Archives mensuelles : octobre 2011

Mon anniversaire vu par Zazimuth…

Mon anniversaire 2011 par Zazimuth, 1, le colis

J’ai aussi reçu un gros colis de la part de Zazimuth.

Mon anniversaire 2011 par Zazimuth, 2, l'ensemble juste ouvert Je débale tout… enfin, pas tout à fait, dans le sac se cache encore un autre paquet… Repérez tout de suite les friandises (des briquettes lorraines -bonbons au réglisse- et du nougat artisanal à la mirabelle, des délices) et les prospectus sur la Lorraine, je n’ai pas pris de vue de détail…

Mon anniversaire 2011 par Zazimuth, 3, le sac au crochet en plastique Un grand sac crocheté à partir de plastiques (bleus et blancs) découpés en lanières… Il faudra que nous nous rencontrions chacune avec le sac de récupération offerte par l’autre (revoir ici le sac en tirettes)!

Mon anniversaire 2011 par Zazimuth, 4, le papier maison grand format Du papier maison avec des feuilles de grandes dimensions (mon cadre et ma cuve ne me permettent pas d’en produire du si grand, revir ma fabrication de la pâte)…

Mon anniversaire 2011 par Zazimuth, 5, des tissus, de la dentelle, des rubans, une pendouille Tout un assortiment de tissus, rubans, dentelles, et une belle pendouille brodée (zut, ma photo de détail est floue, et au moment de rédiger l’article, il fait nuit, impossible de la reprendre correctement) qui embaume la lavande! Me voici pour cet automne avec un grand air d’été, envoyé par Zazimuth, qui va rejoindre les pendouilles de Capucine O… et la pochette de Flo

Mon anniversaire 2011 par Zazimuth, 6, pendouille à la lavande et cartonnettes Et voici le dos de la pendouille pleine de lavande qui embaume ainsi que des cartonnettes pour finir de ranger mes rubans… (ils iront rejoindre ceux qui sont déjà rangés sur des cartonnettes dans les tiroirs de mon meuble en carton pour mes tissus).

Un énorme merci à toi, Zazimuth.

La chambre des morts de Franck Thilliez

Couverture de La chambre des morts de Franck Thilliez pioche-en-bib.jpgAprès La mémoire fantôme, j’ai emprunté à la médiathèque le livre de Franck Thilliez qui chronologiquement le précède.

Le livre : La chambre des morts de Franck Thilliez, collection Ligne noire éditions Le Passage, 2005, 312 pages, ISBN 978-2-84742-077-0.

L’histoire : 2005, dans le Nord de la France, régions de Dunkerque et de Lille. Deux informaticiens licenciés, Vigo et Sylvain, vont taguer leur ancienne entreprise près de Dunkerque. Avant de repartir, ils veulent faire une sorte de course dans le noir… Pas de chance, le lieu est habituellement désert, mais ils renversent et tuent un homme. A côté de lui, un sac plein d’argent. Si l’un hésite, pas l’autre, ils embarquent le corps (qui sera largué dans un lac à l’autre bout du département) et le sac. Dans un entrepôt, le lendemain, une fillette aveugle est retrouvée morte dans un entrepôt. Son père, célèbre chirurgien qui devait verser une rançon, a disparu. Lucie Henebelle, brigadier de police qui vient de reprendre le travail après la naissance de ses jumelles, participe à l’enquête… Quand l’équipe apprend peu après l’enlèvement d’une autre fillette, diabétique cette fois. Avec sa pompe à insuline et la petites réserve de secours, elle n’a qu’une cinquantaine d’heures d’autonomie. Une course contre la montre s’engage contre le psychopathe… qui a sans doute aussi repéré qui lui avait volé la rançon!

Mon avis : un roman noir, très très noir… qui m’a appris beaucoup de choses sur le monde des taxidermistes et l’empaillage des animaux. Un voyage très glauque dans le nord, de Dunkerque à Lille en passant par les alentours de Lens, et jusqu’au casino de Saint-Amant-les-Eaux… Heureusement qu’il y a quelques pages de temps en temps pour souffler un peu, comme un entretien avec un DRH (directeur des ressources humaines) hilarant (euh, à condition de ne pas être celui qui est face au DRH).

Logo de Octobre, le mois Fritissime Cet article entre dans le cadre de Octobre, le mois Fritissime, organisé par Schlabaya / Scriptural et Elizabeth Bennet, à retrouver sur Facebook : Le lion des Flandres, Tintin, Max Havelaar : vive le mois des 17 provinces! Il s’agit au cours du mois de parler de tout ce que l’on veut en rapport avec les 17 anciennes provinces annexés par Charles Quint et les états de Bourgogne… et qui constituent aujourd’hui à peu près le Nord-Pas-de-Calais, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg.

Pour aller plus loin : le site officiel de Franck Thilliez

Les titres dans l’ordre de parution :

500.000 pages vues

Statistiques du 26 octobre 2011, 500.000 pages vues

Le seuil des 500.000 pages vues (en un peu moins de 4 ans, par un peu plus de 250.000 visiteurs uniques) vient d’être passé… Comme Over blog ne compte pas (plus, ça a été le cas au tout début) les robots dans les statistiques, cela donne un peu le tournis. Un grand merci à chacun et en particulier à tous les lecteurs réguliers! Pour la prochaine surprise sur le blog, ça sera pour un seuil de commentaires, mais pas de jeu qui provoque des venues de personnes qui ne reviennent pas et qui dopent artificiellement les statistiques, j’avertirai juste l’heureux ou l’heureuse gagnant(e)… au rythme actuel, ça devrait être dans environ 6 mois…

Poitiers, ville toujours inaccessible aux handicapés!

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 01, sortie de la gare pour les aveugles Petit rappel, j’ai fait mes études au collège Léon-Blum puis au lycée Raymond-Queneau à Villeneuve-d’Ascq, de 1979 à 1987, deux établissements entièrement accessibles aux handicapés, le premier avec une section SES (section d’enseignement spécial, ce qui est devenu les SEGPA, sections d’enseignement général et professionnel adapté), ce qui m’a permis en éducation manuelle et technique de faire de la cuisine ou de la soudure sur du matériel professionnel! Dans les deux établissements, aucun problème d’accès, de sorties pour les élèves (ceux en fauteuil participaient aux sorties de géologie en carrière avec l’aide qu’il leur fallait), un self à hauteur de fauteuil… Aucun problème non plus pour le métro de Lille, conçu dès l’origine entièrement accessible. Depuis plusieurs années, je suis secrétaire de l’association Valentin Apac, association de porteurs d’anomalies chromosomiques (ou contactez directement l’association par le dernier lien), dont je vous ai parlé à plusieurs reprises et où j’ai eu l’occasion de rencontrer toutes sortes de handicaps.

En 1992, arrivée à Poitiers, surprise, pas de bateaux aux rues, pas de fauteuils roulants en ville, pas de handicapés mentaux dans les rues… La situation s’est un peu améliorée depuis (elle aurait difficilement pu empirer), mais le chemin est encore très très long pour avoir ne serait-ce qu’un début d’application de la loi de 2005 qui prévoit que chacun puisse accéder partout, une simple égalité de tous les citoyens dans la cité… je vous ai préparé une petite visite en images. Il va falloir se retrousser les manches avant la date butoir du 1er janvier 2015!

Imaginons donc que vous êtes aveugle ou très mal voyant. Vous êtes allez auparavant sur le site de la SNCF et vous y avez lu que la gare était depuis quelques mois entièrement accessible… Sauf que les bandes de guidage, à peine installées, ont de grosses lacunes. Pour aller de la fin du guidage à l’escalier (vignette en bas à gauche), ça va être compliqué… ailleurs, elles sont arrachées, et le personnel a été si bien sensibilisé qu’il les a masquées par un beau tapis rouge! Courage… Ca sera pire sur la place d’Armes, je vous montrerai plus bas dans cet article…et sur le parvis, je vous l’ai montré l’autre jour… Bravo à la SNCF pour son mépris du label reçu pour l’amélioration de la gare. Ce qui compte, c’est sans doute d’obtenir la certification, pas l’amélioration réelle de la situation pour les aveugles, amblyopes et autres mal-voyants.

[PS du 6 novembre 2011 : depuis quelques jours, le tapis a été déplacé et les bandes de guidage sont à nouveaux libres de tout obstacle, à défaut d’avoir été réparées].

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 02, haut, hisse, ascenseur extérieur de la gare Si jamais vous êtes arrivé sur le parvis de la gare (déposé en voiture à l’arrêt handicapé s’il n’était pas envahit par des gens qui n’ont rien à y faire) et tentez de prendre l’ascenseur qui vous amènera au quai, j’espère que vous avez prévu un accompagnateur et non l’autonomie à laquelle vous avez le droit, il va falloir pouvoir atteindre le tout petit bouton d’appel (difficile aussi pour toute personne avec des problèmes de motricité fine, ce qui est le cas dans de nombreux handicaps mentaux), et haut ! Hisse! faire un gros effort pour avoir une chance infime de pouvoir appuyer sur le bouton d’étage.

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 03, trouver la sortie de la gare en fauteuil Vous avez pris, s’il fonctionne, l’ascenseur sur le quai de la gare. Vous arrivez à un point d’orientation… pas facile à comprendre, allez arriver dans un parking où l’ascenseur à gauche n’est fléché que pour redescendre à la gare routière alors qu’il peut vous emmener tout en haut (si vous arrivez à y voir quelque chose aux boutons), sinon, il va falloir être inventif… La file de droite sécurisée des voitures arrive sur un escalator. La file de gauche vous emmène tout au fond au bon ascenseur… en priant très fort pour que les voitures qui roulent trop vite dans l’arrêt minute ne vous écrasent pas…

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 04, prendre la grande passerelle au retour de la ville Attention à bien noter votre trajet à l’aller, parce que le retour pourrait devenir un enfer… Surtout, en revenant, ne prenez pas le trottoir de droite (à gauche sur la photographie)… Un coup de peinture incompréhensible pour tout non initié vous invite à prendre l’autre trottoir… et pour cause, il n’y a aucun bateau en face de la jonction avec le parking et la gare. Et comme le trottoir est étroit, vous devrez aller tout au bout et revenir par le bon trottoir… Si vous avez une grosse valise (ça arrive pour aller à la gare…), pensez aussi à prendre le « bon » trottoir, puis un ascenseur (sur les 5 escalators pour rejoindre la gare, il y en a toujours un au moins qui est à l’arrêt). Mais bon, de toute façon, dans quelques semaines, la passerelle des Rocs sera inaccessible pendant au moins deux ans (démolition et remplacement par un viaduc). Il faudra reprendre l’ancien trajet bien raide par le boulevard ou tenter de monter dans un bus (peu sont accessibles, même sur les lignes en principe équipées circulent encore d’anciens bus, et à l’arrivée, peu d’arrêts permettent le déploiement des plateformes).

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 05, aller de la grande passerelle au TAP Revenons au parcours du combattant handicapé (ou juste âgé, encombré par une valise, étranger…), pour aller de la passerelle des Rocs au parvis du théâtre-auditorium / TAP. Il faut au moins un bac + 5, si vous suivez les flèches, vous risquez de vous « manger » le mur, si vous avez la mal-chance d’avoir un handicap mental ou même tout simplement pas la même logique tordue que l’inventeur de ce fléchage, vous n’y arriverez sans doute pas…

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 06, le casse-tête du parvis du TAP Si vous avez réussi à atteindre le parvis du TAP, il va falloir jongler pour réussir à voir les indications en fauteuil et à trouver les entrées des ascenseurs… Si vous êtes malvoyants ou aveugles et montez par l’escalier, vous avez toutes les chances de vous prendre l’angle de l’ascenseur en pleine figure… Pourquoi la main courante s’arrête-t-elle en haut de l’escalier et pas un peu plus loin ? J’ai la réponse, on a pensé aux personnes qui ont du mal avec les escaliers, pas au guidage des aveugles. Quant au passage de la première marche côté descente, le soir (et il vient de plus en plus vite), pour la troisième saison depuis l’ouverture du théâtre-auditorium, elle n’est toujours pas éclairée et entièrement dans l’ombre. Même moi qui n’ai pas de problème hésite toujours à descendre par là de nuit, cette marche est invisible, je l’ai signalé plusieurs fois au TAP qui l’a transmis aux services de la ville… Patience, une petite lumière viendra peut-être un jour! J’en ai déjà parlé à la fin de cet article.

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 07, remontée rue de la Marne Si vous avez réussi à atteindre la rue de la Marne au bout du parvis, vous n’avez pas le choix actuellement, toutes les autres rues étant des champs de mines pendant les travaux de Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille, il faut prendre sur la droite la rue de la Marne… Depuis des semaines, des barrières encadrent l’abri bus et les deux places d’arrêt-minutes ont toujours des voitures qui empiètent sur le trottoir. L’autre soir, nous avons dû faire bouger une voiture pour pouvoir passer avec un fauteuil roulant, pourquoi le plot (enfin, la barre verticale, à l’emplacement du double cercle rouge) n’a-t-il jamais été mis en place?

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 08, panneaux et poubelles Parmi les obstacles nombreux, il y a (je n’ai pris ici que des trottoirs réputés accessibles, suffisamment larges et équipés de bateaux) des panneaux posés par la ville, des poubelles à toute heure du jour et de la nuit, j’aurais aussi pu vous mettre ces machins publicitaires des magasins, la ville les autorise à les mettre contre espèces sonnantes et … trébuchantes pour les passants, quels qu’ils soient, avec ou sans handicap. Ici, il est aussi interdit d’avoir une poussette pour les enfants ou une poussette pour le marché…

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 09, les fameuses boules casse-gueule Les demi-boules qui n’empêchent pas le stationnement sont très dangereuses, même quand un peu de peinture accentue le contraste, je vois presque quotidiennement des personnes âgées au champ visuel restreint buter dedans… Et je viens d’apprendre qu’à Angers cet été, ils ont été à l’origine d’un grave accident (un bus a décollé l’un d’eux, qui a été projeté sur une terrasse de café, bilan une jambe cassée, ça aurait pu être plus grave…). Poitiers avait été épargnée de ces fléaux jusqu’à l’arrivée de cœur d’agglomération, cœur de pagaille… Depuis, ils se multiplient en ville.

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 11, place d'Armes, prière de bien voir Si vous êtes en fauteuil roulant, la place d’Armes s’est bien améliorée… Si vous êtes amblyope et ne distinguez que le noir et la lumière, vous serez ravis, la réverbération devrait vous fournir quelques sensations visuelles (pas forcément agréables, d’ailleurs). Mais pour les aveugles qui circulent sans chien, il va falloir viser juste! Pas de bande de guidage pour traverser cette immense place. Un ami aveugle très autonome réussit à se guider sur les rigoles de collecte des eaux de pluie, mais c’est dangereux (surtout quand la canne se prend dans les trous, même avec une maille inférieure à 2 cm, ça peut arriver)… Et à l’arrivée, il y a toujours les bancs, blanc sur blanc, aussi casse-gueule que ceux devant l’office de tourisme, j’en ai déjà parlé (sans oublier leur inconfort et le fait qu’ils sont mêlés dans les terrasses de café).

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 12, le parvis de l'hôtel de ville, au secours Vous voyez mal, vous êtes âgé et votre champ visuel est restreint, alors gare sur le parvis de l’hôtel de ville, il y a bien quelques clous signalant les marches, mais seulement dans l’axe de l’hôtel de ville et sur les côtés. Si vous y voyez encore assez pour ne pas avoir de canne blanche (pour vous, un petit rainurage devrait vous guider, si toutefois vous réussissez à rejoindre les barres d’appui), la chute est assurée… ce n’est pas le ridicule remplissage de ces rainures au marqueur noir qui crée un contraste suffisant sur les marches (j’ai vu des tas de gens valides manquer de peu la chute ici… il n’y a que les skatters et les BMX que ça amuse). Messieurs qui vous occupez des travaux (désolée, il y a peu de femmes dans ces métiers), il y a des normes de contraste à respecter pour les marches, les ban
des d’éveil de vigilance doivent signaler le haut des escaliers de plus de trois marches et être accompagnées de mains courantes / rampes (voir l’article précédent pour un renvoi à la documentation pratique).

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 10, enfin du mobilier aux normes Finalement, la seule chose vraiment aux normes sur la place, ce sont les panneaux publicitaires avec la plaque entre les poteaux, entièrement sécurisés pour les aveugles et mal-voyants. Mais si vous avez une prothèse auditive à boucle magnétique, n’approchez pas trop de l’ancien théâtre (TAP cinéma aujourd’hui)… je ne sais pas si sa boucle magnétique a été réparée, il y a trois ans, lors des Promenades électro-magnétiques de Christina Kubisc, cela amusait les participants d’entendre le film dans la salle depuis le perron, mais en fait, cela signait une fuite de la boucle magnétique et son mauvais fonctionnement. J’ose espérer que ça a été réparé…

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 13, WC handicapé de la médiathèque Une petite pause pipi? Si vous êtes en fauteuil, ce WC du niveau 1 (derrière le forum criard) de la médiathèque (j’aurais pu en choisir d’autres!) est étiqueté handicapé, mais je mets au défi quiconque en fauteuil de réussir un transfert avec la barre d’appui telle qu’elle est installée, appuyer sur la chasse-d’eau sera complètement impossible, vous pourrez passer les jambes sous le lavabo (pas comme sous la banque d’accueil ), mais si vous avez le bras assez long, vous avez intérêt à avoir assez de force dans les bras pour appuyer sur le bouton! Et ne rêvez pas, ça sera sans savon et vous repartirez les mains mouillées!

[PS du 28 février 2012 : suite à une visite de la commission de sécurité, une des tablettes a été prolongée et la personne en fauteuil a maintenant tout le confort pour passer ses jambes, et il paraît que les WC vont faire l’objet de travaux, à suivre…]

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 14, le non-respect des places handicapées La situation s’est un peu améliorée sur les places handicapées, je n’ai trouvé que deux véhicules illégalement garés sur une trentaine de places inspectées, les autres places étaient libres ou occupées par des voitures autorisées. La pédagogie du PV à 135 euros, sans doute (avant lui, je collais abondamment des autocollants « Si tu prends ma place, prends mon handicap »). Pas de PV pour ces deux véhicules.

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 15, bande de roulement du marché pleine de voitures Place du marché, il a fallu 12 ans si j’ai bien compté entre la suppression de la rue devant Notre-Dame-la-Grande (voir la dernière image de l’article sur le marché Notre-Dame), remplacée par des pavés, et la mise en place d’une bande de roulement. Très empruntée (avec la poussette de marché, avec des talons hauts ou même des baskets, c’est beaucoup plus confortable de marcher là plutôt que sur les pavés irréguliers). Depuis qu’elle est en place, elle sert impunément chaque samedi (voire plus) de parking (je vous ai déjà montré une photo il y a un an), le jour de ces nouvelles photographies, le taxi est resté plus d’une demi-heure (il aurait pu attendre son client plus loin) et la voiture bleue toute la matinée, pourquoi se gêner, pas de PV en vue… [la manœuvre est maintenant impossible, voir cet article sur le stationnement anarchique].

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 16, des trottoirs ou des parkings Et pour finir, sur une promenade de 20 minutes, voici les voitures garées sur les rares trottoirs assez larges et équipés de bateaux… Sur l’ensemble, un seul de ces véhicules avait un PV (35 euros). Mais tous rompent complètement la chaîne de déplacement, les piétons doivent descendre sur le trottoir, tant pis s’il arrive des voitures… et en fauteuil roulant, une marche arrière sera souvent nécessaire pour essayer de regagner le bateau précédent et rouler sur la chaussée… Ce stationnement sauvage frise parfois la mise en danger d’autrui. Une petite campagne d’éducation civique? La précédente (il y a quelques mois seulement) a été totalement inefficace… « On » pourrait peut-être essayer l’éducation par le PV? Il paraît que c’est bon pour les finances publiques, et peut-être aussi pour que chacun, handicapé ou non, puisse enfin marcher sur les trottoirs. Sinon, il pourrait aussi y avoir une campagne de colle d’autocollants, il y a quelques années, des étudiants nantais en avaient créé un très bien

PS: je n’ai pas flouté les plaques, c’est volontaire! Je ne supporte plus ces voitures qui nous pourrissent la vie, les photographies sont prises de la voie publique, les contrevenants n’avaient qu’à être moins inciviques. En obligeant le piéton même valide à descendre sur la chaussée, elles mettent sans arrêt notre sécurité à rude épreuve sinon parfois purement et simplement en danger.

Les derniers beaux jours au jardin…

Mon jardin fin octobre 2011, 1, sauge ananas en fleur

J’ai profité des derniers beaux jours d’automne pour aller ranger le jardin… La sauge ananas (un cadeau d’Emmanuelle) a profité des beaux jours et surtout du fait que j’en ai moins récolté ce dernier mois pour monter en fleur…

Mon jardin fin octobre 2011, 2, incinérateur avec pommes de terre dans les braises Après avoir brûlé des branches qui traînaient encore, j’ai mis à cuire quelques pommes de terre (lavées et même brossées, j’adore manger ensuite la coque croustillante) dans les braises encore chaudes… Uns petite heure dans du papier alu…

Mon jardin fin octobre 2011, 3, pommes de terre, beuure et persil …un peu de persil cueilli sur place et de beurre apporté en prévision, et me voici avec de quoi dîner un peu tôt (oui, il a fait beau, mais le soir, le froid tombe vite…).

Mon jardin fin octobre 2011, 4, arbres d'automne... sur la rive opposée Sur la rive en face, les arbres prennent enfin les couleurs d’automne. Mais mon figuier est encore bien vert, j’ai même pu encore récolté quelques figues, mûres mais pas très sucrées, les dernières finiront rôties, je pense…

Mon anniversaire vu par Véro bis

Mon anniversaire 2011 par Véro bis, 1, l'ensemble

J’ai reçu une grosse enveloppe de Véro bis…

Mon anniversaire 2011 par Véro bis, 3, sac noué, poule aimantée et matriochka La petite poule aimantée a rejoint mon frigo et égaye la déco de la cuisine… J’adore le sac noué dans laquelle elle se cachait… J’avais envie de me coudre ce type de sac depuis un moment, Véro bis m’a joliment devandée!

Mon anniversaire 2011 par Véro bis, 3, des matriochka imprimées

Ces matriochkas imprimées sur une fine toile de lin, voilà une belle idée d’utilisation des tampons, je n’y pense jamais, imprimer sur tissu… Avec une feutrine noire, un ruban et deux boutons, voici un très joli résultat! « Le bonheur est fait de petites choses », comme dit le message choisi par Véronique…

Mon anniversaire 2011 par Véro bis, 4, cartes et marque-pages Et pour finir, des cartes à publicité et des marque-pages… Un grand merci à toi, Véro (bis…)

Tsiganes de Jan Yoors

COuverture de Tsiganes de Jan Yoors pioche-en-bib.jpgC’est l’un des premiers livres présentés par Schlabaya / Scriptural dans le cadre de Octobre, le mois Fritissime (devenu l’automne fritissime…). Je l’ai trouvé à la médiathèque.

Le livre : Tsiganes, sur la route avec les Roms Lovara de Jan Yoors, traduit de l’anglais (États-Unis) par Antoine Gentien, traduction revue et complétée par Patrick Reumaux, Petite bibliothèque Payot / voyageurs n° 229, 1995 (1ère édition en français en 1990, 1ère édition partielle en 1968), 273 pages, ISBN 978-2-228-88892-3.

L’histoire : dans les années 1930 (en fait, le récit commence en 1934, même si ce n’est pas dit) près d’Anvers. Alors qu’il a douze ans, Jan Yoors, dont les parents sont artistes, croise un groupe de tsiganes et part avec eux sur les routes sans prévenir ses parents. Quand l’hiver arrive, la famille qui l’a accueilli lui demande de retourner chez ses parents, qui ne le punissent pas… et le laissent repartir au printemps suivant. Pendant plusieurs années, à travers une Europe où monte le nazisme, il est accepté par cette tribu de Roms Lovara, éleveurs de chevaux. Il s’initie à leur vie nomade, à la faim, aux gendarmes, aux paysans qui les chassent, mais aussi aux aubergistes amis qui reçoivent et gardent les massages. Il croise aussi d’autres groupes, comme les Tshugara, qui vivent de rapines et ternissent la réputation des gitans.

Mon avis : le livre s’achève par quelques pages sur la seconde guerre mondiale, durant laquelle de nombreux tsiganes ont été exterminés, souligne que certains furent résistants. Il passe sous silence le rôle de Jan Yoors, qui fut agent de liaison entre les Forces alliées et les communautés tsiganes. Ce texte est un témoignage de l’intérieur d’un adolescent qui découvre de l’intérieur la vie des tsiganes (ou du moins des Lovara et des groupes qu’ils croisent au fil de leur pérégrinations), les persécutions dont ils sont victimes, mais aussi la façon dont ils se jouent des « gadge », lors de la déclaration de naissances par exemple, pour obtenir à manger, pour acheter les gendarmes, etc.

Sur un sujet voisin, voir Tsiganes, camp de concentration de Montreuil-Bellay de Kkrist Mirror.

Logo de Octobre, le mois Fritissime Cet article entre dans le cadre de Octobre, le mois Fritissime, organisé par Schlabaya / Scriptural et Elizabeth Bennet, à retrouver sur Facebook : Le lion des Flandres, Tintin, Max Havelaar : vive le mois des 17 provinces! Il s’agit au cours du mois de parler de tout ce que l’on veut en rapport avec les 17 anciennes provinces annexés par Charles Quint et les états de Bourgogne… et qui constituent aujourd’hui à peu près le Nord-Pas-de-Calais, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg.

Cathédrale de Poitiers : le jugement dernier

Poitiers, le portail central de la cathédrale, 2, le tympan sculpté

Sur la façade occidentale de la cathédrale de Poitiers, le tympan du portail central est consacré au jugement dernier et à la résurrection. Je vous ai déjà présenté le le Christ de la résurrection, encadré de quatre anges, de Marie et de Jean dans le registre supérieur. Je vous montre aujourd’hui les registres inférieur et central. Pour ceux qui connaissent la cathédrale de Paris, la représentation du tympan du portail central y traite le même sujet, dans une figuration assez proche. On trouve ce thème aussi sur les cathédrales de Bourges, de Strasbourg (portail sud de la façade occidentale à découvrir bientôt ici), d’Amiens ou encore de Bazas. Dans la Vienne, il était également figuré sur le portail gothique central (aujourd’hui détruit) de l’abbaye de Charroux. La sculpture du portail de Poitiers daterait du milieu du 13e siècle ou juste après, presque un siècle après le début de la construction de cette cathédrale.

Poitiers, le jugement dernier de la cathédrale, 01, vue générale

J’avais publié le seul Paradis en janvier 2009, à l’occasion du spectacle du même nom de Romeo Castellucci, librement inspiré de Dante.

Poitiers, le jugement dernier de la cathédrale, 02, partie gauche de la résurrection des morts Dans le registre inférieur, les morts, représentés nus et asexués, comme à Bourges (alors qu’ils sont habillés à Paris et à Strasbourg).

Poitiers, le jugement dernier de la cathédrale, 03, résurrection des morts Je vous les montre tous, depuis la gauche vers la droite…

Poitiers, le jugement dernier de la cathédrale, 04, résurrection des morts Vous avez vu, les morts se lèvent, repoussent les couvercles, certains restent dans le cercueil, d’autres en sortent les jambes…Il sont plusieurs par cercueil, ou plutôt par sarcophage, il semble plutôt s’agir ici de cuve monolithe (d’une seule pièce) en pierre, alors que dans les fouilles des cimetières de cette époque, on trouve plutôt des coffres en pierre composés de plusieurs pierres ou des inhumation en pleine terre (dans les linceuls dont on peut retrouver les épingles) ou dans des cercueils en bois (disparus mais dont il reste les clous).

Poitiers, le jugement dernier de la cathédrale, 05, résurrecttion des morts, à droite Il y en a même un qui semble inquiet et se bouche les oreilles, vous le voyez coincé entre deux couvercles? D’autres prient, vous en voyez sur chaque photographie ou ici tout à droite.

Poitiers, le jugement dernier de la cathédrale, 15, le jugement, partie centrale Dans le registre central, les morts ont retrouvé leur vêtements, les femmes leur voile… Seul un archange (Michel) se trouve au milieu de la scène et dirige les uns et les autres soit vers sa droite (la gauche quand on regarde) et le paradis soit vers sa gauche et l’enfer. Mais contrairement à d’autres représentations de la même époque, il n’y a pas ici la balance de la pesée des âmes. Il tient juste une épée (de feu) dans la main droite.

Poitiers, le jugement dernier de la cathédrale, le jugement, 17, l'enfer Des diables à la tête simiesque et dénudés accueillent les pécheurs en enfer.Celui que l’on voit sur la gauche de cette image semble forniquer avec l’une des pécheresses.

Poitiers, le jugement dernier de la cathédrale, 18, l'enfer Et jusqu’au dernier, au centre de cette photograhie, qui porte un damné sur son dos avant de le lâcher dans la gueule d’un monstre symbolisant cet enfer.

Poitiers, le jugement dernier de la cathédrale, 19, la gueule de l'enfer

Voici cette gueule de plus près… et quelques flammes en arrière-plan. Vers le centre de la gueule, l’un des pécheurs semble être transformé à l’état de squelette.

Poitiers, le jugement dernier de la cathédrale, 20, le paradis Les élus, souriants, sont quant à eux emmenés vers la porte un paradis…La chose cylindrique qui dépasse du faux linteau (la séparation horizontale entre les registres), entre deux têtes, est en fait le pavillon de la trompe de l’ange agenouillé au-dessus. Les trompettes de l’Apocalypse ne sont pas loin de cette scène, c’est assez logique…

Poitiers, le jugement dernier de la cathédrale, 21, détail du paradis

…où un archange (il a bizarrement un visage étrange) leur pose la couronne des élus sur la tête. Le cinquième élu (si l’on compte les têtes à partir de la gauche) porte (comme celui qui est derrière lui) un vêtement de moine à capuche et une ceinture faite d’une cordelette, il pourrait s’agir de saint François d’Assise, qui avait été canonisé en 1228. (donc une trentaine d’années environ avant la sculpture de ce portail). Pas de trompettes à Poitiers, contrairement à d’autres représentations du Jugement dernier.

Pour aller plus loin : un beau livre récent, Collectif (Claude Andrault-Schmitt, Christian Barbier, Yves Blomme, Jean-Pierre Blin, Bernard Brochard, Marie-Thérèse Camus, Robert Favreau, François Jeanneau, Françoise Perrot, Yves-Jean Riou, Albert Rouet, Jean-Pierre Roussel), La cathédrale de Poitiers, éditions Le Temps qu’il fait, 2007, 176 pages (ISBN : 978-2-86853-415-6).

Un damier pour Véro bis

Un damier pour Véro bis

Pour l’anniversaire de Véro bis (j’ai aussi reçu son cadeau pour le mien… à voir très bientôt), je lui ai brodé un damier inspiré de Créations futées pour mes voyages de Cécile Pouget aux éditions Dessain et Tolra, 2005. J’ai réduit le modèle, avec des cases de 2 cm de côté au lieu de 3, pris une toile d’ameublement verte et un coton perlé rouge de Défi de toile acheté à l’AEF en début d’année 2010.

Des points tout simples (points avant, arrière, de nœud, quelques points de Boulogne et d’épi, c’est tout…).

Je vous montrerai très vite la finition… mais pas la pochette de rangement prévue… Véro bis ne la recevra qu’avec la prochaine ATC de novembre, car j’ai pris un peu de retard et ne voulais pas trop la faire patienter…

PS : voir maintenant la petite poche pour les pions et l’étui pour ranger le damier

Dans ce livre, j’ai aussi réalisé un ensemble de voyage pour Zazimuth:

Chaumont-sur-Loire, festival 2011 (17): des petites bêtes…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 4, 1, l'entrée du jardin Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain), avec Dalinele. Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page, et au fur et à mesure de leur publication en bas de chaque article. En attendant la suite, vous pouvez aussi faire la visite sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire). J’essayerai de mettre des liens vers les sites des concepteurs ou les sites créés pour ce festival, n’hésitez pas à suivre les liens…

Aujourd’hui, visite de deux jardins en commençant par le jardin n° 4, La transparence du ver, conçu par Anne Blouin et Alessandra Blotto, qui était en cours de maintenance par un électricien… qui transporte ses outils aussi en brouette!

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 4, 2, le tunnel en osier vivant Un couloir fait d’osier vivant permet de découvrir des tas de petites bêtes, des vers de toutes sortes et leurs cocons…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 4, 3, un terrarium avec des petites bêtes Certains ont élu domicile dans des vivariums. Une petite explication sur l’hôte présent dans chacun de ces dispositifs aurait été la bienvenue.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 4, 4, nid d'insecte D’autres ont construit des sortes de nid…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 4, 5, cocon et vivarium Ou encore ceci… Si vous souhaitez les reconnaître ou voir plus de photographie, allez visiter le site du jardin La transparence du ver.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 4, 5, les fleurs à l'extérieur Dehors, une prairie fleurie qui attire plein d’insectes et autres petites bêtes… qui ont aussi un refuge genre hôtel des insectes sous le plancher du tunnel.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2011, le jardin 4 en automne (30 septembre)J’y suis retournée le 30 septembre 2011, en voici une petite vue…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 10, 1, l'entrée du jardin Les petites bêtes pullulent aussi dans le jardin n° 10, Le jardin méditerranéen conçu par les équipes du festival en liaison avec les étudiants de l’Institut national d’horticulture d’Angers. Un jardin estival en plein automne…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 10, 2, les bougainvilliers Les bougainvilliers donnent une touche de couleur à ce jardin.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 10, 3, cactus Mais attention, qui s’y frotte s’y pique, il y a plein de cactus (et autres plantes grasses, peu gourmandes en eau) dans les parterres.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 10, 4, agrumes Les agrumes embaument et font le bonheur des butineurs divers et variés.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 10, 5, plantes en pot et en pareterre Une petite vue sur le côté, plantes en pleine terre et en pots…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 10, des bourdons sur les fleurs Et une dernière vue sur les bourdons…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2011, deux vues du jardin 10 en automne (30 septembre) Et voici deux vues prises fin septembre…

Pour retrouver les articles de 2011 / Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité :

  • en préalable, le puits avec des archers et les gargouilles du château
  • le jardin n° 1, Le laboratoire, conçu par Méryl Fanien, Philippe Guillemet et Cyrille Parlot
  • le jardin n° 2, Sculptillonnages, conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer
  • le jardin n° 3, Tu me manques, conçu par Jacob Vilato et Marc Cunat
  • le jardin n° 4, La transparence du ver, conçu par Anne Blouin et Alessandra Blotto
  • le jardin n° 4bis, La bibliothèque du souvenir, conçu par Gaétan Macquet, Oreline Tixier et Pierre-Albert Labarrière
  • le jardin n° 5, L’envers du décor, conçu par Cathy Viviès et Vanessa Farbos
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise avec le concours de Paul-Antoine Penneau
  • le jardin n° 7, la sève à la croisée des chemins, conçu par Ernesto Neto et Daisy Cabral Nogueira
  • le jardin n° 8, La biodiversité en question, conçu par Olivier Chardin, Anaïs Brochiero, Philippe Verigno et Anaïs Brochiero,
  • le jardin n° 9, Le jardin pixélisé conçu par Mattéo Pernigo et Claudio Benna
  • le jardin n° 10, Le jardin méditerranéen conçu par les équipes du festival en liaison avec les étudiants de l’Institut national d’horticulture d’Angers
  • le jardin n° 11, Manier avec précaution, conçu par Jeroen et Maarten Jacobs
  • le jardin n° 12, Le jardin des plantes disparues, conçu par Olivier Barthélémy et Denis Valette
  • le jardin n° 13, La nature des choses, conçu par Soline Portmann, Aurélie Zita et Mioko Tanaka.
  • le jardin n° 14, Célébrons et tissons la [bio]diversité, conçu par Manon Bordet-Chavanes
  • le jardin n° 15, Entre ciel et terre, conçu par Wang Xiangrong
  • le jardin n° 16, Lucy in the sky, conçu par Chilpéric de Boiscuillé, Raphaëlle Chéré, Pauline Szwed et Benjamin Haupais,
  • le jardin n° 17, Les bulbes fertiles, conçu par Xavier Bonnaud, Stéphane Berthier, Clément Bouchet, Fabien Gantois, Etienne Panien, Olivier Duraysseix et Guillaume Pezet
  • le jardin n° 18, Le jardin à la rue, conçu par Julien Maieli et Germain Bourré
  • le jardin n° 19, le jardin de Madame Irma, conçu par Gladys Griffault, Clara Juncker, Emmie Nyk et Pascale Trouillet
  • le jardin n° 19bis, La biodiversité bleue, sans concepteur identifié
  • le jardin n° 20, Le jardin à emporter, conçu par Steve Papps, Jo Chapman et Jackie Bennett
  • le jardin n° 21, Le jardin des marées, conçu par Sarah Foque, Roland Horne, Jeremy Clark, Jos Gibson, Olly Hurst et Stan Van Der Laan…
  • le jardin n° 22, Graines d’espoir ou le jardin d’un regard partagé, conçu par des étudiants de l’école Du Breuil et de l’école Boulle
  • le jardin n° 23, Le pollen exubérant, conçu par Yekaterina Yushmanova et Ruth Currey
  • le jardin n° 24, La salle à manger, conçu par un groupe d’étudiantes japonaises
  • les « http://vdujardin.over-blog.com/article-chaumont-sur-loire-festival-2011-3-zen-78397795.html » target= »_blank »>jardins zen : le jardin de méditation d’Erik Borja et Simon Crouzet et le jardin 7
  • les murs végétaux : le jardin 8 et les murs de Patrick Blanc
  • des oeuvres dans le château : La soupe verte de Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger, Jardins engloutis et Carnivores de Helene Schmitz, Atmosphère de Shin-Ichi Kubota
  • les oeuvres de Dominique Bailly dans le parc et les écuries et celles de Bob Verschueren (Dominique Perrault, Herman de Vries, Manfred Menz)
  • Colorès dans le vallon des brumes
  • les oeuvres de Tadashi Kawamata, de Dominique Perrault (avec de nouvelles photographies des oeuvres de Anne et Patrick Poirier, François Méchain, Victoria Klotz et Rainer Gross), dans le parc