les tuiles, la page 6 terminée

Haricot magique, pages 3 à 6, terminées avec des oiseaux et quelques nouvelles fleursPages 3 à 6: l’assemblage, le début des finitionspages 3 à 6 terminées

Page 7: demande de conseil, le début et la fin de la tige, les nuages extérieurs, le paysagePouët, pouët, le château vide, les poussins, la table de l’ogre, les feuilles sur la tigesur un petit nuage

Le livre du haricot magique terminé

Suivre l’avancée du petit chaperon rouge

Les poupées du petit chaperon rouge: loup, bûcheron, grand-mère et filletteLes poupées: le loupà poil, le bûcheron et sa scie, la grand-mère, le petit chaperon rouge sans capuche, le petit chaperon rouge terminé

La préparation du plateau de jeu

La forêt: troncs, un arbre peut en cacher un autre, d’autres arbres, des nuages, un chemin, des fleurs brodées, le chemin de la troisième case, les arbres et les nuages de la troisième case

La chambre de la grand-mère : l’armoire, le lit et la tablepréparation de la pièce, la chambre meublée

Les maisons: les toits, les murs, une autre maison

Les deux premières pièces

Voir la version de Hanrietta