Archives par étiquette : Ralph Fiennes

The Grand Budapest Hotel, de Wes Anderson

Affiche de The Grand Budapest Hotel, de Wes AndersonIl y a des semaines sans cinéma et d’autres où plusieurs films me tentent… Cette fois, je suis allée voir The Grand Budapest Hotel, de Wes Anderson (j’avais bien aimé son précédent film d’animation, Fantastic Mr Fox).

Le film: de nos jours, dans la république de Zubrowka en Europe centrale. Une jeune fille se recueille sur la tombe ornée d’un buste en bronze d’un auteur, avec à la main l’un de ses livres, The Grand Budapest Hotel. Retour en 1985. L’auteur, déjà vieillissant, explique que l’observation des gens et de l’environnement donne les meilleurs livres. Il raconte comment, en 1968, jeune auteur [Jude Law] de passage dans le Grand Budapest Hotel vieillissant et quasi désert, il a rencontré un monsieur déjà âgé, esseulé, Zero Moustafa [F. Murray Abraham], dont le concierge dit qu’il s’agit du propriétaire. Plongé dans un bain, ce dernier l’invite à sa table, le soir même, pour lui raconter sa vie et la grande période du palace, en 1932. Gustave H. [Ralph Fiennes] règne alors en maître comme concierge de l’établissement, répondant aux moindres désirs des clients et surtout clientes. Il accueille un nouveau groom, Zero [Tony Revolori], amoureux de l’apprentie pâtissière de l’établissement voisin. Mais voilà la guerre qui arrive, une riche cliente, la comtesse Céline Villeneuve Desgoffe und Taxis [Tilda Swinton], qui décède de l’autre côté de la frontière, il se rend sur place, elle lui a légué un tableau de prix, Le garçon à la pomme, mais très vite, le voici accusé du meurtre de la comtesse et arrêté… Quels sont les rôles de Serge X. [Mathieu Amalric], l’un des employés de l’hôtel, de Dmitri [Adrien Brody], le fils de la riche veuve? Comment Gustave va-t-il se sortir de ce vilain pas? Zero est-il vraiment le propriétaire de cet hôtel aujourd’hui décati?

Mon avis: Un film rythmé et plein d’humour! Des scènes sont très drôles, comme l’entrée des armes en prison à l’intérieur des pâtisseries, la grande fusillade à l’intérieur de l’hôtel en train d’être occupé par les nazis, la fuite du monastère sur la piste et le tremplin de saut, etc. Et pourtant, le sujet est grave, le palace passe de la splendeur à l’occupation nazie puis la décadence communiste sur fond de polar (oui, quand même, une vieille dame a été assassinée, ainsi que plusieurs autres personnes…). Avec un nombre d’acteurs majeurs dans des petits rôles qui est impressionnant. Pour les acteurs français, à côté de Mathieu Amalric (la voix française de Mr Fox dans le précédent film de Wes Anderson, Fantastic Mr Fox), on trouve aussi Léa Sédoux dans un petit rôle de domestique, Clotilde. Un film à voir pour passer un bon moment dans un univers très particulier et très travaillé par .

Ce film a été inclus dans le festival Télérama 2015, dans lequel j’ai vu:

Cinéma : Bons baisers de Bruges

Affiche de Bons baisers de Bruges, de Martin McDonaghLe troisième film que j’ai vu dimanche dernier dans le cadre de la fête du cinéma, après Valse avec Bachir et Française, c’est Bons baisers de Bruges, réalisé par Martin McDonagh.

Deux tueurs à gages anglais, Ray (Colin Farrell) et Ken (Brendan Gleeson) se réfugient à Bruges après une affaire qui a mal tourné à Londres. Ils sont censés y attendre les ordres de leur patron, Harry (Ralph Fiennes). Le premier déteste cette ville et ses monuments alors que le second se délecte des canaux, des vieilles maisons et autre musée. Il manque un élément à ces clichés sur Bruges : aucune dentelière ni aucun marchand de souvenir en vue.

Pour la suite de l’histoire, vous devrez aller voir le film !

Encore une fois, le cinéma commercial du centre-ville de Poitiers n’a pas respecté cette œuvre en rallumant la lumière avant la fin du générique. Ce n’est pas un grand film, si ce n’avait pas été la fête du cinéma, je ne serai probablement pas allé le voir, il avait une bonne critique dans Télérama, et certaines scènes sont bien vues. À voir pour se détendre un moment, absolument à l’opposé de Valse avec Bachir d’Ari Folman, qui avait laissé en fin de séance la salle complètement muette et abasourdie bien après la fin du générique…