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La gare de Tours (5), les céramiques peintes du côté nord

Tours, la gare, l'intérieur, 17, Azay-le-Rideau Je vous ai déjà parlé de ces carreaux de céramique peinte, je vais vous les présenter les unes après les autres. Je commence par le mur droit quand on entre dans la gare, le mur gauche sera pour un prochain article. Je vous invite à relire l’article précédent pour les explications sur les signatures, je vous rappelle juste qu’il s’agit d’une production de l’extrême fin du 19e siècle de Sarreguemines, des ateliers de Digoin et Paris, et qu’une partie sont signées du peintre sur céramique Eugène Martial Simas. L’ensemble est composé de 18 panneaux qui ont fait l’objet d’un dossier documentaire établi par le service de l’inventaire du patrimoine culturel de la région Centre pour 16 d’entre eux. Ce dossier ne décrit pas Langeais et Chinon, du côté sud, qui sont d’un autre auteur. Chaque panneau est composé de 120 carreaux de 15 cm de côté , 8 carreaux dans le sens de la largeur et 15 dans le sens de la hauteur.

Tours, la gare, l'intérieur, 20, Azay-le-Rideau, signatureEntrons dans le vif du sujet, pour chaque panneau, je vous mets la vue générale en grand et une vignette avec la signature (voir l’article précédent pour les détails). Nous commençons donc avec le château d’Azay-le-Rideau, perdu dans un paysage romantique avec les rives boisées de l’Indre. Au fond, un petit pont qui semble en bois… Le panneau porte la marque de fabrique  » AJG / Paris / 172 avenue de Clichy  » en bas à droite.

Tours, la gare, l'intérieur, 21, les gorges du Tarn Les gorges du Tarn sont encaissées au milieu des falaises, mais au premier plan, un homme pilote à la gaffe un bateau à fond plat.

Tours, la gare, l'intérieur, 22, les gorges du Tarn, signatureLe panneau porte la marque de fabrique  » AJG / Paris / 172 avenue de Clichy  » en bas à droite.

Tours, la gare, l'intérieur, 23, Loches Le donjon de Loches ne semble pas très bien entretenu au cœur du village. Sur la route, une femme est montée en amazone sur un âne, un second âne, relié au premier par une longe, suit en portant deux gros sacs.

Tours, la gare, l'intérieur, 24, Loches, signatureLe panneau porte la marque de fabrique  » AJG / Paris / 172 avenue de Clichy  » en bas à droite.

Tours, la gare, l'intérieur, 25, Biarritz La plage de Biarritz ne semble pas avoir beaucoup changé par rapport à aujourd’hui. La plage est à l’arrière plan, alors que devant, quelque part sur la promenade sur la digue vers l’ancienne résidence de l’impératrice (une sculpture en bord de parapet pourrait en faire partie), un couple avec un enfant flâne.

Tours, la gare, l'intérieur, 26, Biarritz signatureLe panneau porte la marque de fabrique  » AJG / Paris / 172 avenue de Clichy  » en bas à gauche.

Tours, la gare, l'intérieur, 27, Belle-Ile Belle-Isle-en-Mer, c’est l’océan Atlantique déchaîné qui vient rompre ses vagues sur la falaise. Au premier plan, des mouettes et des ajoncs. Tout au fond, on devine la voile d’un bateau.

Tours, la gare, l'intérieur, 28, Belle-Ile, signatureLe panneau porte la marque de fabrique  » AJG / Paris / 172 avenue de Clichy  » en bas à droite.

Tours, la gare, l'intérieur, 29, château de Josselin Le château de Josselin (dans le Morbihan) se reflète dans l’eau. La vallée de l’Oust semble bien large ici… Un arbre au premier plan, une barque, un endroit paisible, apparemment.

Tours, la gare, l'intérieur, 30, château de Josselin signatureLe panneau porte la marque de fabrique  » AJG / Paris / 172 avenue de Clichy  » en bas à gauche.

Tours, la gare, l'intérieur, 31, Erdeven Les menhirs d’Erdeven sont aujourd’hui moins célèbres que ceux de Carnac. Ils sont situés dans le golfe du Morbihan, non loin de la presqu’île de Quiberon. Un couple de bretons se repose au milieu des menhirs, monsieur le bras en appui sur l’un d’autre, madame assise sur une pierre. Vous remarquerez les barrières en bois, ici et là, qui doivent délimiter les espaces de pâture des animaux dans la lande.

Tours, la gare, l'intérieur, 32, Erdeven signatureLe panneau porte la marque de fabrique  » AJG / Paris / 172 avenue de Clichy  » en bas à gauche.

Tours, la gare, l'intérieur, 33, Saint-Jean-de-Luz L’océan est aussi déchaîné à Saint-Jean-de-Luz. Il vient rompre ses vagues sur les falaises. Au fond, le phare tout blanc. Au premier plan, deux femmes semblent perdues dans ce paysage fort.

Tours, la gare, l'intérieur, 34, Saint-Jean-de-Luz, signatureLe panneau porte en bas à droite la signature « M. Simas » et la marque de fabrique « Sarreguemines / Digoin -Paris ».

Tours, la gare, l'intérieur, 35, Fontarabie Fontarabie est une petite ville du pays basque espagnol, juste après la frontière. L’artiste a choisi de peindre au premier plan une porte de ville et une rue toute droite derrière, avec des hommes qui se promènent et des femmes assises sur le pas de leur porte.

Tours, la gare, l'intérieur, 36, Fontarabie, signature SimasLe panneau porte la signature « M. Simas » en bas à droite…

Tours, la gare, l'intérieur, 37, Fontarabie, marque céramiste…et la marque de fabrique « Sarreguemines / Digoin -Paris » en bas à gauche.

Gare de Tours, panneaux en céramique déposés en 2016

PS: lors d’un passage dans la gare en novembre 2016, j’ai vu que les panneaux peints ont été déposés pour restauration…

Tous les articles sur la gare de Tours : l’ancien embarcadère, la façade par le sculpteur Henri Varenne et le projet de l’architecte Victor Laloux, les allégories de Limoges et Nantes par Jean Hugues, allégories de Bordeaux et Toulouse par Jean-Antoine Injalbert, les céramiques peintes du côté nord (Carcassonne, Langeais, Chinon, Arcachon, Cahors, Luchon et, pas photographiés, Vicq-sur-Cère et Amboise), du côté sud (Azay-le-Rideau, les gorges du Tarn, Loches, Biarritz, Belle-Isle -en-Mer, Josslin, Erdeven, Saint-Jean-de-Luz et Fontarabie) et leurs signatures (Utzschneider et Compagnie, Alexandre de Geiger, Digoin, Paris, Sarreguemines, Simas, Alain Mothes).

Les derniers jours du monde

Affiche du film les derniers jours du monde Et voilà, je suis en vacances, aussi un peu de mon ordinateur. J’ai commencé ce week-end en passant à nouveau mon samedi au jardin, puis le dimanche au marché et enfin sans bouger, pour éviter les conséquences de la chaleur, qui peut-être très dangereuse pour un diabète insipide central… Ce matin, gros orage à l’aube… En ce début de semaine, le programme est stage d’encadrement, puis j’irai à Chaumont-sur-Loire, mais jeudi et non mercredi, car mercredi, il risque encore de pleuvoir, d’après la météo, et il vaut mieux du beau temps pour visiter ces jardins. J’irai en train jusqu’à Onzain, avec changement à Saint-Pierre-Corps. En attendant, samedi soir, je suis allée au cinéma, je n’y étais pas allée depuis juste un mois, ce qui est rare pour moi de laisser un tel écart entre deux films… J’ai hésité entre Neuilly sa mère, au cinéma commercial, qui bénéficie d’un bon bouche-à-oreille (et bien sûr d’une mauvaise critique), et Les derniers jours du monde, qui a une critique partagée (dans le dernier Télérama, Jacques Morice a aimé et Pierre Murat pas du tout). J’ai finalement opté pour ce dernier…

Le film : Les derniers jours du monde, des frères Jean-Marie et Arnaud Larrieu.

L’histoire : Il y a un an, Robinson Laborde (Matthieu Amalric, un de mes acteurs préférés de ces dernières années) a trompé sa femme lors de leurs vacances à Biarritz avec une prostituée de luxe, Laetitia ou Lae. Aujourd’hui, il est séparé de sa femme, il a une prothèse à la place de la main gauche, et il règne une ambiance de fin du monde, avec pluies de cendres, pollution, menaces d’attaques dans le monde entier, pénurie de papier…Que s’est-il passé il y a un an ? Que se passe-t-il aujourd’hui ?

Mon avis : il y a de belles images, de Biarritz, où je suis allée il y a moins de deux mois), de belles images du vieux port, des fêtes de Pampelune (qui avaient lieu quand j’étais à Biarritz), des quais et du centre ville de Toulouse, d’un site au Japon, d’une expédition au Québec, d’un château dans le Lot, près des grottes de Pech-Merle (si vous n’arrivez pas à avoir de place pour la visite de la grotte à l’occasion, n’hésitez pas à aller visiter la grotte voisine de Cougnac), de Paris… Le film n’arrête pas de passer d’il y a un an à aujourd’hui… Mais je ne suis pas du tout rentrée dans cette histoire apocalyptique. J’aurais sans doute mieux fait d’aller voir Neuilly sa mère ou, à la séance précédente, The times that remains, de Elia Suleiman (mais celui-ci, je suis sûre d’y aller très prochainement). Les nombreuses scènes d’amour, entre couples (légitimes ou non), hommes, femmes, mixtes, ne m’ont pas gênées, contrairement aux quatre dames qui étaient devant moi, car filmées avec pudeur, mais sachez que ces scènes existent…

Un bref séjour à Biarritz (Miarritze) (2)

Biarritz, le vieux port Après le casino de Biarritz, voici une visite express du reste de la cité balnéaire, enfin, du peu que j’ai pu voir en circulant sur le front de mer. Pour une histoire assez complète, avec l’histoire de la pêche à la baleine au Moyen Âge et à l’époque moderne, puis la naissance de la station balnéaire et son développement sous Napoléon III sous l’impulsion de l’impératrice Eugénie, je vous invite à aller lire le site officiel de la ville.

Commençons par le vieux port. La sortie des bateaux à marée haute, entre les rochers, ne doit pas être aisée.

Biarritz, le vieux port et le rocher de la Vierge Le rocher de la Vierge, qui doit son nom à une statue érigée en 1865, sépare le vieux port de la grande plage. La passerelle métallique qui relie le rocher à la digue est attribuée à Eiffel. des travaux sont en cours sur ce rocher.

Biarritz, la grande plage La grande plage, où les baleiniers échouaient les baleines, est le royaume des enfants et des surfers.

Biarritz, l'hôtel du palais Plus loin, pris ici depuis la route en arrière, l’hôtel du palais est l’ancienne villa d’été construite pour l’impératrice Eugénie à partir de 1854 sous la direction de Louis-Auguste Couvrechef, architecte de la couronne et du domaine impérial, et de l’architecte Hippolyte-Louis Durand. Ravagé par un important incendie en 1903, il fut réaménagé en hôtel de luxe, maintenant avec héliport… et des tarifs à faire rêver, 22 euros le melon au jambon de Bayonne ! Vous trouverez plus d’informations en cliquant sur la vignette correspondante sur cette page consacrée au patrimoine du XXe siècle de la côte basque sur le site du ministère de la culture…

Biarritz, la grande plage et le phare Un peu plus loin, au fond de la photo, le phare daté de 1834 domine le cap Hainsart de 73 mètres au-dessus du niveau de la mer. Au nord de ce cap, la côte des Landes et ses plages de sable, au sud, les falaises du pays basque…

Je n’ai pas eu le temps de visiter les musées ni l’exposition faisant une rétrospective de l’oeuvre Jacques Lipchitz (jusqu’au 4 octobre 2009).

Retrouvez le reste de ce voyage

Biarritz, la plage

Biarritz, deuxième ballade

Bayonne, les fortifications

Bayonne, la cathédrale et le cloître, l’église Saint-André

Bayonne, la Nive et l’Adour, les halles.

Un bref séjour à Biarritz (Miarritze)

Biarritz, la grande plage En début de semaine dernière, j’étais donc à l’assemblée générale annuelle de la Mutuelle générale de l’éducation nationale (MGEN), en tant que déléguée de la section de la Vienne. Je ne vous parlerai pas de la mutuelle, seule référencée au titre des ministères de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur, de la recherche, de la culture et de la communication, de la jeunesse et des sports, pour en savoir plus, il y a le site officiel.

Nos travaux nous ont occupé dans la gare du Midi, ancienne gare qui accueillait autrefois Napoléon III, réhabilitée en 1991 en centre de congrès et accueil d’un centre chorégraphique national. Le midi, nous déjeunions au Casino municipal (le grand bâtiment à droite de l’image), dans la salle de l’ambassadeur et sur la terrasse où un chapiteau (la grande bâche blanche au milieu de la photo) avait été monté… heureusement, car il n’a pas fait particulièrement beau ! La vue était imprenable sur l’océan et les surfers… Si nous avions eu plus de temps, j’aurais bien essayé la piscine municipale chauffée au rez-de-plage. Mais pas les salles de jeux (gérées par le groupe Barrière) ! Côté architecture, le bâtiment avait été inauguré en 10 août 1901, puis réaménagé en 1929 dans le style art déco par l’architecte Alfred Laulhé. Gravement endommagé par un incendie en 1957, partiellement reconstruit alors, il a été restauré entre 1992 et 1994 par François Lombard suite à son inscription comme monument historique.

Avant que je ne vous montre quelques unes des photos que j’ai quand même réussi à prendre mercredi dernier après-midi, je vous invite à découvrir le dossier sur le patrimoine du XXe siècle de la côte basque sur le site du ministère de la culture… N’hésitez pas à cliquer sur les vignettes pour avoir plus d’informations.

Retrouvez le reste de ce voyage

Biarritz, la plage

Biarritz, deuxième ballade

Bayonne, les fortifications

Bayonne, la cathédrale et le cloître, l’église Saint-André

Bayonne, la Nive et l’Adour, les halles.