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Est-ce l’effet du printemps à Poitiers???

Poitiers, rue des Trois Rois le 6 avril 2012, chaussures suspendues Après de petites promenades en ville cette semaine, j’ai reporté l’article patrimoine prévu pour vus montrer ces quelques photographies prises à Poitiers… Tout d’abord vendredi, rue des Trois-Rois… Est-ce un effet des soirées estudiantines trop arrosées le jeudi soir? [PS: il paraît que c’est une sorte de nouveau rituel estudiantin (fin d’études, etc.), mais cela cause des courts-circuits et d’autres ennuis aux villes… j’en ai aussi trouvé à Nantes].

Poitiers, rue des Trois Rois le 6 avril 2012, chaussures suspendues, vue rapprochée Voici de plus près… chaussures suspendues… Peut-être un geste artistique, après tout…

Avril 2012, dégradations des étudiants, rétroviseurs cassés Des étudiants bourrés peuvent aussi arriver à commettre des délits… dans la nuit de vendredi à samedi (du 6 au 7 avril 2012), un groupe d’étudiants de l’Escem (l’école supérieure de commerce de Tours et Poitiers, ils en portaient les couleurs) s’est défoulé en hurlant à tue-tête et en cassant les rétroviseurs de voitures garées dans la rue de la Cathédrale et de la rue Montgautier… riverains réveillés, arrestations (pour une fois, la police est intervenue), comment cette école (qui a perdu certains labels internationaux) peut-elle justifier le débordement de ses étudiants apparemment rassemblés ce week-end à Poitiers??? Le service vie associative et ouverture sociale de cette école a du boulot, j’espère que ces étudiants répareront l’intégralité des dégâts, y compris le coût de remplacement des rétroviseurs, et qu’ils auront droit à une journée de prévention de l’alcoolisme la prochaine fois qu’ils se retrouveront en groupe… Une condamnation pénale avec peine d’intérêt général et mise à l’épreuve leur feraient peut-être enfin prendre conscience de la gravité de leurs débordements.

Avril 2012, dégradations des étudiants, sacs poubelles sur un toit Encore dans la rue Montgautier, des sacs poubelles ont été balancés sur un toit assez bas… mais qui va aller les chercher? Sûrement pas la propriétaire âgée, un petit geste de réparation des étudiants est-il envisageable?

Avril 2012, dégradations des étudiants, enseigne cassée Rue Scévole-de-Sainte-Marthe, juste à côté, je vous avais montré cette enseigne d’Arsène couture avec d’autres enseignes du même artiste… Des étudiants s’y sont suspendus (la barre était déjà dessoudée vendredi matin, ce n’est donc pas le même groupe qui est l’auteur de cette dégradation, ou bien ils étaient passés aussi le jeudi)… Une autre du même artiste a lui eu un accident de chantier: l’enseigne de Roberte et Julienne a été en partie emportée par un engin de chantier…

Poitiers, recépage des berbéris près du musée (3 avril 2012), vue générale Cette fois, c’était mardi en fin d’après-midi… le matin, Monsieur Echo avait fait état d’un étrange communiqué de presse de la mairie, sur le recépage de la haie de béribéris près du musée Sainte-Croix, qui avait gelé cet hiver…

Poitiers, recépage des berbéris près du musée (3 avril 2012), vue rapprochée C’est peut-être parce qu’ils ont été coupés très ras et recouverts de copeaux de bois que la ville a pris des précautions pour dire qu’elle ne les avait pas coupés… Il a fallu que je regarde de très près pour découvrir les touffes… reprendront ou pas? A suivre… (PS: la plupart ont bien repris)

Contournement des plots voitures rue du Marché à Poitiers Comment dépasser les bornes? Au rayon incivisme à nouveau, une pratique que j’avais observée plusieurs fois ces derniers mois, mais je n’avais pas réussi à photographier… Puisqu’une borne bloque la rue le long de la place du Marché (place de Gaulle de son vrai nom), le nouveau sport consiste à la contourner en montant sur le trottoir, la bordure est haute, en accélérant fort, au moment du passage de la bordure, j’ai vu une fois un piéton frôlé par ces abrutis qui pratiquent ce nouveau sport… Espérons que la ville trouvera vite la parade à cette pratique dangereuse… [PS : la ville de Poitiers a mis en place des poteaux qui empêchent désormais cette attitude dangereuse].

Voitures mal garées rue Sainte-Radegonde à Poitiers, 3 et 7 avril 2012 Enfin, je suis passée rue Sainte-Radegonde, à deux pas de chez le maire, le 3 (en haut) et le 7 avril (en bas)… toujours une voiture mal garée… à comparer avec celle de ce précédent article.

Retour sur Poitiers, bilan des derniers mois…

Poitiers, avril 2012, 01, nouveaux meubles à la médiathèque Je vous ai beaucoup parlé de problèmes et travaux à Poitiers, il est temps de faire le point et de vous montrer les avancées ou pas de quelques endroits…

Du côté de la médiathèque

A la médiathèque, les nouveaux meubles en polystyrène inflammable (vous vous souvenez, ceux qui tenaient avec des serre-joints) ont été enlevés et remplacés par d’autres (la commission de sécurité est passée un peu après mon article…), mais ils étaient bien cachés pendant la dernière exposition, qui vient d’être démontée, je vous montre le nouvel agencement… Matériau ininflammable et plus costaud, mais les modules restes flottants, non fixés au sol mais reliés entre eux par de grosses attaches transparentes. Les personnes en fauteuil roulant n’ont plus les genoux dans la banque d’accueil, une tablette prolonge maintenant la partie surbaissée. Devant l’un des robots de prêt, la cloison a été aussi enlevée, ce qui leur permet aussi de se glisser sans problème pour atteindre le robot.

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 13, WC handicapé de la médiathèque Il reste à attendre le réaménagement des toilettes (chasse d’eau trop haute, barre d’appui mal positionnée, lavabo trop haut, savon et bouton poussoir du lavabo inaccessibles…).

Dans le square de la République (Magenta)

Poitiers, avril 2012, 03, le monument aux morts de 1870 entouré d'une tranchée Il n’y a pas grand-chose de nouveau du côté du monument aux morts de 1870-1871, qui a perdu ses grilles puis sa patine, un marché est en cours de passation par la ville pour réparer les dégâts du décapage (j’espère que cela concerne tout le monument, le bronze bien sûr, mais aussi la pyramide de marbre du 17e siècle, qui semble avoir bien souffert aussi du « traitement » ; PS: Sa restauration a commencé en juin 2012). L’aménagement du square s’annonce toujours aussi minéral… Vous pourrez dans les prochains jours découvrir l’article de Grégory Vouhé sur ce square et d’autres jardins dans le nouveau numéro de l’Actualité Poitou-Charentes, et en particulier une vue sur une carte postale ancienne où l’on voit, au fond (en avant du mur peint) une cascade et une végétation luxuriante. Seule avancée visible, le niveau de sol d’origine a été marqué par une rigole autour du monument… cerné du béton qui va recevoir les pavés.

Poitiers, avril 2012, 02, le muret du square de la République … et le muret qui est en cours de remontage est très moche, avec des moellons récupérés sur une démolition voisine et des joints beaucoup trop larges…

Poitiers, square de la République, 5, sans les grilles …absolument pas avec les pierres du muret d’origine que l’on voit ici sur une photographie de décembre 2011.

Du côté de la Passerelle des Rocs…

Poitiers, avril 2012, 09, démolition de la maison Rolland La maison Rolland est maintenant complètement démolie, ainsi que le petit morceau de passerelle qui restait du côté ouest (pour les nostalgiques, il est encore possible de revoir la passerelle des Rocs ou grande passerelle avant sa démolition, mais le viaduc qui va la remplacer s’annonce plus fonctionnel). Sur la photographie du haut, il y a un bon mois, il y avait encore des gravats, sur la photographie du bas, qui date de lundi dernier, il ne reste plus rien…

Poitiers, avril 2012, 08, démolition de la passerelle des Rocs, côté est Du côté est (vers la gare), un pilier trône toujours tout seul au bord du boulevard, les morceaux déposés ont été complètement broyés et évacués, il reste encore un petit bout accroché au boulevard Solférino…

Poitiers, avril 2012, 07, passerelle des Rocs, côté est et au centre Pour la partie qui passe au-dessus de la voie ferrée et des caténaires, les piliers viennent d’être équipés d’échafaudages… La démolition est toujours prévue avec une coupure du trafic ferroviaire entre Paris et Bordeaux / la Rochelle pendant 45h (information recueillie en off) au cours du week-end de l’Ascension (entre le 17 et le 20 mai 2012) pour deux travées… puis à nouveau du 6 au 8 juin pour la dernière travée. Poitiers Magazine ne parle que de quelques heures de fermetures, et de quelques kilomètres en bus pour les usagers du train, mais cela m’étonnerait que la SNCF accepte de décharger les voyageurs des TGV en dehors des gares à quai assez long, soit la gare du Futuroscope au nord, mais Ruffec au sud vers Bordeaux et Saint-Maixent à l’ouest vers La Rochelle. Sur la photo de gauche, on devine (entouré) la partie où la passerelle était connectée au boulevard à l’ouest. [Voir la suite avec la démolition de deux travées sur les voies].

[Les étapes de la démolition : la démolition des premières travées et de la maison Rolland, la mise en place d’échafaudages sur les derniers piliers, la préparation de la dépose de deux travées sur les voies, les deux travées sur les voies, la dernière travée sur les voies, la fin de la démolition et le début de la reconstruction].

Au rayon accessibilité…

Poitiers, avril 2012, 05, bandes de guidage dégradées devant la gare Du côté de Poitiers ville inaccessible, il n’y a pas eu beaucoup de changement depuis le point que j’avais fait début novembre 2011. A la gare, les bandes de guidage pour les aveugles et mal-voyants se dégradent de plus en plus, et il n’y a toujours aucun système pour leur permettre de traverser la place d’Armes (place Leclerc).

Guidage pour aveugles devant le théâtre d'Angers Lors de ma visite à Bouchemaine, j’ai pris une photographie devant le grand théâtre d’Angers, qui montre qu’il est possible de faire un aménagement pérenne et bien intégré. La bande relie la sortie du tramway à l’escalier qui mène au théâtre, juste dans l’axe de la rampe… Au passage, vous voyez aussi la bande podotactile (les clous que l’on sent du pied) bien positionnée par rapport aux marches et le nez des marches indiquées en contraste (pour les mal voyants qui distinguent le clair du sombre) et rugueuses, ce que l’on n’arrive pas à avoir sur la place d’Armes (Leclerc) à Poitiers… revoir la première photographie et le texte d’accompagnement dans cet article.

Un aménagement hideux

Poitiers, avril 2012, 04, rampes devant la chapelle Saint-Louis Sans doute pour faciliter l’accès à la chapelle Saint-Louis, une rampe a été posée récemment… L’accès handicapé à la chapelle se situe dans la cour du collège Henri-IV. Cette double rampe est moche, blanche sur le fond noir de la chapelle (qui aurait besoin d’un bon nettoyage, pas au kärcher , mais par une entreprise spécialisée), scellée n’importe comment avec du ciment, un matériau qui en principe n’est pas autorisé sur les monuments historiques… ( La chapelle, la sacristie et le pavillon central du collège Henri-IV ont été classés monuments historiques par arrêté du 18 mai 1908). L’architecte des bâtiments de France aurait-il autorisé cela, ou bien la ville a-t-elle encore une fois oublié de le consulter??? L’accès handicapé par la cour pose certes problème le soir (le collège est alors fermé et il faut prévoir une logistique), mais ces rampes ne serviront pas à grand chose car les marches demeurent, et les rampes ne sont pas aux normes pour les mal-voyants, elles devraient déborder des marches, mission impossible vue l’étroitesse du trottoir. Il aurait peut-être encore une fois fallu mieux réfléchir à nouveau avant de se lancer dans ces travaux? La photographie date du 23 mars 2012, le ciment de scellement était encore frais… [PS, en mai 2012, les rampes ont été peintes en gris].

Au rayon plaques de rue

Poitiers, avril 2012, 06, plaque corrigée de la rue des Frères Lumière Dalinele est repassée rue des frères Lumière(s), où elle avait repéré il y a longtemps un S en trop sur l’une des deux plaques… Il y a maintenant une nouvelle plaque neuve et sans faute… quoique, pourquoi avoir mis une majuscule à Frères? Il reste encore quelques plaques à corriger comme celles de la rue de Blossac, mais ça progresse (voir aussi la rue Montgautier corrigée) en attendant de voir d’autres erreurs… et de voir les plaques avec des scotchs à leur tour corrigées (comme celles de la rue du Souci(s) ou la rue Sainte-Radegonde). Et Philippe de Tout Poitiers en a trouvé une excellente pour la rue de la Cueille aigüe / aiguë / aigüë, également avec une rustine bleue… Une rue qui monte bien, je vous l’avais montrée ici.

Au rayon stationnement…

Poitiers, avril 2012, 10, voitures mal stationnées de nuit rue des Trois-Rois Suite à mon dernier article, j’ai reçu d’un ami ces photographies de la rue des Trois-Rois. Depuis le grand bouleversement et le changement de sens de circulation il y a un an et demi, cette rue est l’une de celles où le trafic automobile a le plus augmenté, alors que c’est une rue étroite et très en pente. le soir, elle devient un grand parking…

Poitiers, avril 2012, 11, véhicule municipal sur le trottoir rue des Trois-Rois … mais dans la journée, les trottoirs servent aussi au stationnement des véhicules municipaux…Certes, ils sont tout petits pour se faufiler dans les étroites rues du centre-ville, mais pas faits pour bloquer le passage des piétons…

Poitiers, avril 2012, 12, voitures mal garées dans les rues piétonnes En rentrant d’une conférence au musée mardi dernier (3 avril 2012), j’ai aussi pris cette photographie dans la partie piétonne de la rue de la Cathédrale (en haut) et rue Saint-Porchaire (en bas), ce n’est guère brillant…

Poitiers, avril 2012, 13, piquets rue Augouard Faudra-t-il arriver à une forêt de piquets partout en ville pour garder les trottoirs aux piétons? Ceux posés récemment Rue Augouard semblent avoir résolu le problème dans cette rue…

J’ai encore quelques couacs de Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille… à vous montrer, mais je les garde pour la semaine prochaine, cet article est déjà long…

Ras le bol des voitures garées anarchiquement à Poitiers…

Incivilités à Poitiers, mars 2012, 1, rues des Flageolles et des Gaillards Je vous en ai déjà montré à de multiples reprises, par exemple ici ou dans l’article sur Poitiers ville inaccessible, je mets d’autres liens au fil de l’article. Si ici et là, des plots et des potelets ont rendu la vie plus difficile aux automobilistes indisciplinés (n’ayant pas de voiture, je ne suis pas concernée…), mais en quelques minutes vendredi 23, samedi 24 et dimanche 25 mars 2012, j’ai repéré des dizaines de voitures mal garées. Celles que je vous montre ici n’avaient pas de PV, pas de badge handicapé, pas de moteur chaud ni de feux de détresse qui pourraient signaler un bref abandon du véhicule pour décharger des courses. Comme dans les articles précédents, je ne floute pas les plaques des voitures en infraction, elles n’avaient qu’à ne pas se garer là!

Je commence samedi matin, à deux pas du marché, devant le square des Flageolles et sur le trottoir de la rue des gaillards… Et cinq voitures en infraction sur moins de 100m…

Incivilités à Poitiers, mars 2012, 2, place de la cathédrale et Grand'Rue Place de la cathédrale (à gauche), une voiture occupe illégalement la place pour personne en situation de handicap et comme d’habitude, une voiture bouche le trottoir de la grand’rue. Je la prends tous les jours (deux fois dans chaque sens), quelle que soit l’heure, impossible de remonter la rue d’un bout à l’autre sur ce trottoir, il y a toujours un ou plus souvent plusieurs véhicules qui font obstacle.

Incivilités à Poitiers, mars 2012, 3, rue Sainte-Radegonde J’ose espérer que la voiture mal garée vendredi (photo de gauche) et samedi (photo de droite) rue Sainte-Radegonde n’est pas celle de M. le Maire (qui est riverain) et qu’en tant que premier magistrat de la ville, il respecte le stationnement légal, comme ses proches et ses visiteurs… Sinon, il n’aura plus aucune crédibilité en disant à longueur de réunions qu’il y a assez de places de stationnement en ville, en surface ou dans les parkings municipaux… Il y avait d’ailleurs vendredi une place légale juste derrière cette voiture, et samedi matin sur la place de la Cathédrale…

Incivilités à Poitiers, mars 2012, 4, zone 20 rue Sainte-Radegonde La rue Sainte-Radegonde est la seule que je connaisse pour l’instant en zone de rencontre dans le centre ville de Poitiers… Limitation à 20km/h, priorité aux piétons sur les vélos eux-mêmes prioritaires sur les voitures… mais les panneaux ne me semblent pas conformes aux prescriptions du code de la route… Ils devraient être dans le sens de la lecture quand on suit le trajet normal d’un véhicule… En entrant (photo de gauche), il est posé de trois quarts et décalé par rapport à la rue, en sortant (à droite), il est carrément invisible quand on roule, même à 20km/h.

Incivilités à Poitiers, mars 2012, 5, plaque de la rue Sainte-Radegonde La plaque de la rue Sainte-Radegonde est encore pire que d’autres que je vous ai montrées ces derniers mois… La trace de l’ancienne plaque arrachée de l’enduit est hideuse, ce n’était déjà pas terrible sur la deuxième plaque reposée rue Montgautier ou celle de la rue cité de la traverse (sic)… Et le scotch bleu remplace complètement « Ste Radegonde », bien pire que le « s » caché de la rue du Souci(s). Quelqu’un a-t-il vu ce que cache ce scotch? A l’autre bout de la rue, il n’y a pas de plaque…

Incivilités à Poitiers, mars 2012, 6, place Lepetit Le record du jour pour l’incivisme est remporté par la place Lepetit, sept voitures stationnées ce dimanche sur la place piétonne (contre trois sur une précédente photographie dans l’article sur les fontaines). Et encore, j’aurais pu vous montrer les rues piétonnes le soir, elles sont devenues un gigantesque que parking gratuit…

Incivilités à Poitiers, mars 2012, 7, place de Gaulle Seul bon point, grâce à une poubelle et à un banc, les voitures ne peuvent plus se garer sur la bande lisse qui évite aux personnes handicapées (ou avec une poussettes ou des talons) de crapahuter sur les pavés irréguliers du marché… Je vous ai déjà montré des voitures garées ici avant le grand bouleversement du 30 août 2010 et en octobre 2011 dans Poitiers ville inaccessible. Grâce aux plots et aux potelets, il n’y a plus de voiture non plus rue Saint-Hilaire comme je vous l’avais montré en septembre 2010 ou encore en mars 2011, avant la mise en place de nouveaux plots…

Un tour d’horloges à Poitiers?

Défi photo horloges poitevines, 1, préfecture et hôtel de ville Le nouveau thème du défi marche / photo de Monique / Bidouillette / Tibilisfil est cette fois-ci… « il est l’or, monseignor ».. . Hier, j’étais en plein décalage horaire… Rentrée tard (1h du matin ancienne heure) de Parthenay où j’ai vu une adaptation de l’écume des jours de Boris Vian par des amis et collègues (je vous en reparlerai…), une heure de moins au réveil, je me suis aperçue que j’avais oublié de programmer un article pour le midi, tant pis… Pas de tour d’horloge sur l’oreiller pour moi… Mes chaussures de marche aux pieds, une gourde, mon appareil photo (avec batteries pleines et carte mémoire vide), me voici partie aux environs de la ville… Retour en ville vers 15h30, pour le défi photo, plus facile d’y trouver des horloges… A la préfecture comme à l’hôtel de ville (vous reconnaissez l’industrie et l’agriculture de Louis Barrias sur le fronton), les horloges affichent la même heure (les deux minutes d’écart, c’est le temps nécessaire pour passer de l’une à l’autre…).

Défi photo horloges poitevines, 2, pharmacie Direction , mais au passage, rue Gambetta, la pharmacie est de garde… et affiche une heure bizarre! Il est alors 15h45… Disons que l’horloge avançait de 10 minutes et qu’elle n’a pas basculé à la nouvelle heure, elle retarde donc maintenant de 50 minutes… Il ne faut pas s’y fier pour aller à ses rendez-vous!

Défi photo horloges poitevines, 3, sur Notre-Dame-la-Grande A Notre-Dame-la-Grande, l’horloge est elle aussi à la nouvelle heure… Son ombre rappelle qu’il y avait beaucoup de cadrans solaires (souvent assez simplifiés) sur les murs sud des églises, il s’agissait d’avoir des repères pour les heures canoniales, pas question de rater les prières… Juste devant Notre-Dame se trouvait un gros horloge comme à La Rochelle et dans beaucoup d’autres villes, mais il a été détruit à la fin du 18e siècle…Il avait à Poitiers été construit par Jean de Berry, qui a fait de gros aménagements dans le palais voisin, aujourd’hui palais de justice, et dans son château qui se trouvait à la confluence de la Boivre et du Clain. De 1360 à 1367, il était resté prisonnier en Angleterre comme garantie de la rançon due par son père le roi de France Jean II le Bon qui avait été fait prisonnier à la bataille de Poitiers… la rançon avait alors été payée avec une nouvelle monnaie qui vient de disparaître… le franc! Mais revenons à nos horloges…

Défi photo horloges poitevines, 5, le rideau de fer de la bijouterie 15h55, vite, retour rue des Cordeliers, je ne veux pas rater le carillon de la bijouterie Landreau… En attendant l’heure, je prends en photo le rideau de fer avec son graphe…

Défi photo horloges poitevines, 4, carillon de la bijouterie Landreau Le carillon ne donne plus l’heure… l’affichage digital qui était sur la barre noire a été démonté il y a un moment déjà. à 58, ding, ding, voici les personnages qui sortent en musique avant la sonnerie de l’heure…

Défi photo horloges poitevines, 6, collège Henri IV et lycée Victor-Hugo Au collège Henri-IV (à gauche), les élèves seront peut-être surpris demain, l’heure n’a pas changé… Pour les élèves du lycée Victor-Hugo, ils sont passé à la bonne heure. On voit mal l’horloge, elle donne sur la cour où se trouve la tête de femme de Raymond Couvègnes.

Défi photo horloges poitevines, 7, à la gare Retour dans le quartier de la gare, deux horloges, à la bonne heure… De là, je remonte au théâtre et auditorium de Poitiers / TAP, j’ai un concert en matinée, Danyel Waro pour un spectacle de maloya… je vous en reparlerai, mais c’est la première fois que j’ai vu l’espace entre le premier rang et la scène de l’auditorium transformé en piste de danse!

Défi photo horloges poitevines, 8, forsythia en fleurs Je vous laisse avec un petit air de printemps dans ma résidence…

Poitiers, Anne d’Autriche en sainte Radegonde…

Poitiers, Anne d'Autriche en sainte Radegonde, 1, vue de face

Le château de Schönbrünn à Vienne en Autriche en 1993, 2, de plus près

Pour le défi Mars, mois de l’Europe centrale organisé par Schlabaya, j’ai choisi de vous présenter à nouveau la princesse allemande la plus célèbre à Poitiers… Je vous ai déjà montré le tombeau de sainte Radegonde, qui se trouve dans la crypte de l’église Sainte-Radegonde et parlé de l’histoire de sainte Radegonde. J’avais alors promis de vous montrer une autre statue…

Poitiers, Anne d'Autriche en sainte Radegonde, 2, vue plus lointaine Il s’agit d’une statue en marbre blanc, réalisée par le sculpteur parisien Nicolas Legendre. Radegonde est représentée vêtue d’un manteau fleurdelisé, avec un sceptre et un livre ouvert (représentation fréquente pour Radegonde, qui avait fait des études au palais royal après son rapt par Clotaire).

Poitiers, Anne d'Autriche en sainte Radegonde, 3, détail de la tête En 1649, Anne d’Autriche était entrée dans la confrérie de Sainte-Radegonde, puis venue se recueillir sur place en 1651. A cette occasion, elle avait commandé un autel et cette statue [voir article de Grégory Vouhé, en fin d’article, qui précise la date de la statue, 1653, et non 1658 comme il apparaît dans de nombreux articles].

Poitiers, église Sainte-Radegonde, les ex-votos royaux

A gauche, vous voyez la plaque de l’ex-voto posée par Anne d’Autriche en remerciement de la guérison de son fils Louis XIV en 1658. A droite, un autre des prestigieux ex-votos, daté de 1870/1871 (sainte Radegonde aurait protégé Poitiers de l’avancée des Prussiens…).

Bon, si Radegonde, princesse Thuringienne, entre bien dans le défi, je pense qu’il serait tiré par les cheveux d’y faire entrer Anne d’Autriche (1601-1666) qui, si elle a porté le titre d’archiduchesse d’Autriche, n’a pas dû y mettre les pieds… Pour rappel, elle est la fille du roi Philippe III (1578-1621), roi d’Espagne (1598-1621) et de l’archiduchesse Marguerite d’Autriche (1584-1611). Elle est infante d’Espagne, infante de Portugal, archiduchesse d’Autriche, princesse de Bourgogne et des Pays-Bas… Après son mariage avec Louis XIII, elle devient reine de France et de Navarre de 1615 à 1643. A la mort de son mari, elle devient régente de son fils Louis XIV de 1643 à 1651. Elle meurt à Paris en 1666.

Poitiers, carte postale ancienne de Anne d'Autriche en sainte Radegonde, 1 Radegonde, comme je vous l’ai déjà dit, a fait l’objet de nombreuses dévotions et pèlerinages… La statue d’Anne d’Autriche en sainte Radegonde a beaucoup bougé dans la crypte, mais sur les cartes postales anciennes, elle est souvent devant le tombeau, entourée de feuillages dorés…

Poitiers, carte postale ancienne de Anne d'Autriche en sainte Radegonde, 2 Elle encourage les dons…

Poitiers, carte postale ancienne de Anne d'Autriche en sainte Radegonde, 5 … est mise en avant…

Poitiers, carte postale ancienne de Anne d'Autriche en sainte Radegonde, 6 …même pour la restauration du tombeau et des vitraux, ici, on dirait qu’on lui a ajouté un calice entre les mains…

Anne d'Autriche en Radegonde (Poitiers, église Sainte-Radegonde) avec des rubans sur son sceptre

PS : Elle fait toujours l’objet de cultes obscurs, comme on le voit sur ces photographies prises le 10 octobre 2012. Qui a mis ces rubans de satin et quels vœux ont alors été prononcés?

Pour aller plus loin : Grégory Vouhé, Nicolas Legendre, Anne d’Autriche et Radegonde, L’actualité Poitou-Charentes, n° 98, octobre-décembre 2012, p. 36.

Défi photo, quelle empreinte laissons-nous

Empreinte, photo des liquidateurs de Tchernobyl, 1, galerie au sol

Le nouveau thème du défi marche / photo de Monique / Bidouillette / Tibilisfil est cette fois-ci « Quelle empreinte laissons-nous »… J’aurais pu vous montrer des empreintes de pas (d’hommes ou d’animaux) fossilisés dans le bitume des trottoirs ou dans la boue au bord de la rivière… J’aurais pu vous parler de l’empreinte carbone ou autre que nous laissons sur terre…

J’ai choisi de vous montrer cette empreinte photographique laissée par les liquidateurs de la centrale nucléaire de Tchernobyl… qui a explosé le 26 avril 1986. Beaucoup sont morts dans les jours, les mois ou les années suivantes, d’autres souffrent toujours de graves cancers. Preuve vivante (morte plutôt) s’il en est de la dangerosité de la radioactivité… A la veille du premier anniversaire de la catastrophe de Fukushima et alors que les incidents continuent à s’égrener dans nos propres centrales nucléaires (mon dernier article sur la vie de nos centrales parlait de Cattenom sur le Rhin et de Civaux près de Poitiers, avec sa désormais célèbre fuite de tritium… dans la nappe phréatique), il s’agissait pour le collectif Sortir du Nucléaire et les organisations amies de rappeler ces catastrophes et de se souvenir des milliers d’hommes qui se sont sacrifiés à Tchernobyl. Sur les 700.000 personnes qui ont participé à la gestion de la catastrophe (25.000 dans les premiers mois, quasiment tous sont morts) puis à la construction du sarcophage (qu’il va maintenant falloir encore renforcer), au moins 25.000 sont morts pour les évaluations les plus basses, 125.000 pour les estimations hautes (et 90% des survivants seraient gravement malades), et l’on ne parle que des liquidateurs, pas des populations.

La mairie de Poitiers avait interdit que des portraits en grand format soient présentés samedi dernier (10 mars 2012) sur la place d’Armes (place Leclerc) et le samedi suivant sur la place du marché près de Notre-Dame-la Grande (place De Gaulle). Au motif, d’après la presse, que ces portraits pourraient choquer les jeunes enfants… Ce ne sont que des photographies avec le nom, la date de naissance et de décès de 270 liquidateurs…

Empreinte, photo des liquidateurs de Tchernobyl, 2, devant Notre-Dame Chaque manifestant a donc pris l’une de ces photographies… Direction Notre-Dame la Grande, pour quelques discours, notamment sur Besson qui s’est dégonflé et n’est pas allé à Civaux pour célébrer la mise en place d’une force d’intervention nucléaire. Il faut dire que cette centrale nucléaire est toujours construite sur le karst, en zone sismique, en aval du barrage réputé indestructible de Vassivière, accumule les incidents ces derniers mois, la Vienne déjà très basse ne va pas améliorer les choses et nous risquons encore de revivre cette année le cycle sécheresse, puis crue de la Vienne qui emporte la jussie qui se développe encore plus dans l’eau chaude, voire une fuite de tritium à cause de bassins de stockage trop sollicités (impossible de jeter le tritium et les déchets chlorés à la rivière si elle n’a pas assez de débit).

Empreinte, photo des liquidateurs de Tchernobyl, 3, rassurez-vous avec les pastis d'iode! Deux clowns du réseau des Deux-Sèvres étaient là pour détendre l’atmosphère… Leur « brigade de rassurage nucléaire » distribuait aux passants des « pastis à l’iode » (des bonbons à la menthe…).

Alors, quelle empreinte laissons-nous pour les générations futures? La demi-vie radioactive (durée après laquelle la radioactivité diminue de moitié) du plutonium 240 (un atome qui n’existe pas dans la nature, pur produit de l’industrie nucléaire) est de 6650 ans, le plutonium 239 et le plutonium 241 ont des demi-vies très différentes, 24.110 ans pour le premier, 14,4 ans pour le second, etc. il y a 19 isotopes du plutonium, tous ont une activité importante de rayonnements alpha, bêta et gamma. Pour qu’un stock de plutonium soit inoffensif ou presque, il faut plusieurs cycles complets, on estime cette durée à 200.000 ans… Une partie de ce plutonium est stockée (souvent en barres, c’est un métal, dans des fûts pas toujours étanches dans le temps), une autre part est intégrée dans le MOX, un combustible qui était présent à Fukushima et que certains experts soupçonnent d’avoir aggravé le problème au moment de la fusion du combustible des réacteurs.

Quelle empreinte les liquidateurs de Tchernobyl laissent-ils sur terre, sans monument commémoratif, niés par les autorités pour qui, officiellement, il y a eu 30 morts par irradiation directe et massive sur le site dans les premières heures, 1.500 morts parmi les habitants des zones les plus contaminées et 2.200 morts parmi les liquidateurs… à multiplier par dix ou cent suivant les experts…

Et demain, qu’en sera-t-il pour les liquidateurs de Fukushima? Il n’y a pas eu de gros incendie ni dissémination massive par explosion, mais nombre de liquidateurs ont mis et mettent encore leur vie en danger, des professionnels du nucléaire, mais aussi des SDF recrutés dans la rue, bien payés jusqu’à ce qu’ils atteignent une dose considérée comme dangereuse (recalculée à 5 fois la dose annuelle maximale autorisée en France pour les travailleurs du nucléaire).

Et pour les pro-nucléaires, et ceux qui répètent que c’est l’énergie la moins chère, n’oubliez pas que:

l’énergie la moins chère est celle que l’on ne consomme pas! Isolons no
s habitations, éteignons les lumières la nuit, éteignons les appareils électriques plutôt que de les laisser en veille, etc.

– en cas de catastrophe nucléaire, il n’y a aucune provision de la part d’EdF, qui a obtenu une loi après Tchernobyl… Elle n’assurera que 91,5 millions d’euros maximum de responsabilité civile… Tchernobyl et Fukushima ont un coût de centaines de milliards de dollars (l’Ukraine aurait déjà dépensé 200 milliards de dollars pour Tchernobyl, 25% de son budget de 1985 à 1991, la Biélorussie aurait dépensé à peu près autant, la Russie refuse de communiquer, il est trop tôt pour chiffrer Fukushima)…

– la cour des comptes a demandé un vrai chiffrage du coût du démantèlement des centrales nucléaires… L’expérience de Brinellis, dont le démantèlement a commencé en 1985, a été évalué en 2005 à presque un demi milliard d’euros, et cela ne concerne pas encore la partie la plus sensible, le réacteur dont on ne sait que faire… A multiplier par 58 réacteurs actifs à eau pressurisée et 10 en cours de démantèlement très partiel (Brinellis, réacteur gaz-eau-lourde, et 9 graphite-gaz arrêtés progressivement après la fusion partielle des coeurs de Saint-Laurent-Nouan dans le Loir-et-Cheren 1969 et 1980)… pour ne compter que le nucléaire civil d’EdF, il faudrait ajouter Phénix et Superphénix. Quant à l’EPR de Flammanville, pour l’instant, il a tant de malfaçons (l’Autorité de sûreté nucléaire / ASN a rappelé dès 2008 à Bouygues comment faire du béton avec du ciment et pas que des cailloux, voir les différentes lettres d’inspection de l’ASN à Flamanville) que ce n’est pas sûr qu’il ouvre un jour, tant qu’il n’est pas chargé en combustible, il ne produit pas de déchet (mais il coûte! jusqu’à présent, il est estimé à 6 milliards d’euros, le double de ce qui était prévu).

– le coût de la prolongation de la durée de vie des 58 réacteurs en activité n’est pas vraiment chiffré… EdF l’a estimé à 50 milliards sur les 25 prochaines années, la cour des comptes est dubitative.

– le coût du stockage et de la surveillance des déchets radioactifs pendant des centaines de milliers d’années n’est bien sûr pas chiffré…la cour des comptes n’a pas pu savoir à quoi correspondaient exactement les 30 milliards d’euros annoncés par l’Andra (agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs).

Un dernier chiffre, ramené en euros constant, la filière nucléaire a déjà coûté en France 228 milliards d’euros, valeur de 2010, d’après la cour des comptes.

Poitiers, saint Martin dans l’église Saint-Hilaire-le-Grand

Poitiers, la charité de Martin, peinture murale dans l'église Saint-Hilaire

Le château de Schönbrünn à Vienne en Autriche en 1993, 2, de plus près

Pour le défi Mars, mois de l’Europe centrale organisé par Schlabaya, j’ai longuement hésité à vous « refaire le coup de saint Martin »… Mais il n’est pas facile de tenir la chronique sur Poitiers et de répondre en même temps à ce défi… Pour la semaine hongroise en 2011, je vous avais donc présenté saint Martin, né en Hongrie (à Sabaria ou Savaria en Pannonie, aujourd’hui Szombathely) et fondateur de l’abbaye de Ligugé dans la Vienne. Je vous ai ensuite reparlé de ce personnage à Tours, avec un aperçu de la basilique, la charité de Martin par Varenne, la messe miraculeuse de saint Martin par Alaphilippe… Donc, si vous voulez relire son histoire, je vous invite à relire mon article sur Ligugé, et à aller aussi sur place visiter l’abbaye, sa librairie et sa boutique (plus d’informations sur son site officiel).

Cette fois-ci, je vous emmène à Poitiers, dans l’église Saint-Hilaire-le-Grand, dont je vous ai déjà parlé plusieurs fois avec la mort d’Hilaire sur un chapiteau, le chevet et une autre vue ici, l’inscription d’Hugo le trésorier, le tombeau de Constantin de Melle, le chemin de croix de Jean Claro. Un important ensemble de peintures murales du 11e siècle y a été mis au jour. Il y a notamment des évêques, des scènes en rapport avec l’Apocalypse, mais cela, ça sera pour un autre article. Je vous emmène aujourd’hui dans l’absidiole nord. Si vous regardez la fenêtre, l’ébrasement gauche nous concerne aujourd’hui, il faut regarder assez haut. Il s’agit de l’une des scènes les plus fréquemment représentées dans la vie de saint Martin, dite la Charité de Martin. La scène se passe en 337, alors que Martin, soldat romain, est en garnison à Amiens. Il partage la moitié de son manteau avec un pauvre: c’est alors qu’il est frappé par la foi et se convertit au christianisme. En général, dans les Charités, il est représenté à cheval. Ici, il est représenté debout, vêtu en soldat romain, son nimbe (le disque jaune derrière sa tête) indique sa sainteté. il tient son manteau et son épée devant lui, en faisant face au pauvre, maigre, à moitié dévêtu, les genoux pliés.

Poitiers, verrière de saint Martin dans l'église Saint-Hilaire La fenêtre située au nord du chœur, donc à gauche de l’absidiole précédente, est fermée par une verrière qui porte également une représentation de saint Martin, cette fois vêtu de ses vêtements épiscopaux. Cette verrière a été réalisée en 1921 par les ateliers de Luc Fournier, peintre verrier à Tours.

La démolition de la grande passerelle de Poitiers

Poitiers, démontage de la grande passerelle, semaine 8 Depuis quelques semaines, la démolition de la passerelle des Rocs ou grande passerelle a commencé.

Poitiers, la grande passerelle avant... en 2010 Elle présentait des problèmes de vieillissement (en perdant des cailloux sur les voitures garées en dessous, ici photographiée en 2010), il a été choisi de la démolir et de la remplacer par un viaduc qui sera accessible aux piétons, aux vélos et au futur bus à haut niveau de service.

Sa démolition est l’attraction de ces deux dernières semaines, avec la levée des trois travées de chaque extrémité, en attendant, au mois de mai, celle des trois travées qui passent au-dessus des voies de chemin de fer et entraîneront de grandes perturbations du trafic SNCF, la semaine retenue n’a pas été confirmée, mais les voyageurs de Pari à Bordeaux devront sauter la gare de Poitiers en bus à la place du TGV… Le premier montage est pour la semaine 8 (du 20 au 26 février), les grues en place, prises depuis la rue Maillochon et, en haut à droite, depuis le dernier étage du parking Toumaï. Les trois travées auraient dû être enlevées cette semaine là, avant de passer de l’autre côté, il y avait là des contraintes liées à la fermeture du parking et du boulevard… Pas grave, mais les grues vont devoir faire le tour de la voie ferrée plusieurs fois…

Poitiers, démontage de la grande passerelle, semaine 8, grignotage au sol Posée au sol, ma première travée a été « grignotée » et cassée en petits morceaux… Bon, il paraît qu’il faut dire déconstruction et pas démolition, parce que les matériaux sont triés et recyclés…

Poitiers, démontage de la grande passerelle, semaine 9, 02, enlèvement de la deuxième travée Mardi 27, en fin d’après-midi… La deuxième travée, côté ouest, vient d’être déposée… Mais vous pouvez en voir le déroulement tout en photo chez Coccinelle

Poitiers, démontage de la grande passerelle, semaine 9, 03, enlèvement de la troisième travée Mardi 28 février, retour de conférence vers 20h30 (photo du haut), la troisième travée de la passerelle a été levée d’un bon mètre mais semble bloquée, je ne patiente pas… mais Coccinelle, qui habite juste à côté, en a fait un autre diaporama

Poitiers, démontage de la grande passerelle, semaine 9, 05, quatrième travée, préparation

Mercredi 29 février, 17h, les préparatifs pour enlever la quatrième travée (la deuxième en partant du boulevard) battent leur plein, les grues se mettent en place.

Poitiers, démontage de la grande passerelle, semaine 9, 06, quatrième travée, préparation Les préparatifs durent… A 20h, la passerelle a été levée de quelques centimètres (pas très visible sur la photographie du bas), la meuleuse entre régulièrement en action pendant ces trois longues heures, histoire de détacher la travée des piliers…

Poitiers, démontage de la grande passerelle, semaine 9, 07, quatrième travée, au sol 20h30 ou à peu près, la quatrième travée est vite descendue, la voici maintenant posée en travers du boulevard, il va encore y avoir du boulot dans la nuit… Les voitures doivent repasser sur le boulevard et dans le tunnel en-dessous dès 5h le lendemain matin. Et pour les spectateurs, Le Météo, le resto du TAP, organisent pour le second soir de suite une « démol’ party », brochettes et vin chaud tout en regardant le spectacle depuis la plateforme (j’ai pris mes premières photographies de là haut, les suivantes depuis le parking Toumaï). Vous pouvez aussi voir des vidéos sur les sites de la presse locale, Centre presse et la Nouvelle République (colonne de droite, elles n’y resteront pas toujours…).

Poitiers, démontage de la grande passerelle, semaine 9, 08, quatrième travée, les piliers subsistent La passerelle n’est déjà plus qu’un souvenir en l’air, ils restent quand même les piliers, qui doivent être démolis dans les prochains jours, et des morceaux à évacuer…

Poitiers, démontage de la grande passerelle, semaine 9, 09, quatrième travée, découpe au sol Jeudi 1er mars au matin, les ouvriers ont bien travaillé pendant toute la nuit, il ne reste aucun morceau de passerelle sur le boulevard, rouvert à la circulation, il reste encore de part et d’autre deux gros morceaux à broyer et évacuer… Les grues ont déjà été démontées et sont reparties ailleurs, ces petits monstres de puissance doivent être très demandés…

Poitiers, démontage de la grande passerelle, semaine 9, 10, ce qui reste pour mai... Il reste maintenant les trois travées qui passent au-dessus des voies ferrées. Leur démolition se fera pendant le week-end de l’Ascension, attention, le trafic sera très perturbé (et complètement interrompu pendant 45h) du 17 au 20 mai 2012, cela concerne les TGV Paris-Bordeaux et Paris-La Rochelle. Ça va être une jolie pagaille, mais pas ici, là où la SNCF fera le transfert train/bus… [Voir la suite avec la démolition de deux travées sur les voies].

Poitiers, la maison Rolland avant démolition La maison au bout de la passerelle est aussi vouée à la démolition / déconstruction. La voici en juin 2011, encore entière mais déjà expropriée… Cette maison dite maison Rolland, du nom de son propriétaire, datait de 1882 mais ne présentait pas de caractère architectural particulier…

Poitiers, la maison Rolland en cours de démolition, fin février 2012

Au cours de la semaine 8, c’est le toit qui a fait les frais de la démolition. Jac86 (tu es démasqué!) a transmis une photographie du démontage du paratonnerre à monsieur Echo, de centre presse… J’espère qu’ils ont fait attention… Beaucoup de paratonnerres du 19e siècle contiennent des matières radioactives (du radium), qui étaient censées attirer la foudre et ainsi encore mieux protéger la maison… Voir ce site de prévention de la dissémination du radium.

Poitiers, la maison Rolland en cours de démolition, début mars 2012 Et voici où l’on en était le 29 février… côté maison…

Poitiers, démontage de la grande passerelle, semaine 9, coupe des peupliers … et côté peupliers (ils ont maintenant disparu).

[Les étapes de la démolition : la démolition des premières travées et de la maison Rolland, la mise en place d’échafaudages sur les derniers piliers, la préparation de la dépose de deux travées sur les voies, les deux travées sur les voies, la dernière travée sur les voies].

Défi photo de Bidouillette, endroit/envers, par mon ami JAC

Défi photo, endroit/envers par JAC86, bords du Clain, 1

Après avoir vu mon interprétation du défi Endroit/envers proposé par Monique / Bidouillette / Tibilisfil, un des mes amis sans blog, JAC 86, a souhaité participer au défi. Il fait des centaines de photographies de Poitiers, et a déjà réalisé plusieurs expositions sur le thème du Clain (d’hier et aujourd’hui)… Je vous en avais parlé pour la guinguette de cet été en bord de Clain (clic ici pour en voir deux photographies…), il a exposé dans beaucoup d’autres lieux de la ville… et pourquoi pas bientôt au-delà? Je transmettrai si quelqu’un souhaite accueillir ses photographies (chut… je ne lui en ai pas parlé ).

Défi photo, endroit/envers par JAC86, bords du Clain, 2

C’est parti pour endroit/envers, reflets, lueurs en bord de Clain…

Défi photo, endroit/envers par JAC86, bords du Clain, 3

Vous croyez être à la campagne? Nous sommes à quelques minutes à pied du centre-ville…

Défi photo, endroit/envers par JAC86, bords du Clain, 4

C’est beau, les moulins quand il y a encore de l’eau dans la rivière… S’il ne pleut pas en mars, ça risque d’être catastrophique cet été, le niveau, après la crue de décembre 2011, est déjà incroyablement bas…

Défi photo, endroit/envers par JAC86, bords du Clain, 5

On s’approche… Au fait, l’exposition de JAC a aussi été présentée dans ce moulin l’été dernier…

Défi photo, endroit/envers par JAC86, bords du Clain, 6

Et oui, il y a aussi des maisons, en bord de rivière…

Défi photo de Bidouillette, endroit/envers

Poitiers, le 21 juin 2011, 14, le funambule sur la tête Pour cette semaine, Monique / Bidouillette / Tibilisfil nous a proposé de photographier le bon roi Dagobert… endroit/envers… J’ai cherché en vain un panneau de chantier à l’envers, pourtant, Monsieur Echo, de Centre Presse, nous en a montré un joli il y a peu… J’aurais aussi pu sortir des photographies anciennes, comme celle-ci tirée du superbe spectacle de funambule par la compagnie DAVASI et toute la série dans le diaporama ici… photographies prises lors de la ré-ouverture de la place d’Armes à Poitiers le 21 juin 2011…

Mais foin de triche, le principe, c’est de prendre son appareil photographie (avec les batteries chargées, de la place sur la carte mémoire etc.) et de sortir! Direction donc les églises du plateau de Poitiers, pour de nouvelles photographies bien cadrées sur le thème…Vous trouverez aussi dans cet autre article l’interprétation du même défi tout en reflets par mon ami Jac

Défi photo, endroit/envers, Poitiers, 1, saint Pierre sur le grand vitrail de la cathédrale Je file d’abord à la cathédrale avec une idée bien précise en tête, prendre la crucifixion de saint Pierre sur la maîtresse vitre (le grand vitrail central derrière le chœur) datée des environs de 1162… (juste à la transition art roman / art gothique, une commande d’Alienor d’Aquitaine et de Henri II, roi d’Angleterre) Et oui, saint Pierre a été crucifié tête en bas, je vous ai déjà montré une scène similaire, à peine plus anciennes, sur la façade romane de l’église Saint-Pierre à Aulnay en Charente-Maritime… Bon, il faudra vraiment que je fasse un article complet sur cette grande verrière, ce n’est ici qu’une petite partie de ce chef-d’œuvre… pas facile à prendre en photographie avec un petit appareil photo (enfin, un appareil compact assez puissant, mais pas assez pour cela).

Défi photo, endroit/envers, Poitiers, 2, métopes de Saint-Hilaire Juste derrière chez moi, sur les métopes du chevet de l’église Saint-Hilaire, des lions se demandent où est l’endroit et l’envers… La queue est passée entre les pattes, reviens sur le corps et est avalée par la tête complètement retournée vers l’arrière… (pour un petit schéma expliquant le vocabulaire, voir Corniche, modillons, métopes, chapiteaux sur un chevet roman).

Défi photo, endroit/envers, Poitiers, 3, arcatures nord de la façade de Notre-Dame-la-Grande Mais l’art roman comme l’art gothique sont des arts de la contorsion, aiment jouer avec l’endroit et l’envers… Petit passage par la façade de Notre-Dame-la-Grande. Je vous promets, c’est une nouvelle photographie, même si je passe plusieurs fois par jour devant… J’ai choisi deux oiseaux complètement emmêlés, sur l’arcature aveugle sud de la façade occidentale (à droite, copie d’après l’original)…

Défi photo, endroit/envers, Poitiers, 4, animaux sur des modillons du baptistère Les animaux du baptistère Saint-Jean, eux aussi romans, se contorsionnent quant à eux sur les modillons (ces pierres qui portent la corniche et dont l’extrémité visible est souvent sculptée). Celui du haut est dans une position très classique à cette époque, le corps dans un sens et la tête retournée dans l’autre… Celui du bas est beaucoup plus rare, il a les pattes collées au plafond… Endroit? Envers?

Défi photo, endroit/envers, Poitiers, 5, des modillons avec acrobates dans deux églises gothiques On saute environ un siècle, et nous voici en haut dans la nef de la cathédrale et en bas, dans celle de l’église Sainte-Radegonde. Désolée pour les photos, ces modillons sont placés trop haut pour mon flash… Le sculpteur (« gothique ») a repris un thème déjà abondamment utilisé à l’époque « romane » précédente, celui des acrobates et des contorsionnsites…

Défi photo, endroit/envers, Poitiers,6, les singes du portail de Sainte-Radegonde A Sainte-Radegonde, il y a aussi les petits singes monstrueux plus récents (du 15e siècle) qui dansent dans tous les sens sur le portail… Je n’ai pas résisté à reprendre une autre photographie, pour celles plus détaillées, suivez le lien précédent…

Il y a encore, tant pour l’art roman que pour l’art gothique, les anges qui ne savent souvent pas où sont l’endroit et l’envers… Pour l’illustrer, j’ai plongé dans mes archives et non en ville…

Poitiers, église Saint-Hilaire, chapiteau de la mort d'Hilaire, 1, vu de face

D’abord avec cette photographie que je vous ai déjà montrée sur le chapiteau dit de la mort d’Hilaire dans l’église qui porte son nom… En haut à droite et à gauche, les anges portent son âme (le petit homme nu) libérée de son corps mortel allongé sur le lit…

Défi photo endroit enveres, ange de la Couldre à Parthenay Et sur la façade occidentale de Notre-Dame de la Couldre à Parthenay (une série de photographies prises il y a une dizaine de jours, que je n’ai pas encore triée), l’archange tête en bas vient annoncer à Marie qu’elle porte en elle l’Enfant Jésus… Une représentation de l’Annonciation assez différente de celle que je vous ai montrée sur la façade de l’église Notre-Dame-la-Grande ou sur la partie droite du portail Saint-Michel à Poitiers.

Une plaque de la rue Montgautier à Poitiers avant et après correction Et pour terminer, hors sujet, mais comme je suis passée juste à côté… La plaque de la rue Montgau(l)tier, qui avait été reposée avec un L en trop à un bout (mais était correcte à l’autre bout, voir par le lien précédent) a été reposée avec la correction faite… En haut avant, en novembre dernier, en bas fin février 2012… Ils auraient pu mettre une plaque aux mêmes dimensions ou reboucher les trous des chevilles de la plaque précédente (à côté des angles entourés en rouge), cela ne fait pas un travail très propre, mais au moins, la rue a le même nom avec la même orthographe que l’on arrive par la grand’rue (où la plaque est en majuscules) ou par la rue de la cathédrale (la nouvelle plaque)…