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De la météo… et de la rouelle de porc

Débit du Clain entre le 8 et le 12 avril 2013, source info crueMa semaine a été bien remplie, avec une très intéressante conférence de Cédric Villani, salle comble, la conférence a déjà été mise en ligne par l’espace Mendès-France et une autre de Florence Chave-Mahir sur l’exorcisme du 8e au 14e siècles, dans le cadre d’un cycle de conférences de la maison du Moyen-Âge. Du coup, je n’ai pas beaucoup avancé mes différents projets… mais la météo et ses giboulées répétées depuis lundi m’ont fait pensé à … l’année dernière un petit mois plus tard! Après la parution de l’article  du 25 avril 2012 que je réédite ci-dessous (qui sera peut-être mon plat samedi…), le niveau du Clain avait continué à monter et mon jardin était sous l’eau le 1er mai 2012… Il doit l’être aussi presque l’être ce matin, hier, le débit a fortement augmenté tout au long de la journée et le Clain était au niveau de sa cote d’alerte (vigilance jaune, merci au site national info crue…). Sur le premier graphique, vous voyez l’évolution du débit à la station du Pont Neuf à Poitiers entre le 9 avril à  5h et le 12 avril à 5h, passé de 18 à 82 m3/s. Au petit matin, le débit se stabilise, mais de nouvelles pluies sont annoncées.

Niveau du Clain au pont Neuf à Poitiers du 9 au 12 avril 2013, source info cruesSur le graphique ci-dessus, le niveau du Clain aux mêmes heures (à 5h: 2m33), le trait bleu est le niveau maximum de la dernière crue annuelle normale du 29 décembre 2012 (2m77), la limite de débordement officielle est autour de 2m30 (le trait vert), avec le quai dans mon jardin, il déborde plutôt à 2m40 (le trait rouge), on n’est pas loin. Bon, et bien, même si la pluie s’arrête et que le soleil revient dimanche, le nettoyage de printemps du jardin ne sera pas pour ce week-end… je pourrai toujours me promener à la recherche de fritillaires. [Samedi 13 avril: entre 5 h à 8h du matin, le niveau s’est stabilisé à 2,84 m, avec un débit à 127 m3/s].

Poitiers, au pont Saint-Cyprien, la crue du Clain le 20 décembre 2011Pour la crue de décembre 2011 (la photo ci-contre, en grand dans l’article lié), il avait atteint 3,31m, le niveau le plus haut que j’ai vu depuis que j’ai mon jardin, une petite crue décennale. Nous sommes loin des alertes à la sécheresse (printemps 2011) et…

Poitiers, le 21 juin 2011, 1, apéro au milieu du Clain au pont Joubert… du Clain presque à sec (21 juin 2011, ci-contre, traversée à pieds quasi-secs organisée par Europe écologie les Verts)… Caprices de la nature dans le cas des crues, couplé pendant les périodes de sécheresse à trop de pompage pour les irrigations agricoles… Pour les visiteurs occasionnels, je vous rassure, il n’y a que mon jardin qui est au bord de l’eau, j’habite à 1,5 km, et pas au bord du Clain, mais en cas de crue centennale, comme en 1982 ou en 1904, le garage peut avoir un peu d’eau de la Boivre… comme je n’ai pas de voiture et que j’habite au deuxième étage, je ne crains pas grand chose.

Le plat de rouelle de porc

Article du 25 avril 2012…

Vue la météo et la poursuite des giboulées [fin avril 2012], un plat d’hiver était recommandé pour ce dimanche… Samedi, j’ai acheté une belle tranche de rouelle chez le charcutier… oui, sous les halles ici, le porc même frais est chez le charcutier, le bœuf et le mouton chez le boucher, le poulet chez le volailler ou les producteurs locaux…

Bon, alors, la rouelle, j’aime bien la faire mariner. Donc, dès le retour du marché, je prépare dans une grande cocotte en verre la marinade avec du vin blanc sec, un oignon, des clous de girofle (en fonction de votre goût, ne pas oublier de les compter pour les enlever en fin de cuisson et éviter que quelqu’un ne morde dedans, ce n’est pas agréable), un bouquet garni, une carotte, deux ou trois gousses d’ail pressées, un peu de poivre (et de sel pour ceux qui salent) le mélange doit juste couvrir la viande.

Le lendemain matin, dès 9h, dans le faitout, faire revenir dans un peu d’huile deux autres oignons, les réserver.

Enlever la viande de la marinade, la faire saisir à feu vif des deux côtés. Remettre les oignons, la marinade, ajouter quelques carottes.

Laisser cuire 4 heures à feu très doux, la viande est alors confite. Servir par exemple avec des pommes de terre à la vapeur ou des pâtes fraîches. Cette fois, j’avais prévu des pommes de terre et des pommes fruits, le tout cuit à la vapeur. Vous pouvez aussi réduire le jus de cuisson et le présenter avec un peu de crème fraîche, de mon côté, j’aime bien la manger avec une sauce blanche préparée pour moitié avec le jus de cuisson et pour moitié avec du lait.

Pour ma part, j’aime bien utiliser tout au long de la cuisson de la viande le bac à vapeur qui s’adapte sur mon faitout (à revoir sur cet article consacré à la carbonnade à la flamande), aussi, je cuis plusieurs légumes les uns après les autres pour en avoir dans la semaine ou au congélateur.

Parrainage d’abeilles avec… parrains d’abeilles

Abeille sur un poirier en fleurEn 2010, j’avais participé à un parrainage d’une ruche avec un toit pour les abeilles. J’ai arrêté après une année d’expérience, je vous ai expliqué pourquoi j’ai arrêté ce projet (en gros, association intermédiaire qui ne communique pas sur la part réellement remise à l’apiculteur et qui pratique de « grennwashing » avec la grande distribution, explication dans l’article précédent). Après un temps de réflexion, des contacts ici et là par mes différents réseaux, j’ai décidé en 2013 d’aider directement un apiculteur, ou plutôt un couple d’apiculteurs, parrains d’abeilles, qui sont installés pas très loin de chez moi, dans l’Indre, à deux pas de sites archéologiques que je connais bien (la grotte préhistorique de Saint-Marcel et le site antique d’Argenton-sur-Creuse/Argentomagus). Le miel sera disponible à l’automne… si d’autres personnes participent sur Poitiers, il pourrait y avoir une livraison ici ;-). Les images qui illustrent cet article, une abeille sur un poirier en fleur et le rucher, m’ont été gentiment envoyées par Vincent et Marie, de parrains d’abeilles, je leur laisse la parole pour se présenter!

Un rucher de parrain d'abeilles

Les abeilles et vous.

Nous sommes deux jeunes apiculteurs installés dans le département de l’Indre.
Cette activité apicole représente pour nous une manière de vivre en accord avec nos convictions (alimentation, cadre de vie, protection de la nature …). Elle permet aussi de maintenir des ruches dans nos contrées, de sensibiliser l’entourage aux bienfaits de l’abeille, d’échanger avec les agriculteurs et de recréer du lien. En effet, qui n’a pas le souvenir du pot de miel d’un grand-père ou de la ruche d’un voisin ?
Comme vous le savez certainement, l’abeille joue un rôle essentiel dans l’équilibre de notre environnement. Elle participe aussi grandement à la diversité de notre alimentation par la pollinisation. Nous savons bien que l’installation de ruches dans un verger permet d’augmenter la qualité et la quantité de fruits. En effet, l’abeille n’est pas seulement ce petit insecte piquant ! D’ailleurs, bien souvent, l’abeille ne pique que si elle se sent en danger. Elle produit aussi l’un d’un plus beau trésor naturel : le miel. Le miel reflète parfaitement la richesse et la diversité florales environnantes.
Afin d’agir concrètement, nous vous invitons à parrainer une ruche. Le parrainage représente un réel engagement pour la préservation des abeilles et de la biodiversité !
Il permet de soutenir le projet de deux jeunes happy-apiculteurs, artisans de la nature et de développer une apiculture pérenne! En échange de votre soutien, vous recevrez des pots de miel, produit par vos abeilles et récolté par nos soins. Nous vous invitons à jeter un petit coup d’œil à notre site internet www.parrains-d-abeilles.com où vous trouverez des informations concernant l’abeille, le parrainage, ou encore notre carnet de route !
C’est toujours un plaisir de pouvoir échanger avec vous, alors n’hésitez pas à nous contacter !

Vincent, Marie et les Z’Abeilles bzzzzzz
Les Moreaux
36200 CHAVIN
02 54 25 40 22

 

 

Toulouse territoires Garonne, habiter en bord de fleuve

Couverture de Toulouse territoires Garonne, habiter en bord de fleuvelivres, critiques citations et bibliothèques en ligne sur Babelio.comJ’ai reçu ce livre il y a déjà un petit moment dans le cadre d’une opération masse critique de Babelio. Ce n’est pas vraiment un livre grand public, mais c’est un sujet qui m’intéresse beaucoup… j’ai lu le livre il y a une quinzaine de jours, et relu le week-end dernier…

Le livre : Toulouse territoires Garonne, habiter en bord de fleuve, de Rémi Papillault, Enrico Chapel et Anne Péré, Collection Architectures, éditions des presses universitaires du Mirail, 2012, ISBN 978-2-8107-0209-1.

L’histoire (plus le propos du livre, dans ce cas) : le livre est le résultat de travaux menés suite à un appel à projets sur les relations de l’homme aux fleuves lancé en 2008 et piloté à Toulouse par les trois architectes auteurs principaux du livre, en lien avec des travaux menés par des groupes d’étudiants pendant trois années. Impossible de résumer ce livre, en voici donc sa présentation officielle :

Les systèmes géographiques que sont les parcs, les bois, les zones agricoles de bord de ville, les lignes de force collinaires, les réseaux hydrographiques, représentent les supports actifs d’une nouvelle urbanité. Parviennent-ils à allier la conscience de la grande échelle à celle de l’ancrage dans un territoire et l’urbain à un nouveau rapport à la nature ? Cet ouvrage explore la métropole toulousaine autour du fleuve Garonne, de la confluence Ariège jusqu’à la confluence de l’Hers et de la Save à Grenade-sur-Garonne. Trente-six kilomètres de fleuve pour tenter de comprendre les nouvelles questions qui se posent à nous sur la grande échelle de la ville contemporaine en partant de l’hypothèse que la majeure partie de ce territoire défini comme inconstructible par le Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI), peut être un lieu porteur de nouvelles manières d’habiter et que sur les rives du fleuve se dessinent les territoires majeurs de la ville de demain. La Garonne nous permettrait donc de penser une architecture du territoire à grande échelle.

Mon avis : voici une longue liste de questions de formes qui influent parfois aussi sur le fond. Par exemple, les auteurs expliquent avoir choisi délibérément un logiciel de dessin plutôt qu’un système d’information géographique… Certes, ces logiciels sont plus lourds et plus délicats à manier, comme le soulignent les auteurs, mais ils permettent aussi d’intégrer des données dans un système global, de faire des analyses sur des données brutes ou « digérées » où que l’on soit dans le monde si le fichier de formes est partagé… Le choix de l’échelle pose aussi problème… et surtout le non report d’échelles graphiques (des barres avec la distance) sur les cartes publiées. Ainsi, l’échelle annoncée est probablement celle des documents de base, mais pas du tout celle des documents édités et publiés. Aucune carte ne comporte d’échelle graphique, l’une d’elle porte une échelle textuelle absurde : « 1/5000ème » (page 111). Non seulement ce n’est pas l’échelle de la carte après publication, mais en échelle textuelle, c’est 1/5000 qu’il aurait fallu écrire, ou 5000ème, mais pas la double fraction qui s’annule! Seule l’échelle graphique évite une erreur si une carte n’est pas publiée à l’échelle prévue au départ. Des détails, pensez-vous? Ce genre de détails m’a mise dans de mauvaises dispositions… qui se sont aggravées avec des tas d’autres détails:

– p. 57: « les habitants des zones périphériques continuent à produire du blé »… Les agriculteurs, plutôt que les habitants, d’autant plus qu’avec la concentration des terres des céréaliers, ceux-ci ne sont quasiment plus jamais résidents sur la commune où ils cultivent;

– un manque certain de relecture, qui se traduit par des erreurs parfois drôles (un séminaire qui a eu lieu du 30 au 4 septembre 2010 page 61), des dizaines de fautes d’orthographe, la palme étant décrochée pour des travaux d’étudiants, par exemple page 103 (« avec la garone » (sans majuscule et un sul n), « la mojorité […] cogaronne », « Hierarchisation […] niveau transversale: Voie rapide et voie ferré coté canal », « limite franche de la ville crée par le naturel : les ancien maraichage […] », etc.

– une maquette qui ne permet pas de lire les documents lorsqu’ils sont sur deux pages, une partie du texte et des images se trouvant dans la reliure rigide et donc parfaitement illisibles;

– des légendes incomplètes sur certaines cartes (les symboles des équipements sur la carte du SCOT / schéma de cohérence territoriale p. 41 manquent pour comprendre la carte).

Sur une question qui porte plus sur le fond, je reste dubitative quant à l’utilisation de la carte de Cassini telle qu’elle est proposée. Les cartes de Cassini sont des mines d’informations, mais il s’agit d’une représentation de proche en proche, la projection réalisée à l’époque n’est pas celle que l’on utilise aujourd’hui, il est donc délicat de la superposer à des fonds actuels. Par ailleurs, il y a un décalage manifeste de quelques dizaines de mètres sur l’une des planches du cadastre ancien (dit napoléonien): l’utilisation d’un SIG permet de recaler ces décalages qui sont souvent juste des erreurs de copie, cela doit aussi pouvoir se faire en utilisant les calques d’un logiciel de dessin… à moins que l’on ait ici une erreur de calage par celui qui a positionné les différentes planches du cadastre ancien???

Il y a quand même des points positifs, avec l’intégration de données très récentes (par exemple, le port gaulois, voir l’exposition Niel brut de fouilles). Les approches des paysages par différents points de vue (l’hydrologie, l’occupation du sol hier et aujourd’hui etc.), l’analyse de projets récents ou même à venir sont assez intéressantes.

Toulouse, le relief sculpté en marbre entre les ponts jumeauxJe regrette quand même que pour Toulouse Pont-Jumeaux (pages 181 et suivantes), le projet d’aménagement avec le centre de la danse soit présenté sur plusieurs pages, mais qu’il n’y ait pas le moindre mot sur le bas-relief en marbre réalisé entre les ponts en 1775 par François Lucas (que j’ai photographié en mai 2012, lors de mon dernier séjour à Toulouse).

Logo rentrée littéraire 2012Ce livre entre dans le cadre du défi 1% de la rentrée littéraire organisé à nouveau cette année par Hérisson. [Il est paru fin août 2012, je pense qu’on peut l’entrer dans la catégorie des essais].

Carbonnade à la flamande

Marre des plats cuisinés industriels? Pas envie de boire du vin aux pesticides? Je vous propose une recette déjà montrée en octobre 2011 (voir plus bas), mais j’ajoute une petite réflexion préalable…

Des pesticides ont été trouvés dans la quasi totalité des bouteilles analysées, y compris des produits interdits depuis longtemps, dans une enquête relayée par Rue 89, seuls les vins bios sont épargnés. Avec 3% des surfaces cultivées, la vigne concentre 20% du tonnage de produits phytosanitaires… L’enquête de GÉNÉRATIONS FUTURES sur les cheveux des vignerons et des riverains des vignes en Médoc, relayée par Médiapart, est encore plus inquiétante, elle témoigne de l’imprégnation sur plusieurs mois (temps de vie du cheveu) de ces produits. Même si l’échantillon étudié est faible, les résultats sont sans appel. Il y a quelques années, l’équipe de Gilles-Eric Séralini avait retrouvé des pesticides après traitement dans les champs non seulement dans l’urine des agriculteurs (qui s’étaient pourtant protégés, changés et douchés en rentrant chez eux), mais aussi, avec un pic légèrement décalé, dans celle de leurs enfants, qui n’avaient pas été en contact direct avec les produits. Certains cancers spécifiques, des maladies apparentées à Parkinson se multiplient chez les agriculteurs, qui peinent à les faire reconnaître en maladie professionnelle (voir notamment le rapport de l’assemblée nationale et du sénat d’avril 2010, pesticides et santé, p. 128 et suivantes, et le rapport au sénat de Mme Bonnefoy en octobre 2012). Les pubertés précoces (dès 6 ou 7 ans) notamment chez les fillettes de vignerons notamment, et les malformations uro-génitales des garçons d’agriculteurs (deux fois plus que dans la population générale) n’ont encore jamais été reconnues comme maladie professionnelle (normal, ce sont de jeunes enfants, pas des agriculteurs…), et pourtant, plusieurs endocrinologues ont tenté de tirer la sonnette d’alerte.

Carbonade à la flamande

La recette

Alors, pour une alimentation plus saine, voici une recette toute simple, à faire avec du bon bœuf (bio et local si vous pouvez)! Et à la bière, pour éviter le vin (euh… pas sûre que la bière soit beaucoup plus exempte de résidus que le vin).

Article du 16 octobre 2011

Pour cet Octobre, le mois Fritissime, une recette s’imposait, la carbonnade à la flamande… Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est une sorte de daube à la bière. Au passage, je vous ai mis une photographie de mes casseroles… En bas, faitout, au-dessus, le compartiment vapeur, ici avec les pommes de terre…

Bon, alors, je change toujours un peu la recette en faisant un mixte entre plusieurs recettes découpées dans des magazines et en fonction des ingrédients que j’ai sous la main…

J’ai fait revenir dans du beurre (vous pouvez aussi utiliser de l’huile… mais nous sommes en pays de beurre) de la viande de bœuf à bourguignon, plus ou moins un kilo et des oignons (3 et demi… parce qu’il m’en restait un demi de mes bouchées aux lentilles roses). Bien faire dorer, ajouter de la farine pour envelopper la viande. Mouiller pour recouvrir entièrement de bière (j’ai mis de la Saint-Omer, mais mettez ce que vous avez, plutôt en blonde, et si vous pouvez en bio). Ajouter une carotte coupée en minces rondelles, un bouquet garni (au moins du laurier et du thym), saler (pas moi), poivrer, et mettre deux cuillères à soupe de cassonade. Au bout d’une heure, ajouter deux tranches de pain d’épices rassis et enduit de moutarde forte (il va se dissoudre dans la sauce à la cuisson). Ajouter un peu d’eau si le niveau a baissé. Au début de la troisième heure, j’ai commencé à éplucher les pommes de terre. Je les ai mises dans le compartiment vapeur du haut, elles prennent ainsi le bon goût du plat, mais vous pouvez aussi les cuire à part… Au bout de 3h (plus ou moins, plus, c’est mieux… ça peut aussi se cuire en deux fois, d’abord deux heures la veille, puis réchauffer doucement et finir la cuisson le jour du déjeuner), c’est prêt, un plat salé/sucré très savoureux…

Pour l’accompagnement, pas de problème, j’avais du choix en bières!

Logo de Octobre, le mois Fritissime Cet article entre dans le cadre de Octobre, le mois Fritissime, organisé par Schlabaya / Scriptural et Élisabeth Bennet, à retrouver sur Facebook : Le lion des Flandres, Tintin, Max Havelaar : vive le mois des 17 provinces! Il s’agit au cours du mois de parler de tout ce que l’on veut en rapport avec les 17 anciennes provinces annexés par Charles Quint et les états de Bourgogne… et qui constituent aujourd’hui à peu près le Nord-Pas-de-Calais, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg.

Des nouvelles des vaches maraîchines de la grole Bagnade

Les vaches maraîchines de la Frole et leur fromageIl y a quelques semaines, je vous ai parlé d’un projet de restaurant financé par Ulule, une plateforme de financement participatif (crowdfunding, littéralement « financement par la foule »). Le projet  a échoué, il a recueilli la somme souhaitée, mais le porteur de projet n’a pas pu le concrétiser (problème du coût de la location du local, en particulier). Les souscripteurs ont été remboursés.

Sur la même plateforme, j’ai aussi soutenu, outre la souscription de quelques livres, un projet d’achat de vaches maraîchines par de jeunes agriculteurs charentais, installés à la Grôle-Bagnade, à Saint-Laurent-de-Céris. Ils souhaitaient recueillir au moins 3000€, le prix de deux vaches, ils en ont eu plus de 4600… Certifiés bio, ils vendent sur plusieurs marchés de la région, notamment au marché de La Grange d’Olga à Confolens. Allez voir leur site, ils ont aussi des porcs Mangalitza, une race alpine à poils longs et bouclés. J’ai reçu la contrepartie de ma participation, une aquarelle, des photos des vaches maraîchines, de la documentation sur la biodynamie (voir aussi Les ignorants d’Étienne Davodeau, où le viticulteur, Richard Leroy, utilise aussi cette technique) et une part de fromage! Bonne chance à eux! Et je suis partante s’ils ont besoin d’un nouveau coup de pouce!

Benoît Biteau, dont je vous ai déjà parlé pour son témoignage lors du procès poitevin des faucheurs volontaires, a aussi des vaches maraîchines, particulièrement bien adaptées aux zones humides… Voir son aventure sur son site.

Un hôtel de ville tout vert… (à Poitiers)

Poitiers, façade de l'hôtel de ville pleine d'algues vertes, 4 janvier 2013

Depuis quelques semaines, la façade récemment restaurée (en 2009) de l’hôtel de ville de Poitiers a vu l’apparition d’algues vertes… qui semblent fâcher M. le Maire, qui promet un traitement chimique… Avant d’intervenir, il faudrait peut-être se poser quelques questions:

– pourquoi ces algues vertes?

– sont-elles vraiment nuisibles?

– vont-elles revenir?

– un traitement chimique est-il compatible avec l’engagement « terre saine » (réduction de l’usage des pesticides et herbicides) de la commune?

Poitiers, façade de l'hôtel de ville pleine d'algues vertes, 4 janvier 2013, quatre détails
Je vous livre juste quelques réflexions pour alimenter le débat… Comme vous pouvez le voir sur ces vues de détail, les algues se développent sur les parties les plus humides, notamment les parties verticales saillantes, comme les bandeaux ou les sculptures de la science et l’agriculture de Louis Barrias. Ces algues ont besoin pour se développer d’humidité, de lumière, de douceur, de gaz carbonique, toutes les conditions sont très bien réunies cette année… Avant la rénovation, la façade était gris-noir, il s’agissait en partie de crasse venue notamment des pots d’échappement des voitures qui tournaient autour de la place en permanence, mais aussi le résultat du développement biologique au fil d’un gros siècle d’existence: colonisation par les algues vertes, puis les champignons, puis, selon les conditions locales, les lichens, les algues brunes ou les algues rouges. Le processus peut être ralenti par des traitements chimiques, mais il est NATUREL!

En nettoyant la pierre, le calcin (couche dure qui se forme au fil des ans en surface de la pierre) a été attaqué, ce qui facilité aussi le développement des algues vertes. Certaines sont dangereuses pour la pierre calcaire, comme les cyanophycées calcicoles en particulier, qui se nourrissent du calcaire, celles qui font déraper les avions sur les pistes d’aéroport ou qui attaquent les grottes ornées au niveau des spots de lumière… D’autres sont assez inoffensives et n’ont guère qu’un préjudice esthétique… Dans ce cas, il faut sans doute peser le rapport bénéfice/risque, certains traitements pouvant aussi être nocifs à court, moyen ou long terme pour la pierre. Et oui, c’est un peu comme les médicaments, on ne fait pas n’importe quoi (quoique, avec les scandales de ces dernières années, on peut se poser des questions) avant de traiter chimiquement (ou même mécaniquement, en enlevant le calcin) les façades…

Je n’ai pas eu le temps de préparer un montage, mais pour les Poitevins, regardez la façade de Notre-Dame-la-Grande. Elle a été nettoyée au début des années 1990, et a subi un traitement destiné à enlever les sels accumulés notamment à cause de boutiques adossées anciennement à l’église. Mais souvenez-vous des clochetons… Ils étaient noirs, en 1995, il sont revenus blancs, très blancs… dans les années qui ont suivi, ils ont également eu des épisodes « verts ». Aujourd’hui, ils sont de nouveau gris (photographie de 2010, ne tenez pas compte de la flèche qui indique le soleil et la lune), les lichens les ont recolonisés… Le phénomène est naturel.

Mes articles sur l’hôtel de ville de Poitiers : avant rénovation, en cours de rénovation et après rénovation, l’ancien musée dans l’hôtel de ville, la science et l’agriculture de Louis Barrias sur le fronton, les tigres chimères d’Auguste Cain, les plafonds peints de Émile Bin (salle du blason), de Jean Brunet (salle des fêtes) et de Léon Perrault (salle des mariages, plafond et cheminée)

PS: un traitement fongicide a été appliqué peu après cet article…

Si javais un marteau… à Nantes

Nantes, exposition chantiers au hangar à bananes Un titre audacieux pour cette exposition (jusqu’au 6 janvier 2013) au hangar à bananes à Nantes: Si j’avais un marteau… une invitation à venir se servir en outils pour la prochaine manifestation de samedi (17 novembre 2012) contre le déménagement de l’aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes, le futur Ayraultport? Pour en savoir plus sur ce projet qui va prendre des milliers d’hectares de terres agricoles pour construire un nouvel aéroport pas vraiment utile mais libérer des terrains à haute valeur spéculative… ceux de l’actuel aéroport, vous pouvez écouter les deux émissions que lui a consacré Daniel Marmet la semaine dernière, dans là-bas si j’y suis sur France Inter, Les vaches n’aiment pas l’avion, et la suite. Bon, les Bretons ont réussi à empêcher en 1981 la construction de la centrale nucléaire de Plogoff après plusieurs années de lutte et à ne plus avoir de centrale nucléaire sur leur territoire après l’abandon de Brennilis (dont le démantèlement piétine depuis 1985), avec un peu de soutien extérieur, ils réussiront peut-être à éviter ce « très cher » (au sens propre) aéroport au milieu des vaches…

Je suis allée voir l’exposition Si j’avais un marteau en octobre avec Mamazerty [je ne l’associe pas au paragraphe qui précède…], un lieu déjà visité ensemble en début juillet avec l’exposition consacrée à Roman Signer.

Cette fois, il s’agit donc de diverses présentations de la vision du chantier dans l’art contemporain, avec des œuvres assez accessibles… afin de faire patienter le visiteur pour la réouverture du musée des Beaux-Arts qui organise cette exposition. Ma préférée est une œuvre de Jean-Michel Sanejouand, qui reprend sur de très grand panneau la forme des études d’impact et des documents d’urbanisme, avec l’organisation des espaces de la vallée de la Seine entre Paris et Le Havre… Vous pouvez la découvrir ici dans une précédente exposition.

Nantes, la façade du musée des Beaux Arts (octobre 2012) Et dans le couloir à l’arrière, vous pourrez découvrir les maquettes du projet de rénovation du musée des Beaux-Arts, fermé depuis un moment et où, de l’extérieur, le chantier ne semble pas commencé, les sculptures sont toujours emballées depuis des mois (des années) sous leurs filets de protection. Dans l’exposition, vous pourrez voir les plans du premier musée ainsi que les plâtres des six statues de la façade (sans les deux des côtés), un bon moyen de comprendre ce qu’est une maquette et la mise à l’échelle par la mise en place de repères pour trianguler avec un compas sur la sculpture qui est à plus grande échelle.

Les moissons du futur demain sur Arte

Pochette du DVD les moissons du futur de Marie-Monique Robin A ne pas rater demain 16 octobre 2012 sur Arte, à 16h55 et à 20h50, les Moissons du futur réalisé par Marie-Monique Robin (qui a déjà produit le monde selon Monsanto et Notre poison quotidien sur les pesticides), suivi d’un débat. J’ai raté il y a quinze jours l’avant-première lors de l’écofestival de Parthenay, mais en ai beaucoup entendu parler. Il sera question de l’agroécologie, dont Olivier De Schutter rapporteur spécial sur le droit à l’alimentation à l’ONU a affirmé le 8 mars 2011 (quelques jours avant Fukushima…) que c’était le seul modèle agricole viable sur le long terme… Il en a été déjà question dans tous Cobayes de Jean-Paul Jaud (toujours projeté dans quelques salles d’art et essai). Vers la fin du modèle agricole dominant à la sauce pesticides (et OGM tolérants aux pesticides)??? En attendant, certains agriculteurs commencent à se convertir… plus par peur des maladies (ils ont plus de cancers, de problèmes de reproduction, de puberté précoce chez leurs fillettes, etc.) que par réelle conviction pour certains, mais c’est déjà ça…

Un livre aussi (aux éditions de la découverte) et un DVD dans quelques jours…

Au marché la semaine dernière… chou et poulet

Chou chinois acheté en octobre 2012 Au marché cette semaine, un gros chou chinois, plus digeste je trouve que le chou vert, 1,5€ pièce. Il a fini en trois usages (je n’ai pas pris de photographies): j’ai cuisine le vert des feuilles extérieurs coupées en fines lanières et sautées rapidement à feu vif dans du beurre, bon, pas terrible, le beurre cuit, mais pour une fois, excellent! Le cœur, je l’ai mangé en salade. Et les cotes des feuilles extérieures ont fini dans la soupe… Rien ne se perd… avec un bon lavage, les petites limaces noires sont de retour avec la pluie…

Poulet avant cuisson, octobre 2012 J’ai aussi pris un poulet fermier élevé au grain de la ferme, sans OGM, dans les conditions du bio (sans le label AB néanmoins), à mon producteur habituel… Encore un poulet trop gros qu’il a fallu amputer des cuisses pour le faire entrer dans mon faitout (je les ai mises à cuire avec le reste, découpées, ça rentrait…). J’ai cuisiné une variante du poulet au cidre et aux légumes nouveaux et du coquelet au cidre. J’ai sorti les abats pour la photo, vous voyez, c’est un vrai poulet qui a tous ses morceaux, y compris le cou… à manger avec un petit couteau pointu!

Sur le prix du poulet, puisque j’ai eu des questions suite à plusieurs articles (notamment tous Cobayes de Jean-Paul Jaud), la rémunération des industriels et des producteurs (bio ou industriels), voici un petit tableau que j’ai reconstitué à partir d’un article paru dans le numéro 4789 du 8 août 2012 du Canard Enchaîné, à partir d’un poulet industriel genre ex-Doux et un producteur bio du Gers qui produit 12.000 poulets par an, avec abattoir chez lui, AMAP et vente directe. Cela vous donne une idée de la rémunération de l’éleveur et de l’intégrateur (celui qui fourni les poussins, la nourriture gavée d’antibiotiques -utilisés contre les épidémies et comme stimulateur de croissance- et souvent OGM importé pour le maïs, et récupère le poulet près à abattre). A vous de choisir qui vous préférez rémunérer…

Ligne budgétaire Poulet industriel Poulet bio
Coût de production 2,7 € / kg 2,8 €/kg
Coût de mise en marché 1,3 €/kg
Prix de vente 5,5 €/kgplus les subventions payéespar les impôts 7,5 €/kg
Revenu de l’agriculteur 0,6€ / kg 3,4 €/kg
Marge de l’intégrateur 2,2 € / kg 0 €

J’ai aussi fait un relevé de prix, en direct (marché et monoprix) et sur les sites Drive de grandes enseignes, toutes sur Poitiers… Surprise, le poulet Louet label rouge est beaucoup plus cher chez Géant Casino que le poulet fermier élevé dans les conditions du bio (grains produit sur l’exploitation, pas plus de un traitement antibiotique sur la vie du poulet, durée d’élevage et superficie par poulet), sans le label (voir sur la question de la non-labellisation l’avis de Richard Leroy dans les ignorants d’Étienne Davodeau). Je préfère un poulet élevé dans ces conditions sans le label que le nouveau « bio-industriel » ou « bio-low-coast » que l’on voit apparaître ici et là et qui est plus industriel que bio.

Quant aux poulets industriels sous marque distributeur (maître coq) de Leclerc et Super U, je n’ose même pas imaginer ce que touche l’éleveur par poulet.

Poulet industriel Poulet label rouge Poulet du marché
5,85 (1a) 7,85 (1a) 8,65 (6)
5,2 (2a) 7,16 (1b) 7,6 (7)
3,81 (3d) 7,78 (1c)
3,18 (4a) 9,83 (2b)
6,42 (3d, poulet blanc)
6,77 (3d,poulet jaune)
7,60 (5b)
Moyenne Moyenne Moyenne
4,51 7,63 8,125

Voici le code pour les relevés de prix, en euros par kg, réalisés les 5 et 6 octobre 2012. Pour les supermarchés en commande en ligne, le choix est limité, mais je n’allais quand même pas aller jusqu’au magasin pour relever les prix en rayon. Pour certains, ils ne donnent pas le prix au kilo mais au poulet, j’ai recalculé avec le poids, c’est dingue, des poulets tous au même poids, d’ailleurs… Le prix du poulet jaune (miam, nourri au maïs… aux pesticides et aux OGM) est en général le même que celui du poulet blanc.

– 1: Monoprix centre ville de Poitiers

– 2: Géant casino Poitiers

– 3: Leclerc Drive Poitiers

– 4: Super U Buxerolles (banlieue de Poitiers, pour les lecteurs non locaux)

– 5: Intermarché Buxerolles

– 6: ferme de la Giraudière / Sylvie Debelle à Chabournay (marché bio du vendredi soir square de la République, présente aussi au marché des Couronneries le mercredi et le dimanche), c’est là que je m’approvisionne en général

– 7: Le grand Logis / Julio Cesar Rubio Bartolo à Moncoutant (marché Notre-Dame du samedi), et oui, il n’y a pas que des brodeuses ou le centre de pêche Pescalis, à Moncoutant!

– a: marque distributeur

– b: Loué

– c: Périgord

– d: maître coq

Voitures électriques et méthane du pôle nord, je suis énervée!!!

Civaux, dessin humoristique sur le silicone de la centrale

 

Je regarde très rarement la télé, encore moins le journal télévisé… Exception aujourd’hui, j’allume France 2… Mal m’en a pris, maintenant, je suis énervée par deux sujets successifs, et je ne résiste pas à remettre le dessin fuite de tritium et prothèses PIP, aussi au JT de ce soir… Les lobbyistes des multinationales ont bien travaillé. Qu’est-ce qui me hérisse?

– Les voitures électriques, l’avenir??? Sûrement pas… Car vous les alimentez comment, ces voitures, sinon avec l’électricité des centrales nucléaires, dont celle de ma centrale nucléaire préférée (Civaux)? [enfin, pas trop celle là en ce moment, une tranche sur deux est toujours arrêtée depuis février, bilan décennal puis une sombre histoire de boulons défectueux dans le réacteur]. Comme on n’est pas près de rouvrir les mines d’uranium du Limousin, cette matière première devrait devenir de plus en plus chère si, enfin, on l’exploite dans des conditions correctes de sécurité pour les mineurs et si on le paye au juste prix aux pays où on le « vole » quasiment actuellement (au Niger, entre autres, pour Areva). Et les batteries, vous croyez qu’elles sont « écologiques »? Que le lithium qu’elles contiennent est une ressource durable??? Non, il faut vraiment favoriser les transports en commun et diminuer la consommation des véhicules thermiques… Au passage, interdire le diesel ou le taxer normalement (plus que le super puisque plus polluant avec les particules fines)… Vous savez pourquoi le diesel est subventionné par rapport au super en France? Justement à cause du nucléaire, pour écouler le fuel des raffineries qui n’alimentait plus les centrales thermiques… Au passage, si vous le pouvez, évitez aussi le carburant Super-95 devenu SP95-E10, il contient une part non négligeable (jusqu’à 10%) d’agro-carburants sous la forme d’éthanol, une aberration encore qui entraîne de la déforestation et la conversion de terres agricoles non pour nourrir les gens, mais pour leur permettre de rouler en voiture… Préférez le super 98… un tout petit peu plus cher (moins privilégié par les taxes), mais qui donne une consommation légèrement inférieure. On vit très bien sans voiture en ville…

La broderie pour le concours de Nans-sous-Sainte-Anne en 2012, 4, la vache à lire – Le méthane du pôle nord : là, je n’ai rien compris à l’intérêt de cette exploitation, les risques de tsunami par suite de chutes de glaces ont été soulevés, mais le méthane, vous savez où on le trouve en abondance, ce méthane? Tout simplement « au cul des vaches », et oui, et de tous les ruminants, il y a d’ailleurs une filière pour ce méthane ou biogaz (en faisant fermenter des végétaux comme dans un tube digestif, pas en récupérant le pet des vaches, qui émettent pourtant autour de 75kg de méthane par vache et par an)… C’est aussi le méthane qui est à l’origine des coups de grisous dans les mines de charbon, on peut peut-être le récupérer? Euh, non, ça, c’est une mauvaise idée… le gaz de schiste, c’est aussi du méthane… piégé dans des schistes bitumeux et… du charbon, son exploitation est très polluante et destructrice de l’environnement (voir au Canada et aux États-Unis).

Et pendant ce temps là, le thème des assises du journalisme qui se tiennent depuis hier à Poitiers débattent sur l’indépendance de la presse… en évitant le sujet des groupes de communication et des lobbyistes (super soirée quand même hier soir avec Plantu)…

Allez, un espoir, que le plus de monde possible aille voir tous Cobayes de Jean-Paul Jaud… et la Russie vient d’interdire l’importation sur son territoire du maïs OGM NK 603 (tolérant au round’up) de Monsanto…