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Si javais un marteau… à Nantes

Nantes, exposition chantiers au hangar à bananes Un titre audacieux pour cette exposition (jusqu’au 6 janvier 2013) au hangar à bananes à Nantes: Si j’avais un marteau… une invitation à venir se servir en outils pour la prochaine manifestation de samedi (17 novembre 2012) contre le déménagement de l’aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes, le futur Ayraultport? Pour en savoir plus sur ce projet qui va prendre des milliers d’hectares de terres agricoles pour construire un nouvel aéroport pas vraiment utile mais libérer des terrains à haute valeur spéculative… ceux de l’actuel aéroport, vous pouvez écouter les deux émissions que lui a consacré Daniel Marmet la semaine dernière, dans là-bas si j’y suis sur France Inter, Les vaches n’aiment pas l’avion, et la suite. Bon, les Bretons ont réussi à empêcher en 1981 la construction de la centrale nucléaire de Plogoff après plusieurs années de lutte et à ne plus avoir de centrale nucléaire sur leur territoire après l’abandon de Brennilis (dont le démantèlement piétine depuis 1985), avec un peu de soutien extérieur, ils réussiront peut-être à éviter ce « très cher » (au sens propre) aéroport au milieu des vaches…

Je suis allée voir l’exposition Si j’avais un marteau en octobre avec Mamazerty [je ne l’associe pas au paragraphe qui précède…], un lieu déjà visité ensemble en début juillet avec l’exposition consacrée à Roman Signer.

Cette fois, il s’agit donc de diverses présentations de la vision du chantier dans l’art contemporain, avec des œuvres assez accessibles… afin de faire patienter le visiteur pour la réouverture du musée des Beaux-Arts qui organise cette exposition. Ma préférée est une œuvre de Jean-Michel Sanejouand, qui reprend sur de très grand panneau la forme des études d’impact et des documents d’urbanisme, avec l’organisation des espaces de la vallée de la Seine entre Paris et Le Havre… Vous pouvez la découvrir ici dans une précédente exposition.

Nantes, la façade du musée des Beaux Arts (octobre 2012) Et dans le couloir à l’arrière, vous pourrez découvrir les maquettes du projet de rénovation du musée des Beaux-Arts, fermé depuis un moment et où, de l’extérieur, le chantier ne semble pas commencé, les sculptures sont toujours emballées depuis des mois (des années) sous leurs filets de protection. Dans l’exposition, vous pourrez voir les plans du premier musée ainsi que les plâtres des six statues de la façade (sans les deux des côtés), un bon moyen de comprendre ce qu’est une maquette et la mise à l’échelle par la mise en place de repères pour trianguler avec un compas sur la sculpture qui est à plus grande échelle.

L’aéroport de Poitiers-Biard…

Millième article, énigme 2 Me voici de retour de Corse, les vacances ont été superbes, sauf le gros retard au départ, je vous en reparlerai…

Côté 1000e article, je vous laisse jusqu’à mercredi pour faire des propositions, certaines ne sont pas très loin de la solution… Je vous remets la photo…

Revenons à l’aéroport de Poitiers-Biard… C’est un minuscule aéroport, avec au quotidien un vol vers Lyon , un vers Edimbourg et un autre pour Londres. En été, de mai à fin septembre, il y a des liaisons directes vers la Corse. Pratique, pas besoin d’aller à Paris ou Nantes prendre l’avion… Sauf que… Nous partions avec une filiale d’Air France, Régional, sur un petit avion de 54 places, bien âgé (hérité d’Air Inter ?). Toujours est-il qu’en atterrissant, une fissure est apparue dans un pneu. Banal, nous a expliqué le pilote, mais impossible de redécoller comme ça (enfin, surtout d’atterrir ainsi). Mais voilà, Poitiers n’a pas de matériel de rechange… Il a donc fallu attendre que le technicien arrive en camionnette de Nantes (plus de 2h de route, en voiture, il en a mis nettement plus) avec une roue, la change (1/2h), bref, au total, 4h de retard… Nous avons quand même pu ressortir de la zone sécurisée, mais c’est là que l’incompétence de l’aéroport apparaît. le samedi, le restaurant est fermé, seulement quelques sandwichs prévus pour les passagers qui partent à Londres… Le restaurant est mis en gérance, et l’aéroport n’a pas prévenu la pauvre dame qui nous a plus ou moins décongelé des viennoiseries (indigestes), une fois que les personnes âgées se soient ruées sur les quelques sandwichs et croque-monsieur. Côté agence de voyage, impossible aussi de joindre Transazur Poitiers, qui affrétait l’avion. Les deux responsables de notre groupe finissent par joindre le correspondant en Corse, qui appartient à Corse voyages. Il nous a dit que si nous n’arrivions pas avant 21h30, impossible de dîner à l’hôtel, non discutable… Sauf qu’en appelant directement l’hôtel, ils ont accepté sans problème de nous préparer un pique-nique. Le correspondant n’a pas non plus appelé le bus chargé du transfert, le chauffeur a attendu presque 5h à l’aéroport (il était arrivé en avance)… Quant au retour, le correspondant n’a pas appelé pour donner l’heure du départ du bus, il a fallu l’appeler, puis le rappeler car plus de 20 minutes après l’heure prévue, il n’y avait toujours pas de bus, mais il avait oublié de nous prévenir. Ça sert à quoi, un correspondant d’agence de voyage ?

Aller, promis, je décharge vite mes photos pour vous préparer quelques articles !

Et pour retrouver le voyage de 2009 en Corse, suivez les liens…