Archives par étiquette : Vienne

Théophraste Renaudot à Loudun

Le monument Théophraste Renaudot à Loudun, 1, vu de loin C’était fin mars 2012… j’avais inauguré mon tube de crème solaire qui n’a quasiment pas resservi depuis (sauf pour ma semaine à Toulouse)… Je commence par l’une des figures emblématiques de la ville, Théophraste Renaudot, dont je vous ai déjà parlé pour la rue Renaudot à Poitiers… Au passage, google a enfin corrigé et éliminé rue des Hautes-Treilles, de son nom d’il y a plus d’un siècle [dernière vérification 11 juin 2012, la ville avait réclamé ce changement après que je leur ai signalé l’erreur en octobre 2011].

Le monument Théophraste Renaudot à Loudun, carte postale ancienne, devant l'hôtel de ville Ce monument se trouve aujourd’hui devant l’hôtel de ville de Loudun, probablement non loin de son emplacement d’origine, puisque sur des cartes postales anciennes, on le voit tantôt avec en fond l’hôtel de ville…

Le monument Théophraste Renaudot à Loudun, carte postale ancienne … tantôt avec la caisse d’épargne qui lui fait face (à droite sur cette vue, à gauche, on aperçoit l’angle de l’hôtel de ville).

Le monument Théophraste Renaudot à Loudun, 2, la signature Charron et la date 1893 Il est signé et daté « ALFD CHARRON SCULP 1893 », pour Alfred [Joseph] Charron (Poitiers, 1863 – Ville-d’Avray, 1955). Cet artiste, qui a exposé au salon des artistes français de 1883, avait été l’élève de [Pierre] Jules Cavelier, Louis Barrias (voir la science et l’agriculture sur le fronton de l’hôtel de ville de Poitiers) et de Jules Coutan (voir également à Poitiers le monument aux morts de 1870-1871).

D’après sa fiche dans la base Monumen, il s’agit d’une copie à l’identique (l’original ayant été fondu comme nombre de bronzes en 1942), le modèle en plâtre patiné bronze avait été donné par l’artiste en 1895 ou 1896 au musée de Poitiers et des Antiquaires de l’ouest (ce modèle est déposé à l’hôtel de ville de Loudun depuis 1950 environ, voir sa fiche dans la base Joconde).

Le bronze original, fondu par Durenne, avait été inauguré le 12 mai 1894, inauguration relatée, d’après Monumen, le 20 mai 1894 dans le Journal de Loudun, non numérisé à ce jour [dernière vérification 11 juin 2012] par les archives départementales de la Vienne, mais, entre un jugement pour infanticide à Saint-Hilaire de Poitiers, un meurtre à Vouillé (les faits divers ne sont donc pas le monopole de la presse actuelle?) et une crise ministérielle (encore une, c’est récurrent à cette époque, avant l’affaire Dreyfus qui éclate à la fin de 1894 et qui noircit bien des pages à partir de l’année suivante), j’ai trouvé dans L’avenir de la Vienne de mai 1894 (si le lien ne fonctionne pas, faites l’interrogation à partir de la page d’accueil) toute une série d’articles intéressants:

– vues numérisées 27 (à droite) et 28 (à gauche et à droite), du jeudi 17 mai 1894, un long compte rendu de la visite d’Eugène Spuller, alors ministre de l’Instruction publique, des beaux-arts et des cultes (du 3 décembre 1893 au 30 mai 1894) dans le gouvernement Jean Casimir-Perier, aux fêtes de Loudun et à la conférence socialiste à Poitiers. Les fêtes de Loudun ont eu lieu le samedi précédent, soit le 12 mai, avec un départ en train depuis Poitiers… et de nombreuses escales en cours de route (Migné, Avanton, Neuville, Mirebeau, Moncontour, soit presque un arrêt tous les 10 km!). Sur la vue 28 sont représentées deux vues de la statue. L’artiste était présent et son œuvre est rappelée (ainsi que, auparavant, la composition des 5 voitures qui vont de la gare au centre-ville et … la sieste – enfin le repos – du ministre à 16h à la sous-préfecture), la soirée s’est terminé par un banquet… dont la presse donne, comme à son habitude à cette époque, le menu détaillé ; sans oublier le coup de griffe « M. Bazile ne récolte que cette épithète de « fumiste » qui lui convient si bien » (qui a parlé de dégradation de l’ambiance politique?);

– vue numérisée n° 31, du samedi 19 mai 1894, le point de vue d’un journaliste sur la visite de M. Spuller à Poitiers ;

– vue numérisée n° 37, du mercredi 23 mai 1894, discours de M. Spuller à Poitiers

vue numérisée n° 41, du samedi 26 mai 1894, transcription du texte du long discours prononcé à
Loudun par Eugène Spuller.

J’ai pu raté des notes intermédiaires, la consultation des scans de grand format nécessite de jongler entre différents grossissements…

Le monument Théophraste Renaudot à Loudun, 3, vue de trois quarts et détail du visage

Revenons au sujet du jour… Théophraste Renaudot est représenté debout, un peu plus grand que nature, sur un haut piédestal. Il est déjà âgé, le front dégarni, les sourcils broussailleux, la moustache et la barbe soigneusement taillées. Il porte une sorte de cape par dessus son habit. A sa droite se trouve une pile d’ouvrages (posés sur une sorte de lutrin à plat autour duquel s’enroule un serpent buvant dans une coupe), avec à son sommet un livre ouvert (probablement un registre) sur lequel il s’apprête à écrire de la main droite et tient de l’autre main un exemplaire de sa gazette (voir des vues de détail plus bas).

Le monument Théophraste Renaudot à Loudun, 4, les faces avant et droite du piédestal Sur le piédestal, à l’avant (photographie de gauche), le sujet est identifié par cette dédicace écrite en majuscules : « Théophraste Renaudot / conseiller / médecin ordinaire / et historiographe / de Louis XIII / ministre / de la charité publique / né à Loudun / en 1586″. En-dessous se trouve un médaillon en bronze sur lequel je reviendrai plus bas. Sur le côté droit du piédestal (photographie de droite) se trouve ce texte écrit en majuscules :  » J’en viens aux pauvres / l’objet de mes labeurs / et la plus agréable fin / que je me sois / jamais proposée / … me recognoissant / né au bien public / j’y ai sacrifié / le plus beau / de mon aage [SIC] / sans autre récompense / que celle dont la vertu / se paye par ses mains ».

Le monument Théophraste Renaudot à Loudun, 5, les faces gauche et arrière Sur le piédestal, à gauche (photographie de gauche), se lit en majuscules un hommage aux réalisations de Théophraste Renaudot,  » La France lui doit / le journal / l’office de publicité / et de renseignements / le bureau de placement / le mont de piété / l’hôtel des ventes / et sous le nom de consultations / charitables pour les malades / ce que nous appelons aujourd’hui / un dispensaire / auquel il consacra / tout son temps et toute sa fortune ».

Oups, ma photographie de dos est floue et celle de trois-quarts ne permet pas de relever la très longue inscription sur la face arrière… Il faudra que je retourne à Loudun… ou sollicite une amie qui y travaille !

Le monument Théophraste Renaudot à Loudun, 6, détail de la gazette et de la reconnaissance royale D’après les dictionnaires de référence, journaliste n’est pas attesté avant 1718… et c’est bien un exemplaire de sa « Gazette » et non un journal qu’il tient dans sa main gauche (détail sur la photographie de gauche).

Sur la pile de livres (photographie de droite), on peut lire, gravé dans le bronze, toujours en majuscules, « traité des pauvres » et sur une feuille déroulée, « Aujourd’hui / le 14e jour / d’octobre le / Roy désirant / favorablement / traiter Théoph. / Renaudot / le nomme / conseiller g[énéra]l / des pauvres du / royaume ».

Le monument Théophraste Renaudot à Loudun, 7, la pile de livres Sur les autres livres, on peut lire sur la couverture du premier « textes et nouvelles » et sur la tranche du troisième « …ais charitables ».

Le monument Théophraste Renaudot à Loudun, 8, le médaillon à Eugène Hatin Sur le piédestal a été apposé un médaillon dédié à « Eug[ène] Hatin historien de la presse et de Renaudot ». Eugène [Louis] Hatin (Auxerre, 1809 – Paris, septembre 1893) est notamment l’auteur de Théophraste Renaudot et ses « innocentes inventions », Oudin imprimeur, Poitiers, 1883 (à lire sur Gallica), réédité sous le titre La Maison du Grand Coq et le bureau d’adresses, le berceau de notre premier journal, du Mont-de-piété, du dispensaire et autres innocentes innovations de Théophraste Renaudot, Champion éditeur, Paris, en 1885.

Le monument Théophraste Renaudot à Loudun, 9, initiales et date 1893 sur le médaillon Il a été réalisé également par Alfred [Joseph] Charron, ainsi qu’en témoignent les initiales et la date  » 1893 A. CH. ».

Le musée Théophraste Renaudot à Loudun et sa plaque commémorative L’association des amis de Théophraste Renaudot gère dans sa maison natale (signalé par une plaque commémorative) le musée Renaudot… Si ce musée a besoin d’un « petit coup de jeune », vous pouvez aussi vous y arrêter si vous passez par là (tout au nord du département de la Vienne).

Le musée Théophraste Renaudot à Loudun, 2, le buste dans la cour Dans la cour (la photographie) et dans le musée se trouvent d’autres représentations (sculpture, gravure, reconstitution en cire) de Théophraste Renaudot.

Mes articles sur Loudun:

Le quartier de la gare de Poitiers… avant et après le 12 juin 1944

Poitiers, les hôtels de la gare, carte postale ancienne, 1, le boulevard du Grand Cerf La gare de Poitiers a été bombardée par les alliés et notamment par des bombardiers britanniques dans la nuit du 12 au 13 juin 1944, je vous en ai parlé l’année dernière. La gare, les hôtels en face mais aussi une rangée de maisons près du palais de justice (reconstruites exactement comme l’hôtel devant la gare) et le temple protestant sont détruits. Le bilan civil est de 173 morts et 198 blessés, je n’ai pas trouvé de chiffrage des victimes allemandes. La destruction des voies a néanmoins retardé la remontée de la division Das Reich vers la Normandie.

La photographe poitevine Hélène Plessis a photographié le quartier juste après ce bombardement, vous pouvez en voir une photographie ici.

L’année dernière, je vous ai montré la gare, aujourd’hui, le boulevard juste en face, avec ses hôtels. D’abord avant le bombardement, l’hôtel à l’angle du boulevard, vu de côté…

Poitiers, les hôtels de la gare, carte postale ancienne, 2, l'hôtel à l'angle du boulevard qui monte … et de face…

Poitiers, les hôtels de la gare, carte postale ancienne, 3, vus depuis la cour de la gare … ou encore ici depuis la cour de la gare, qui était alors fermée par une grille en fer (à peu près en bordure du passage actuel des taxis).

Poitiers, les hôtels de la gare, carte postale ancienne, 4, après reconstruction vers 1950 Et voici une carte postale après reconstruction… en moellons apparents. La reconstruction a été partagée par le MRU (ministère de la reconstruction et de l’urbanisme) entre les architectes Paul Maître, André Ursault et Paul Bonnin.

Poitiers, les hôtels de la gare en 2010, 1, bd du Grand Cerf Voici ce que cela donne aujourd’hui (enfin, ce sont des photos d’octobre 2010), d’abord l’alignement complet…

Poitiers, les hôtels de la gare en 2010, 2, bd du Grand Cerf …les hôtels au bord du boulevard (ils n’ont pas très bonne réputation, et les clients du bar tabac bouchent régulièrement la circulation en allant faire leurs achats en restant sur la route).

Poitiers, les hôtels de la gare en 2010, 3, face à la gare Enfin, une dernière vue avec un cadrage un peu comme sur la troisième carte postale.

Poitiers, immeubles de la reconstruction rue Gaston Hulin D’autres immeubles avaient été touchés par ce bombardement aux abords du palais de justice, les immeubles ont été reconstruits dans le même style qu’à la gare, en voici rue Gaston Hulin.

Poitiers, immeuble de la reconstruction après 1945, à l'angle des rues Boncenne et des Carmélites Si vous vous promenez dans Poitiers, vous en trouverez d’autres, par exemple celui-ci à l’angle de la rue Boncenne et de la rue des Carmélites. Si vous habitez dans d’autres villes bombardées en France, vous reconnaîtrez sans doute le style, ministère de la reconstruction, subventions et efficacité obligent, ils ont globalement tous un air de famille. Lors des mêmes événements, le monument aux coloniaux fut aussi détruit, je vous le montrerai… l’année prochaine, LOL!

Poitiers, passerelle et monument aux morts de 1870

Poitiers, démontage de la grande passerelle, juin 2012, 1, déplacement de la grue

Voici les dernières nouvelles de la passerelle des Rocs ou grande passerelle de Poitiers avant longtemps, la prochaine étape sera en juillet 2012 (la démolition du petit bout côté théâtre et la pile à côté du parking Toumaï), puis en fin d’année 2012, l’arrivée des premiers éléments du viaduc (bus, piétons, vélos), qui ne sera pas mis en service avant fin 2013 si tout va bien… Vous pouvez revoir les étapes précédentes sur la grande passerelle et sa démolition en plusieurs étapes : la démolition des premières travées et de la maison Rolland, la mise en place d’échafaudages sur les derniers piliers, la préparation de la dépose de deux travées sur les voies, les deux travées sur les voies. Elle aurait eu 60 ans cette semaine, comme l’a rappelé Ludovic Bonneau/Pourquoi pas Poitiers en publiant l’article de l’inauguration du 8 juin 1952. En attendant donc, la grande grue a été déménagée d’un côté à l’autre de la voie ferrée… Le démontage sera plus facile côté contraintes, puisque ce sont des voies de garage et non les voies de trafic voyageurs qui passent en-dessous.

Poitiers, démontage de la grande passerelle, juin 2012, 2, 6 juin, encore les piles Dans la nuit de jeudi à vendredi, avec 24h de retard (la veille, les responsables du chantier ont eu un doute sur leurs calculs et ont passé la nuit à faire des maths pour savoir s’ils avaient bien calculé la longueur des élingues… les gros câbles pour soulever le gros bloc de béton), la dernière travée a été enlevée, vendredi après-midi (la photo), elle a complètement été grignoté, il ne reste plus que les deux piles sur laquelle elle reposait.

Poitiers, démontage de la grande passerelle, juin 2012, 3, 9 juin, terminé Samedi matin, la démolition des piles est presque achevée, il n’en reste qu’un tout petit morceau… Il reste encore le démontage de la grue… et le passage de la bonne quarantaine de camions de nuit sur le boulevard… Ils auraient quand même pu prévoir de la transporter en train!

Poitiers, avril 2012, 08, démolition de la passerelle des Rocs, côté est Pour mémoire avec cette ancienne photographie (enfin, cet hiver), du côté est (vers la gare), un pilier trône toujours tout seul au bord du boulevard près du parking, et il reste le petit morceau du côté du boulevard en contrebas du théâtre et auditorium de Poitiers / TAP. Démolition prévue en juillet 2012.. [PS: à suivre la fin de la démolition et le début de la reconstruction].

Poitiers, le monument aux morts de 1870 emballé (juin 2012) Et depuis jeudi (7 juin 2012), le monument aux morts de 1870-1871, a été englobé dans un grand échafaudage bâché… « L’erreur d’appréciation » (comme dit la ville) du décapage par sablage de la patine (voir aussi la presse en parle) va être réparée par une entreprise spécialisée. En revanche, le square, en train de devenir une place pavée, a définitivement perdu ses grilles, il paraît qu’il est impossible de les remettre, elles ne sont plus aux normes (mais étaient là sans incident depuis plus de cent ans…) et l’aménagement paysager dessiné par le paysagiste Édouard André a été définitivement détruit.

PS: Il est maintenant restauré.

Pour aller plus loin : voir les articles de Grégory Vouhé, Édouard André et Jean-Camille Formigé. Le square de la République, L’Actualité Poitou-Charentes n° 95, janvier 2012, p. 45 et Édouard André, jardins pour Poitiers, L’Actualité Poitou-Charentes n° 96, avril 2012, p. 42-44.

Poitiers, un peu d’actualité…

Poitiers, fin mai 2012, 1, contournement de borne place d'Armes Les voitures ne pourront plus contourner la borne de la rue du Marché, comme je vous l’avais montré dans « est-ce l’effet du printemps 2012? ». J’avais aussi envoyé la photographie au service Pictavie, des poteaux empêchent désormais la manœuvre… Bravo à la ville pour la réactivité sur ce point (ce contournement était dangereux pour les piétons…).

Poitiers, fin mai 2012, 2, panneau rigolo en haut de la Grand'Rue Et juste à côté, à la limite avec le haut de la grand’rue, ce panneau routier qui a été agrémenté d’un bonhomme en autocollant à la manière (ou est-ce un original?) de CLET (et d’un autocollant de parti politique)… Plutôt rigolo, j’avoue que ce n’est pas moi qui l’ai vu le premier, mais Monsieur Écho de Centre presse, qui en a repéré deux autres, un sens interdit emporté par le bonhomme et un autre qui traverse la rue avec sa guitare…

Poitiers, fin mai 2012, 3, voiture ventouse sur le trottoir rue des Trois-Rois Le stationnement anarchique (voir dans le même article sur l’effet du printemps 2012 ou précédent article). Ainsi, un ami m’a envoyé cette photographie: la voiture est restée à l’angle de la rue des Trois-Rois pendant tout le week-end de l’Ascension, sans aucun PV… Il faut quand même être honnête, dans certaines rues, par exemple rue Magenta, les PV pleuvent, mais sans grand effet sur les incivilités des stationnements sur les trottoirs pour l’instant…

Poitiers, fin mai 2012, 6, panneaux rue carnot Toujours au rayon incivilité (et automobilistes exaspérés par Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille… depuis presque deux ans), de nombreux automobilistes décident de s’engager malgré les panneaux dans la rue Carnot certes, il y en a beaucoup sur deux carrefours successifs, mais en zone de travaux, on va au pas, on peut regarder, et un sens interdit (sauf riverains) et un panneau d’impasse (photo du bas), ça devrait être clair. Pourtant, de nombreuses voitures (plutôt des grosses et des 4 x 4, qui doivent se sentir plus forts que les autres) s’engagent, encore ce soir, alors que ça fait un presque un mois qu’on ne peut pas passer au bout, les paveurs sont à l’œuvre… Du coup, les voitures font demi-tour dans deux propriétés riveraines au bout…

Poitiers, fin mai 2012, 4, pharmacie Carnot avec façade défoncée … voir carrément dans la belle façade de la pharmacie, que j’ avais montrée dans cet article sur les façades en bois…

Poitiers, fin mai 2012, 5, deux détails de la pharmacie Carnot avec façade défoncée La partie droite est déboîtée, et nécessitera l’intervention d’un ébéniste plutôt spécialisé en monuments historiques pour être correctement réparée… Et les pharmacies semblent être particulièrement visées… je n’ai pas pris de photo, mais l’enseigne clignotante (verte et moche) de la pharmacie de la rue Magenta a été à moitié emportée par un camion…

Poitiers, fin mai 2012, 7, chapelle Saint-Louis, rampe peinte en blanc puis en gris La rampe blanche (en fin d’article) mise en place devant la chapelle Saint-Louis a été repeinte en gris… pas parfait comme intégration, mais plus discret…

Poitiers, fin mai 2012, 8, fontaine derrière l'hôtel de ville Enfin, derrière l’hôtel de ville, côté rue de Puygarreau (non loin de l’hôtel de Jean Beaucé daté de 1554), le mécanisme de la fontaine (qui sera aussi ridicule que son alter ego sur la place d’Armes) a été mis en place… dans la fontaine antique qui a été découverte à l’occasion des travaux (après deux semaines de fouilles et la préservation partielle des vestiges, conformément à la prescription archéologique).

Promenade champêtre presque en ville à Poitiers…

Poitiers, chemin du tram, 1, le départ A quelques minutes du centre-ville de Poitiers, il est possible de faire des promenades bucoliques. Je vous ai déjà montré plusieurs fois les bords du Clain (le Clain et la la passerelle aux abords du moulin de Chasseigne, le parc naturel urbain entre Saint-Benoît à Poitiers, etc.), que vous pouvez aussi voir en ce moment au conseil général de la Vienne jusqu’au 21 juin 2011 (photographies de Jacques Dupuy et textes des ateliers d’écriture de l’Association « Le jardin aux sentiers qui bifurquent », qui a travaillé avec des collégiens, des classes de SFEGPA, des élèves de l’école de la deuxième chance de Châtellerault et des résidents de la maison de retraite de Montmorillon). Il avait déjà montré sur mon blog quelques-unes de ces photographies. Aujourd’hui, ça sera une promenade au bord de l’autre rivière, la Boivre, qui longe le coteau derrière la gare, et se jette dans le Clain près de la porte de Paris. Il faut partir du pont Achard (près de la tour Aymar de Beaupuy et du pont Achard) ou de la porte de la Madeleine, en descendant le chemin le long du rempart sud. Là, vous arrivez sur l’ancien tracé du tramway qui reliait Lavausseau à Poitiers… N’oublions pas qu’au début du 20e siècle et jusque dans les années 1930, la France était sillonnée de nombreux chemins de fer à voies étroites (1m), sur lesquelles sillonnaient des tramway à vapeur. L’essor de l’automobile en a eu raison…

Poitiers, chemin du tram, 2, percée dans le rempart Pour faire passer ce tramway, il avait fallu éventrer le rempart sud.

Poitiers, chemin du tram, 3, les deux chemins Mais nous partons à l’opposé, vers le sud justement. Très vite, il y a deux chemins. Celui du haut est plus plat, c’est l’ancienne voie du tramway.

Poitiers, chemin du tram, 4, vue sur la Boivre Pour ma part, je prends souvent à l’allée le chemin du bas, qui longe la Boivre…

Poitiers, chemin du tram, 6, le pont de la cassette Après 1,5 km environ, on arrive au pont de la Cassette. Là, on a le choix, franchir le pont et rejoindre les grottes de la Norée et au-delà, toujours en suivant la Boivre (il faut longer une petite route, souvent aménagée avec un chemin piéton protégé en bordure)…

Poitiers, chemin du tram, 5, remontée vers Beljouanne et le chemin haut …soit remonter par le petit chemin que l’on voit sur la photographie, on arrive à l’arrière du quartier de Bellejouane, on peut rejoindre le chemin du haut, et éventuellement en remonter au niveau du cimetière de Chivert pour traverser l’avenue de la Libération et rejoindre la vallée du Clain par le chemin de Traine-Bot.

Poitiers, chemin du tram, 7, au bord de la Boivre A niveau du pont, on peut aussi regarder l’eau tranquille en amont et en aval… même si l’environnement sonore est un peu perturbé par le passage de la rocade un peu plus loin…

PS: vous pouvez voir l’allégorie de la Boivre sur l’un des plafonds peints de Émile Bin dans la salle du blason de l’hôtel de ville de Poitiers.

(Les photographies de l’année dernière, en mai 2011).

Poitiers, le portail des Augustins

Le portail de l'ancien couvent des Augustins à Poitiers Le couvent des Augustins se trouvait à l’emplacement actuel du magasin des Augustins puis du printemps (fermé depuis), place de l’hôtel-de-ville. Le couvent a été détruit en 1901 et quelques éléments, dont le portail, furent déplacés rue Victor-Hugo (au n° 9), devant ce qui est devenu le musée Rupert de Chièvres (fermé pour rénovation après infestation des bois par des petites bêtes). Je vous avais montré une première fois cet ensemble en janvier 2010, avec des photographies de 2009, avant nettoyage du portail…

Poitiers, portail des Augustins, 1, après restauration J’ai refait des photographies il y a quelques mois, le portail est passé de noir à jaune (en fait, le calcaire doit être assez blanc, mais il a reçu une finition jaunâtre, je ne sais pas pourquoi… Des travaux de restauration y sont en cours, la photographie date de l’année dernière… Ce portail est daté des années 1670 et généralement attribué au sculpteur poitevin Jean Girouard père (voir en commentaire… je n’ai pas le temps de vérifier ce qui y est dit).

Poitiers, portail des Augustins, 4 détails des guirlandes de fruits et de feuilles Je n’aime pas trop ce style avec les colonnes cannelées surchargées de guirlandes de fruits et de feuilles de laurier notamment…

Poitiers, portail des Augustins, 2, détail des chapiteaux et de l'entablement … les chapiteaux corinthiens, le décor trop chargé à mon goût de l’entablement. Dans ce style, je préfère de beaucoup la frise d’angelots   du portail de Saint-Jean-de-Montierneuf, daté de 1643/1644, soit une bonne génération plus tôt.

Poitiers, portail des Augustins, 3, assemblage du décor de l'entablement Mais je vous montre quand même les détails de cette frise, angelots, animaux monstrueux et oiseaux se mêlent dans un décor de rinceaux…

Poitiers, portail des Augustins, 5, la porte Les vantaux de la porte très décorée sont a priori en chêne, mais je n’ai pas vérifié s’il y avait eu un contrôle de l’essence et une nouvelle datation pendant la restauration.

Poitiers, portail des Augustins, 6, détail de deux panneaux sculptés de la porte

Voici le détail de deux panneaux de bois sculptés, encadrés de moulures qui portent le même décor de feuilles…
le monument reliquaire de Sainte-Victoire-Maroze à Poitiers Dans la cour (photographies de 2009) a été reconstruit le monument reliquaire de Sainte-Victoire-Maroze, provenant de l’ ancienne caserne Sainte-Catherine, un temps déposé dans la cour de la Caserne Rivaud, réédifié dans le jardin du musée de Chièvres en 1932.

le monument reliquaire de Sainte-Victoire-Maroze à Poitiers, détail de la tête d'angelot Regardez cette tête d’angelot joufflu et je trouve un peu triste…

Poitiers, l'hôtel Rupert de Chièvres, actuellement musée Au fond de la cour se trouve l’hôtel particulier de Rupert de Chièvres, léguée à la société des Antiquaires de l’Ouest en 1886. Le musée, aujourd’hui géré par la ville, est en cours de réorganisation.

Démolition de la grande passerelle à Poitiers, ça avance

Poitiers, démolition de la grande passerelle, 18 mai Comme promis, voici un reportage sur la démolition de la grande passerelle au-dessus des voies près de la gare de Poitiers. Petit rappel, cette passerelle des Rocs ou grande passerelle, gérée par la communauté d’agglomération, qui relie Poitiers ouest au centre-ville, était réservée aux piétons et aux vélos, elle donnait des signes de faiblesse importants, elle sera remplacée par un viaduc ouvert aussi aux bus. Les premières travées ont été enlevées il y a quelques semaines (revoir la démolition de la passerelle et de la maison Rolland et la mise en place d’échafaudages sur les derniers piliers). En début de semaine, tout le matériel était en place pour la dépose de deux travées sur les voies. Le trafic SNCF était interrompu jeudi midi sous la passerelle… Nuit de jeudi à vendredi, tout était prêt…mais trop de vent, opération reportée! Voici les photographies de vendredi matin, la grue est toujours là, mais les bras dans l’axe des voies, plus parallèle à la passerelle, le trafic SNCF est rétabli en attendant la nuit suivante…

Poitiers, démolition de la grande passerelle, 18 mai, grignoteuse

… et la grignoteuse (vue depuis le toit du parking voisin) attend toujours d’avoir du béton à démolir…

Poitiers, démolition de la grande passerelle, 19 mai

Dans la nuit de vendredi à samedi, le temps a été clément… en tout cas, pas de vent. Et une travée de moins, à 10h du matin samedi (19 mai 2012), elle a déjà été broyée et évacuée…

Poitiers, démolition de la grande passerelle, 19 mai, pilier

Une partie du pilier qui est presque contre le parking a aussi pu être démontée et son broyage est en cours…

Poitiers, démolition de la grande passerelle, 20 mai

Dimanche 20 mai, 10h, il pleut (et même un peu de grêle), mais depuis le sommet du parking, ça y est, l’avant-dernière travée a été déposée, ainsi que le pilier au centre entre les voies, pas encore complètement broyé au sol. Il ne reste plus qu’une travée au-dessus des voies de garage (dans le cercle jaune), il sera enlevé en principe entre le 6 et le 8 juin…

Poitiers, démolition de la grande passerelle, panneaux et morceau restant Pour les nostalgiques ou ceux qui veulent voir ce que sera le nouveau viaduc, des panneaux ont été mis en place la semaine dernière sur la terrasse devant le théâtre et auditorium de Poitiers / TAP. Et il reste aussi encore un morceau du côté est, accroché au bord du boulevard…

Et vous pouvez voir des images du démontage sur le site de France 3 Poitou-Charentes.

[Les étapes de la démolition : la démolition des premières travées et de la maison Rolland, la mise en place d’échafaudages sur les derniers piliers, la préparation de la dépose de deux travées sur les voies, les deux travées sur les voies, la dernière travée sur les voies, la fin de la démolition et le début de la reconstruction].

Grande pagaille en gare de Poitiers annoncée pour ce soir…

Démontage des rails de la voie marchandises de la gare de Poitiers (démontage de la passerelle) Ça y est, la phase critique du démontage de la passerelle des Rocs ou grande passerelle est pour ce grand week-end. [Rappel: cette passerelle, gérée par la communauté d’agglomération, qui relie Poitiers ouest au centre-ville, était réservée aux piétons et aux vélos, elle donnait des signes de faiblesse importants, elle sera remplacée par un viaduc ouvert aussi aux bus].

Grande pagaille en vue en gare de Poitiers et pour les voyageurs qui d’habitude ne font que traverser sans s’arrêter, d’autant plus que la SNCF va en profiter pour faire des travaux aussi entre Niort et La Rochelle…

Quand je suis partie à Toulouse la semaine dernière, une partie des voies pour les trains de marchandises était déjà démontée et une petite grue mise en place pour installer la grosse grue qui lèvera les deux travées qui traversent les voies des trains de voyageurs, la dernière travée, au fond, sera démontée pendant le week-end du 6 au 8 juin 2012.

Donc à partir de ce soir 17 mai 2012 et jusqu’à dimanche en milieu de journée, la plupart des trains et TGV venant de Bordeaux à destination de Paris s’arrêteront à Poitiers (une petite dizaine pourra passer sur les trois jours, sans arrêt, sur une voie latérale). De là, les voyageurs seront transférés en bus au Futuroscope, cela prend environ 20 minutes en bus, mais il faut compter le temps de descendre les gens des trains, monter dans les bus, aller au Futuroscope, reprendre les trains… Les voyageurs venant de Paris feront la même chose, terminus Futuroscope, bus, reprise des trains à Poitiers. Et pour ceux qui vont à La Rochelle, il n’y aura que quelques bus à la place des trains…

poitiers, les grues en place pour la démolition de la grande passerelle, 4e travée

S’il ne pleut pas trop, je ferai quelques photographies, pas de la phase de dépose des travées en elles-mêmes, cela devrait intervenir en pleine nuit (annoncé vers 1h du matin les deux nuits concernées)! Deux piliers doivent aussi être déposés ce week-end. Courage, encore une grosse année de travaux et le nouveau viaduc sera en vue… En attendant, la grue est en place… Les deux photos sont d’hier en début de soirée, celle de gauche depuis les quais, celle de droite depuis le dernier étage du parking Toumaï. Elle est bien stable sur la plateforme stabilisée construite à la place des rails pour les opérations des prochains jours… On ne la voit pas sur la photographie, mais la pince broyeuse qui va découper en petits morceaux au sol les éléments déposés est aussi prête à entrer en action… La suite au prochain épisode, si tout va bien (il y a une dizaine de jours, le 5 mai 2012, la chute d’un pont SNCF en construction à Bayonne a fait deux blessés et interrompu plusieurs jours le trafic SNCF sur le pont voisin), j’ai réservé la case de dimanche midi pour vous mettre le reportage.

Pour revoir les épisodes précédents…

– la démolition de la passerelle et de la maison Rolland

– la mise en place d’échafaudages sur les derniers piliers

…. et les suivants : les deux travées sur les voies, la dernière travée sur les voies la fin de la démolition et le début de la reconstruction

Mise à jour vendredi matin (18 mai)

Trop de vent à Poitiers cette nuit, la dépose de la grande passerelle est reportée de 24h, la grue a été repliée, le trafic SNCF est rétabli pour la journée, puisqu’ils n’ont rien non plus à broyer… Nouvelle tentative prévue ce soir (18 mai 2012).

Des graffitis médiévaux à Saint-Hilaire de Poitiers

Poitiers, le tombeau de Constantin de Melle, emplacement des grafittis médiévaux J’ai longtemps hésité à vous monter ces graffitis, mais la multiplication de graffitis actuels qui les menacent m’incitent à vous les montrer avant qu’ils ne soient détruits… en espérant que la ville de Poitiers prendra conscience de l’importance de ceux-ci et leur offre une protection, ils sont actuellement dans le jardin qui sépare l’église Saint-Hilaire le Grand (revoir son chevet) du Clos Saint-Hilaire, dont je vous ai parlé la semaine dernière. Nous sommes donc sur l’enfeu de Constantin de Melle, sur les deux zones encadrées.

Poitiers, le tombeau de Constantin de Melle, deux début d'alphabet et un jeu de mérelle Sur la colonnette gauche est gravé le début d’un alphabet en minuscule, un tracé qui ressemble à un jeu de mérelle (ou jeu du moulin) et le début d’un alphabet en majuscule. Il pourrait être contemporain du tombeau, à la fin du 11e siècle.

Poitiers, le tombeau de Constantin de Melle, le début de l'alphabet minuscule Le tracé de l’alphabet renvoie (voir références en fin d’article) au rituel de consécration de l’église, dans lequel l’évêque trace au sol avec de la cendre un alphabet latin et un alphabet grec. Des alphabets gravés ont aussi été trouvés dans un certains nombres d’églises romanes. L’alphabet en minuscule est tracé ici de a à m, sans le J (à l’époque, I et J se confondent). Pas de k non plus. Voici le détail de a à g…

Poitiers, le tombeau de Constantin de Melle, alphabet minuscule et le jeu de mérelle … et en tournant autour de la colonnette, de e à m. En-dessous, on voit un jeu de mérelle ou de marelle ou jeu du moulin (voir la règle du jeu par exemple ici) est un jeu qui devient familier au 14e siècle. Son tracé rappelle celui du labyrinthe (voir les interprétations de ce dernier dans l’article sur le labyrinthe de la cathédrale de Poitiers).

Poitiers, le tombeau de Constantin de Melle, le début de l'alphabet en majuscule

En dessous se trouve le début d’un alphabet en majuscule, A, B, C et D avec la courbe du D à l’envers. Il s’agit bien d’un alphabet latin, et non de l’alphabet grec. La forme du A incite à dire que cet alphabet majuscule est de la même main que les minuscules au-dessus.

Poitiers, le tombeau de Constantin de Melle, trois croix (flèches bleues) et un jeu de mérelle Un autre jeu de mérelle (flèche rouge) est tracé sur le mur du fond de l’enfeu. Il est accompagné de plusieurs croix (flèches bleues) et est sans doute lié au passage de pèlerins.Son tracé est plus hésitant que le précédent. Au passage, rappelons que mérelle est aussi le nom de la coquille du pèlerin.

Pour aller plus loin :

– Cécile Treffort : Opus litterarum, l’inscription alphabétique et le rite de la consécration de l’église (IXe-XIIe siècle), Cahiers de civilisation médiévale, n° 53, 2010, p. 153-180.

– plus facile à trouver, mais juste quelques lignes sur le sujet, p. 222 : Cécile Treffort, l’amour des lettres: culture écrite et jeux graphiques en Poitou et dans les pays charentais à l’époque romane, dans le catalogue de l’exposition L’âge roman, arts et culture en Poitou et pays charentais (Xe-XIIe siècles), musée de Poitiers, 2011, éditions Gourcuff-Gradenigo.

Handicap : un cabinet dentaire adapté à Châtellerault

Logo de l'association Valentin ApacIl y a quelques semaines, Roselyne Bachelot est venue dans la Vienne inaugurer notamment un cabinet dentaire spécifique pour les personnes en situation de handicap à Châtellerault. Mes fidèles lecteurs se souviennent sans doute que je suis secrétaire de l’association Valentin Apac s’occupe d’anomalies chromosomiques, qu’elles soient des anomalies de nombre ou des anomalies de structure, voir plus ici, dans cet article sur la remise du prix Femme actuelle en 2010 à la présidente, Isabelle Marchetti. N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez plus d’information sur l’association Valentin Apac, association de porteurs d’anomalies chromosomiques (ou contactez directement l’association par le dernier lien). Et nous aurons un stand le 23 septembre 2012 à la journée des associations de Poitiers, réservez la date!

Les soins dentaires sont très problématiques en cas de handicap, et encore plus en cas de handicap mental lourd ou de polyhandicap. J’étais donc particulièrement intéressée par cette structure… mais au lieu d’en parler, le journaliste local a fait une description de la tenue vestimentaire et du maquillage de la ministre… Ni une, ni deux, je proteste en ligne sur ce sexisme, en disant que j’aurais préféré une présentation du cabinet… et ma protestation est parue dans le courrier des lecteurs, puis quelques jours plus tard, une réponse de M. Fronty, avec les informations utiles. Il a aussi pris contact directement avec moi, puis envoyé cette présentation qui paraîtra prochainement dans le bulletin de notre association, et que je publie aussi ici, elle peut être utile à beaucoup de monde!

Voici donc la présentation de la structure, texte de M. Pierre Fronty, président de l’OASIS .

Depuis plus d’un an, à l’hôpital de Châtellerault dans la Vienne, fonctionne en hospitalisation de jour un service spécifiquement réservé aux patients atteints de handicap.

L’idée de regrouper toutes les pathologies dans un même service permet d’établir un bilan de santé complet, associé à une offre thérapeutique globale et sur le même site avec un personnel spécialement formé.

L’accès aux principales spécialités médicales est possible, y compris aux soins dentaires.

Dans ce cabinet dentaire d’exception, une douzaine de praticiens libéraux interviennent selon le cas, sous anesthésie locale, analgésie de courte durée, si nécessaire sous anesthésie générale du fait de la proximité des blocs opératoires. Ce travail d’équipe est géré par un médecin coordinateur au profit de la santé des patients souffrant d’un handicap physique ou mental ; il est issu d’une fructueuse collaboration entre pratique libérale et pratique hospitalière.

Renseignements :

Pour les prises de rendez-vous, contactez le secrétariat du service au 05 49 02 56 35.

Hôpital de jour pour personnes handicapées avec troubles du comportement
Rue du Docteur Luc Montagnier (rocade Est)
86100 CHATELLERAULT

Horaires d’ouverture:
Du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30

Médecin coordinateur : Docteur Agnès MICHON

Chirurgien dentiste coordinateur : Docteur Didier GRIVELET

Secrétaire de l’association Aide Odontologique de Suivi Itinérant de Soins : AOSIS