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Pièce détachée de Pieter Aspe

Couverture de Pièce détachée de Pieter Aspe

pioche-en-bib.jpgUn livre trouvé à la médiathèque parmi les nouvelles acquisitions.

Le livre : Pièce détachée de Pieter Aspe, traduit du néerlandais (Belgique) par Emmanuelle Sandron, éditions Albin Michel, 2011, 300 pages, ISBN 978-2226238290.

L’histoire : à Bruges en 2002 (année de Bruges capitale européenne de la culture). Le commissaire Van In épluche les faits divers de la nuit, un exhibitionniste et un cambriolage chez le « pape du théâtre flamand ». Justement, Hannelore, la juge et Van In hébergent Muriel, la cousine d’Hannelore, et son ami, Max, le metteur en scène de Purgatoire, la pièce de théâtre d’avant-garde qui doit lancer le nouveau théâtre. Quelques jours plus tard, un auriculaire tranché est retrouvé dans le parking du nouveau théâtre. Alors qu’il se rend dans un centre hippique voisin pour les besoins de l’enquête (il recherche leur employé), Van In se retrouve pris dans un incendie, vraisemblablement criminel, un corps est retrouvé dans les décombres… auquel il manque un doigt, justement… Fait troublant, la plupart des protagonistes viennent ou ont séjourné au Chili, sous la dictature de Pinochet. Et justement, un de ces criminels de la dictature est recherché en Belgique. A coup de demis (de bière) et de cigarettes (malgré une tentative d’arrêt), le commissaire et la juge vont tenter de débrouiller ces faits entremêlés… jusqu’à ce qu’un nouveau cadavre fasse irruption, mais je ne vous en dis pas plus.

Mon avis : pas facile de s’y retrouver au début du livre, beaucoup de personnages arrivent, se mettent en place, tantôt appelés par leur prénom, tantôt par leur nom… La lecture demande une grande concentration pour ne pas s’y perdre…(la confusion de la traduction par moment n’aide pas, il m’a fallu un instant pour comprendre que l’injonction de la page 168 était une injection…). Et puis on entre dans Bruges et dans le monde du théâtre contemporain d’avant-garde gentiment moqué. Un bon moment de lecture.

Cinéma : Bons baisers de Bruges

Affiche de Bons baisers de Bruges, de Martin McDonaghLe troisième film que j’ai vu dimanche dernier dans le cadre de la fête du cinéma, après Valse avec Bachir et Française, c’est Bons baisers de Bruges, réalisé par Martin McDonagh.

Deux tueurs à gages anglais, Ray (Colin Farrell) et Ken (Brendan Gleeson) se réfugient à Bruges après une affaire qui a mal tourné à Londres. Ils sont censés y attendre les ordres de leur patron, Harry (Ralph Fiennes). Le premier déteste cette ville et ses monuments alors que le second se délecte des canaux, des vieilles maisons et autre musée. Il manque un élément à ces clichés sur Bruges : aucune dentelière ni aucun marchand de souvenir en vue.

Pour la suite de l’histoire, vous devrez aller voir le film !

Encore une fois, le cinéma commercial du centre-ville de Poitiers n’a pas respecté cette œuvre en rallumant la lumière avant la fin du générique. Ce n’est pas un grand film, si ce n’avait pas été la fête du cinéma, je ne serai probablement pas allé le voir, il avait une bonne critique dans Télérama, et certaines scènes sont bien vues. À voir pour se détendre un moment, absolument à l’opposé de Valse avec Bachir d’Ari Folman, qui avait laissé en fin de séance la salle complètement muette et abasourdie bien après la fin du générique…