Je vous en ai déjà montré à de multiples reprises, par exemple ici ou dans l’article sur Poitiers ville inaccessible, je mets d’autres liens au fil de l’article. Si ici et là, des plots et des potelets ont rendu la vie plus difficile aux automobilistes indisciplinés (n’ayant pas de voiture, je ne suis pas concernée…), mais en quelques minutes vendredi 23, samedi 24 et dimanche 25 mars 2012, j’ai repéré des dizaines de voitures mal garées. Celles que je vous montre ici n’avaient pas de PV, pas de badge handicapé, pas de moteur chaud ni de feux de détresse qui pourraient signaler un bref abandon du véhicule pour décharger des courses. Comme dans les articles précédents, je ne floute pas les plaques des voitures en infraction, elles n’avaient qu’à ne pas se garer là!
Je commence samedi matin, à deux pas du marché, devant le square des Flageolles et sur le trottoir de la rue des gaillards… Et cinq voitures en infraction sur moins de 100m…
Place de la cathédrale (à gauche), une voiture occupe illégalement la place pour personne en situation de handicap et comme d’habitude, une voiture bouche le trottoir de la grand’rue. Je la prends tous les jours (deux fois dans chaque sens), quelle que soit l’heure, impossible de remonter la rue d’un bout à l’autre sur ce trottoir, il y a toujours un ou plus souvent plusieurs véhicules qui font obstacle.
J’ose espérer que la voiture mal garée vendredi (photo de gauche) et samedi (photo de droite) rue Sainte-Radegonde n’est pas celle de M. le Maire (qui est riverain) et qu’en tant que premier magistrat de la ville, il respecte le stationnement légal, comme ses proches et ses visiteurs… Sinon, il n’aura plus aucune crédibilité en disant à longueur de réunions qu’il y a assez de places de stationnement en ville, en surface ou dans les parkings municipaux… Il y avait d’ailleurs vendredi une place légale juste derrière cette voiture, et samedi matin sur la place de la Cathédrale…
La rue Sainte-Radegonde est la seule que je connaisse pour l’instant en zone de rencontre dans le centre ville de Poitiers… Limitation à 20km/h, priorité aux piétons sur les vélos eux-mêmes prioritaires sur les voitures… mais les panneaux ne me semblent pas conformes aux prescriptions du code de la route… Ils devraient être dans le sens de la lecture quand on suit le trajet normal d’un véhicule… En entrant (photo de gauche), il est posé de trois quarts et décalé par rapport à la rue, en sortant (à droite), il est carrément invisible quand on roule, même à 20km/h.
La plaque de la rue Sainte-Radegonde est encore pire que d’autres que je vous ai montrées ces derniers mois… La trace de l’ancienne plaque arrachée de l’enduit est hideuse, ce n’était déjà pas terrible sur la deuxième plaque reposée rue Montgautier ou celle de la rue cité de la traverse (sic)… Et le scotch bleu remplace complètement « Ste Radegonde », bien pire que le « s » caché de la rue du Souci(s). Quelqu’un a-t-il vu ce que cache ce scotch? A l’autre bout de la rue, il n’y a pas de plaque…
Le record du jour pour l’incivisme est remporté par la place Lepetit, sept voitures stationnées ce dimanche sur la place piétonne (contre trois sur une précédente photographie dans l’article sur les fontaines). Et encore, j’aurais pu vous montrer les rues piétonnes le soir, elles sont devenues un gigantesque que parking gratuit…
Seul bon point, grâce à une poubelle et à un banc, les voitures ne peuvent plus se garer sur la bande lisse qui évite aux personnes handicapées (ou avec une poussettes ou des talons) de crapahuter sur les pavés irréguliers du marché… Je vous ai déjà montré des voitures garées ici avant le grand bouleversement du 30 août 2010 et en octobre 2011 dans Poitiers ville inaccessible. Grâce aux plots et aux potelets, il n’y a plus de voiture non plus rue Saint-Hilaire comme je vous l’avais montré en septembre 2010 ou encore en mars 2011, avant la mise en place de nouveaux plots…
- la « saga des nouvelles plaques de rue »:- rues Renaudot et Carnot (anciennes rues des Hautes Treilles, des Trois Piliers, des halles),
– rue de Blossac (toujours pas corrigée)
– rues Montgau(l)tier et du Souci(s),toujours du scotch sur le s de souci, mais la rue Montgautier a été corrigée
– rue des frères Lumière(s) et cité de la Traverse, les Lumières ont enfin perdu leur S (voir ici la plaque corrigée)
– la rue Sainte-Radegonde scotchée
– les rues Scheurer-Kestner (sans C), Augouard, Foch.
– et Philippe de Tout Poitiers en a trouvé une excellente pour la rue de la Cueille aigüe / aiguë / aigüë!
Le nouveau thème du défi marche / photo de
Direction , mais au passage, rue Gambetta, la pharmacie est de garde… et affiche une heure bizarre! Il est alors 15h45… Disons que l’horloge avançait de 10 minutes et qu’elle n’a pas basculé à la nouvelle heure, elle retarde donc maintenant de 50 minutes… Il ne faut pas s’y fier pour aller à ses rendez-vous!
A
15h55, vite, retour rue des Cordeliers, je ne veux pas rater le carillon de la bijouterie Landreau… En attendant l’heure, je prends en photo le rideau de fer avec son graphe…
Le carillon ne donne plus l’heure… l’affichage digital qui était sur la barre noire a été démonté il y a un moment déjà. à 58, ding, ding, voici les personnages qui sortent en musique avant la sonnerie de l’heure…
Au collège Henri-IV (à gauche), les élèves seront peut-être surpris demain, l’heure n’a pas changé… Pour les élèves du lycée Victor-Hugo, ils sont passé à la bonne heure. On voit mal l’horloge, elle donne sur la cour où se trouve la
Retour dans le
Je vous laisse avec un petit air de printemps dans ma résidence…

Il s’agit d’une statue en marbre blanc, réalisée par le sculpteur parisien Nicolas Legendre. Radegonde est représentée vêtue d’un manteau fleurdelisé, avec un sceptre et un livre ouvert (représentation fréquente pour Radegonde, qui avait fait des études au palais royal après son rapt par Clotaire).
En 1649, Anne d’Autriche était entrée dans la confrérie de Sainte-Radegonde, puis venue se recueillir sur place en 1651. A cette occasion, elle avait commandé un autel et cette statue [voir article de Grégory Vouhé, en fin d’article, qui précise la date de la statue, 1653, et non 1658 comme il apparaît dans de nombreux articles].
Radegonde, comme je vous l’ai déjà dit, a fait l’objet de nombreuses dévotions et pèlerinages… La statue d’Anne d’Autriche en sainte Radegonde a beaucoup bougé dans la crypte, mais sur les cartes postales anciennes, elle est souvent devant le tombeau, entourée de feuillages dorés…
Elle encourage les dons…
… est mise en avant…
…même pour la restauration du tombeau et des vitraux, ici, on dirait qu’on lui a ajouté un calice entre les mains…

Chaque manifestant a donc pris l’une de ces photographies… Direction
Deux clowns du réseau des Deux-Sèvres étaient là pour détendre l’atmosphère… Leur « brigade de rassurage nucléaire » distribuait aux passants des « pastis à l’iode » (des bonbons à la menthe…).
La fenêtre située au nord du chœur, donc à gauche de l’absidiole précédente, est fermée par une verrière qui porte également une représentation de saint Martin, cette fois vêtu de ses vêtements épiscopaux. Cette verrière a été réalisée en 1921 par les ateliers de Luc Fournier, peintre verrier à Tours.

Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par
Depuis quelques semaines, la démolition de la
Elle présentait des problèmes de vieillissement (en perdant des cailloux sur les voitures garées en dessous, ici photographiée en 2010), il a été choisi de la démolir et de la remplacer par un viaduc qui sera accessible aux piétons, aux vélos et au futur bus à haut niveau de service.
Posée au sol, ma première travée a été « grignotée » et cassée en petits morceaux… Bon, il paraît qu’il faut dire déconstruction et pas démolition, parce que les matériaux sont triés et recyclés…
Mardi 27, en fin d’après-midi… La deuxième travée, côté ouest, vient d’être déposée… Mais vous pouvez en voir le déroulement tout en photo chez
Mardi 28 février, retour de conférence vers 20h30 (photo du haut), la troisième travée de la passerelle a été levée d’un bon mètre mais semble bloquée, je ne patiente pas… mais Coccinelle, qui habite juste à côté, en a fait un 
Les préparatifs durent… A 20h, la passerelle a été levée de quelques centimètres (pas très visible sur la photographie du bas), la meuleuse entre régulièrement en action pendant ces trois longues heures, histoire de détacher la travée des piliers…
20h30 ou à peu près, la quatrième travée est vite descendue, la voici maintenant posée en travers du boulevard, il va encore y avoir du boulot dans la nuit… Les voitures doivent repasser sur le boulevard et dans le tunnel en-dessous dès 5h le lendemain matin. Et pour les spectateurs, Le Météo, le resto du TAP, organisent pour le second soir de suite une « démol’ party », brochettes et vin chaud tout en regardant le spectacle depuis la plateforme (j’ai pris mes premières photographies de là haut, les suivantes depuis le parking Toumaï). Vous pouvez aussi voir des vidéos sur les sites de la presse locale,
La passerelle n’est déjà plus qu’un souvenir en l’air, ils restent quand même les piliers, qui doivent être démolis dans les prochains jours, et des morceaux à évacuer…
Jeudi 1er mars au matin, les ouvriers ont bien travaillé pendant toute la nuit, il ne reste aucun morceau de passerelle sur le boulevard, rouvert à la circulation, il reste encore de part et d’autre deux gros morceaux à broyer et évacuer… Les grues ont déjà été démontées et sont reparties ailleurs, ces petits monstres de puissance doivent être très demandés…
Il reste maintenant les trois travées qui passent au-dessus des voies ferrées. Leur démolition se fera pendant le week-end de l’Ascension, attention, le trafic sera très perturbé (et complètement interrompu pendant 45h) du 17 au 20 mai 2012, cela concerne les TGV Paris-Bordeaux et Paris-La Rochelle. Ça va être une jolie pagaille, mais pas ici, là où la SNCF fera le transfert train/bus… [Voir la suite avec la démolition de
La maison au bout de la passerelle est aussi vouée à la démolition / déconstruction. La voici en juin 2011, encore entière mais déjà expropriée… Cette maison dite maison Rolland, du nom de son propriétaire, datait de 1882 mais ne présentait pas de caractère architectural particulier…
Et voici où l’on en était le 29 février… côté maison…
… et côté peupliers (ils ont maintenant disparu).





Pour cette semaine,
Je file d’abord à la cathédrale avec une idée bien précise en tête, prendre la crucifixion de saint Pierre sur la maîtresse vitre (le grand vitrail central derrière le chœur) datée des environs de 1162… (juste à la transition art roman / art gothique, une commande d’Alienor d’Aquitaine et de Henri II, roi d’Angleterre) Et oui, saint Pierre a été crucifié tête en bas, je vous ai déjà montré une scène similaire, à peine plus anciennes, sur la façade romane de l’église Saint-Pierre à
Juste derrière chez moi, sur les métopes du
Mais l’art roman comme l’art gothique sont des arts de la contorsion, aiment jouer avec l’endroit et l’envers… Petit passage par la façade de
Les animaux du baptistère Saint-Jean, eux aussi romans, se contorsionnent quant à eux sur les modillons (ces pierres qui portent la corniche et dont l’extrémité visible est souvent sculptée). Celui du haut est dans une position très classique à cette époque, le corps dans un sens et la tête retournée dans l’autre… Celui du bas est beaucoup plus rare, il a les pattes collées au plafond… Endroit? Envers?
On saute environ un siècle, et nous voici en haut dans la nef de la cathédrale et en bas, dans celle de l’église
A Sainte-Radegonde, il y a aussi les petits 
Et sur la façade occidentale de Notre-Dame de la Couldre à Parthenay (une série de photographies prises il y a une dizaine de jours, que je n’ai pas encore triée), l’archange tête en bas vient annoncer à Marie qu’elle porte en elle l’Enfant Jésus… Une représentation de l’Annonciation assez différente de celle que je vous ai montrée sur la façade de
Et pour terminer, hors sujet, mais comme je suis passée juste à côté… La plaque de la 
La voici à son nouvel emplacement.
Et de plus près, les traits un peu raides, je trouve, même si ses cheveux ondulent… Très « sculpture des années 30″…
Pas de doute pour l’identification, l’œuvre est signée… C’est sans doute suite à cette première expérience de collaboration que les frères Martineau ont fait appel à Raymond Couvègnes (1893-1985), spécialiste de la sculpture sur béton frais, pour la réalisation de la sculpture de l’entrée de
Et voici deux autres vues…