Archives par étiquette : porc

Pâté de Pâques…

Pâté de Pâques 2015Le printemps arrive, Pâques approche… Il est temps de rééditer cet article sur le pâté de Pâques, publié pour la première fois le 1er avril 2013… et surtout d’en faire à nouveau! Quant à la remarque de 2013 sur la qualité de l’air, elle reste hélas d’actualité cette année! Grégory aurait sans doute référé un gâteau (mais gâteau n’est pas pâté…) de Pâques, dessert à base de pruneaux… PS: j’ajoute ici la photo de la version 2015, plus « verte », recette très bientôt…

Article du 1er avril 2013

Pâté de Pâques, la farce et à la sortie du fourJ’ai découvert il y a une vingtaine d’années en arrivant dans le Poitou. La plupart des régions de France ont des recettes riches en œufs, histoire d’écouler les stocks constitués pendant le carême… Ce dernier n’est plus guère suivi, mais les traditions culinaires (y compris les beignets ou autre) perdurent. Emmanuelle (Effondrille et abat-faim)  a testé la recette des cornuelles des Rameaux de Pierrette, le gâteau au chocolat et la friture maison…

La semaine dernière [2013], Philippe de Tout Poitiers lançait un appel pour des recettes de pâté de Pâques. Chaque pâtissier, chaque boulanger en fait un différent, j’en ai goûté plein ces dernières années. Vendredi soir, avant de rentrer chez moi, je fais un petit saut au LM café à Poitiers (un super bistrot de quartier avec plein d’activités le soir, langue des signes, coups de pouce à la création d’entreprises, informatique, bistrot de l’emploi, handi-café, etc., le programme en suivant le lien LM café). La discussion glisse à un moment sur le pâté de Pâques… et là, Odile (la patronne) me propose de scanner la recette de la mère de James (le patron) que lui a transmise sa sœur…

Pour une première, j’ai pris samedi de la chair à saucisse (non préparée, à gauche, en fait, il y en a moins, elle est moins tassée) et de la farce de veau (aux herbes), deux fois la queue, la première chez le charcutier, la deuxième chez le boucher! L’année prochaine, je la ferai moi-même, je pense…

Avec l’autorisation de James et Odile, voici donc la recette… (n’oubliez pas d’aller leur rendre visite, si vous êtes sur Poitiers, au début de la rue de la Tranchée côté ville, horaires sur LM café, fermé le week-end)… J’ai ajouté des commentaires entre parenthèses, le sel aussi, puisque je mange en principe sans sel.

Pâté de Pâques, coupé en deuxLes ingrédients

– de la pâte brisée (ici, maison, si vous la prenez du commerce, il faudra résoudre la quadrature du cercle…)

– 600 à 700 g de farce, mélange de veau et de porc, un peu plus de veau que de porc

– (sel), poivre, quatre-épices

– 4 œufs durs écalés + 1 œuf + 1 jaune d’œuf (et oui, il faut passer les œufs!)

La recette

Cuire les œufs durs, les écaler

Préparer la pâte brisée (je préfère la préparer un peu avant et la laisser reposer au froid avant de l’étaler, mais chacun fait comme il veut)

Préparer la farce: mêler les deux viandes hachées, 1 œuf, (sel), poivre, épices, éventuellement des herbes (persil, …)

Étaler la pâte, 3/4 pour le fond, 1/4 pour le couvercle

Mettre la pâte brisée dans un plat à cake (certains font de jolis paquets sans moule, pour ma part, je mets du papier sulfurisé au fond, ça facilite grandement le démoulage, sans risque de cassure)

Mettre la farce dans le moule, caler les œufs au milieu (oui, j’en ai un qui a glissé à la cuisson)

Mettre le reste de la pâte sur le dessus (souder en pressant légèrement, pour ma part, j’ai ménagé une petit cheminée au milieu, ça évite ça gonfle à la cuisson). Dorer avec le dernier jaune d’œuf.

Cuire à four chaud (200°, thermostat 7/8) pendant 1heure. (Surveiller et couvrir en fin de cuisson si ça cuit trop, ou baisser un peu le four, mais vous devez avoir vos petites habitudes pour maîtriser votre four).

Laisser tiédir 10 minutes avant de démouler. Manger tiède (je préfère) ou froid.

Indice de la qualité de l'air en Poitou-Charentes, 31 mars 2013A servir avec une salade… plutôt qu’en entrée suivie d’un chevreau (en Poitou, plutôt chevreau qu’agneau) à l’aillet (ail vert) et d’un gâteau au chocolat! Et impossible d’aller faire une bonne marche pour éliminer, depuis hier, l’indice de la qualité de l’air est le pire possible, à 10 (il a déjà été plusieurs fois à 9 la semaine dernière)… PS: vive le vent! L’indice est redescendu à 4 ce matin! [en 2015, ce n’est pas mieux ces jours-ci!]

[Remarque de 2013, plus d’actualité… Dans la soirée de vendredi d’ailleurs a été créé un grand événement: la création d’une liste composée de sourds et d’amis de la langue des signes pour les prochaines municipales à Poitiers! N’hésitez pas à soutenir cette liste en adhérent à leur page!]

 

 

 

De la météo… et de la rouelle de porc

Débit du Clain entre le 8 et le 12 avril 2013, source info crueMa semaine a été bien remplie, avec une très intéressante conférence de Cédric Villani, salle comble, la conférence a déjà été mise en ligne par l’espace Mendès-France et une autre de Florence Chave-Mahir sur l’exorcisme du 8e au 14e siècles, dans le cadre d’un cycle de conférences de la maison du Moyen-Âge. Du coup, je n’ai pas beaucoup avancé mes différents projets… mais la météo et ses giboulées répétées depuis lundi m’ont fait pensé à … l’année dernière un petit mois plus tard! Après la parution de l’article  du 25 avril 2012 que je réédite ci-dessous (qui sera peut-être mon plat samedi…), le niveau du Clain avait continué à monter et mon jardin était sous l’eau le 1er mai 2012… Il doit l’être aussi presque l’être ce matin, hier, le débit a fortement augmenté tout au long de la journée et le Clain était au niveau de sa cote d’alerte (vigilance jaune, merci au site national info crue…). Sur le premier graphique, vous voyez l’évolution du débit à la station du Pont Neuf à Poitiers entre le 9 avril à  5h et le 12 avril à 5h, passé de 18 à 82 m3/s. Au petit matin, le débit se stabilise, mais de nouvelles pluies sont annoncées.

Niveau du Clain au pont Neuf à Poitiers du 9 au 12 avril 2013, source info cruesSur le graphique ci-dessus, le niveau du Clain aux mêmes heures (à 5h: 2m33), le trait bleu est le niveau maximum de la dernière crue annuelle normale du 29 décembre 2012 (2m77), la limite de débordement officielle est autour de 2m30 (le trait vert), avec le quai dans mon jardin, il déborde plutôt à 2m40 (le trait rouge), on n’est pas loin. Bon, et bien, même si la pluie s’arrête et que le soleil revient dimanche, le nettoyage de printemps du jardin ne sera pas pour ce week-end… je pourrai toujours me promener à la recherche de fritillaires. [Samedi 13 avril: entre 5 h à 8h du matin, le niveau s’est stabilisé à 2,84 m, avec un débit à 127 m3/s].

Poitiers, au pont Saint-Cyprien, la crue du Clain le 20 décembre 2011Pour la crue de décembre 2011 (la photo ci-contre, en grand dans l’article lié), il avait atteint 3,31m, le niveau le plus haut que j’ai vu depuis que j’ai mon jardin, une petite crue décennale. Nous sommes loin des alertes à la sécheresse (printemps 2011) et…

Poitiers, le 21 juin 2011, 1, apéro au milieu du Clain au pont Joubert… du Clain presque à sec (21 juin 2011, ci-contre, traversée à pieds quasi-secs organisée par Europe écologie les Verts)… Caprices de la nature dans le cas des crues, couplé pendant les périodes de sécheresse à trop de pompage pour les irrigations agricoles… Pour les visiteurs occasionnels, je vous rassure, il n’y a que mon jardin qui est au bord de l’eau, j’habite à 1,5 km, et pas au bord du Clain, mais en cas de crue centennale, comme en 1982 ou en 1904, le garage peut avoir un peu d’eau de la Boivre… comme je n’ai pas de voiture et que j’habite au deuxième étage, je ne crains pas grand chose.

Le plat de rouelle de porc

Article du 25 avril 2012…

Vue la météo et la poursuite des giboulées [fin avril 2012], un plat d’hiver était recommandé pour ce dimanche… Samedi, j’ai acheté une belle tranche de rouelle chez le charcutier… oui, sous les halles ici, le porc même frais est chez le charcutier, le bœuf et le mouton chez le boucher, le poulet chez le volailler ou les producteurs locaux…

Bon, alors, la rouelle, j’aime bien la faire mariner. Donc, dès le retour du marché, je prépare dans une grande cocotte en verre la marinade avec du vin blanc sec, un oignon, des clous de girofle (en fonction de votre goût, ne pas oublier de les compter pour les enlever en fin de cuisson et éviter que quelqu’un ne morde dedans, ce n’est pas agréable), un bouquet garni, une carotte, deux ou trois gousses d’ail pressées, un peu de poivre (et de sel pour ceux qui salent) le mélange doit juste couvrir la viande.

Le lendemain matin, dès 9h, dans le faitout, faire revenir dans un peu d’huile deux autres oignons, les réserver.

Enlever la viande de la marinade, la faire saisir à feu vif des deux côtés. Remettre les oignons, la marinade, ajouter quelques carottes.

Laisser cuire 4 heures à feu très doux, la viande est alors confite. Servir par exemple avec des pommes de terre à la vapeur ou des pâtes fraîches. Cette fois, j’avais prévu des pommes de terre et des pommes fruits, le tout cuit à la vapeur. Vous pouvez aussi réduire le jus de cuisson et le présenter avec un peu de crème fraîche, de mon côté, j’aime bien la manger avec une sauce blanche préparée pour moitié avec le jus de cuisson et pour moitié avec du lait.

Pour ma part, j’aime bien utiliser tout au long de la cuisson de la viande le bac à vapeur qui s’adapte sur mon faitout (à revoir sur cet article consacré à la carbonnade à la flamande), aussi, je cuis plusieurs légumes les uns après les autres pour en avoir dans la semaine ou au congélateur.

Sauté de porc au pamplemousse

Sauté de porc au pamplemousse L’autre jour, le boucher (enfin, plutôt le charcutier, sous les halles de Poitiers, le porc est chez le charcutier, le bœuf et le mouton chez le boucher) avait de beaux morceaux pour préparer des sautés de porc… Du coup, j’ai adapté une recette que je cuisine d’habitude avec du veau…

Les ingrédients:

3 oignons

3 pamplemousses (bon, pas très écolo, ils venaient des États-Unis)

750 g de porc à mijoter (en fonction des disponibilités du boucher…)

sel, poivre,

un peu de vin blanc ou de bouillon

de la matière grasse (huile ou beurre, suivant vos habitudes)

des légumes pour l’accompagnement (cette fois, des petits navets nouveaux et des pommes de terre)

La recette:

Émincer et faire revenir les oignons avec un peu de matière grasse dans un faitout, les enlever quand ils sont juste dorés

Faire revenir la viande à feu vif

Éplucher les pamplemousses et les couper en morceaux

Remettre les oignons avec la viande, ajouter le pamplemousse, recouvrir à ras de la viande avec un peu de vin blanc (un bon verre) et de bouillon pour compléter (pour moi, un bouillon concentré maison et complément avec de l’eau). Poivrer, saler (sauf si vous avez mi un bouillon cube du commerce, déjà très salé).

Comme j’ai un bac à vapeur qui s’adapte sur mon faitout (à revoir sur cet article consacré à la carbonnade à la flamande), j’y ai mis les pommes de terre et les navets (les fanes sont passées dans une soupe… à ne faire qu’avec des légumes non traités).

Une heure de cuisson à feu très doux, en maintenant juste l’ébullition… Et voilà un bon plat… Comme d’habitude, j’en ai mangé une part tout de suite, gardé une autre pour deux jours plus tard, et congelé trois parts de viande+pamplemousse+jus de cuisson.

Un jardin prêt pour l’hiver

Mon jardin en octobre 2010, 1, récolte de deux concombres et un poivron Ces deux dernières semaines, je suis allée profiter de deux belles journées d’automne au jardin. Récolte des derniers légumes, concombres et poivron.

Mon jardin en octobre 2010, 2, aubergine Il y a encore une aubergine, à cueillir avant la gelée (je vous l’ai montrée encore en fleur), et quelques framboises à grappiller sur place.

Mon jardin en octobre 2010, 3, bois à brûler J’avais surtout un gros tas de branches et petits troncs à éliminer…

Mon jardin en octobre 2010, 4, deuxième carré de potager en cours de fabrication Les plus droites ont servi à me préparer un deuxième carré de potager pour l’année prochaine, le premier fonctionnant très bien.

Mon jardin en octobre 2010, 5, le tas de bois presque éliminé Après quelques heures, le tas a quasiment disparu…

Mon jardin en octobre 2010, 6, l'incinérateur en cours de feu … et la dernière fournée brûle encore dans l’incinérateur.

Mon jardin en octobre 2010, 7, récolte de sauge ananas J’ai aussi voulu essayé une recette avec la sauge ananas offerte l’année dernière par Emmanuelle et qui se plaît bien dans le petit coin où je l’ai mise…

Mon jardin en octobre 2010, 8, rôti de porc à la sauge Après une heure de cuisson, voici un délicieux rôti de porc à la sauge (je l’ai laissé macéré avec des oignons et du vin blanc une nuit avant de le cuire). A servir avec des pâtes fraîches ou des pommes de terre par exemple…

Ah, j’ai aussi cueilli les tomates vertes et fait la confiture, mais oublié de prendre des photos… ce n’est de toute façon pas très différent de la version 2009 et de celle de 2008

.