Pas d’article sur le patrimoine aujourd’hui, mais une petite visite du nouveau mobilier urbain de Poitiers, celui qui peut nous améliorer (ou pas) la vie au quotidien en ville… Je vous ai quand même semé des liens tout au long de l’article, pour revoir d’anciens articles… La ville a été livrée en nouvelles poubelles, stockées dans feu le square de la République, près du monument aux morts de 1870-1871, qui a ensuite perdu ses grilles et ses aménagements paysagers, puis sa patine. Voilà un nouveau modèle pour enrichir encore la variété des poubelles photographiées il y a quelques mois en ville…
Ces poubelles sont soit collées au sol, soit, sur la place d’Armes (Leclerc), mises sur de petits socles moches et pour pouvoir être déplacées…
Colle extra-forte pour poubelles indécollables… Mais rue de la Marne (tout en haut, à côté de l’ancien théâtre), il reste la trace de colle, et plus de poubelle… Il faudrait maintenant enlever ce ciment-colle qui dépare sur les pavés…
Juste en face, toujours rue de la Marne, des spots sont censés éclairer les consoles (revoir le vocabulaire pour une façade de maison) qui soutiennent le balcon d’une maison du 19e siècle assez décorée (il faudra que je vous la montre de jour)… Mais le spot de gauche a été mal positionné… Il éclaire surtout la gouttière et la corniche sans intérêt de la maison voisine…
Dans la grand’rue (qui monte et qui descend fort), un repose-fesses a été installé il y a quelques mois… je passe devant quasiment quatre fois par jour pour aller et revenir du bureau, je ne l’ai vu occupé qu’une fois, par un couple de personnes âgées (la « cible » de ce pseudo-banc), qui a eu beaucoup de difficultés à se relever… Et pour cause, il est installé beaucoup trop bas, et il n’y a pas de barre pour faciliter le relevage… L’assise devrait être à la hauteur des fesses, un peu comme dans le métro à Paris (où ils se réduisent parfois à une simple barre)…
Sur la place d’Armes (Leclerc), je vous ai déjà montré les bancs lors de leur installation et les lampadaires… A comparer aux autres bancs publics de la ville… De ce côté là de la place, ils sont trop près des terrasses, dès qu’il fait humide, ils restent longtemps humides, et non fréquentables, sauf par les BMX (ces vélos urbains), leurs tranches sont déjà chargées d’épaufrures (voir les photographies ici)…
Surprise, je croyais que tous les lampadaires boules, si nuisibles pour les insectes et autres animaux nocturnes, qui envoient plus de lumières dans l’espace que dans la zone à éclairer, avaient tous été remplacés… Seul un est d’un nouveau modèle près de la cathédrale, tous les autres, de plusieurs modèles (!), sont encore des boules dans ce secteur… Pour revoir toute la variété des lampadaires, suivre le lien…
Les nouveaux cadres où il est possible d’accrocher les vélos, ici juste à côté de l’hôtel de ville. Quelques vélos y étant attachés, je suppose qu’ils sont utiles (en tout cas, ils étaient très attendus), mais sont-ils vraiment pratiques?
Les anciennes attaches à vélo n’étaient pas non plus très belles, ici au bout de la rue du trottoir, près de la statue de la Liberté.
Non, ce ne sont pas les sens interdits que je voulais vous montrer, mais l’alibi de verdure dans la rue Édouard Grimaux… Vous ne les voyez pas? Les mâts à leur droite doivent accueillir des plantes grimpantes… Au moins le rosier à droite a survécu, pour le reste, les plantes ne semblent pas trop vivaces… Au bout de la rue, d’un côté, il y a la maison du Dr Letang, à l’autre extrémité, le théâtre et auditorium (TAP).
Les nouvelles bornes sont censées empêcher le stationnement anarchique dans les rues piétonnes, en délivrant dans les prochaines semaines un ticket avec une heure d’entrée… les automobilistes ne pourront alors plus se garer que pendant 30 minutes en bas de chez eux. Je suis sceptique sur le fait que ça limite le stationnement anarchique dans ces rues… Au passage, le service voirie va poser un potelet pour éviter le contournement de la borne que je vous ai montré l’autre jour (vers la fin de cet article).

Au passage, voici ce que ça donne, les voitures mal garées… Les pavés de briques ont été nettoyées… en contournant justement l’une de ces voitures, un beau rectangle sale pour les mois à venir… (rue de la cathédrale).
Je termine avec du mobilier déjà ancien, mais mal positionné… Les distributeurs de sacs à crottes de chien, qui n’empêchent pas d’avoir une ville semée de déjections canines, et ces deux là sont positionnés dans des zones interdites au chien… Donc si vous en avez besoin, en promenant votre chien, vous n’avez pas le choix, vous y aller avec lui… Le premier est situé square des Cordeliers, près de statue et la plaque en bronze (1929) de Maxime Réal del Sarte, le second près de la fontaine du légat au bout du pont Joubert.
Après de petites promenades en ville cette semaine, j’ai reporté l’article patrimoine prévu pour vus montrer ces quelques photographies prises à Poitiers… Tout d’abord vendredi, rue des Trois-Rois… Est-ce un effet des soirées estudiantines trop arrosées le jeudi soir? [PS: il paraît que c’est une sorte de nouveau rituel estudiantin (fin d’études, etc.), mais cela cause des courts-circuits et d’autres ennuis aux villes… j’en ai aussi trouvé à
Voici de plus près… chaussures suspendues… Peut-être un geste artistique, après tout…
Des étudiants bourrés peuvent aussi arriver à commettre des délits… dans la nuit de vendredi à samedi (du 6 au 7 avril 2012), un groupe d’étudiants de
Encore dans la
Rue Scévole-de-Sainte-Marthe, juste à côté, je vous avais montré cette enseigne d’Arsène couture avec d’autres
Cette fois, c’était mardi en fin d’après-midi… le matin,
C’est peut-être parce qu’ils ont été coupés très ras et recouverts de copeaux de bois que la ville a pris des précautions pour dire qu’elle ne les avait pas coupés… Il a fallu que je regarde de très près pour découvrir les touffes… reprendront ou pas? A suivre… (PS: la plupart ont bien repris)
Comment dépasser les bornes? Au rayon incivisme à nouveau, une pratique que j’avais observée plusieurs fois ces derniers mois, mais je n’avais pas réussi à photographier… Puisqu’une borne bloque la rue le long de la place du Marché (place de Gaulle de son vrai nom), le nouveau sport consiste à la contourner en montant sur le trottoir, la bordure est haute, en accélérant fort, au moment du passage de la bordure, j’ai vu une fois un piéton frôlé par ces abrutis qui pratiquent ce nouveau sport… Espérons que la ville trouvera vite la parade à cette pratique dangereuse… [PS : la ville de Poitiers a mis en place des
Enfin, je suis passée rue Sainte-Radegonde, à deux pas de chez le maire, le 3 (en haut) et le 7 avril (en bas)… toujours une voiture mal garée… à comparer avec celle de ce
Je vous ai beaucoup parlé de problèmes et travaux à Poitiers, il est temps de faire le point et de vous montrer les avancées ou pas de quelques endroits…
Il reste à attendre le réaménagement des toilettes (chasse d’eau trop haute, barre d’appui mal positionnée, lavabo trop haut, savon et bouton poussoir du lavabo inaccessibles…).
Il n’y a pas grand-chose de nouveau du côté du
… et le muret qui est en cours de remontage est très moche, avec des moellons récupérés sur une démolition voisine et des joints beaucoup trop larges…
La
Du côté est (vers la gare), un pilier trône toujours tout seul au bord du boulevard, les morceaux déposés ont été complètement broyés et évacués, il reste encore un petit bout accroché au boulevard Solférino…
Pour la partie qui passe au-dessus de la voie ferrée et des caténaires, les piliers viennent d’être équipés d’échafaudages… La démolition est toujours prévue avec une coupure du trafic ferroviaire entre Paris et Bordeaux / la Rochelle pendant 45h (information recueillie en off) au cours du week-end de l’Ascension (entre le 17 et le 20 mai 2012) pour deux travées… puis à nouveau du 6 au 8 juin pour la dernière travée.
Du côté de
Lors de ma visite à
Sans doute pour faciliter l’accès à la chapelle Saint-Louis, une rampe a été posée récemment… L’accès handicapé à la chapelle se situe dans la cour du collège Henri-IV. Cette double rampe est moche, blanche sur le fond noir de la chapelle (qui aurait besoin d’un bon nettoyage, pas au kärcher
Dalinele
Suite à mon
… mais dans la journée, les trottoirs servent aussi au stationnement des véhicules municipaux…Certes, ils sont tout petits pour se faufiler dans les étroites rues du centre-ville, mais pas faits pour bloquer le passage des piétons…
En rentrant d’une conférence au musée mardi dernier (3 avril 2012), j’ai aussi pris cette photographie dans la partie piétonne de la rue de la Cathédrale (en haut) et rue Saint-Porchaire (en bas), ce n’est guère brillant…
Faudra-t-il arriver à une forêt de piquets partout en ville pour garder les trottoirs aux piétons? Ceux posés récemment Rue Augouard semblent avoir résolu le problème dans cette rue…
Je vous en ai déjà montré à de multiples reprises, par exemple
Place de la cathédrale (à gauche), une voiture occupe illégalement la place pour personne en situation de handicap et comme d’habitude, une voiture bouche le trottoir de
J’ose espérer que la voiture mal garée vendredi (photo de gauche) et samedi (photo de droite) rue Sainte-Radegonde n’est pas celle de M. le Maire (qui est riverain) et qu’en tant que premier magistrat de la ville, il respecte le stationnement légal, comme ses proches et ses visiteurs… Sinon, il n’aura plus aucune crédibilité en disant à longueur de réunions qu’il y a assez de places de stationnement en ville, en surface ou dans les parkings municipaux… Il y avait d’ailleurs vendredi une place légale juste derrière cette voiture, et samedi matin sur la place de la Cathédrale…
La rue Sainte-Radegonde est la seule que je connaisse pour l’instant en zone de rencontre dans le centre ville de Poitiers… Limitation à 20km/h, priorité aux piétons sur les vélos eux-mêmes prioritaires sur les voitures… mais les panneaux ne me semblent pas conformes aux prescriptions du code de la route… Ils devraient être dans le sens de la lecture quand on suit le trajet normal d’un véhicule… En entrant (photo de gauche), il est posé de trois quarts et décalé par rapport à la rue, en sortant (à droite), il est carrément invisible quand on roule, même à 20km/h.
La plaque de la rue Sainte-Radegonde est encore pire que d’autres que je vous ai montrées ces derniers mois… La trace de l’ancienne plaque arrachée de l’enduit est hideuse, ce n’était déjà pas terrible sur la deuxième plaque reposée
Le record du jour pour l’incivisme est remporté par la place Lepetit, sept voitures stationnées ce dimanche sur la place piétonne (contre trois sur une précédente photographie dans l’article sur les
Seul bon point, grâce à une poubelle et à un banc, les voitures ne peuvent plus se garer sur la bande lisse qui évite aux personnes handicapées (ou avec une poussettes ou des talons) de crapahuter sur les pavés irréguliers du marché… Je vous ai déjà montré des voitures garées ici
Le nouveau thème du défi marche / photo de
Direction , mais au passage, rue Gambetta, la pharmacie est de garde… et affiche une heure bizarre! Il est alors 15h45… Disons que l’horloge avançait de 10 minutes et qu’elle n’a pas basculé à la nouvelle heure, elle retarde donc maintenant de 50 minutes… Il ne faut pas s’y fier pour aller à ses rendez-vous!
A
15h55, vite, retour rue des Cordeliers, je ne veux pas rater le carillon de la bijouterie Landreau… En attendant l’heure, je prends en photo le rideau de fer avec son graphe…
Le carillon ne donne plus l’heure… l’affichage digital qui était sur la barre noire a été démonté il y a un moment déjà. à 58, ding, ding, voici les personnages qui sortent en musique avant la sonnerie de l’heure…
Au collège Henri-IV (à gauche), les élèves seront peut-être surpris demain, l’heure n’a pas changé… Pour les élèves du lycée Victor-Hugo, ils sont passé à la bonne heure. On voit mal l’horloge, elle donne sur la cour où se trouve la
Retour dans le
Je vous laisse avec un petit air de printemps dans ma résidence…

Il s’agit d’une statue en marbre blanc, réalisée par le sculpteur parisien Nicolas Legendre. Radegonde est représentée vêtue d’un manteau fleurdelisé, avec un sceptre et un livre ouvert (représentation fréquente pour Radegonde, qui avait fait des études au palais royal après son rapt par Clotaire).
En 1649, Anne d’Autriche était entrée dans la confrérie de Sainte-Radegonde, puis venue se recueillir sur place en 1651. A cette occasion, elle avait commandé un autel et cette statue [voir article de Grégory Vouhé, en fin d’article, qui précise la date de la statue, 1653, et non 1658 comme il apparaît dans de nombreux articles].
Radegonde, comme je vous l’ai déjà dit, a fait l’objet de nombreuses dévotions et pèlerinages… La statue d’Anne d’Autriche en sainte Radegonde a beaucoup bougé dans la crypte, mais sur les cartes postales anciennes, elle est souvent devant le tombeau, entourée de feuillages dorés…
Elle encourage les dons…
… est mise en avant…
…même pour la restauration du tombeau et des vitraux, ici, on dirait qu’on lui a ajouté un calice entre les mains…

Chaque manifestant a donc pris l’une de ces photographies… Direction
Deux clowns du réseau des Deux-Sèvres étaient là pour détendre l’atmosphère… Leur « brigade de rassurage nucléaire » distribuait aux passants des « pastis à l’iode » (des bonbons à la menthe…).
La fenêtre située au nord du chœur, donc à gauche de l’absidiole précédente, est fermée par une verrière qui porte également une représentation de saint Martin, cette fois vêtu de ses vêtements épiscopaux. Cette verrière a été réalisée en 1921 par les ateliers de Luc Fournier, peintre verrier à Tours.
Depuis quelques semaines, la démolition de la
Elle présentait des problèmes de vieillissement (en perdant des cailloux sur les voitures garées en dessous, ici photographiée en 2010), il a été choisi de la démolir et de la remplacer par un viaduc qui sera accessible aux piétons, aux vélos et au futur bus à haut niveau de service.
Posée au sol, ma première travée a été « grignotée » et cassée en petits morceaux… Bon, il paraît qu’il faut dire déconstruction et pas démolition, parce que les matériaux sont triés et recyclés…
Mardi 27, en fin d’après-midi… La deuxième travée, côté ouest, vient d’être déposée… Mais vous pouvez en voir le déroulement tout en photo chez
Mardi 28 février, retour de conférence vers 20h30 (photo du haut), la troisième travée de la passerelle a été levée d’un bon mètre mais semble bloquée, je ne patiente pas… mais Coccinelle, qui habite juste à côté, en a fait un 
Les préparatifs durent… A 20h, la passerelle a été levée de quelques centimètres (pas très visible sur la photographie du bas), la meuleuse entre régulièrement en action pendant ces trois longues heures, histoire de détacher la travée des piliers…
20h30 ou à peu près, la quatrième travée est vite descendue, la voici maintenant posée en travers du boulevard, il va encore y avoir du boulot dans la nuit… Les voitures doivent repasser sur le boulevard et dans le tunnel en-dessous dès 5h le lendemain matin. Et pour les spectateurs, Le Météo, le resto du TAP, organisent pour le second soir de suite une « démol’ party », brochettes et vin chaud tout en regardant le spectacle depuis la plateforme (j’ai pris mes premières photographies de là haut, les suivantes depuis le parking Toumaï). Vous pouvez aussi voir des vidéos sur les sites de la presse locale,
La passerelle n’est déjà plus qu’un souvenir en l’air, ils restent quand même les piliers, qui doivent être démolis dans les prochains jours, et des morceaux à évacuer…
Jeudi 1er mars au matin, les ouvriers ont bien travaillé pendant toute la nuit, il ne reste aucun morceau de passerelle sur le boulevard, rouvert à la circulation, il reste encore de part et d’autre deux gros morceaux à broyer et évacuer… Les grues ont déjà été démontées et sont reparties ailleurs, ces petits monstres de puissance doivent être très demandés…
Il reste maintenant les trois travées qui passent au-dessus des voies ferrées. Leur démolition se fera pendant le week-end de l’Ascension, attention, le trafic sera très perturbé (et complètement interrompu pendant 45h) du 17 au 20 mai 2012, cela concerne les TGV Paris-Bordeaux et Paris-La Rochelle. Ça va être une jolie pagaille, mais pas ici, là où la SNCF fera le transfert train/bus… [Voir la suite avec la démolition de
La maison au bout de la passerelle est aussi vouée à la démolition / déconstruction. La voici en juin 2011, encore entière mais déjà expropriée… Cette maison dite maison Rolland, du nom de son propriétaire, datait de 1882 mais ne présentait pas de caractère architectural particulier…
Et voici où l’on en était le 29 février… côté maison…
… et côté peupliers (ils ont maintenant disparu).




