Les bonnes confitures des copines!

Les confitures d'Emmanuelle et Nini 79Au mois d’août, je suis allée passer une journée à  avec Emmanuelle / le Marquoir d’Élise (revoir mon article sur l’exposition Pierre Albert-Birot) et une autre à avec Nini 79 (revoir mon article sur  Le centre d’art contemporain photographique / villa Pérochon ou le panneau à chewing-gums juste à côté d’une poubelle).

J’en suis revenue avec de délicieuses confitures… abricots-nectarines, melon d’eau-agrumes et .prunes de Vénat (… variété familiale!)-verveine (du jardin). N’hésitez pas à aller leur rendre visite, un grand merci à Nini 79 et à Emmanuelle / le Marquoir d’Élise à retrouver aussi sur son blog de cuisine, Effondrille et abat-faim (avec une rubrique confiture et gelées où vous trouverez la recette de la confiture au melon d’eau et agrumes)!

Poitiers, l’avancée de la reconstruction du viaduc des Rocs (Léon-Blum)

Poitiers, viaduc des Rocs ou Léon-Blum, panneau neuf avec mauvais nom officielCela fait un bon moment que je ne vous ai pas parlé de l’avancée de la reconstruction du viaduc des Rocs, qui va remplacer la passerelle des Rocs. Je m’étais arrêtée à la mise en place de la dernière travée au-dessus du boulevard (revoir les épisodes précédents : la démolition des premières travées et de la maison Rolland, la mise en place d’échafaudages sur les derniers piliers, la préparation de  la dépose de deux travées sur les voies, les deux travées sur les voies, la dernière travée sur les voies, le début de la reconstruction, les premières nouvelles travées, la jonction côté ouest et côté plateau). Au cours de l’été, la chaussée a été mise en place (grâce au grand portique bleu que vous verrez sur les photos ci-dessous), la plupart des piles intermédiaires provisoires ont été démontées, les trottoirs sont en cours de mise en place en porte-a-faux sur les côtés. L’ouverture est désormais prévue en décembre, mais les bus seulement en janvier 2014, si j’en crois une petite phrase parue dans la presse locale (interview du maire de Poitiers, 11 septembre 2013). Cela ne doit pas plaire à la fédération des acteurs économiques (Poitiers le Centre), qui comptait sur l’arrivée facilité en ville des habitants de Poitiers Ouest grâce au viaduc… pour les achats de Noël! Les piétons et les vélos pourront-ils passer dès décembre? Autre information tombée juste avant de l’été, le conseil municipal a voté un nom pour le viaduc: ça sera le viaduc Léon-Blum (devinez la couleur politique de la ville?). Bon, il restera sans doute viaduc des Rocs… comme la place Leclerc la place d’Armes et la place de Gaulle la place du Marché Notre-Dame… Les anciennes dénominations ont la vie dure, surtout quand la signalétique officielle, mise en place APRÈS le changement de nom, positionne sur tous les panneaux un « viaduc des Rocs » (ici l’exemple en haut des escaliers de la gare, juste à côté du monument aux morts de 1914-1918).

Viaduc des Rocs à Poitiers, 31 mars 2013Retour en images au fil des semaines sur les travaux menés cet été… Le gros cube jaune côté ville, c’est le TAP/théâtre auditorium de Poitiers (revoir son inauguration, une visite avec son architecte, João Luis Carrilho da Graça). Et je commence même avant l’été, le 31 mars 2013, juste après la jonction des différentes travées…

Viaduc des Rocs à Poitiers, 2 juin 2013, mise en place des premières dallesDébut juin 2013, la mise en place des dalles de béton a commencé à l’extrémité ouest. Il faudra attendre une machine spéciale pour la suite.

Poitiers, viaduc des Rocs ou Léon-Blum, 30 juin 201330 juin 2013. Le portique qui doit permettre la mise en place des dalles de béton sur la structure métallique du viaduc est en place, mais est resté bloqué un bon moment du côté ouest…

Poitiers, viaduc des Rocs ou Léon-Blum, 20 juillet 201320 juillet 2013. Au cœur de l’été, le portique a peu avancé sur le viaduc, seules les travées sur les voies de marchandises côté ouest sont maintenant couvertes… les travaux sur la chaussée en revanche avancent aux deux extrémités, avec fermeture des rues, très empruntées en dehors des périodes de vacances.

 Poitiers, viaduc des Rocs ou Léon-Blum, 14 août 201314 août 2013, la pause des plaques au-dessus des voies de chemin de fer est terminée… elle avait pris quelques jours de retard, à cause du gros orage de fin juillet, qui a fait pas mal de dégâts autour de Poitiers et donc aussi des chutes d’arbres sur ou près des voies, dont l’évacuation a retardé la fermeture nocturne du trafic ferroviaire pour permettre les travaux au-dessus des rails et surtout des caténaires.

 Poitiers, viaduc des Rocs ou Léon-Blum, 22 août 201322 août 2013. Le portique est arrivé au bout de son cheminement, la chaussée est en fin d’aménagement pour permettre le passage prioritaire des bus quand ils arriveront du viaduc… il est tant que ces travaux se terminent, la coupure du boulevard est possible en été, mais doit être achevée avant la rentrée scolaire et universitaire!

 Poitiers, viaduc des Rocs ou Léon-Blum, 31 août 2013La dernière série des photos date du 31 août, l’avancée est peu spectaculaire depuis, quelques plaques de trottoir en plus pour ce qui est visible, la mise en place des réseaux est plus discrète, les prochaines étapes « visibles » seront le démontage du portique et le goudronnage de la chaussée. Avant une fête pour son ouverture?

 

Kutzenhausen, Broder’idées 2013, octobre

Calendrier pour Kutzenhausen 2013, octobre, HalloweenAprès janvier, février et marsavril, mai, juinjuillet, août, septembre et la préparation des cases, j’ai brodé le mois d’octobre sur une grille Halloween proposée par Bertrand et Danilla Senart / l’aiguille et la plume. Pour les fils, j’ai choisi du noir, une chute de rose et  Lune de miel de Annick Abrial / les fils de morphée  (utilisé en septembre et aussi pour une feuille d’automne terminée en trousse ; un motif brodé inspiré des bannières de Cluny terminé en trousse à deux compartiments).

Calendrier pour Kutzenhausen 2013, octobre, l'ensembleLes grilles sont bien carrées, mais j’ai pris une toile de tissu d’ameublement non calibrée, en choisissant une déformation verticale. C’est une toile que j’aime bien broder quand les déformations n’ont pas grande importance… Le tour est en DMC 915. La zone brodée mesure environ 40 sur 30 cm.

L’année dernière, j’ai participé, grâce à Marlie, aux oriflammes brodées pour Kutzenhausen, dans le Bas-Rhin, présentées lors du Festival autour du Point de Croix 2012 de Kutzenhausen, « Au fil des couleurs », en brodant deux carrés, un U et un N. Cette année, la maison rurale d’outre-forêt propose un projet au fil des mois, une grille et une créatrice par mois, enfin, des petits mois, nous devrons envoyer le tout en octobre, le festival aura lieu du 25 au 27 octobre et du 1er au 3 novembre 2013.

Le tombeau d’Auguste Jundt par Bartholdi au cimetière du Montparnasse à Paris

Tombe de Gustave Jundt par Bartholdi au cimetière du Montparnasse à Paris, deux vues généralesJe poursuis ma série sur l’œuvre du sculpteur Auguste Bartholdi (Colmar, 1834 – Paris, 1904). Après la statue de Rouget-de-Lisle à Lons-le-Saunier, la fontaine Bartholdi à Lyon, la statue du sergent Hoff au cimetière du Père Lachaise, le  tombeau de l’artiste par lui-même au cimetière du Montparnasse et la copie du lion de Belfort place Denfert-Rochereau à Paris, les copies de La Liberté éclairant le monde à Poitiers et Châteauneuf-la-Forêt), nous retournons au cimetière du Montparnasse, cette fois sur la tombe du peintre Gustave [Adolphe] Jundt (Strasbourg, 1830 – Paris, 1884), qui porte la dédicace suivante : « A / Gustave Jundt / 1830 / 1884 » (voir quelques-unes de ses œuvres dans la base Joconde).

Sur le piédestal qui tient lieu de stèle est posé un buste du peintre tandis que devant se tient une fillette, alsacienne (le peintre avait dû fuir l’Alsace après l’occupation allemande), qui tient une palette de peintre.

Tombe de Gustave Jundt par Bartholdi au cimetière du Montparnasse à Paris, les deux signaturesDeux signatures se trouvent sur les bronzes, l’une sur le buste (« A. Bartholdi 1885 »), l’autre sur la palette (« A. Bartholdi »).

Tombe de Gustave Jundt par Bartholdi au cimetière du Montparnasse à Paris, le busteLe buste a été présenté au salon des artistes français de 1885, sous le n° 3330. Un modèle en plâtre teinté est présenté au musée Bartholdi de Colmar. La maquette du monument complet figure dans la partie illustrée du catalogue du salon.

Tombe de Gustave Jundt par Bartholdi au cimetière du Montparnasse à Paris, deux vues de l'AlsacienneLa jeune Alsacienne se tient debout sur la pointe de ses pieds nus, dans une position différente de l’Alsacienne de la tombe du sergent Hoff au cimetière du Père Lachaise…

Tombe de Gustave Jundt par Bartholdi au cimetière du Montparnasse à Paris, le visage de l'Alsacienne… mais avec la même longue tresse au milieu du dos, retenue par un fichu noué par un gros nœud au dessus du front. Auguste Bartholdi, Alsacien d’origine, a beaucoup développé ce thème de l’Alsacienne, vous pouvez en voir une autre version, en terre cuite, au musée de Colmar (1883).

Photographies de juin 2013.

Un grand merci à Dalinele!

L'envoi de Dalinele, septembre 2013, l'ensembleJ’ai reçu il y a déjà un petit moment une grosse enveloppe de la part de Dalinele! Un grand merci à elle, n’hésitez pas à aller lui rendre visite…

L'envoi de Dalinele, septembre 2013, napperon en broderie au rubanSon napperon en broderie au ruban est superbe… Il faut vraiment que je me mette aussi à cette technique 😉

L'envoi de Dalinele, septembre 2013, coupons de tissusJe vais réfléchir au meilleur emploi des coupons de tissu…

L'envoi de Dalinele, septembre 2013, cartes postales anciennes, bateau et ardoisières d'AngersElle a aussi ajouté une série de cartes postales anciennes, un bateau et toute une série sur les ardoisières d’Angers, un lieu dont il faudra que je vous parle un de ces jours, avec des vues de détail de ces cartes qui montrent les hommes au travail…

L'envoi de Dalinele, septembre 2013, cartes à publicitéAu fil de ses déplacements, elle a aussi trouvé plein de cartes à publicité!

L'envoi de Dalinele, septembre 2013, cartes à publicitéEt encore celles-ci!

Un énorme merci à toi, Dalinele!

Frères d’ombre de Sébastien Vassant et Jérôme Piot

pioche-en-bib.jpgCouverture de Frères d'ombre de Sébastien Vassant et Jérôme PiotUne bande dessinée trouvée parmi les nouvelles acquisitions de la médiathèque.

Le livre : Frères d’ombre de Sébastien Vassant (dessin et couleur) et Jérôme Piot (scénario), éditions Futuropolis, 2013, 142 pages, ISBN 9782754806879.

L’histoire : mars 2003. Kamel, informaticien, fuit le service militaire en Algérie et vient de se voir refusé un visa pour la France. Grâce à un oncle, il réussit à s’embarquer dans un conteneur avec d’autres clandestins, destination Marseille. La plupart sont arrêtés à l’arrivée, par une police brutale. Kamel réussit à passer entre les mailles, aidé par un contrôleur, Alain, divorcé et qui vit avec sa mère à Pantin. De fil en aiguille, il finit par l’héberger chez lui, alors que les derniers clandestins sont repris, présentés comme terroristes, la tête de Kamel livrée à la vindicte publique, aux prises avec son frère, qui a gardé quelques séquelles de la guerre d’Algérie au cours de laquelle il a pratiqué la torture…  Kamel réussira-t-il à s’en sortir?

Mon avis : un album qui traite de nombreux sujets autour de l’émigration, des clandestins, du rôle de la police, du racisme ordinaire mais aussi d’un beau geste, impulsif au départ, de la part d’un cheminot. Et aussi l’exploitation de ces travailleurs clandestins sur des exploitations de pommes vers Manosque. Côté style, le carcan des cases s’efface, même si le récit s’organise presque comme si elles existaient, sans être dessinées. Cela donne une plus grande fluidité à l’ensemble.

Logo du top BD des blogueurs 2013   Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Un dragon pour… Cathdragon

Marque-page rouge avec un dragon noir, broderie et finitionPour l’anniversaire de Cathdragon, j’ai brodé une grille de dragon dessinée par Connie G. Barwick que j’avais mise de côté depuis fort longtemps… Fil noir sur une toile Aïda rouge à 5.5 points/cm (un peu grand pour un marque-page). Pour la finition (la couleur de la toile est bien meilleure en bas), entoilage au dos au thermocollant pour donner de la tenue et couture à la machine avec du fil jaune sur du papier maison jaune un peu épais (j’ai fait plusieurs épaisseurs pour mon papier) réalisé cet été.

Pierre Albert-Birot au musée d’Angoulême

affiche de l'exposition Pierre Albert-Birot au musée d'AngoulêmeAu mois d’août, je suis allée voir avec Emmanuelle / le Marquoir d’Élise l’exposition Pierre Albert-Birot (1872-1967), l’artiste au pied de la lettre au musée des Beaux-Arts d’Angoulême (jusqu’au 6 janvier 2014, entrée gratuite, les supports sur papier vont changer à mi-course, pour des raisons de conservation, ceux qui ont déjà vu l’exposition peuvent donc y retourner!). Né à Angoulême, Pierre Albert-Birot (que j’ai découvert à l’occasion) a eu une œuvre foisonnante, sculpture (il fait la connaissance à 16 ans de Georges Achard qui le fait venir à Paris, où il découvre Alexandre Falguière), peinture, littérature -prose, théâtre et poésie (je vais essayer de le lire prochainement, notamment Grabinoulor), illustrations, etc. L’exposition s’appuie sur un don de la famille, l’achat du fond d’atelier par le musée d’Angoulême et de nombreux prêts, notamment du centre Georges-Pompidou. Bien que contemporain des surréalistes, il ne se mêle pas au groupe sauf avec Guillaume Apollinaire, dont il a illustré Les Mamelles de Tirésias. Il dirige pendant la première guerre mondiale, de 1916-1919, la revue avant-gardiste Sic (Sons Idées Couleurs, Formes), qui rassemble 54 numéros. Une belle découverte!

Dommage qu’il n’y ait pas (encore?) de catalogue pour accompagner l’exposition / la collection du musée d’Angoulême et celle du centre Georges-Pompidou. J’aurais bien aimé découvrir aussi sa sculpture… technique qu’il semble avoir abandonnée après la première guerre mondiale pour se consacrer à la peinture et à l’écriture.

Concours Gourmandise – de Fil en Idées (4)

Concours gourmandise 2013, étape 4, détailLe salon de Fleury-les-Aubray aura lieu ce week-end, les 21 et 22 septembre 2013. Comme en 2011 (revoir une chouette, une deuxième chouette, un petit piaf et un hibou, l’ensemble est revenu ici avec un petit bonus), je me suis inscrite au concours organisé par l’association de Fil en idées et relayé par Zéliane, sur le thème de la Gourmandise, à réaliser sur une toile de 21 sur 29 cm. Après la pomme d’amour et le texte jours de fête,  de Délices au point de croix, de Tinou Le Joly Sénoville, j’ai complété avec deux rubans (en haut et en bas), un cordonnet et des perles le cup-cake appliqué et la glace tirée de Péché de gourmandise à broder de Martine Rigeade, un livre dans lequel j’ai déjà brodé le rouleau de réglisse et le berlingot et la pâte d’amande montés en porte-clefs, une nouvelle fournée de bonbons que j’ai finitionnés (barre chocolat, caramel, berlingot et pâtes d’amande) et d’autres glaces.

Concours gourmandise 2013, étape 4, l'ensembleEt voilà le tout…

La femme au masque de chair de Donna Leon

pioche-en-bib.jpgCouverture de La femme au masque de chair de Donna LeonCela faisait un moment que je n’avais pas lu de livre de Donna Leon (revoir Requiem pour une cité de verre, L’affaire Paola, Mort à la Fenice). Un livre trouvé à la médiathèque.

Le livre : La femme au masque de chair, de Dona Leon, traduit de l’anglais par William Olivier Desmond, éditions Calmann Lévy, 268 pages, 2012, ISBN 9782702141410.

Le début de l’histoire : de nos jours, en hiver, à Venise. Franca Marinella, une femme blonde au visage refait, avec des hauts talons (pas pratique dans la neige), se rend à une soirée chez les beaux-parents du commissaire Guido Brunetti et passe la soirée à discuter avec lui de Cicéron, pendant que le beau-père et son mari parlent affaires. Mais voici que le chef d’une petite entreprise de transports est retrouvé mort, les carabiniers sont sur l’enquête, mais demandent des renseignements à Brunetti, ils sont sur la piste d’un trafic de déchets toxiques gérés par la mafia.

Mon avis : l’histoire est bien ficelée, comme la plupart des polars de Dona Leon, avec toujours la belle ville de Venise en toile de fond (ses rues, son casino, etc.), mais aussi la zone industrielle immonde sur le continent juste en face. Deux sujets pour ce polar, le trafic de déchets toxiques par la mafia et une maladie nosocomiale qui a donné à cette Franca Marinella ce visage si énigmatique. Et toujours les relations au sein de la famille Brunetti, sa femme Paola et leurs deux enfants devenus adolescents.