Défi photo : on va faire des vagues

Façade de Notre-Dame-la-Grande à Poitiers, triton sortant des eauxEt oui… Monique / Bidouillette / Tibilisfil est de retour sur le net et elle a relancé ses . Le thème de la semaine: « On va faire des vagues », le principe, prendre l’excuse du thème pour marcher au moins une heure… Avec le temps que l’on a dans le sud-ouest (de la France, la cheffe est en Belgique), pas question d’aller à la plage comme elle… Voici donc une proposition en ville à Poitiers, n’oubliez pas le ciré, le coupe-vent, le chapeau de pluie (avec le vent, pas sûre que le parapluie soit efficace)… De plus en plus marre de la pluie, même si le niveau du Clain baisse doucement, le jardin reste détrempé. Alors, je commence par ce monstre marin sur la façade de Notre-Dame-la-Grande, qui vogue sur les vagues (vous pouvez voir une autre photographie dans cet article, une sirène, un triton plutôt).

Poitiers, façade de Notre-Dame-la-Grande, le soleil et la lune, 1, vue générale

Un petit effort, on lève la tête… le soleil et la lune émergent de nuées au contour en forme de vaguelettes aussi…

Poitiers, façade de Notre-Dame-la-Grande, le Tétramorphe, 2, l'ange de Matthieu en haut à gaucheDans la mandorle juste dessous, le Christ aussi semble marcher sur d’autres vaguelettes (en fait, des nuées), ainsi que Matthieu, dans le tétramorphe.

Poitiers, square de la République, avril 2013, effet du skate park sauvageOn s’éloigne un peu… et on change de période. Direction le nouveau square de la République, raté, avec ces « vagues modernes » laissées par les roues des BMX.

Poitiers, la tête de femme de Couvègnes dans la cour du lycée, 2, vue rapprochéeUn petit tour vers le lycée… les cheveux de la Tête de jeune fille de Couvègnes ondulent aussi… Normal, elle dominait une fontaine, à l’origine…

Le Clain au Pont Joubert à Poitiers le 20 juin 2013Ah, si, quand même, avec le débit actuel, il y a des vagues boueuses sur le Clain (cliché de jeudi dernier)!

Le Clain à Poitiers, du 18 au 24 juin 2013PS: après ce cliché, il y a eu un petit rebond, puis le niveau a lentement commencé à baisser, comme le montre cette saisie d’écran de  info crue sur une semaine, du 17 au 24 juin 2013 (je n’ai pas remis les repères… mon jardin passe sous l’eau à 2m40).

Allez, j’ai triché, je n’ai pas fait l’heure de promenade demandée par la cheffe… juste une plongée dans mon ordinateur. La semaine prochaine, si le temps le permet? Récapitulatif des propositions des participantes chez Monique / Bidouillette / Tibilisfil en fin de semaine.

Camille de la Croix par Aimé Octobre (hypogée des dunes à Poitiers)

L'hypogée des Dunes à Poitiers, capteur climatique extérieurA l’occasion des journées nationales de l’archéologie 2013, l’hypogée des dunes à Poitiers était exceptionnellement ouvert pour quelques visites intérieures : l’air saturé d’humidité continue à poser problème pour la conservation des peintures murales, malgré les travaux récents… A titre personnel, je pense qu’avec une telle atmosphère saturée en eau, une forte odeur de moisissures et probablement un taux insuffisant de CO2 (quelques visiteurs ne se sentaient pas bien) les visites de l’intérieur auraient dû être annulées… pour la conservation des peintures toujours couvertes de moisissures et de salpêtre. Les capteurs climatiques (sur la photo, le capteur extérieur et la très jolie gaine orange qui le relie au système de communication) n’indiquaient pas ce problème? Tant qu’une solution n’a pas été trouvée pour la bonne conservation du lieu, les visites (y compris d’étudiants ou de spécialistes) devraient être interdites ou limitées avec un quota strict (calculé en fonction du climat intérieur, pas de la capacité d’évacuer 18 personnes), un peu comme dans les grottes ornées. Le parc était en accès libre, ce qui pose pas de problème.

Le monument au père de la Croix, parc de l'hypogée des dunes à Poitiers, vue généraleJ’en ai profité pour refaire des photographies du parc (il faut que je remplace celle de mon vieil article sur l’hypogée des dunes) et du monument au père de la Croix, l’archéologue qui a fouillé le site en 1878/1879. L’original est conservé au musée Sainte-Croix et un autre tirage se trouve sur le site de Sanxay (dans la Vienne, à la limite des deux-Sèvres).

Le monument au père de la Croix, parc de l'hypogée des dunes à Poitiers, signature Aimé Octobre 1912Le buste en bronze est installé sur un haut socle en pierre. Il porte la signature de Aimé Octobre et la date de 1912. Pour en savoir plus sur les conditions d’installation de ce monument, voir l’article de Grégory Vouhé, Hypogée des dunes, un jardin centenaire. Sur la face principale du socle, l’identification du sujet (Camille de la Croix) et une grande croix avec l’alpha et l’oméga, rappelant l’état d’ecclésiastique du sujet… La face droite donne des indications biographiques (« Tournay / Belgique / 14 juillet 1831 / Poitiers / 14 avril 1911 ») et la face gauche rappelle ses principaux chantiers (« Poitiers / thermes romains / hypogée / temple de Mercure / Sanxay / Berthouville / St Maur de Claufeuil / St Philibert / de Grand-Lieu »).

Le monument au père de la Croix, parc de l'hypogée des dunes à Poitiers, de face et de trois quarts

C’est une représentation très classique, un buste sans départ des bras…

Le monument au père de la Croix, parc de l'hypogée des dunes à Poitiers, détail de face, de dos et décoration

Camille de la Croix est représenté barbu, moustachu, le visage marqué par la vie au grand air plutôt que dans sa sacristie… Il porte la légion d’honneur, décernée à titre d’étranger (il était belge, Tournai est à une douzaine de kilomètres de Mouchin…) pour ses travaux au profit de l’archéologie française.

Photographies de juin 2013

Pour aller plus loin, un peu de lecture… à prendre en bibliothèque je pense, pour Poitiers, je vous conseille la bibliothèque de la Société des Antiquaires de l’Ouest cette fois-ci :

  • François EYGUN, Le cimetière gallo-romain des Dunes à Poitiers : journal des fouilles du Père de La Croix et rapports du Commandant Rothmann, Mémoires de la société des Antiquaires de l’Ouest, volume 11, 1933.
  • Xavier BARRAL I ALTET (dir), Noël DUVAL et Jean-Claude PAPINOT, La chapelle funéraire dite  « Hypogée des Dunes », Les premiers monuments chrétiens de la France, volume 2 : Sud-ouest et Centre, Paris, Picard, 1996, pages 302 à 309.
  • Grégory VOUHÉ, Hypogée des dunes, un jardin centenaire, L’Actualité Poitou-Charentes n° 96, avril 2012, p. 45.
  • Grégory VOUHÉ, Le jardin de l’hypogée des Dunes à Poitiers, Revue historique du Centre-Ouest, t. XII, p. 349-366.

Pour les plus « téméraires » : Archives départementales de la Vienne, 16 J 2/69

Végétaros le stégosaure (4), la crête

Végétaros le stégosaure,  la crête verteJe poursuis Végétaros le stégosaure (voir le début ici, la deuxième étape, le corps terminé), d’après un modèle tiré de Animaux tricotés de Claire Garland (éditions Fleurus, 2011), dans lequel j’avais réalisé l’année dernière la tortue. Cette fois, pour la crête, j’ai choisi la laine verte utilisée pour mon cache-cœur, tricotée deux fois avec le fil doublé, comme indiqué, pour plus de raideur, en adaptant le nombre d’écailles à la longueur du corps.

Végétaros le stégosaure, le corps et la crête avant montageIl reste à attaquer le montage… Longueur totale 34 cm. Voir Végétaros le stégosaure terminé.

Dans le même livre, j’ai réalisé:

Ludovic Trarieux par Jean Boucher à Paris

Paris, monument à Ludovic Trarieux, vues générales de face et de dos

Ludovic Trarieux est né le 30 novembre 1840 à Aubeterre-sur-Dronne (un village à visiter!) au sud de la Charente (et mort à Paris le 13 mars 1904), il fut le fondateur et le premier président de la Ligue française des droits de l’Homme de 1898 à 1903., il s’est notamment battu pour la révision du procès du capitaine Dreyfus, pour une biographie plus complète, voir le site du Sénat.

Paris, monument à Ludovic Trarieux, mention de la souscription et de l'inaugurationUn monument lui rend hommage à Paris, tout près de la place Denfert-Rochereau, dans le square Nicolas Ledoux. Comme le dit la mention au dos, il a été « élevé par souscription publique / et inauguré le 12 mai 1907 ». Il semblerait que la famille de Dreyfus ait largement participé à cette souscription.

Paris, monument à Ludovic Trarieux, signatures du sculpteur Jean Boucher et de l'architecte Victor LesageIl porte les signatures difficilement lisibles « Jean Boucher Stat. » et « V. Lesage Arch. », il s’agit du sculpteur Jean Boucher (Cesson, 1870 – Paris, 1939) et de l’architecte Victor Lesage (1873-1953), qui a notamment réalisé, avec Charles Mitgen, la maison de la Mutualité à Paris. Le plâtre du monument a été présenté au salon des artistes français de 1908 (la même année que le Cerf, faon et biche de Georges Gardet, à voir à Nantes, mais en catégorie architecture et pas en sculpture).

Paris, monument à Ludovic Trarieux, vue générale rapprochéeUne veuve et son enfant se présentent au pied du socle dominé par une grande stèle dédiée « Ludovic Trarieux / 1840-1904 » contre laquelle s’appuient de part et d’autre un homme et une femme, allégories du Travail et de la Justice. Au centre de la stèle est dessiné une grande table de la loi portant l’inscription « Les / droits de l’homme / I / II / III ».

Paris, monument à Ludovic Trarieux, carte postale ancienne avec le buste en placeAu sommet de la stèle se trouvait un buste en bronze représentant Ludivic Trarieux et qui a été fondu sous l’occupation, en 1942, on peut le voir sur cette carte postale ancienne. Seuls les éléments en pierre sont donc conservés.

Paris, monument à Ludovic Trarieux, l'hommeL’homme, allégorie du Travail, porte de grosses chaussures et des vêtements de travail, manches relevées et outils glissés dans la ceinture.

Paris, monument à Ludovic Trarieux, la femme allégoriqueLa femme est une allégorie de la Justice, elle est vêtue à l’Antique et pieds nus.

Paris, monument à Ludovic Trarieux, femme et enfant

La femme avec l’enfant montent les marches du socle. La femme porte un manteau avec un un grand manteau, tête couverte en signe de deuil, tandis que l’enfant (garçon ou fille?), en sabots et cheveux courts et en robe (ce qui n’en fait pas obligatoirement une fillette à l’époque), porte des objets assez indéfinissables (un livre et ?).

 

Photographies de mai 2013.

L’avent de l’été par Zazimuth (4)

ATC de Zazimuth, jeu de l'avent de l'été 2013, semaine 4

Pour accueillir l’été 2013 après le printemps pourri, Zazimuth m’a proposé un « jeu de l’avent »… décalé, en m’envoyant une grande série d’ATC (cartes de 2,5 sur 3,5 pouces, 6,4 sur 8,9 cm), avec pour consigne d’en tirer une par jour jusqu’à épuisement du stock… Voici donc mes tirages de la semaine:

16 juin, carte 4, vous auriez le même avec des carreaux (dit la sorcière…)

17 juin, carte 10, rêve (à dos de vache ailée)

18 juin, carte 25, arc-en-ciel

19 juin, carte 13, retour du petit oiseau… sur une rambarde cette fois!

20 juin, carte 14, ensemble

21 juin, carte 34, une jolie carte brodée!

22 juin, carte 16, un rêve (fleuri sur un dôme)

 

Revoir :

– la carte d’accompagnement et la première ATC

– la semaine 2

– la semaine 3

Les folies Bergères de Porcel et Zidrou

Couverture de Les folies Bergères de Porcel et Zidroupioche-en-bib.jpgUne bande dessinée trouvée dans les bacs de la médiathèque. Elle avait été chaudement recommandée il y a quelques semaines par Yaneck / Les chroniques de l’invisible.

Le livre : Les folies Bergères de Zidrou (scénario) et Porcel (dessin et couleurs), éditions Dargaud, 2012, 92 pages, ISBN 978-2505013907.

L’histoire : en 1917-1918. Les soldats de la 17ème compagnie d’infanterie ont rebaptisé leur bout de tranchée « les Folies Bergère »: dès que la guerre sera finie, ils se sont promis d’y aller… En attendant, ils survivent dans la boue et les bombes, dans la puanteur des cadavres en décomposition entre les lignes françaises et allemandes. Trois de leurs camarades vont être fusillés pour l’exemple, le troisième, Rubinstein, a coupé les testicules du capitaine antisémite qui venait de lui refuser à nouveau sa permission… miraculeusement il ne meurt pas immédiatement… Dans la compagnie, il y a aussi « Rembrandt », surnommé ainsi parce qu’il dessine à longueur de carnets la vie des tranchées et envoie ses carnets à son jeune frère, qui travaille sur le domaine de Claude Monet, qui vit hors du temps en peignant des nénuphars et en recevant Clemenceau. Une femme enceinte attend le retour de son soldat de mari en enlaçant sa silhouette tracée au rouge à lèvres.

Mon avis : des couleurs sépias et sombres pour rendre l’univers boueux des tranchées, un peu de rouge pour les blessures, de bleu pour les tableaux de Monet. La vie quotidienne des hommes dans la boue, entre ennui des moments de patience et attaques vaines et inutiles, qui se soldent par des milliers de morts, est rendue avec beaucoup de réalisme, avec juste un peu d’humour, des blagues grasses, des surnoms ou le rata rebaptisé en menu alléchant, un soupçon d’humanité quand une fillette apparaît entre les lignes de front, à la recherche de son père, tout un monde qui lutte jour après jour. Il n’y a que les deux pages de prologue dont je n’ai pas compris le discours ni l’utilité…

Sur des sujets voisins, voir sur mon blog:

– la page des monuments aux morts

A l’ouest rien de nouveau de Erich Maria Remarque

Le crime de l’Albatros de Thierry Bourcy (Les aventures de Célestin Louise, flic et soldat)

Crevaisons (Une aventure rocambolesque du Soldat inconnu, tome 5) de Manu Larcenet et Daniel Casanave

– l’exposition 1917 au centre Pompidou Metz

Logo du top BD des blogueurs 2013   Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Un nouveau cordon vert à la lucette

Cordon en laine verte et la lucettePour un projet encore secret, ma magnifique lucette (offerte Pat-à-Bois) a repris du service, cette fois avec la laine verte que j’ai utilisée il y a quelques semaines pour mon cache-coeur (tiens, j’ai oublié de vous le montrer terminé…), pour deux petits cordons de 12 cm de long.

Pour les curieux, je vous remets un lien sur une démonstration en vidéo.

Marre de la pluie!!!

Pluie en juin 2013, du 1er au 19, station de Poiters-Biard, d'après Météo FranceDès demain, les jours vont commencer à raccourcir et nous n’avons pas vu beaucoup le soleil en ce printemps… Certes, il y a eu un beau soleil, pour une fois, le week-end dernier, mais il avait beaucoup plu le jeudi précédent et depuis lundi, c’est un vrai déluge, comme le montre cette saisie d’écran de Météo France.

Le Clain au Pont Joubert à Poitiers le 20 juin 2013Pour la je ne sais combien de fois cette année (revoir la crue de mi avril 2013), le Clain déborde à nouveau à Poitiers. Le voici ce matin au niveau du pont Joubert… Je n’ai toujours pas fait le nettoyage de printemps de mon jardin (lien en juin 2012)… il n’a jamais eu le temps de sécher (il est à 1,2 km de chez moi). Contrairement à ces dernières années, je n’irai pas au festival des jardins de Chaumont-sur-Loire en juin cette année, inutile, ils sont ravagés par la pluie, pour ce qu’on m’en a dit. Peut-être en septembre, quand les foules de juillet-août seront parties?

La crue du Clain à Poitiers, 20 juin 2013Et le graphique de la nouvelle crue sur info crue. Le trait bleu est le niveau maximum de la dernière crue de référence, une annuelle normale du 29 décembre 2012 (2m77, il était monté à 2m84 le 13 avril), la limite de débordement officielle est autour de 2m30 (le trait vert), avec le quai dans mon jardin, il déborde plutôt à 2m40 (le trait rouge). Le débit s’est stabilisé depuis minuit autour de 90 m3/s. Bien sûr, c’est beaucoup moins grave que dans les Pyrénées ou même dans la zone au nord de Poitiers, mais ça commence à devenir lassant. Allez voir chez Philippe de Tout Poitiers, vous y verrez deux vidéos prises par hier après-midi pas très loin de ce pont, rue de la cueille aigüe, ou la zone commerciale du Futuroscope hier matin dans la presse locale.

Poitiers, le 21 juin 2011, 1, apéro au milieu du Clain au pont JoubertVous me direz qu’on n’est jamais content… Les années précédentes, nous nous étions tous plaints de la sécheresse (revoir alerte à la sécheresse au printemps 2011 et le Clain presque à sec en juin 2011), avec pour protester un apéritif au milieu de Clain… ici le 21 juin 2011, au même endroit que la photographie précédente.

Météo France, cumul des pluies et du soleil de janvier à mi juin 2013Voici quand même les données de Météo France pour Poitiers depuis le début de l’année, à gauche la pluie qui, sauf en janvier, est largement au-dessus des moyennes (les pointillés) et à droite, l’ensoleillement très en-dessous.

Le Clain à Poitiers, du 18 au 24 juin 2013PS: après cet article, il y a eu un petit rebond, puis le niveau a lentement commencé à baisser, comme le montre cette saisie d’écran de  info crue sur une semaine, du 17 au 24 juin 2013 (je n’ai pas remis les repères… mon jardin passe sous l’eau à 2m40).

Kutzenhausen, Broder’idées 2013, août

Calendrier pour Kutzenhausen 2013, aoûtAprès janvier, février et marsavril, mai, juinjuillet et la préparation des cases, j’ai brodé le mois d’août, sur une grille « moisson d’été » de Annick Abrial / les fils de morphée (revoir ma grande broderie du début d’année, Si l’école d’autrefois m’était contée, de cette créatrice). Pour les fils, j’ai choisi pour le cadre interne Paradis aquatique de Anne-So / Gardanimaux, qu’elle m’avait offert pour mon anniversaire en 2009, et pour les épis et le texte, un fil DMC 444, j’en ai plein d’échevettes trouvées dans une brocante.

Calendrier pour Kutzenhausen 2013, janvier à aoûtLes grilles sont bien carrées, mais j’ai pris une toile de tissu d’ameublement non calibrée, en choisissant une déformation verticale. C’est une toile que j’aime bien broder quand les déformations n’ont pas grande importance… Le tour est en DMC 915. La zone brodée mesure environ 40 sur 30 cm.

L’année dernière, j’ai participé, grâce à Marlie, aux oriflammes brodées pour Kutzenhausen, dans le Bas-Rhin, présentées lors du Festival autour du Point de Croix 2012 de Kutzenhausen, « Au fil des couleurs », en brodant deux carrés, un U et un N. Cette année, la maison rurale d’outre-forêt propose un projet au fil des mois, une grille et une créatrice par mois, enfin, des petits mois, nous devrons envoyer le tout en octobre.

Découverte fortuite de Léo Verdel

Couverture de Découverte fortuite de Léo VerdelUn livre acheté par internet, et oui, la production à compte d’auteurs, ça ne se trouve pas chez le libraire… Je l’ai lu pendant les vacances de noël mais ai complètement oublié de vous en parler… Un livre qui m’avait été chaudement recommandé par Marlie l’été dernier… Emmanuelle / le Marquoir d’Élise, s’il t’intéresse, fais moi signe!

Le livre : Découverte fortuite de Léo Verdel, éditions Edilivre, 2012, 383 pages, ISBN 9782332499615.

L’histoire : au début des années 2000 (enfin, après 2001, la loi sur l’archéologie préventive de 2001 est en lace et l’Inrap/Institut national de recherches archéologiques préventives a remplacé l’AFAN/association pour les fouilles archéologiques nationales), à Châlons-en-Champagne. Un chantier de construction est arrêté: il y avait bien eu un sondage archéologique préalable qui s’était en principe révélé négatif, mais un squelette a été trouvé… Chantier arrêté, archéologues convoqués (mais l’expert de l’Inrap a confondu Châlons-sur-Saône avec Châlons-en-Champagne et arrive en retard), et un ancien habitant de l’immeuble, Lucien Pack, présent sur place, se retrouve propulsé chef de chantier… C’est qu’il n’y connaît rien en archéologie, heureusement qu’il reçoit quelques techniciens de fouilles. Il y a un hic, quand même: le premier cadavre, nettoyé par les pro, relève de la police… mais à côté, d’autres sont vite mis à jour, qui sont bien « archéologiques »… Et nous voilà plongés dans une double enquête, archéologique et criminelle, sur fond de bisbilles locales avec une association de sauvegarde du patrimoine, au milieu de l’archéologie préventive professionnalisée confrontée à des « amateurs » un peu largués!

Mon avis: les archéologues vont se régaler avec les portraits des archéologues, du conservateur régional de l’archéologie au gestionnaire de la base de l’INRAP en passant par l’anthropologue et les autres spécialistes… sans oublier les fouilleurs « de base » sans qui le chantier ne tournerait pas. Les non archéologue vont trouver une histoire un peu extravagante (non, je vous rassure, un non-archéologue ne peut pas se retrouver propulsé titulaire d’une autorisation d’une grande fouille préventive) mais par ailleurs fort bien menée sur fond de plusieurs meurtres… A découvrir!

PS : voir aussi l’avis de Nini 79, à qui j’ai prêté le livre…