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Brunetti entre les lignes, de Donna Leon

Couverture de Brunetti entre les lignes, de Donna LeonPour l’été, j’ai acheté quelques polars en format poche, je commence avec une aventure du commissaire Brunetti à Venise, je vous ai déjà parlé de plusieurs titres lus en français mais aussi en anglais. Je vous ai déjà parlé de L’affaire Paola, Mort à la Fenice, La femme au masque de chair, Requiem pour une cité de verre.

Le livreBrunetti entre les lignes, de Donna Leon, traduit de l’anglais par Gabriella Zimmermann, éditions Calmann-Lévy, 284 pages, ISBN 9782702139950 [lu au format poche, collection Points n° P4486, ISBN 9782757862827].

L’histoire : de nos jours à Venise, un jour de printemps pluvieux. Le commissaire Guido Brunetti reçoit un appel de la directrice de la Dotoressa Fabbiani, directrice de la Bibliotheca Merula, une prestigieuse bibliothèque. Des livres ont disparu de la bibliothèque, elle souhaite une enquête discrète, pour ne pas affoler les donateurs. Elle soupçonne un américain venu récemment, mais il y a aussi ce pilier de bibliothèque, un prêtre défroqué qui vient quotidiennement consulter des ouvrages au point de faire quasiment « partie des meubles »… Par sa belle-famille, le commissaire va entrer en contact avec l’une des donatrices et commencer son enquête.

Mon avis : à chaque polar, l’auteure choisit un thème qui sert de guide à l’intrigue… Cette fois, Dona Leon emmène son lecteur dans le milieu des collectionneurs d’art, des donateurs plus ou moins intéressés et du trafic qui existe pour le commerce des livres anciens et surtout des illustrations, sauvagement arrachées ou découpées des ouvrages, à travers toute l’Europe (sans oublier bien sûr les ruelles et canaux de Venise). Rien de trop sanglant, pas trop de personnages, un thème qui m’a bien plu, je vous recommande ce livre, à emporter pour le lire sur la plage, dans un train, au bord de la piscine ou sur n’importe quel lieu de vacances – ou dans le métro, aux pauses déjeuner, au bureau si vous avez repris 😉 , au parc, bref, là où vous avez un peu de temps pour lire sans vous prendre la tête avec une littérature plus exigeante!

De cette auteure, je vous ai parlé de :

La femme au masque de chair de Donna Leon

pioche-en-bib.jpgCouverture de La femme au masque de chair de Donna LeonCela faisait un moment que je n’avais pas lu de livre de Donna Leon (revoir Requiem pour une cité de verre, L’affaire Paola, Mort à la Fenice). Un livre trouvé à la médiathèque.

Le livre : La femme au masque de chair, de Dona Leon, traduit de l’anglais par William Olivier Desmond, éditions Calmann Lévy, 268 pages, 2012, ISBN 9782702141410.

Le début de l’histoire : de nos jours, en hiver, à Venise. Franca Marinella, une femme blonde au visage refait, avec des hauts talons (pas pratique dans la neige), se rend à une soirée chez les beaux-parents du commissaire Guido Brunetti et passe la soirée à discuter avec lui de Cicéron, pendant que le beau-père et son mari parlent affaires. Mais voici que le chef d’une petite entreprise de transports est retrouvé mort, les carabiniers sont sur l’enquête, mais demandent des renseignements à Brunetti, ils sont sur la piste d’un trafic de déchets toxiques gérés par la mafia.

Mon avis : l’histoire est bien ficelée, comme la plupart des polars de Dona Leon, avec toujours la belle ville de Venise en toile de fond (ses rues, son casino, etc.), mais aussi la zone industrielle immonde sur le continent juste en face. Deux sujets pour ce polar, le trafic de déchets toxiques par la mafia et une maladie nosocomiale qui a donné à cette Franca Marinella ce visage si énigmatique. Et toujours les relations au sein de la famille Brunetti, sa femme Paola et leurs deux enfants devenus adolescents.

Requiem pour une cité de verre de Donna Leon

Couverture de Requiem pour une cité de verre de Donna Leon pioche-en-bib.jpgJ’ai déjà lu plusieurs aventures du commissaire Brunetti à Venise, en français et aussi en anglais. Je vous ai déjà parlé de L’affaire Paola et de Mort à la Fenice de Donna Leon [voir aussi depuis La femme au masque de chair]. J’avais réservé celui-ci depuis un bon moment à la médiathèque, même si ce n’est pas le tout dernier, il y a beaucoup d’amateurs…

Le livre : Requiem pour une cité de verre de Donna Leon, traduit de l’anglais par William Olivier Desmond, éditions Calmann-Lévy, 284 pages, ISBN 9782702139950.

L’histoire : de nos jours à Venise. Au printemps. Vianelllo vient demander à son patron, le commissaire Brunetti, de l’aider à libérer un de ses anciens camarades de classe, Ribetti, arrêté suite à une manifestation écologiste contre la pollution des eaux de la lagune. À la sortie du poste de police, ils sont pris à partie par le beau-père de celui-ci, propriétaire d’une verrerie à Murano. Le commissaire décide d’enquêter sur ce dernier, de comprendre la raison de sa haine, pourquoi il veut vendre son usine pour que sa fille (et donc son gendre) n’en hérite pas. Au cours de l’enquête, il va voir le gardien de nuit, qui a des jumeaux… Si le garçonnet de deux ans n’a pas de problèmes, la fillette est gravement polyhandicapée, la faute à un accouchement à domicile qui a mal tourné, pour les médecins, la faute à la pollution, dit le père… Et voilà que celui-ci est retrouvé mort près de l’un des fours de la verrerie. Que s’est-il passé?

Mon avis : j’adore cette ambiance sombre de Venise et de ses environs, dont la peu reluisante zone industrielle de Marghera. La question de la pollution a déjà été abordée dans les romans précédents, et surtout la question de l’élimination des déchets. Ici, c’est le sujet principal, ainsi que le monde des célèbres verreries de Murano, ou plutôt l’aspect qu’on préfère ne pas voir : les colorants utilisés pour teinter le verre sont des métaux lourds hautement polluants, que l’on retrouve en particulier dans les boues issues du polissage des pièces. Le mort n’est qu’un prétexte, il n’arrive d’ailleurs qu’au milieu du livre, page 143.

Pour aller plus loin : aller visiter le site officiel de Donna Leon (créé et mis à jour par son éditeur). Quant à l’adaptation des romans sur France 3 depuis quelques semaines, j’en ai vu deux et trouve que cela ne rend pas l’humidité, les bistrots et la gastronomie de Venise, omniprésents dans les romans…

De cette auteure, je vous ai parlé de:

Requiem pour une cité de verre ;

– L’affaire Paola ;

Mort à la Fenice

Mort à la Fenice, de Donna Leon

Couverture ed mort à la Fenice, de Dona Leon J’ai déjà lu plusieurs aventures du commissaire Brunetti à Venise, en français et aussi en anglais. Je vous ai parlé de L’affaire Paola, de La femme au masque de chair et de Requiem pour une cité de verre. Il s’agit à nouveau d’une enquête du commissaire Guido Brunetti.

Le livre : Mort à la Fenice, de Dona Leon, traduit de l’anglais par William Olivier Desmond, collection Points policier, réédition 2008 offerte en cadeau pour 3 volumes achetés dans la collection, 284 pages, ISBN 878.2.7578.1109.2.

Le début de l’histoire : un soir à la Fenice, le célèbre théâtre lyrique de Venise, celui qui a subi un incendie important en 1996 mais a rouvert en 2003, le site est en italien, mais il y a de superbes vues du théâtre. Revenons au livre. Après le second entracte de La Traviata de Giuseppe Verdi, le chef d’orchestre, Wellauer, grand maître d’origine allemand et déjà âgé, ne peut reprendre la représentation, et pour cause, il est mort, mais le spectacle continue avec le jeune chef remplaçant. Il a été empoisonné au cyanure. Mais qui pouvait lui en vouloir ? Un jaloux ? Sa très jeune épouse ? A-t-il été rattrapé par son passé pendant l’époque hitlérienne ? Et pourquoi une vieille dame lui en veut-elle à mort depuis 1939 ? Comment aurait-elle pu être à l’origine de ce crime, elle qui a refusé de jouer devant Mussolini, a été assignée à résidence et n’est guère sortie de chez elle depuis soixante ans ?

Mon avis : l’histoire est bien ficelée, et comme toujours, ce livre de Dona Leon nous permet de visiter Venise et ses environs, avec de petites piques pour la grande zone industrielle qui se trouve à ses portes, le supérieur incompétent, etc. Vous passerez je pense un agréable moment avec ce livre.

De cette auteure, je vous ai parlé de:

Requiem pour une cité de verre ;

– L’affaire Paola ;

Mort à la Fenice

Lecture : L’affaire Paola, de Donna Leon

Donna Leon, l'Affaire Paola J’ai déjà lu plusieurs aventures du commissaire Brunetti à Venise, en français et aussi en anglais (Requiem pour une cité de verre ; Mort à la Fenice, La femme au masque de chair). Je suis tombée sur celui-ci chez un bouquiniste, et je l’ai dévoré en une seule fois. Je suis encore en vacances, je peux donc lire beaucoup !

Le livre : L’affaire Paola, de Donna Leon, collection Points (P 1089), 2003, ISBN 2.02.055529.8.

Le début de l’histoire : Paola, la femme du commissaire Guido Brunetti, s’est disputée avec lui il y a quelques jours à propos des agences de voyage qui organisent des voyages de tourisme sexuel en Asie du Sud-Est. Une nuit, elle va détruire la vitrine d’une de ces agences. Son mari étouffe l’affaire, la vitrine est changée… et Paola récidive la nuit suivante. cette fois, elle est arrêtée, et son mari mis en congés quand, quelques jours plus tard, le propriétaire de cette agence est assassiné, avec à côté de lui un mot dénonçant le tourisme sexuel… Mais le propriétaire possédait aussi des usines chimiques et de produits pharmaceutiques. Alors, ce meurtre est-il une conséquence du geste de Paola contre la vitrine de l’agence de voyage?

Mon avis : une histoire qui nous plonge à nouveau dans les rues de Venise, ses canaux… Une dénonciation du tourisme sexuel, et une nouvelle attaque contre la mafia et ses agissements.

De cette auteure, je vous ai parlé de:

Requiem pour une cité de verre ;

– L’affaire Paola ;

Mort à la Fenice