Archives par étiquette : visite

Des fontaines Wallace à Toulouse…

Toulouse, fontaine Wallace du Grand-Rond, 1, vue de loinCertain(e)s d’entre vous ont cru reconnaître une fontaine Wallace dans la fontaine aux amours de Durenne que je vous  ai montré à nouveau l’autre jour… Il s’agit en fait d’un autre modèle, mais qui peut aujourd’hui venir de la même fonderie de Sommevoire, où elles sont toujours au catalogue, en fonte de fer. Les fontaines Wallace sont dues à un autre sculpteur, Charles-Auguste Lebourg (Nantes, 1829 – Paris, 1906), et à la place des Amours de Durenne, il y a quatre cariatides qui représentent la simplicité, la bonté, la sobriété et la charité. Leurs tuniques en particulier sont toutes différentes. Il y en a plusieurs à Toulouse, Cathdragon, les as-tu toutes repérées ? Bon, de mon côté, j’en ai pris en photo il y a un an au Grand Rond (les premières photographies) et au jardin des plantes de Toulouse, mais il y en a aussi sur les places Saint-Georges, Henry Russell, R. Ferrières, du Ravelin, Laganne (devant la galerie du château d’eau) et sur le rond-point Alain Gazeaud dans le quartier de la Côte pavée…

Toulouse, fontaine Wallace du Grand-Rond, 2, de plus près Allez, on s’approche… Ne me demandez pas laquelle est la simplicité etc., je n’ai pas eu le temps d’approfondir la question…

Toulouse, fontaine Wallace du Grand-Rond, 3, la marque de la fonderie D'Osne Ici, la marque de fonderie est Val d’Osne… Il s’agit de la première fonderie qui les a réalisées, près de Saint-Dizier en Haute-Marne. Cette fonderie a par la suite été rachetée par Antoine Durenne, qui transfère la production à Sommevoire (et oui, délocalisation dès la fin du 19e siècle… mais à quelques dizaines de kilomètres, toujours en Haute-Marne), à la Générale d’hydraulique et de mécanique qui réalisait aussi toutes les fontes d’art de ce sculpteur.

Toulouse, fontaine Wallace du Grand-Rond, 4, la signature du sculpteur Lebourg Et la signature « CH. LEBOURG. SC[ulpteur]/1872 ». Charles-Auguste Lebourg a créé les cariatides qui ornent ces fontaines en 1872, mais elles sont toujours à la vente, en quatre modèles de taille et de fonctionnement différents.

Toulouse, fontaine Wallace du jardin des Plantes, vue d'ensemble En voici une autre dans le jardin des plantes de Toulouse…

Toulouse, fontaine Wallace du jardin des Plantes, la signature du sculpteur Lebourg La même signature, « CH. LEBOURG. SC[ulpteur]/1872 ».

Mais pourquoi fontaines Wallace, si elles portent des cariatides et sont dues au sculpteur Lebourg ? Parce que c’est le philanthrope britannique Richard Wallace qui finança à Paris l’installation de ces nombreux points d’eau potable. C’est lui qui a conçu le dessin des fontaines, seules les cariatides sont de Lebourg.

Vous trouverez plus d’information sur ces fontaines et Charles Auguste Lebourg sur ce site

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Saint Pierre crucifié à Aulnay…

L'église Saint-Pierre d'Aulnay, la façade occidentaleJe vous ai déjà parlé plusieurs fois d’Aulnay, en Charente-Maritime (mais dans l’ancien Poitou historique), par Rémy Prin, un couple, un soldat et un griffon, la Tentation. Je vous ai déjà montré cette vue de la façade occidentale, nous allons nous approcher de l’arcature nord de cette façade, à gauche du portail donc…

Aulnay, église Saint-Pierre, arcature nord de la façade occidentale Allez, on s’approche un peu…

Aulnay, église Saint-Pierre, faux tympan nord de la façade occidentale: crucifixion de Saint-Pierre … encore un peu plus, les chapiteaux seront pour une autre fois… Vous voyez au centre, vous le reconnaissez? Facile, c’est dans le titre de l’article… et c’est quasiment le seul à être représenté comme ça…

Aulnay, église Saint-Pierre, faux tympan nord de la façade occidentale: crucifixion de Saint-Pierre Et oui, vous avez reconnu Saint-Pierre, non pas avec les clefs comme à Notre-Dame-la-Grande à Poitiers, mais crucifié la tête en bas. Il est encadré de deux bourreaux qui lui enfoncent à la masse (bien visible pour celui de droite, qui prend de l’élan avec l’engin tenu à deux mains derrière sa tête) des clous pour tenir les pieds sur la croix. Si les longs vêtements des bourreaux marquent le mouvement, ceux de saint Pierre, par miracle, restent bien en place et ne lui tombent pas sur la tête, en dépit de sa position…

Tours, le monument aux morts de la guerre 1870-1871

Tours, le monument aux morts de 1870, vue 1 : carte postale ancienne Quelques jours après la célébration de la fin de la guerre de 1870 (voir sur ce sujet mon article de l’année dernière, à propos du monument de Poitiers, l’histoire de ce conflit et des monuments érigés quelques années plus tard). À Tours, initialement installé place du Chardonnet (ici sur une carte postale ancienne)…

Tours, le monument aux morts de 1870, vue 2, de loin près du pont de fil …il est maintenant, d’après le dossier documentaire du service régional de l’inventaire de la région Centre), quai d’Orléans (adresse qui n’existe pas sur le plan fourni par l’office de tourisme, ni l’emplacement du monument), ou, plus simplement, à l’entrée du pont suspendu dit pont de fil ou pont Saint-Symphorien, juste à côté du château.

Tours, le monument aux morts de 1870, vue 8, signature de l'architecte Conçu par l’architecte Bernard Chaussemiche, architecte qui à Tours réalisa aussi la façade du lycée Balzac vers 1900 et un immeuble situé 41et 41bis boulevard Heurteloup, à retrouver dans les dossiers établis par l’inventaire ici et ), le monument aux morts de 1870 fut inauguré à la veille (moins d’un mois avant le début) de la Première Guerre mondiale, le 12 juillet 1914. La signature de l’architecte figure sur le socle au dos, en bas à droite. Dans le dossier de l’inventaire, vous pouvez voir le plan d’installation initiale sur la place du Chardonnet, daté de février 1914.

Tours, le monument aux morts de 1870, vue 9, signature du sculpteur Gaumont Le groupe sculpté est l’œuvre de Marcel Gaumont (1880-1962), dont la signature est porté en bas à gauche au dos du socle.

Tours, le monument aux morts de 1870, vue 4, le groupe sculpté De face, on voit une femme, allégorie probable de la République, et un soldat debout, un peu penché en avant, poing serré, comme attendant une revanche…

Tours, le monument aux morts de 1870, vue 5, de trois quarts dos Mais si vous contournez le monument…,

Tours, le monument aux morts de 1870, vue 6, de dos … vous découvrirez un soldat mort, qui n’est pas mentionné dans les descriptions du monument.

Tours, le monument aux morts de 1870, vue 7, le soldat mort Il gît au sol, dans une position désarticulée.

Tours, le monument aux morts de 1870, vue 3, de face Sur la face principale, la dédicace est la suivante : « à la / mémoire / des officiers et soldats / du 88e régiment de mobiles / d’Indre-et-Loire / morts / pour la patrie / 1870-1871 ».

À Tours, un autre monuments aux morts de 1870 se trouve au cimetière de la Salle, où se trouve aussi un monument aux morts de 1914-1918. Pour la Première Guerre mondiale, le monument principal se trouve, configuration extrêmement rare, à l’intérieur de l’hôtel de ville, je n’ai pas pu faire de photographies mais vous le montrerai sur des cartes postales anciennes. Un autre monument imposant se trouve dans la cour du lycée Descartes, dont je vous parlerai aussi à partir de documents anciens. Diverses plaques commémoratives se trouvent aussi en ville, dont une accompagnée d’un relief sculpté aux postiers morts pour la France dans la grande poste boulevard boulanger ou une très émouvante aux élèves juifs et instituteurs résistants à l’entrée de l’école Mirabeau… Plusieurs articles en perspective. Je vous rappelle aussi que vous pouvez retrouver tous les artistes auteurs de statuaire publique et/ou commémorative, avec des liens sur les articles concernés, sur cette page spécifique.

Emile Roux par René Pajot à Confolens

Emile Roux par René Pajot, 1937, à Confolens, 1, vue générale du monument En mars 2010, j’ai profité d’une belle journée printanière à Confolens (pour un colloque) pour faire une série de photographies et partager avec vous quelques-unes d’entre elles. Pour plus d’informations sur Confolens et la communauté de communes du Confolentais, deux livres sont toujours en librairie, Parcours du patrimoine n° 325 consacré à Confolens, ou encore l’image du patrimoine Le Confolentais : entre Poitou, Charente et Limousin… Aujourd’hui, je vous montre le buste d’Émile Roux réalisé en 1937 par René Pajot et mis en place devant l’ancien lycée Émile Roux, où son père était directeur et où il est né le 17 décembre 1853.

Confolens, l'ancien lycée Emile Roux Voici une vue de cet ancien lycée (aujourd’hui désaffecté, le lycée est désormais en périphérie de la ville).

Il travailla avec Louis Pasteur sur le choléra des poules puis le charbon des moutons, et découvrit le sérum antidiphtérique, la première thérapie efficace contre cette maladie. Il était d’ailleurs directeur de l’Institut Pasteur à Paris (depuis 1904) à sa mort le 3 novembre 1933 (voir le monument à Pasteur à Paris).

Emile Roux par René Pajot, 1937, à Confolens, 2, la signature Revenons à notre buste en bronze. Posé sur un haut piédestal (refait depuis), il est signé R[ené] Pajot et daté de 1937. Il fut inauguré le 14 novembre 1937 en présence du ministre de la santé, Marc Rucart.

Emile Roux par René Pajot, 1937, à Confolens, 3, le buste Je trouve que le sculpteur lui a donné un air sévère,…

Emile Roux par René Pajot, 1937, à Confolens, 4, détail du visage …peut-être accentué par les rides, les sourcils fournis, la barbe et la moustache, les joues creusées…

Tours, la gare (7) : l’ancien embarcadère

Tours, l'ancien embarcadère ferrovière, carte postale ancienne Pour clôturer la visite de la gare de Tours, j’ai trouvé une carte postale ancienne montrant l’ancien embarcadère, détruit en 1895 pour être remplacé par la gare actuelle. Je pioche les informations ci-dessous dans le dossier documentaire du service régional de l’inventaire de la région Centre que je vous invite vraiment à aller consulter car il comprend de nombreux documents anciens. L’embarcadère de chemin de fer avait été construit dans les années 1845-1846 par Phidias Vestier, architecte de la compagnie des chemins de fer d’Orléans, à l’emplacement d’un bastion de l’ancien rempart. Cet architecte, né en 1796 et décédé en 1874 était issu d’une famille de peintres et d’architectes. Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez essayer de trouver l’article que lui a consacré L. Vieira dans le Bulletin de la Société archéologique de Touraine en 1998 (volume 45 bis, pages 601 à 616). À Tours, il est aussi l’auteur du conservatoire, à découvrir ici dans quelques mois (oui, j’ai beaucoup de monuments à vous montrer à Tours) ou bien dès aujourd’hui dans le dossier documentaire du service régional de l’inventaire de la région Centre.

Pour les sculptures allégoriques que vous apercevez sur la carte postale, il s’agit des figures de Nantes, Tours, Paris et Bordeaux réalisées en 1855-1856 par le sculpteur d’origine autrichienne Johann Dominik Mahlknecht (1793-1876). Deux d’entre elles se trouvent aujourd’hui dans le parc du château de Taffonneau à Veigné (je ne le connais pas…). Nous n’en voyons que deux sur la carte postale, impossible de distinguer desquelles il s’agit.

Tous les articles sur la gare de Tours : l’ancien embarcadère, la façade par le sculpteur Henri Frédéric Varenne et le projet de l’architecte Victor Laloux, les allégories de Limoges et Nantes par Jean Hugues, allégories de Bordeaux et Toulouse par Jean-Antoine Injalbert, les céramiques peintes du côté nord (Carcassonne, Langeais, Chinon, Arcachon, Cahors, Luchon et, pas photographiés, Vicq-sur-Cère et Amboise), du côté sud (Azay-le-Rideau, les gorges du Tarn, Loches, Biarritz, Belle-Isle -en-Mer, Josslin, Erdeven, Saint-Jean-de-Luz et Fontarabie) et leurs signatures (Utzschneider et Compagnie, Alexandre de Geiger, Digoin, Paris, Sarreguemines, Simas, Alain Mothes).

La gare de Tours (6), les céramiques peintes du côté sud

Tours, la gare, l'intérieur, 02, Carcassonne, Je vous ai déjà parlé de ces céramiques, pour les signatures et celles du côté nord, à droite en entrant dans la gare par la façade (pas par le train!). Je vous montre aujourd’hui celles du côté sud, sur le mur gauche. Les trois premières sont maintenant à moitié cachées dans le bistrot de la gare. Si vous passez par la gare de Tours, au lieu de rester face au panneau d’affichage, admirez donc ces panneaux peints qui vous invitent au voyage! Je n’ai pas pu faire de photographies de Vicq-sur-Cère, il faudra que j’aille boire un coup la prochaine fois…

Nous commençons donc par Carcassonne. La citadelle est représentée par ses remparts, avec au premier plan deux petits chats noirs.

Tours, la gare, l'intérieur, 04, Carcassonne, les chats L’un, de dos, semble admirer la ville alors que l’autre semble plus avoir envie de jouer.

Tours, la gare, l'intérieur, 03, Carcassonne, signatureCe panneau porte en bas à droite la marque de fabrique « Sarreguemines / Digoin -Paris » et en-dessous, la signature M. Simas.

Tours, la gare, l'intérieur, 05, Langeais Langeais est représentée par le château dans les rues du village.

Tours, la gare, l'intérieur, 06, Langeais, signatureCe panneau porte la signature « Alain Mothes » .

Tours, la gare, l'intérieur, 07, Chinon Chinon est représenté par le château (la tour maîtresse ou donjon, en fait) précédé de son pont d’accès qui franchit la Vienne.

Tours, la gare, l'intérieur, 08, Chinon, signatureCe panneau porte la signature « Alain Mothes / le 20.01.[18]92 [? 8] « . Je lis 92, mais il doit plus probablement s’agir de 1898. En 1892, le projet de gare de Tours n’était de toute façon pas arrêté. Ou alors, c’est du recyclage d’un panneau prévu pour un autre projet….

Tours, la gare, l'intérieur, 09, Arcachon Arcachon, pour l’artiste, c’est une forêt de pins avec des pteites fleurs au premier plan, le village caché dans le creux et tout au fond, le bassin. Je ne suis pas sûre qu’un siècle plus tard, Arcachon aurait été représentée ainsi !

Tours, la gare, l'intérieur, 10, Arcachon signatureLe panneau porte la signature M. Simas en bas à gauche suivie de la marque de fabrique de fabrique « UC / Paris-Digoin ».

Tours, la gare, l'intérieur, 11, Cahors Cahors est un panneau sombre. Le pont Valentré, pont fortifié sur le Lot, à l’entrée de Cahors, est au centre de la scène (rappelez-vous, je vous ai parlé de ce pont pour la bande dessinée Le Diable du pont Valentré de Joël Polomski, que m’a offert Petite fée Nougat). Un homme marche sur la route à côté du pont, alors que le paysage se fond à l’arrière-plan.

Tours, la gare, l'intérieur, 12, Cahors, signatureLe panneau porte en bas à droite la signature « M. Simas » et la marque de fabrique « Sarreguemines / Digoin -Paris ».

Tours, la gare, l'intérieur, 13, le Mont-Dore Le Mont-Dore, dévalé par des torrents, est à l’arrière-plan du panneau dominé par l’un de ces torrents qui coule entre les rochers. Un grand arbre à gauche assied la scène alors que de l’autre côté du ruisseau une femme, vêtue d’une longue robe sombre, garde ses oies.

Tours, la gare, l'intérieur, 14, le Mont-Dore, signatureLe panneau porte la marque de fabrique « UC / Paris-Digoin » en bas à gauche et la signature « M. Simas » en bas vers le milieu.

Tours, la gare, l'intérieur, 15, Amboise déposéAmboise (en cours de restauration, je complèterai l’article la prochaine fois que je passerai par là, s’il est remis…, et pour ces messieurs de la SNCF, il ne s’agit pas de fresque – peinture sur enduit frais – mais de peinture sur céramique)

Tours, la gare, l'intérieur, 16, Luchon Luchon est perdue dans un paysage montagneux. Sur la route, un couple roule sur un tandem, la femme à l’avant.

Tours, la gare, l'intérieur, 18, Luchon, détail du tandem Le voici de plus près, remarquez les tenues, les chapeaux, la barbe pointue très troisième République de Monsieur, etc.

Tours, la gare, l'intérieur, 19, Luchon, signatureLe panneau porte la signature M. Simas en bas à droite.

Gare de Tours, panneaux en céramique déposés en 2016

PS: lors d’un passage dans la gare en novembre 2016, j’ai vu que les panneaux peints ont été déposés pour restauration…

Tous les articles sur la gare de Tours : l’ancien embarcadère, la façade par le sculpteur Henri Varenne et le projet de l’architecte Victor Laloux, les allégories de Limoges et Nantes par Jean Hugues, allégories de Bordeaux et Toulouse par Jean-Antoine Injalbert, les céramiques peintes du côté nord (Carcassonne, Langeais, Chinon, Arcachon, Cahors, Luchon et, pas photographiés, Vicq-sur-Cère et Amboise), du côté sud (Azay-le-Rideau, les gorges du Tarn, Loches, Biarritz, Belle-Isle -en-Mer, Josslin, Erdeven, Saint-Jean-de-Luz et Fontarabie) et leurs signatures (Utzschneider et Compagnie, Alexandre de Geiger, Digoin, Paris, Sarreguemines, Simas, Alain Mothes).

Chaumont-sur-Loire, festival 2010 (27), le jardin de M. Vilain…

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 01, l'entrée En ces temps frisquets, un peu de soleil de début d’été vous fera du bien pour cette dernière visite de 2010 du domaine de Chaumont-sur-Loire, où je vous emmène chaque jeudi après-midi depuis quelques semaines (quand je ne me trompe pas de date de publication…). Je vous rappelle que j’y suis allée avec Jardin zen le vendredi 11 juin 2010. Aujourd’hui, je vous conduis dans le Le vilain petit jardin de Jean-Michel Vilain, le jardin n° 20, conçu par Arno Denis, Pauline Robiliard et Xavier Coquelet.

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 02, on entre Allez, on entre entre les piles de cageots, la palissade de planches de récupération et au fond, la cabane et la petite lessive.

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 03, ail, ail, ail Ail, ail, ail! Un petit coin avec de l’ail, du persil, des aromatiques…

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 04, des cageots potagers Près de la cabane, finalement, c’est pratique, les cageots, ça évite de se baisser pour la récolte… Mais à changer chaque année, avec la pourriture des fonds.

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 04, des cageots potagers Accrochée à la paroi de la cabane, la tondeuse à gazon à rouleaux, j’ai la même (et oui, pas d’électricité dans mon jardin, et étant en bordure de rivière, je préfère éviter les hydrocarbures, même en petite quantité, vous imaginez, en cas de vraie crue ?).

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 06, dans la cabane M. Vilain, lui, a l’électricité, voyez le vieux compteur dans sa cabane… Il met des cotes de travail bleus (mes bleus à moi sont verts… en provenance de la coopérative agricole), je retiens l’idée de cageots pour faire les étagères…

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 07, la petite lessive La lessive sèche sur le côté, le fil est un peu de travers, ça me rappelle des tas de fil à linge de fortune pour les chantiers de fouilles, c’est bizarre, mais les appuis ne sont jamais à la même hauteur.

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 08, la fenêtre de la cabane M. Vilain est un pro de la récupération… les bouteilles en plastique pour l’arrosage ou les cloches de protection, les boîtes de conserve. Oups, la pollution de ses produits ne semblent pas le préoccuper!

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 09, mémé est tombée dans les orties Ouh la la, au fond du jardin, mémé est tombée dans les orties!

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 10, le tas de fumier Aïe, le coin d’herboristerie sert au tas de déchets… pas que végétaux… « Pas jojo, le tas de compost », dit l’étiquette. Au fond, les bidons de récupération comme on en voit dans beaucoup de jardins.

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 11, la cabane avec son cageot sur le toit Tiens, je me retourne vers la cabane et vois que j’avais raté la cagette sur le toit…

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 12, les escargots Les escargots – les cagouilles, comme on dit ici – sont mal en point… Tiens, les Poitevins les fonds plutôt jeûner dans un tambour de lessiveuse…

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 13, les haricots Les haricots sont encore tout petits (nous étions en juin), mais les perches sont prêtes, et les blettes poussent entre les pieds.

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 14, la girouette collée au mur Tiens, une girouette qui ne tourne pas…

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 15, la poubelle à ciel ouvert Ah mais, M. Vilain ne fait pas très attention à ses déchets et boît pas mal de bière, LOL!

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 16, le coin travail Qu’a-t-il fait assis sur ce siège constitué d’un fragment de tronc?

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 17, la tombe du chat M. Vilain est sentimental et a bien fleuri la tombe de son chat (alors qu’il a… jeté Mémé dans les orties,!)…

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 18, la tombe du poisson rouge … et même celle de Bubulle le poisson rouge!

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 19, le banc envahi par les ronces Trop fort, le banc envahi par les ronces, mais personne n’osera s’y asseoir malgré le petit mot sur l’ardoise.

Chaumont-sur-Lo<br /><br /><br />
ire, festival 2010, le jardin 20, 20, la cabane petit coin Oh, oh, M. Vilain tient à son intimité…

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 21, le seau hygiénique … il a même prévu les journaux comme PQ, mais s’il compte sur Mémé pour vider le seau…

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 22, dernière vue sur les légumes Allez, on repart doucement, sur la pointe des pieds, et on admire le nombre de légumes qu’il a réussi à planter dans cet espace qui semble si peu ordonné…

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 23, on quitte le jardin Chut, on ne va pas le déranger dans son jardin et le laisser à ses réflexions moroses, vous avez vu Tu me cours sur le haricot, Il ne faut pas pousser mémé dans les orties, Ceci n’est pas une culotte, On n’a pas le cul sorti des ronces, j’ai gardé pour moi, l’article est déjà long, C’est pas tes oignons, Raconter des salades et Avoir des soucis.

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 20, 24, la marre voisine Mais, que vois-je à la sortie? Il a même colonisé la marre voisine…

Alors, la visite de ce jardin et des autres vous a plu? Je retournerai probablement au festival en 2011, après avoir testé de nombreuses saisons au fil des ans, je pense que juin en semaine, c’est pas mal, les plantes sont bien installées, il n’y a pas la foule de juillet et août, et les plantes ne sont pas fanées comme en septembre. En attendant, il me reste à mettre à jour les liens de la série de cette année sur chaque article.

Si vous souhaitez déjà faire un tour, je vous conseille d’aller sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire, vous y trouverez toutes les informations pratiques et une description de chaque jardin du concours 2010, sur le thème Jardins corps et âmes.

Pour retrouver les articles de 2010 / Jardins corps et âmes :

  • un premier aperçu
  • le premier jardin, Métempsycose , conçu par Timothée Blancpain et Philippe Caillaud
  • le deuxième jardin, Hommage à Lady Day, Anne Zaragoza, Jasper Springeling, Berno Strootman et Matthijs Willemsen
  • le troisième jardin, Ma terre, mater, conçu par Olivier Hostiou, ingénieur paysagiste, Marie Forêt et Laurent Weiss
  • le jardin 4, Signes de vie, conçu par Flavio Pollano et Maurice Kanah
  • le jardin 4 bis, Le Labyrinthe de la Mémoire, de Anne et Patrick Poirier
  • le jardin n° 5, Jardi-nez, conçu par Guylaine Piketty et Sylvie Polo, pas chroniqué
  • le jardin n° 6, le carré des simples, une alchimie du corps à l’âme ?, conçu par Jean-Claude Charlet, Anne Ribes, Elaine Jarvis et Cécile Halley des Fontaines.
  • le jardin 7, jardin de la terre gaste, conçu par Jean-Pierre et Tangi Le Dantec Le Dantec, avec l’aide de Julien Fleischl
  • le jardin 8, Rêverie dans la nature, conçu par Francesca Fornasari et Elisabetta Fermani
  • le jardin 9, rêve de Pantagruel, conçu par Carlotta Montefoschi, Niccolo Cau, Elsa Pandozi, Maria Cecilia Villanis Ziani, Nelda Tripicchio et Ricardo Walker Campos
  • le jardin 10, Un divan au jardin, conçu par Emeline Escats, Raphaël Beuchot, Fanny Perrot, Camille Picot et Leila Si Moussa
  • le jardin 11, Philocephalus Hortus, conçu par François Laborie, Jérôme Fortin, Sibila Jaksic, Alain Cousseran, Philippe Borderieux, Patrick Latour et Alain Weiss
  • le jardin 12, Hortithérapie sensorielle, conçu par Stefano Marinaz, Francesca Vacirca et Daniela Tonegatti
  • le jardin 13, L’arbre à prières, conçu par le collectif First republik
  • le jardin14, Contactez-moi, conçu par Loic Nys, Sébastien Roussel, Cécile Larcher et Sébastien Migné
  • le jardin15, Cupidon s’en fout, conçu par Didier Courant, Phillip Robert, Gilles Pujol, Ronan Séné et Yann Bruneau
  • le jardin 16, Bon thé bon genre, conçu par PiP Partnership – George Richardson et Jules Arthur –
  • le jardin 17, Dix pieds sous terre, conçu par Tony Balmé, Ingrid Saumur, David Fabien, Franck Boulanger et Fabrice Ramalinghom,
  • le jardin 18, Le jardin qui chante, conçu par Rosalie Zeile et Amalia Besada
  • le jardin 19, jardin de la terre gaste, conçu par Christophe Marchalot et Félicia Fortuna
  • le jardin 19bis, Main dans la main, conçu par aroline Bourgeois, Virginie Brana, Marie Carayon, Annabelle Guehria, Nicolas Houdin, Christophe Lemoing, Cécile Mercat, Marcos Sampaio et Marie-France Taudière
  • le jardin 20, Le vilain petit jardin de Jean-Michel Vilain, conçu par Arno Denis, Pauline Robiliard et Xavier Coquelet
  • le jardin 21, calligrâme, conçu par Hélène Le Merdy, Michaël Ripoche, Jean-Michel Letellier et Miki Nakamura
  • le jardin 22, Des racines du corps à la bulle de l’âme, conçu Géraldine Gerin-Bougrain, Caroline Foulonneau et Julie Colin
  • le jardin 23, Igloolik ultima, conçu par Julien Lachal, Julie Bernard et Agathe Faure
  • le jardin n° 24, Le creux de la main, conçu par Juliette Berny, Fanny Cassat et Renaud Le Creff
  • le vallon des brumes
  • les oeuvres de Anne et Patrick Poirier
  • les oeuvres de Marc Deneyer, Patrick Blanc, Benoît Mangin et Marion Laval-Jeantet
  • les oeuvres de François Méchain, Rainer Gross, Erik Borja et Simon Crouzet
  • le Bob Verschueren, Karine Bonneval, Marie-Jésus Diaz
  • le Marie Denis
  • Colorès, de Michel Racine et Béatrice Saurel, qui a été complété depuis l’année dernière.
  • et les liens vers les articles des années précédentes

Chaumont-sur-Loire, festival 2010 (26), Verschueren, Bonneval, Diaz

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, Bob Verschueren, dans les mangeoires Depuis quelques semaines, chaque jeudi après-midi (quand je ne me trompe pas de date de publication…), je vous emmène à Chaumont-sur-Loire. Je vous rappelle que j’y suis allée avec Jardin zen le vendredi 11 juin 2010. La visite se terminera la semaine prochaine avec mon jardin préféré… Pour celles et ceux qui y sont allés, vous voyez duquel je n’ai pas parlé (ne trichez pas avec les liens ci-dessous, je ne les mettrai à jour avec tous les renvois qu’après le dernier article, dans une dizaine de jours donc). En attendant, je vous présente aujourd’hui quelques œuvres d’art, en commençant par Bob Verschueren, qui les a réalisé plusieurs installations avec des végétaux piochés dans le domaine… J’ai oublié de photographier l’arbre au milieu du bassin (pédiluve), mais vous pouvez le retrouver sur cette page du site du domaine de Chaumont (clic sur l’image du site de Chaumont pour l’agrandir), au fait, il a pour titre  » Réflexion « , deux troncs d’arbre mort qui se reflètent dans le bassin peu profond. De mon côté, je vous emmène dans la galerie du fenil d’abord avec deux oeuvres, la première avec ces branches qui ont pris place des les mangeoires… Peu vers l’avant et de plus en plus en avançant vers le fond de ce bâtiment agricole (je vous rappelle qu’il s’agissait d’une ferme modèle du 19e siècle, d’où la présence des rails pour permettre l’alimentation et le nettoyage des litières à partir de wagonnets).

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, Bob Verschueren, sous vitrine La seconde tout au fond, sous vitrine… Elles ont pour titre  » Le chemin et la contrainte  » et  » L’enjeu « . Je n’ai pas bien vu ce qui là dedans » invite à la méditation sur la passion destructrice des hommes « … (citation du dossier de Chaumont).

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, Bob Verschueren, trône Allez, on traverse la pièce pour aller dans la grange aux abeilles… J’aime mieux ce grand trône qui s’intitule  » Le règne végétal  » (voir les nouvelles photographies de 2011).

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, photographies de Diaz À côté, dans l’asinerie, mais plus pour la beauté du lieu, les photographies d’arbres en hiver ( » Hivert « ) de Marie-Jésus Diaz. Pour les parisiens, certaines de ses œuvres doivent être présentées au musée d’art contemporain Mac/Val de Vitry-sur-Seine… où vit cette artiste espagnole.

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, phyloplastie de Karine Bonneval Passons à Karine Bonneval… Elle a massacré (enfin, ça, c’est ma vision) plein de plantes en leur insérant des piercings avec des boutons cousus, des plumes, des perles, ou des collages dans les différentes pièces du château… Je n’ai pris qu’une seule photographie de ces  » Phylloplasties « , avec des œufs de caille (je pense) collés sur les feuilles…

Si ces plantes doivent aujourd’hui être remisées, vous devez toujours pouvoir voir disséminées dans les pièces les œuvres flippantes de Jannis Kounellis (je n’ai pas pris de photographies), il est artiste invité encore l’année prochaine et a semé ses cloches (137 au total, quand même…), ses couteaux et autres dans de nombreuses pièces…

Si vous souhaitez déjà faire un tour, je vous conseille d’aller sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire, vous y trouverez toutes les informations pratiques et une description de chaque jardin du concours 2010, sur le thème Jardins corps et âmes.

Pour retrouver les articles de 2010 / Jardins corps et âmes :

  • un premier aperçu
  • le premier jardin, Métempsycose , conçu par Timothée Blancpain et Philippe Caillaud
  • le deuxième jardin, Hommage à Lady Day, Anne Zaragoza, Jasper Springeling, Berno Strootman et Matthijs Willemsen
  • le troisième jardin, Ma terre, mater, conçu par Olivier Hostiou, ingénieur paysagiste, Marie Forêt et Laurent Weiss
  • le jardin 4, Signes de vie, conçu par Flavio Pollano et Maurice Kanah
  • le jardin 4 bis, Le Labyrinthe de la Mémoire, de Anne et Patrick Poirier
  • le jardin n° 5, Jardi-nez, conçu par Guylaine Piketty et Sylvie Polo, pas chroniqué
  • le jardin n° 6, le carré des simples, une alchimie du corps à l’âme ?, conçu par Jean-Claude Charlet, Anne Ribes, Elaine Jarvis et Cécile Halley des Fontaines.
  • le jardin 7, jardin de la terre gaste, conçu par Jean-Pierre et Tangi Le Dantec Le Dantec, avec l’aide de Julien Fleischl
  • le jardin 8, Rêverie dans la nature, conçu par Francesca Fornasari et Elisabetta Fermani
  • le jardin 9, rêve de Pantagruel, conçu par Carlotta Montefoschi, Niccolo Cau, Elsa Pandozi, Maria Cecilia Villanis Ziani, Nelda Tripicchio et Ricardo Walker Campos
  • le jardin 10, Un divan au jardin, conçu par Emeline Escats, Raphaël Beuchot, Fanny Perrot, Camille Picot et Leila Si Moussa
  • le jardin 11, Philocephalus Hortus, conçu par François Laborie, Jérôme Fortin, Sibila Jaksic, Alain Cousseran, Philippe Borderieux, Patrick Latour et Alain Weiss
  • le jardin 12, Hortithérapie sensorielle, conçu par Stefano Marinaz, Francesca Vacirca et Daniela Tonegatti
  • le jardin 13, L’arbre à prières, conçu par le collectif First republik
  • le jardin14, Contactez-moi, conçu par Loic Nys, Sébastien Roussel, Cécile Larcher et Sébastien Migné
  • le jardin15, Cupidon s’en fout, conçu par Didier Courant, Phillip Robert, Gilles Pujol, Ronan Séné et Yann Bruneau
  • le jardin 16, Bon thé bon genre, conçu par PiP Partnership – George Richardson et Jules Arthur –
  • le jardin 17, Dix pieds sous terre, conçu par Tony Balmé, Ingrid Saumur, David Fabien, Franck Boulanger et Fabrice Ramalinghom,
  • le jardin 18, Le jardin qui chante, conçu par Rosalie Zeile et Amalia Besada
  • le jardin 19, jardin de la terre gaste, conçu par Christophe Marchalot et Félicia Fortuna
  • le jardin 19bis, Main dans la main, conçu par aroline Bourgeois, Virginie Brana, Marie Carayon, Annabelle Guehria, Nicolas Houdin, Christophe Lemoing, Cécile Mercat, Marcos Sampaio et Marie-France Taudière
  • le jardin 20, Le vilain petit jardin de Jean-Michel Vilain, conçu par Arno Denis, Pauline Robiliard et Xavier Coquelet
  • le jardin 21, calligrâme, conçu par Hélène Le Merdy, Michaël Ripoche, Jean-Michel Letellier et Miki Nakamura
  • le jardin 22, Des racines du corps à la bulle de l’âme, conçu Géraldine Gerin-Bougrain, Caroline Foulonneau et Julie Colin
  • le jardin 23, Igloolik ultima, conçu par Julien Lachal, Julie Bernard et Agathe Faure
  • le jardin n° 24, Le creux de la main, conçu par Juliette Berny, Fanny Cassat et Renaud Le Creff
  • le vallon des brumes
  • les oeuvres de Anne et Patrick Poirier
  • les oeuvres de Marc Deneyer, Patrick Blanc, Benoît Mangin et Marion Laval-Jeantet
  • les oeuvres de François Méchain, Rainer Gross, Erik Borja et Simon Crouzet
  • le Bob Verschueren, Karine Bonneval, Marie-Jésus Diaz
  • le Marie Denis
  • Colorès, de Michel Racine et Béatrice Saurel, qui a été complété depuis l’année dernière.
  • et les liens vers les articles des années précédentes

Promenade nocturne avec la base ville nature de Poitiers

Hier soir, j’ai participé à la marche nocturne à la découverte de Poitiers, une cinquantaine de personnes, deux accompagnateurs, de jolis gilets jaunes, une fine bruine au départ, qui s’est peu à peu calmé, nous avons même aperçu la lune derrière la façade de la cathédrale Saint-Pierre… Je n’avais pas mon APN (pas repassée chez moi entre le bureau et le départ de la ballade avec RDV à 20h15), mais je me suis dit en rentrant que je pouvais vous faire un récapitulatif à partir des photographies et des articles déjà publiés sur Poitiers… Pour que le texte ne se décale pas par rapport aux images, j’ai fait un tableau, désolée pour les personnes en lecture oralisée du blog, overblog ne gardant pas les balises TH et Header, sachez que la colonne de gauche comprend une image et celle de droite le texte et les liens vers les articles, vous devriez quand même vous y retrouver grâce aux titres et textes alternatif. Allez, c’est parti pour 8 kilomètres et une visite en images et en articles pour les plus courageux…

Photographie Texte et lien vers des articles publiés
Poitiers, averse de neige du 14 décembre 2010, 6, parc de Blossac , stands fermés Départ de la promenade des cours, direction la passerelle de chemin de fer, on aperçoit les lumières du parc de Blossac (il n’y a plus de neige)…
Mon jardin en octobre 2010, 6, l'incinérateur en cours de feu On passe juste à côté de mon jardin, le Clain est bien haut… mais au lieu de passer sous la passerelle…
Le chemin de la Cagouillèreà Poitiers … il faut faire un petit effort pour remonter le chemin de la Cagouillère.
Poitiers, Bienvenue à la ferme 2010 dans le parc de Blossac, les tables de pique-nique On longe le parc de Blossac au sud.
Poitiers, le rempart sud, sous la Tranchée, 3, la brèche du tram On descend le rempart sud (attention, ça glisse avec la pluie), on suit le chemin du tram le long de l’IRTS vers le pont Achard sans aller jusqu’à la tour Aymar de Beaupuy.
Les escaliers du diable à Poitiers Une bonne montée avec les escaliers du diable.
Chevet de l'église Saint-Hilaire-le-Grand On longe l’église Saint-Hilaire, petit coucou au chevet et à l’ancienne école normale, devenue siège de l’IUFM et bientôt un projet immobilier (tiens, je vois que je ne vous en ai pas encore parlé, de ce bel hôtel particulier…)
Façade de la maison de l'architecture à Poitiers On rejoint la rue de la Tranchée, on passe devant la maison de l’architecture
L'enseigne au mouton, 61 rue Carnot à Poitiers …et l’enseigne au Mouton rue Carnot.
Les arènes rue Bourcani à Poitiers, les boisages Pas le temps de visiter les Trois-Piliers (de toute façon, je ne vous en ai pas encore parlé…), direction l’amphithéâtre romain.
Poitiers, monument aux morts de 1870, 7, détail de la vareuse Le monument aux morts de 1870 fait grise mine derrière ses grillages, au cœur de la base de vie du chantier de cœur d’agglo.
Poitiers, le cercle du commerce, le fronton avec l'llégorie de la Charité Nous passons au pied de l’ancien cercle du commerce que nous laissons sur notre droite…
Poitiers, 17 décembre 2010, sophoras plantés place Leclerc Difficile traversée en groupe de l’étroit passage place Leclerc (place d’armes) en pleins travaux devant l’hôtel de ville. De nuit, l’horrible façade du Printemps n’est pas visible, ni la façade du théâtre à l’autre extrémité de la place.
Poitiers sous la neige, le 20 décembre 2009 au matin : le chevet de Saint-Jean-de-Montierneuf Passage rue des grandes écoles, devant la librairie La belle aventure, rue du Palais (passage côté façade, encore une à vous montrer, à l’opposé, il y a le rempart romain dans le square Jeanne-d’Arc), rejoignons la rue Descartes et l’hôtel Fumé (encore un à vous montrer), et grande descente rue de la Chaîne, à deux pas de la copie de la statue de la Liberté, au bout de la maison des trois quartiers (encore un article à faire) pour rejoindre Saint-Jean-de-Montierneuf, ici en photo prise de plus haut sous la neige il y a juste un an… Là aussi, je vois que j’ai plein de photographies en stock, mais aucune n’est encore publiée…
Le Clain à Poitiers près du moulin de Chasseigne Traversée du boulevard Chasseigne (une partie de ce que nos brillants urbanistes de Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille… on rebaptisé le boulevard circulaire), le chemin le long du Clain est un peu boueux, on aperçoit à peine le moulin de Chasseigne et la la passerelle.
Poitiers, le jardin des plantes, partie botanique On longe le jardin des plantes.
Un peu de courage, remontée de la voie Malraux pour arriver devant la façade de Notre-Dame-la-Grande (je vous ai fait le lien sur un article de saison… il faut bien faire un choix, là, je vous en ai beaucoup parlé…). La photographie sous la neige a presque deux ans (janvier 2009), comme quoi, il neige souvent un peu à Poitiers.
La grand-rue le 7 janvier 2009 à 13h Et c’est reparti pour une descente par la grand’rue et la rue de la Cathédrale, toujours une photographie de la patinoire et de sa plage antidérapante (???) en janvier 2009.
Le final de Kloch, place de la cathédrale à Poitiers, 21 juin 2009 Petite halte devant la façade de la cathédrale Saint-Pierre.
Chevet de Sainte-Radegonde à Poitiers Et nous voilà devant Sainte-Radegonde (zut, je ne vous ai pas encore parlé de l’enclos de justice, alors, je vous mets une photo du chevet), que nous longeons pour rejoindre le pont Neuf, le Clain, longer l’ancien hôpital Pasteur et son jardin des Sens (qui risque d’être détruit avec le projet immobilier qui va remplacer l’hôpital, vous remarquez, pas de liens, encore des articles à venir…), et retour à la case départ, promenade des Cours. La ballade vous a plu?

Poitiers, itinéraire de la sortie ville nature du 21 décembre 2010 sur plan Mappy Voici à peu près ce que cela donne sur le plan Mappy de Poitiers. Le rond rouge marque le point de départ et d’arrivée, les points bleus sont à l’emplacement et dans l’ordre des photographies qui illustrent cet article.

La gare de Tours (5), les céramiques peintes du côté nord

Tours, la gare, l'intérieur, 17, Azay-le-Rideau Je vous ai déjà parlé de ces carreaux de céramique peinte, je vais vous les présenter les unes après les autres. Je commence par le mur droit quand on entre dans la gare, le mur gauche sera pour un prochain article. Je vous invite à relire l’article précédent pour les explications sur les signatures, je vous rappelle juste qu’il s’agit d’une production de l’extrême fin du 19e siècle de Sarreguemines, des ateliers de Digoin et Paris, et qu’une partie sont signées du peintre sur céramique Eugène Martial Simas. L’ensemble est composé de 18 panneaux qui ont fait l’objet d’un dossier documentaire établi par le service de l’inventaire du patrimoine culturel de la région Centre pour 16 d’entre eux. Ce dossier ne décrit pas Langeais et Chinon, du côté sud, qui sont d’un autre auteur. Chaque panneau est composé de 120 carreaux de 15 cm de côté , 8 carreaux dans le sens de la largeur et 15 dans le sens de la hauteur.

Tours, la gare, l'intérieur, 20, Azay-le-Rideau, signatureEntrons dans le vif du sujet, pour chaque panneau, je vous mets la vue générale en grand et une vignette avec la signature (voir l’article précédent pour les détails). Nous commençons donc avec le château d’Azay-le-Rideau, perdu dans un paysage romantique avec les rives boisées de l’Indre. Au fond, un petit pont qui semble en bois… Le panneau porte la marque de fabrique  » AJG / Paris / 172 avenue de Clichy  » en bas à droite.

Tours, la gare, l'intérieur, 21, les gorges du Tarn Les gorges du Tarn sont encaissées au milieu des falaises, mais au premier plan, un homme pilote à la gaffe un bateau à fond plat.

Tours, la gare, l'intérieur, 22, les gorges du Tarn, signatureLe panneau porte la marque de fabrique  » AJG / Paris / 172 avenue de Clichy  » en bas à droite.

Tours, la gare, l'intérieur, 23, Loches Le donjon de Loches ne semble pas très bien entretenu au cœur du village. Sur la route, une femme est montée en amazone sur un âne, un second âne, relié au premier par une longe, suit en portant deux gros sacs.

Tours, la gare, l'intérieur, 24, Loches, signatureLe panneau porte la marque de fabrique  » AJG / Paris / 172 avenue de Clichy  » en bas à droite.

Tours, la gare, l'intérieur, 25, Biarritz La plage de Biarritz ne semble pas avoir beaucoup changé par rapport à aujourd’hui. La plage est à l’arrière plan, alors que devant, quelque part sur la promenade sur la digue vers l’ancienne résidence de l’impératrice (une sculpture en bord de parapet pourrait en faire partie), un couple avec un enfant flâne.

Tours, la gare, l'intérieur, 26, Biarritz signatureLe panneau porte la marque de fabrique  » AJG / Paris / 172 avenue de Clichy  » en bas à gauche.

Tours, la gare, l'intérieur, 27, Belle-Ile Belle-Isle-en-Mer, c’est l’océan Atlantique déchaîné qui vient rompre ses vagues sur la falaise. Au premier plan, des mouettes et des ajoncs. Tout au fond, on devine la voile d’un bateau.

Tours, la gare, l'intérieur, 28, Belle-Ile, signatureLe panneau porte la marque de fabrique  » AJG / Paris / 172 avenue de Clichy  » en bas à droite.

Tours, la gare, l'intérieur, 29, château de Josselin Le château de Josselin (dans le Morbihan) se reflète dans l’eau. La vallée de l’Oust semble bien large ici… Un arbre au premier plan, une barque, un endroit paisible, apparemment.

Tours, la gare, l'intérieur, 30, château de Josselin signatureLe panneau porte la marque de fabrique  » AJG / Paris / 172 avenue de Clichy  » en bas à gauche.

Tours, la gare, l'intérieur, 31, Erdeven Les menhirs d’Erdeven sont aujourd’hui moins célèbres que ceux de Carnac. Ils sont situés dans le golfe du Morbihan, non loin de la presqu’île de Quiberon. Un couple de bretons se repose au milieu des menhirs, monsieur le bras en appui sur l’un d’autre, madame assise sur une pierre. Vous remarquerez les barrières en bois, ici et là, qui doivent délimiter les espaces de pâture des animaux dans la lande.

Tours, la gare, l'intérieur, 32, Erdeven signatureLe panneau porte la marque de fabrique  » AJG / Paris / 172 avenue de Clichy  » en bas à gauche.

Tours, la gare, l'intérieur, 33, Saint-Jean-de-Luz L’océan est aussi déchaîné à Saint-Jean-de-Luz. Il vient rompre ses vagues sur les falaises. Au fond, le phare tout blanc. Au premier plan, deux femmes semblent perdues dans ce paysage fort.

Tours, la gare, l'intérieur, 34, Saint-Jean-de-Luz, signatureLe panneau porte en bas à droite la signature « M. Simas » et la marque de fabrique « Sarreguemines / Digoin -Paris ».

Tours, la gare, l'intérieur, 35, Fontarabie Fontarabie est une petite ville du pays basque espagnol, juste après la frontière. L’artiste a choisi de peindre au premier plan une porte de ville et une rue toute droite derrière, avec des hommes qui se promènent et des femmes assises sur le pas de leur porte.

Tours, la gare, l'intérieur, 36, Fontarabie, signature SimasLe panneau porte la signature « M. Simas » en bas à droite…

Tours, la gare, l'intérieur, 37, Fontarabie, marque céramiste…et la marque de fabrique « Sarreguemines / Digoin -Paris » en bas à gauche.

Gare de Tours, panneaux en céramique déposés en 2016

PS: lors d’un passage dans la gare en novembre 2016, j’ai vu que les panneaux peints ont été déposés pour restauration…

Tous les articles sur la gare de Tours : l’ancien embarcadère, la façade par le sculpteur Henri Varenne et le projet de l’architecte Victor Laloux, les allégories de Limoges et Nantes par Jean Hugues, allégories de Bordeaux et Toulouse par Jean-Antoine Injalbert, les céramiques peintes du côté nord (Carcassonne, Langeais, Chinon, Arcachon, Cahors, Luchon et, pas photographiés, Vicq-sur-Cère et Amboise), du côté sud (Azay-le-Rideau, les gorges du Tarn, Loches, Biarritz, Belle-Isle -en-Mer, Josslin, Erdeven, Saint-Jean-de-Luz et Fontarabie) et leurs signatures (Utzschneider et Compagnie, Alexandre de Geiger, Digoin, Paris, Sarreguemines, Simas, Alain Mothes).