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Meursault, contre-enquête, de Kamel Daoud

Couverture de Meursault, contre-enquête, de Kamel DaoudLogo rentrée littéraire 2014C’est une amie, Paulette (revoir son témoignage sur le Frontstalag 230 à Poitiers) qui m’a prêté ce livre étiqueté succès de la rentrée littéraire 2014 (en fait, il est sorti en mai, mentionné partout comme « rentrée littéraire, mais celle-ci s’applique en principe aux livres parus de fin août à fin octobre), finaliste pour le Goncourt et qui a reçu le prix François Mauriac et le Prix littéraire des Cinq Continents. Pour ceux qui n’ont pas lu ou relu L’Étranger, d’Albert Camus, elle vous conseille à juste titre de le refaire avant d’attaquer ce livre.

Le livre : Meursault, contre-enquête, de Kamel Daoud, éditions Actes sud, 2014, 160 pages, ISBN 978-2-330-03372-9 (publié en Algérie en novembre 2013 par les éditions Barzakh).

L’histoire: de nos jours à Oran. Un vieux monsieur, Haroun, dans un bar, raconte son histoire au fil des jours. Il y a 50 ans, son frère, Moussa (Ouled El-Assasse), a été tué par Meursault. Ce dernier a raconté son histoire dans un livre devenu célèbre, mais il y parle de lui, de sa mère, pas de sa victime, qui restera à jamais « l’arabe ». Haroun avait alors 7 ans. Un deuil impossible, le corps n’a jamais été rendu, sa tombe est vide. Haroun finit par fuir Alger avec sa mère, pour un village, apprend à lire, à écrire, obtient un bon travail jusqu’à ce jour de juillet 1962 (le 5) où, 20 ans après le meurtre de son frère, il tue un homme, un colon, juste un peu trop tard, de quelques heures, pour que ce soit un acte héroïque de la Libération…

Mon avis: « Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas...« , « Aujourd’hui M’ma est encore vivante« … Deux ouvertures qui en disent long sur la suite. L’Étranger, premier roman publié d’Albert Camus (en 1942, il avait auparavant publié des essais et du théâtre), Meursault, contre-enquête, premier roman remarqué de Kamel Daoud… La recherche de la plage ensoleillée où son frère est mort, profondément bouleversée au fil des ans, hante le narrateur, et très vite le lecteur, pris à parti, à moins que ce ne soit son frère disparu ou Meursault, ou Camus, ou simplement le compagnon de bar? Qui est ce « tu » qu’il invective en permanence? Un roman écrit en français, la langue du colonisateur, qui parle au fil des pages, en sous-main, du rapport au colonisé et à la guerre de libération à laquelle le narrateur n’a pas pris part, comme L’Étranger parlait de la colonie. Meursault n’a jamais appelé sa victime autrement que par « l’arabe »? Ici le narrateur ne parle que de Meursault, sans jamais cité Camus. Tout est miroir, jusque dans le style, jusque dans l’opposition, à distance, des deux mères. A lire pour vous faire une idée!

Couverture de Dans les yeux des autres de Geneviève BrisacEt retrouvez aussi un curieux Meursault, homonyme sans doute pas si fortuit, dans Dans les yeux des autres de Geneviève Brisac…

Capitaines des sables de Jorge Amado

Couverture de Capitaines des sables de Jorge AmadoAujourd’hui, c’est Maryse qui partage l’une de ses lectures avec vous…

Le livre : Capitaines des sables, de Jorge Amado, traduit du portugais par Vanina, collection L’Imaginaire, numéro 141, Éditions Gallimard, 1984 [première parution 1952], 308 pages, ISBN 9782070702374.

L’auteur: Jorge Amado est né en1912 à Ferradas, dans une plantation de cacao du sud de l’état de Bahia au nord-est du Brésil. Son enfance a été marquée par la rudesse de cette terre que les planteurs disputent. A l’âge de 13 ans, il fuit l’école religieuse pour courir la campagne. Il part ensuite à Rio de Janeiro et publie son premier roman « Le pays du carnaval » à l’âge de 19 ans. Un an après son roman « Cacao » le classe parmi les écrivains les plus populaires du Brésil. Engagé politiquement, devenu docteur en droit en 1936, à la veille de la dictature de l’Estado Novo, ses livres sont interdits et il est emprisonné. Contraint de s’exiler en Argentine, il ne regagne son pays que lorsque celui-ci se range aux côtés des Alliés de l’Axe. Il reprend alors son activité politique et littéraire et en 1945 devient membre du parti communiste. Ce parti est interdit en 1945, il doit donc à nouveau s’exiler et part en France où il côtoie Picasso, Aragon, etc… puis va en Tchécoslovaquie, en URSS. Il rentre au Brésil en 1953 et publie de nombreux romans.

J’ai lu plusieurs livres d’Amado grâce à un ami brésilien étudiant à Poitiers, dont « Les pâtres de la nuit », « Cacao », « Bahia de tous les saints », « Gabriela, Girofle et Cannelle » et « Capitaines des sables ».

J’ai choisi ce dernier titre car il fallait bien commencer par l’un d’entre-eux.

Présentation du livre: Dans un coin abandonné et désert des entrepôts de Bahia, grand port brésilien, vivent en marge de la société de nombreux gamins surnommés les « capitaines des sables ». Vêtus de guenilles, sales, quasi affamés, lâchant des jurons et fumant des mégots, ils sont en vérité les maîtres de la ville, ceux qui la connaissent totalement, ceux qui totalement l’aiment, ses poètes. Ils volent, participent à toutes sortes de mauvais coups, et si habilement, que la police ne peut jamais les prendre sur le fait.

Leur chef s’appelle Pedro Bala. Ses lieutenants sont le Professeur (parce qu’il aime lire), Patte-Molle, etc… Un jeune prêtre , l’abbé José Pedro, s’intéresse à eux, essaie de les ramener à une vie meilleure. S’il réussit à se faire aimer d’eux, il ne parvient pas à les amender et n’aboutit qu’à se faire très mal voir se ses supérieurs. C’est l’existence mouvementée, dramatique et poétique à la fois, de cette bande de petits chenapans qui unissent la ruse et l’audace des hommes à l’innocence et au charme des enfants qu’évoque le roman de Jorge Amado.

Mon avis: Tous les livres d’Amado parlent de la misère des populations défavorisées du nord-est du Brésil dans la région de Bahia. L’écriture est poétique, engagée, jamais misérabiliste. Au contraire, il y a toujours de l’humour, de la fantaisie. Le style d’Amado est très différent des écrivains latino-américains hispaniques que je vous ferai découvrir. La misère des « favellas » (bidonvilles) n’empêchent pas de montrer l’intensité de la vie, les anecdotes quotidiennes qui font sourire, rire et qui rendent la vie « vivable »… Noirceur, tristesse, mais malgré tout les gens font la fête, font des pieds de nez à la vie qui ne leur fait pas de cadeaux.
L’histoire commence dans l’entrepôt où dorment des enfants. L’entrepôt est vide car il n’y a plus d’activité, la mer s’est retirée et le sable a tout envahi. Les enfants règnent sur cet espace où ils se réfugient. Ils sont tous là, Patte-Molle, Chéri-du-Bon-Dieu, Sucre-d’Orge, le Chat, Coude-Sec, le Professeur, S’la-Coule-Douce, des noms savoureux qui font sourire et pourtant, ils mijotent des mauvais coups, boivent, fument, parlent grossièrement. Et l’aîné n’a pas 16 ans. C’est leur chef, Pedro Bala. Il organise et programme comme un « grand »: aujourd’hui il est prévu de voler un chapeau en feutre pour Gonzales alors il faut aller dans un endroit « rupin » pour en trouver. Au cinéma par exemple. C’est Patte-Molle qui s’en chargera avec le Professeur qui en veut un aussi.
Et la police? « Tu t’en fais pour les flics? Si encore c’était les bourres… Les gardes c’est rien que pour jouer à cache-cache. »
L’organisation est parfaite et si l’un d’entre-eux se fait surprendre il doit s’enfuir et ne pas revenir à l’entrepôt.
Leur vie passe ainsi de rapines, et il est impossible de décrire toutes leurs activités tant elles sont variées et multiples, violentes aussi : « …une autre fois, il donna un coup de rasoir à un garçon de restaurant afin de lui voler uniquement un poulet rôti ». Difficile de dire qu’il y a une histoire, car c’est la vie, une vie quotidienne très dense et dangereuse.

Les dialogues sont pleins d’humour, de réalisme, de finesse. Ils sont retranscrits tels que les personnages peuvent les dire en vrai!

« Où a-t-on vu un gamin de cette taille parler poitrine à une vieille ratatinée comme moi?
– Ne fais pas de chichis, la tante. Tu le fais encore bien…
– J’ai fermé la boutique […] J’ai passé l’âge. »

Les personnages sont hauts en couleur, ils parlent un langage fleuri, plein de verve. Ils connaissent tout de la vie. Ils traînent en ville et discutent entre-eux, cherchant les moyens de manger pour survivre. Ils volent, font du troc et sont les maîtres, les capitaines de la ville, ils se moquent bien de la police.

Dans toute cette misère humaine, il y a José Pedro, le prêtre, qui veut aider ces enfants et sauver leur âme. Il a beaucoup de mal à être entendu. Certains n’échappent pas à la maison de correction mais ils n’en sortent pas guéris pour autant. Ils ont soif de vengeance et veulent « tuer les soldats de la police ». Ils s’exilent alors quelque temps chez les Indiens Maloqueiros d’Aracaju qui sont les équivalents des Capitaines des sables de Bahia et reviennent plus tard à l’entrepôt. Les autres font de même, c’est un jeu de chaise musicale pour se faire oublier des autorités, une partie de cache-cache.

Dans cet univers tourmenté il y a place aux sentiments, à l’amour, à la tendresse, mais Amado ne s’y attarde pas beaucoup, car eux, les gamins, les durs, ne veulent pas y donner de l’importance, même si…

Histoire sans histoire mais belle histoire!
Et une très belle rencontre avec le Brésil.

Chambre A2 de Julien Parra

Couverture de Chambre A2 de Julien ParraCet album était mis en avant dans une sélection de bandes dessinées de la médiathèque.

Le livre: Chambre A2 de Julien Parra, collection Atmosphères, éditions Emmanuel Proust, 2012, 136 pages, ISBN 9782848103853.

L’histoire: dans un hôpital… Un hélicoptère vient de sécraser sur la façade. Faute de chambre libre place, deux adolescents de sexe différent retrouvent dans la même chambe. Mélina et ses nombreux amis, une famille un peu envahissante. Matthieu, un père qui passe peu, une mère et une fratrie discrètes. Tous deux attendent une greffe, par le frère donneur de rein pour l’une, du coeur pour l’autre. Peu à peu, ils font connaissance « au-delà du rideau » installé pour les séparer.

Mon avis: Les pages (interludes) qui séparent les chapitres (inhabituel comme découpage en BD) ne s’expliquent qu’au fur et à mesure que l’on avance dans l’histoire. Le dessin est plutôt simplifié (contamination des mangas) avec une grande unité de lieu, LOL! Une chambre d’hôpital, sauf pour les fameux interludes. Si la fin de l’histoire manque de vraisemblance, si l’on excepte le cliché jeune fille de banlieue extravertie/jeune homme timide que ‘lon verrai plutôt dans les « beaux quartiers »,  le reste est assez bien vu et raconté, que ce soit l’adolescence ou la vie à l’hôpital, avec un ambulancier et une infirmière dynamique assez drôles. Julien Parra est un jeune auteur, il s’étoffera sans doute un peu pour ses prochains albums, celui-ci est son deuxième essai plutôt bien transformé!

Pour aller plus loin: voir le site de Julien Parra

Logo top BD des bloggueurs Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

La pluie ébahie de Mia Couto

pioche-en-bib.jpgCouverture de La pluie ébahie de Mia CoutoLogo rentrée littéraire 2014J’ai trouvé à la médiathèque « le » nouveau livre de  (dont le nom circule parfois pour le prix Nobel de littérature). De cet auteur, j’ai déjà lu Le fil des Missangas, L’accordeur de silences. Ce livre entre dans le défi de la rentrée littéraire pilotée par Hérisson.

Le livre: La pluie ébahie de Mia Couto, traduit du portugais (Mozambique) par Elisabeth Monteiro Rodrigues, Éditions Chandeigne, 2014, 93 pages, ISBN  9782367320861.

L’histoire: de nos jours à Senaller, un petit village du Mozambique. Un matin, les habitants constatent un curieux phénomène: ma pluie refuse de tomber jusqu’au sol, elle reste en suspens dans l’air, mouille ceux qui la traversent mais n’arrose pas les champs et n’alimente pas le fleuve. S’agit-il d’un châtiment (de Dieu ou des esprits?), est-ce lié aux rejets pestilentiels de l’usine voisine?

Mon avis: cette malédiction de la pluie est l’occasion pour l’enfant qui assiste à la scène sur plusieurs semaines de revivre son histoire familiale (et au-delà l’histoire de son peuple?). Le grand-père lui raconte au fil des jours la légende des Ntowenis. Le récit mythologique (l’histoire de l’ancêtre) se mêle au monde moderne, à la pollution de l’usine voisine. Un conte, une histoire plus longue que les petits récits précédents, une histoire bien écrite (et traduite?) à lire en une soirée (ou un « petit matin », pour moi), avec des mots choisis, comme chantepleure, que je voulais il y a quelques années illustrer dans ma courte série d’articles sur des mots peu utilisés (revoir Bougette, affiquets et bonne grâce…). A lire, pour un instant calme, même s’il aborde des sujets graves (pollution, violence paternelle, pêche, religion, …).

Top BD des blogueurs, novembre 2014

Logo top BD des bloggueursLe classement du TOP BD des blogueurs proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible du mois de novembre 2014 est arrivé… merci à lui pour ces savants calculs et cette organisation! Bravo à lui, voir ses commentaires dans son article! En gras, ceux (qui deviennent rares, 5 sur 50) que j’ai lus, et j’ai ajouté les vignettes des couvertures pour que vous les repériez mieux, qu’en pensez-vous? Il faut que je cherche d’autres titres dans les bacs de la médiathèque…

Couverture de Yossel, 19 avril 1943, de Joe Kubert1- (=) Yossel, 19 avril 1943, 19, Joe Kubert, Delcourt, voir mon avis sur Yossel, 19 avril 1943
2- (+) Ceux qui me restent, 18.68, Damien Marie, Laurent Bonneau, Bamboo
3- (=) Le journal de mon père, 18.67, Jiro Taniguchi, Casterman
4- (=) Asterios Polyp, 18.65, David Mazzuchelli, Casterman
5- (=) Persépolis, 18.64, Marjanne Satrapi, L’Association
6- (=) Le loup des mers, 18.55, Riff Reb, Soleil
7- (=) NonNonBâ, 18.5, Shigeru Mizuki, Cornélius
Couverture du tome 1 de maus, de Spiegelman8- (=) Maus, 18.49, Art Spiegelmann, Flammarion, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé
9- (=) Le pouvoir des Innocents Cycle 2- Car l’enfer est ici 18.41, Tome 1, Tome 2,
10- (-) La lune est blanche, 18.4, Emmanuel Lepage, François Lepage, Futuropolis
11- (=) Tout seul, 18.38, Christophe Chabouté, Vents d’Ouest
12- (=) Le sommet des dieux, 18.33, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman, Tome 1,Tome 2,Tome 3, Tome 4, Tome 5.
Couverture de Un printemps à Tchernobyl d'Emmanuel Lepage13- (=) Un printemps à Tchernobyl, 18.28, Emmanuel Lepage, Futuropolis, voir mon avis
14- (=) Daytripper, 18.27, Fabio Moon, Gabriel Ba, Urban Comics
15- (=) V pour Vendetta, 18.22, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt
16- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, 18.19, Van Hamme, Rosinski, Casterman
17- (=) Universal War One, 18.14, Denis Bajram, Soleil, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.
18- (=) Pendant que le roi de Prusse faisait la guerre, qui donc lui reprisait ses chaussettes? , 18.13, Benoît Zidrou, Roger, Dargaud
19- (=) Les ombres, 18.1, Zabus, Hippolyte, Phébus
20- (-) Les vieux fourneaux tome 1, 18.05, Wilfrid Lupano, Paul Cauuet, Dargaud
21- (=) Abélard, 18.04, Régis Hautière, Renaud Dillies, Dargaud, Tome 1, Tome 2.
22- (N) Chroniques outremer, 18, Bruno Le Floch, Dargaud
23- (=) La fille maudite du capitaine pirate, 18, Jérémy Bastian, Editions de la Cerise
24- (=) Le muret, 18, Pierre Bailly, Céline Fraipont, Casterman
25- (=) Il était une fois en France, 17.98, Fabien Nury, Sylvain Vallée, Glénat, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5,Tome 6.
26- (=) Habibi, 17.95, Craig Thompson, Casterman
27- (=) Herakles, 17.92, Edouard Cour, Akileos, Tome 1, Tome 2,
28- (=) Les derniers jours d’un immortel, 17.92, Fabien Vehlmann, Gwen de Bonneval, Futuropolis
Couverture de Gaza 1956, de Joe Sacco29- (=) Gaza 1956, 17.92, Joe Sacco, Futuropolis, voir mon avis : Gaza 1956
30- (=) Melvile, 17.88, Romain Renard, Le Lombard
31- (=) Scalped, 17.86, Jason Aaron, R.M. Guerra, Urban Comics, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7,
32- (=) Manabé Shima, 17.83, Florent Chavouet, Editions Philippe Picquier
33- (=) Trois Ombres, 17.78, Cyril Pedrosa, Delcourt
Couverture de Les derniers jours de Stefan Zweig de Sorel et Seksik34- (=) Les derniers jours de Stefan Zweig, 17.75, L. Seksik, G. Sorel, Casterman, voir mon avis sur Les derniers jours de Stefan Zweig
35- (=) Anjin-san, 17.75, Georges Akiyama, Le Lézard Noir
36- (=) Joker , 17.75, Brian Azzarello, Lee Bermejo, Urban Comics
37- (=) Mon arbre, 17.75, Séverine Gauthier, Thomas labourot, Delcourt
38- (=) L’histoire des trois Adolf, 17.75, Osamu Tezuka, Tonkam
39- (=) Blankets, 17.73, Craig Thompson, Casterman
40- (=) Le pouvoir des innocents Cycle 3- Les enfants de Jessica tome 1, 17.73, L. Brunschwig, L. Hirn, Futuropolis
41- (+) Les carnets de Cerise, 17.72, Joris Chamblain, Aurélie Neyret, Soleil, Tome 1, Tome 2, Tome 3,
42- (=) Holmes, 17.7, Luc Brunschwig, Cecil, Futuropolis, Tome 1, Tome 2, Tome 3.
43- (=) Calvin et Hobbes, 17.7, Bill Watterson, Hors Collection, Tome 1, Tome 2, Tome 15, tome 17,
44- (=) Les seigneurs de Bagdad, 17.7, Brian K. Vaughan, Niko Henrichon, Urban Comics
45- (-) Urban, 17.69, Luc Brunschwig, Roberto Ricci, Futuropolis, Tome 1, Tome 2, Tome 3,
46- (=) Washita, 17.69, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5.
47- (=) Lorenzaccio, 17.67, Régis Peynet, 12 Bis
48- (=) Match!, 17.67, Grégory Panaccione, Editions Delcourt
49- (=) Tokyo Home, 17.67, Thierry Gloris, Cyrielle, Kana
50- (N) Hommes à la mer, 17.67, Riff Rebs, Soleil

Sur un plateau, de Hubert Duhautois

Logo de pioché en bibliothèqueCouverture de Sur un plateau, de Hubert DuhautoisC’est Grégory qui a trouvé ce livre à la médiathèque et qui me l’a recommandé en me disant que c’était une visite guidée de mon blog 😉

Le livre: Sur un plateau, de Hubert Duhautois, collection Geste noir, Geste éditions, 2012, 235 pages, ISBN 978-2-84561-952-4.

L’histoire: En 2010, entre Poitiers et Civaux. Achille Évémère arrive au journal local pour une pige. Il aimerait traiter d’un sujet différent des faits divers habituels… et souhaite enquêter sur le procès à venir de faucheurs d’OGM près de la centrale de Civaux. Alors qu’il doit se rendre sur place avec une jeune documentariste en formation à Ménigoute, il apprend la mort d’un ouvrier étranger sur le site même de la campagne. Il commence l’enquête, mais son article est caviardé par le rédacteur en chef…

Mon avis: sans grand intérêt sur le plan du polar, avec beaucoup d’imprécisions. Ainsi, ce n’est certainement pas la police qui interviendrait à Civaux, mais la gendarmerie et l’Autorité de sûreté nucléaire dont il n’est jamais fait mention. Sinon, Grégory a raison, c’est un peu comme si on avait demandé à l’auteur ou s’il avait choisi de lui-même de faire un concentré de la vie et du décor local… et on trouve donc:

Chauvigny, église Saint-Pierre, chapiteau de l'Enfance, 02, Annonciation– un trajet du Blanc à Poitiers qui correspond au retour de notre expédition de samedi dernier avec Ammaria et son mari pour aller chercher le miel 2014, en passant par Saint-Savin et .

La centrale nucléaire de Civaux vue depuis la ville haute de Chauvigny– La centrale nucléaire de Civaux, où trois incidents viennent à nouveau de se produire ces dix derniers jours: la centrale nucléaire sur le karst, ses problèmes avec la sécheresse, avec une petite crue de la Vienne (et une promenade imprévue de carburant radioactif), une fuite de tritium en janvier 2012, la suite de cette fuite (février 2012). Il faut que je vous parle un jour de son église et surtout de la nécropole où se déroule une course-poursuite

Poitiers, rue du Petit-Bonneveau, voitures sur les trottoirs le 8 septembre 2013 à 10h30 et 13h15– le journaliste se gare régulièrement sur les trottoirs… comme les poitevins, spécialistes des incivilités, (re)voir stationnement anarchique, ou encore là (avec un bilan sur plusieurs autres points), des voitures à la place des piétons, mégots, chewing-gums et autres incivilités, ras-le-bol, exemples à Poitiers et Niort (été 2013), centre-ville de Poitiers, attractif ou infréquentable? (automne 2014), etc.

Il se passe de drôles de choses à Poitiers…

Médaillon de Prudhomme avec Jeanne d'Arc, rue de la cathédrale à Poitiers, vue de loin – une manifestation violente d’anarchistes (transposées la nuit et liée aux anti-OGM au lieu des protestations contre le déplacement de la prison)… qui ont réellement cassé la plaque commémorant le séjour de Jeanne d’Arc à Poitiers dans la rue de la cathédrale

Janvier 2012, manifestation et stand lors du procès en appel des anti-OGM – un procès de faucheurs volontaires (en réalité de José Bové et une dizaine de faucheurs volontaires) d’anti-OGM qui ont réellement fauché du maïs OGM qui poussait à l’ombre de la centrale de Civaux

Le journaliste passe aussi par tous les lieux emblématiques de la ville…

La galerie du Confort moderne à Poitiers – un concert au confort moderne

– passage obligé à Notre-Dame-la-Grande (le mot-clef regroupe une vingtaine d’articles)

Poitiers, le marché Notre-Dame et Notre-Dame-la-Grande – et aux halles toutes proches et moches (qui ont remplacé des halles métalliques)

Reconstitution de l'amphithéâtre par Golvin, sur le parking Carnot à Poitiers – le parking Carnot (devenu hôtel de ville) qui avait accueilli la reconstitution de l’amphithéâtre romain par Golvin

La façade de l'hôtel de ville de Poitiers nettoyée – l’hôtel de ville, qui était juste restauré mais avant l’opération Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille…,, à revoir avant rénovation, en cours de rénovation et après rénovation, l’ancien musée dans l’hôtel de ville, la science et l’agriculture de Louis Ernest Barrias sur le fronton, les tigres chimères d’Auguste Cain, les plafonds peints de Émile Bin (salle du blason), de Jean Brunet (salle des fêtes) et de Léon Perrault (salle des mariages, plafond et cheminée), l’hôtel de ville tout vert (algues)

Le Clain à Poitiers près du moulin de Chasseigne – le journaliste passe au bord du Clain avec la passerelle aux abords du moulin de Chasseigne

Le 29 janvier 2011 à Poitiers, 2, le jardin anglais du parc de Blossac… et se promène au parc de Blossac (revoir le le jardin anglais en hiver, avec des oiseaux d’ici et d’ailleurs, la fontaine aux amours et aux nymphes, un Amour sur un griffon ou une panthère, un Amour sur un dauphin, le Faune soufflant dans une corne (autres vues en hiver), le Faune au coquillage, le lion amoureux, le monument au comte de Blossac et le groupe sculpté Léon Bazile Perrault, La douleur maternelle et Le bonheur maternel

Le viaduc de Lusignan, vu depuis les allées de Blossac– la documentariste habite à Lusignan et boit un coup dans le « seul café du lieu » (en omettant de signaler que sa terrasse est sous al belle halle). Grégory , c’est promis, je vais programmer un article sur le monument aux morts d’ un de ces jours

Et puis, il y a aussi tous les lieux dont je ne vous ai pas parlés mais qui pourraient faire l’objet d’articles! L’hôtel Fumé (j’ai plein de photos), la Maison de la Région (tant que ça existe encore) dans un ancien couvent (voir la plaquette de l’inventaire), des bars (le « Cafar » ou café des arts ; le Cluricaume, le Relax, le bistrot du Boucher et son tartare de bœuf recouvert de foie gras poêlé, la Serrurerie, etc.), le pont Neuf, le festival et la formation de documentariste animalier à Ménigoute (à découvrir régulièrement chez Le terrier de Marmotte), etc.

Dans les yeux des autres de Geneviève Brisac

Logo de pioché en bibliothèqueLogo rentrée littéraire 2014Couverture de Dans les yeux des autres de Geneviève BrisacUn livre trouvé à la médiathèque parmi les nouvelles acquisitions, il entre dans le défi de la rentrée littéraire pilotée par Hérisson.

Le livre: Dans les yeux des autres de Geneviève Brisac, éditions de l’Olivier, 2014, 306 p., ISBN 9782879298610.

L’histoire: de nos jours. Anna et Molly Jacob, deux sœurs, la soixantaine. La première, seule, sans logement à elle, écrivain au brillant passé oublié, déprime, la deuxième est médecin et gère la misère, grande et petite, au centre médical Gracchus-Babeuf dans le 14e arrondissement de Paris. Dans les années 1970, elles ont milité avec leurs compagnons, Marek et Boris, dans le milieu anarchiste. Tous les quatre et Mélini, la mère des filles, sont partis en 1977 au Mexique, où Marek est mort en prison. Boris continue à se battre, dans les squats des sans-logis. Au retour, Molly a foncé dans ses études pour devenir médecin, Anna a « trahi » en publiant leur histoire sous pseudonyme, Boris a disparu pendant une quinzaine d’années… Le groupe a éclaté, Anna et Molly sont restées fâchées. Anna décide de relire ses carnets de notes, un rouge (la politique), un noir (la mère), un bleu (les autres) …

Mon avis: pas toujours facile de savoir si on se trouve aujourd’hui ou dans les années 1970, mais cela est en accord avec l’état d’esprit d’Anna, anarchiste puis écrivaine mais toujours un peu en marge, partie après les autres au Mexique, officiellement pour pouvoir finir d’effacer leurs traces à Paris. Le choix des noms n’est sans doute pas innocent, Marek s’appelle Meursault, comme le vignoble ou comme le « héros » de L’étranger d’Albert Camus, que l’on retrouve aussi pour cette rentrée littéraire dans Meursault, contre-enquête de Kamel Daoud, qui était pressenti pour des prix littéraires. Anna et Molly, ce sont aussi les prénoms des personnages du Carnet d’or de Doris Lessing [revoir Le rêve le plus doux], où il est aussi beaucoup question de carnets, bien sûr… J’ai pensé à Maryse vers la fin (p. 211), où il est question de Diego Rivera et de Frida Kahlo… Bon, je vous parle beaucoup des à-côté, pas beaucoup du livre, sans doute parce que je n’ai pas vraiment accroché à l’esprit tortueux et déprimé d’Anna, la narratrice…

Journal de Alix Cléo Roubaud

Couverture du journal d'Alix Cleo Roubaud

A l’occasion de l’exposition Autoportraits  organisée en ce moment à la Bibliothèque nationale de France (site François-Mitterrand, jusqu’au 1er février 2015), je réédite cet article. Je n’ai pas vu l’exposition mais ai pu feuilleter le beau catalogue, Alix Cléo Roubaud, Photographies, sous la direction d’Anne Biroleau, Hélène Giannecchini et Dominique Versavel. Il y a aussi une petite vidéo en ligne sur le site de la BnF.

Article du 9 septembre 2010 : Il y a quelques années, nous avions discuté avec mon père de Quelque chose, noir (que j’avais trouvé la première et lui avait offert). Puis je vous ai brièvement parlé du sujet dans cet article. Mon père vous en a aussi parlé en mettant sur son blog (ce lien est direct) le film de Jean Eustache (Les Photos d’Alix, 1980) édité sur youtube en deux parties. Aussi, quand il a vu dans Le Monde qu’il y avait une nouvelle édition du Journal, avec une introduction de Jacques Roubaud et toutes les photographies de Si quelque chose noir (des autoportraits d’Alix Cléo Roubaud), il l’a acheté et l’a ensuite partagé avec moi…

Le livre : Journal (1979-1983) de Alix Cléo Roubaud, collection fiction et compagnie, éditions du Seuil, 223 pages, 2009 (1ère édition 1984, mais ici, édition augmentée), ISBN 978-2-02-100209-6. Avec une préface de Jacques Roubaud, qui a aussi réalisé la transcription des journaux, et des photographies de l’auteure.

L’histoire : le Journal d’Alix Cléo Roubaud, au fil des ans un peu partout, en français et en anglais (traduit… parfois par elle-même, elle était Canadienne anglophone), de 1971 à sa mort début 1983, à l’âge de 31 ans. La forme des cahiers qui ont constitué le journal est respectée. D’états d’âmes en prise de conscience de son attitude autodestructrice (alcool, médicaments, tentatives de suicide), le récit d’une vie si difficile à vivre… même son mariage avec Jacques Roubaud, rencontré en 1979.

Mon avis : un journal terrible, avec les doutes et les tentatives de suicides évoquées au fil des pages, sans cesse répétées, les cures pour combattre son asthme… Si elle est morte le 28 janvier 1983 officiellement d’une embolie pulmonaire, il reste, comme après la lecture de Quelque chose noir de Jacques Roubaud, plutôt une impression d’attitude qui aurait dû la conduire droit vers un suicide réussi. Un texte à lire si vous êtes en bonne forme psychique, même pour voir les magnifiques mais terribles auto-portraits photographiés qui accompagnent le texte.

Pour aller plus loin : voir les articles chez terres de femmes, dans plusieurs articles, notamment un extrait du journal et un Hommage à Alix Cléo Roubaud, par Marie Fabre

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Le complexe d’Eden Bellwether de Benjamin Wood

Logo de pioché en bibliothèqueCouverture de Le complexe d'Eden Bellwether de Benjamin WoodLogo God save the livreLogo rentrée littéraire 2014Un livre trouvé à la médiathèque et qui entre à la fois dans le défi God save the livre (littérature anglaise) organisé par Antoni / passion livres et dans la rentrée littéraire pilotée par Hérisson. Il a reçu le prix Fnac du roman 2014.

Le livre: Le complexe d’Eden Bellwether de Benjamin Wood, traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Renaud Morin, éditions Zulma, 512 p., ISBN 978-2-84304-707-7.

L’histoire : été 2003 à Cambridge. Des événements dramatiques sont annoncés. Retour quelques mois avant, en octobre. Oscar Lowe est attiré dans une chapelle par l’orgue et la chorale qui les accompagnent. Bien qu’il ait l’âge des étudiants, il travaille comme aide-soignant dans une institution auprès de personnes âgées dépendantes, rien à voir avec le milieu huppé d’Iris Bellwether, qui l’attire, et de son frère Eden, l’organiste. Le voilà attiré dans une curieuse soirée où il se retrouve objet d’une expérience, placé sous hypnose grâce à la musique… dont la passion exclusive pour la musique baroque s’accompagne d’étranges conceptions sur son usage hypnotique, et dans la maison de leur parents. Perturbé, sur la recommandation du Dr Paulsen, l’un de ses vieux patients bougon mais qu’il aime bien, il décide de demander l’avis de Herbert Crest, un spécialiste des troubles de la personnalité. Entre ce dernier et Eden se noue alors une relation de manipulé/manipulateur…

Mon avis: je crois que c’est le plus gros roman que j’ai lu en « normal » depuis un an, et c’est peut-être parce que j’ai dû le lire pour la plus grande partie avec mon visioagrandisseur que j’ai eu du mal à entrer dans les 150 premières pages. Il faut dire que le personnage principal, Eden Bellwether, n’a pas grand chose pour plaire, mis à part que c’est un excellent musicien. A partir du quart du livre environ, oui, mon cerveau est parfois lent, j’ai fini par bien retenir qui étaient les personnages d’une séance de lecture (30 à 40 minutes maximum) à l’autre… et j’ai alors mieux apprécié l’histoire et la partie d’échecs qui se joue entre Eden et les autres personnages dans cette atmosphère « so british » de Cambridge. Je vous recommande ce thriller psychologique où il n’y a pas de sang à toutes les pages mais un vrai labyrinthe à suivre pour comprendre l’histoire et les personnages.

Top BD des blogueurs, octobre 2014

Logo top BD des bloggueursLe classement du TOP BD des blogueurs proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible du mois d’octobre 2014 est arrivé… merci à lui pour ces savants calculs et cette organisation! Bravo à lui, voir ses commentaires dans son article! En gras, ceux (qui deviennent rares, 5 sur 50) que j’ai lus, et j’ai ajouté les vignettes des couvertures pour que vous les repériez mieux, qu’en pensez-vous? Il faut que je cherche d’autres titres dans les bacs de la médiathèque…

Couverture de Yossel, 19 avril 1943, de Joe KubertUn album dont j’ai parlé ce mois-ci entre dans le classement, Yossel, 19 avril 1943, de Joe Kubert…

Couverture de Les ignorants d'Etienne Davodeaumais Les ignorants d’Étienne Davodeau en sortent.

Couverture de Moi, assassin, d'Antonio Altarriba et KekoJ’espère que Moi, assassin, d’Antonio Altarriba et Keko, entrera aussi prochainement dans le classement…


Couverture de Un printemps à Tchernobyl d'Emmanuel Lepage
Après Un printemps à Tchernobyl d’Emmanuel Lepage, il faudrait que je lise ses autres titres qui flirtent dans le haut du classement.

1- (N) La lune est blanche, 19.17, Emmanuel Lepage, François Lepage, Futuropolis
Couverture de Yossel, 19 avril 1943, de Joe Kubert2- (N) Yossel, 19 avril 1943, 19, Joe Kubert, Delcourt, voir mon avis sur Yossel, 19 avril 1943
3- (=) Le journal de mon père, 18.67, Jiro Taniguchi, Casterman
4- (N) Sharaz-de, 18.67, Sergio Toppi, Mosquito
5- (=) Asterios Polyp, 18.65, David Mazzuchelli, Casterman
6- (=) Persépolis, 18.64, Marjanne Satrapi, L’Association
7- (=) Ceux qui me restent, 18.63, Damien Marie, Laurent Bonneau, Bamboo
8- (=) Le loup des mers, 18.55, Riff Reb, Soleil
9- (=) Idées Noires , 18.5, Franquin, Fluide Glacial
10- (=) NonNonBâ, 18.5, Shigeru Mizuki, Cornélius
Couverture du tome 1 de maus, de Spiegelman 11- (=) Maus, 18.49, Art Spiegelmann, Flammarion, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé
12- (=) Le pouvoir des Innocents Cycle 2- Car l’enfer est ici, 18.41, Tome 1, Tome 2,
13- (=) Tout seul, 18.38, Christophe Chabouté, Vents d’Ouest
14- (=) Le sommet des dieux, 18.33, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman, Tome 1,Tome 2,Tome 3, Tome 4, Tome 5.
Couverture de Un printemps à Tchernobyl d'Emmanuel Lepage15- (=) Un printemps à Tchernobyl, 18.28, Emmanuel Lepage, Futuropolis, voir mon avis
16- (=) Daytripper, 18.27, Fabio Moon, Gabriel Ba, Urban Comics
17- (=) V pour Vendetta, 18.22, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt
18- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, 18.19, Van Hamme, Rosinski, Casterman
19- (=) Universal War One, 18.14, Denis Bajram, Soleil, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.
20- (=) Pendant que le roi de Prusse faisait la guerre, qui donc lui reprisait ses chaussettes? , 18.13, Benoît Zidrou, Roger, Dargaud
21- (-) Les vieux fourneaux tome 1, 18.11, Wilfrid Lupano, Paul Cauuet, Dargaud
22- (=) Les ombres, 18.1, Zabus, Hippolyte, Phébus
23- (=) Abélard, 18.04, Régis Hautière, Renaud Dillies, Dargaud, Tome 1, Tome 2.
24- (=) La fille maudite du capitaine pirate, 18, Jérémy Bastian, Editions de la Cerise
25- (=) Le muret, 18, Pierre Bailly, Céline Fraipont, Casterman
26- (=) Il était une fois en France, 17.98, Fabien Nury, Sylvain Vallée, Glénat, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5,Tome 6.
27- (=) Habibi, 17.95, Craig Thompson, Casterman
28- (=) Herakles, 17.92, Edouard Cour, Akileos, Tome 1, Tome 2,
29- (=) Les derniers jours d’un immortel, 17.92, Fabien Vehlmann, Gwen de Bonneval, Futuropolis
Couverture de Gaza 1956, de Joe Sacco30- (=) Gaza 1956, 17.92, Joe Sacco, Futuropolis, voir mon avis : Gaza 1956
31- (+)Melvile, 17.88, Romain Renard, Le Lombard
32- (=) Scalped, 17.86, Jason Aaron, R.M. Guerra, Urban Comics, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7,
33- (=) Manabé Shima, 17.83, Florent Chavouet, Editions Philippe Picquier
34- (=) Trois Ombres, 17.78, Cyril Pedrosa, Delcourt
Couverture de Les derniers jours de Stefan Zweig de Sorel et Seksik35- (=) Les derniers jours de Stefan Zweig, 17.75, L. Seksik, G. Sorel, Casterman, voir mon avis sur Les derniers jours de Stefan Zweig
36- (=) Anjin-san, 17.75, Georges Akiyama, Le Lézard Noir
37- (=) Joker , 17.75, Brian Azzarello, Lee Bermejo, Urban Comics
38- (=) Mon arbre, 17.75, Séverine Gauthier, Thomas labourot, Delcourt
39- (=) L’histoire des trois Adolf, 17.75, Osamu Tezuka, Tonkam
40- (=) Blankets, 17.73, Craig Thompson, Casterman
41- (=) Le pouvoir des innocents Cycle 3- Les enfants de Jessica tome 1, 17.73, L. Brunschwig, L. Hirn, Futuropolis
42- (=) Holmes, 17.7, Luc Brunschwig, Cecil, Futuropolis, Tome 1, Tome 2, Tome 3.
43- (=) Calvin et Hobbes, 17.7, Bill Watterson, Hors Collection, Tome 1, Tome 2, Tome 15, tome 17,
44- (=) Les seigneurs de Bagdad, 17.7, Brian K. Vaughan, Niko Henrichon, Urban Comics
45- (-) Urban, 17.69, Luc Brunschwig, Roberto Ricci, Futuropolis, Tome 1, Tome 2, Tome 3,
46- (=) Washita, 17.69, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5.
47- (=) Lorenzaccio, 17.67, Régis Peynet, 12 Bis
48- (=) Match!, 17.67, Grégory Panaccione, Editions Delcourt
49- (N) Mots rumeurs, mots cutter, 17.67, Charlotte Bousquet, Stéphanie Rubini, Gulf Stream Editeur
50- (=) Tokyo Home, 17.67, Thierry Gloris, Cyrielle, Kana