Dhal, Dal, Kha…

Alphabet arabe, Dhal, Dal, Kha, vue généraleToujours pour mes exercices de ré-éducation de la vision (grille monochrome plus facile), et avec une petite idée derrière la tête, j’ai sorti une grille que j’avais envie de broder depuis longtemps, l’alphabet arabe tiré de Alphabets étrangers, de Fabienne Bassang. Bon, comme j’utilise mon gros coupon de toile jaune et que j’avais la flemme de compter les points (sans me tromper, ça aurait été un exploit) pour la couper, j’ai commencer la première ligne à l’envers du sens de lecture de l’arabe. Zone brodée de 7,5 sur 7 cm.

Alphabet arabe, Dhal, Dal, Kha, vue rapprochéeVous avez donc, de droite à gauche:

ﺥ ẖa (kha), x en phonétique
ﺩ dal, d en phonétique
ﺫ ḏal (dhal), ð en phonétique

Des immeubles de Le Sauter à Niort

Niort, l'hôtel de la gare par les architectes Le Sauter Non loin de la gare se trouve un hôtel de voyageurs qui porte la signature « L & R Le Sauter / architectes DPLG / 1949 ». Il est l’œuvre de deux architectes niortais, Léon et Roland Le Sauter. Le premier a construit beaucoup d’immeubles dans l’après-guerre et jusque dans les années 1980 à Niort (notamment des sièges de mutuelles, la ZUP de Niort, etc.), le second s’est installé à Paris.

Niort, la DDE et le rond-point avec une sculpture Ils sont aussi les auteurs de ce bâtiment que je trouve beaucoup moins réussi… le siège de la direction départementale de l’équipement (enfin, ça doit être maintenant la Dreal DTT / direction des territoires), avenue de Paris à Niort. Et un cauchemar énergétique avant rénovation!

Pour en savoir plus : le fonds des archives privées de ces architectes est conservé aux  archives départementales des Deux-Sèvres.

A lire : le catalogue de l’exposition réalisée en 2009/2010 par Atemporelle à Parthenay, par Stéphanie Tézière Les architectes Le Sauter en Deux-Sèvres (1941-1975) ou, plus facile à trouver, l’article publié à cette occasion par la même auteure dans la revue Le Picton, n° 198 (novembre-décembre 2009), pages 72 et suivantes, « L’œuvre des architectes Le Sauter, 1941-1975 ».

Photographies de mi juillet 2011.

Une autre recette mexicaine… le Molé de Oaxaca

El mole negro de Oaxaca, les trois platsC’est à nouveau Maryse qui partage aujourd’hui avec vous une recette mexicaine, approuvée par Olivier et moi!!! Vous pouvez voir ou revoir ses précédentes recettes ici: salade Marika, chiles en nogada, guacamole, attention à la prononciation! La parole à Maryse! Et nous attendons son reportage sur la ville de Oaxaca et le site zapotèque, Monte Alban!

El mole negro de Oaxaca
[prononcez « molé »]

El mole negro de Oaxaca, la pâteC’est un grand classique de la cuisine mexicaine, son nom vient de « moler », c’est-à-dire moudre.
L’essentiel est cette pâte marron très foncé faite à base de piments séchés et grillés, de graines grillées que l’on moud ensemble. On ajoute du chocolat noir amer en cours de cuisson. Et on obtient cette pâte consistante. Celle-ci a été préparée maison (casera) mais on la trouve en bocal.

On achète un bon poulet fermier que l’on découpe en morceaux et que l’on met dans l’eau à bouillir avec du sel et du poivre et un oignon blanc.

El mole negro de Oaxaca, le plat de viandeDans une cocotte en terre de préférence, on met la pâte que l’on dilue peu à peu avec le bouillon de poulet jusqu’à obtenir une sauce onctueuse dans laquelle on met les morceaux. On laisse mijoter à feu doux en brassant régulièrement.
El mole negro de Oaxaca, purée de haricots rougesÀ part, on prépare une purée de haricots rouges (achetés en boîte, on les passe au mixer pour obtenir une purée bien lisse ou au presse-purée) et on la fait chauffer dans un plat creux en terre en rajoutant de l’huile.On prépare un riz blanc pour accompagner. Et on sert les trois ingrédients ensemble dans l’assiette.

El mole negro de Oaxaca, dans l'assietteAttention aux taches, la sauce ne pardonne pas [NB de Véronique: vous devriez y arriver, Olivier, aveugle, dont vous apercevez les mains, est reparti travailler après déjeuner avec une chemise et une cravate propres sous la serviette!]. On accompagne avec des tortillas de maïs.
Il existe des « moles » d’autres couleurs (verts, rouges) selon les ingrédients mis dedans.

Les plus célèbres molés sont ceux de Puebla et de Oaxaca. Ils sont très savoureux et pas très piquants.

Pour info, la ville de Oaxaca est située à environ 400km au sud de Mexico, c’est une magnifique ville coloniale aux pieds du très important site zapotèque, Monte Alban.

Le cercle littéraire des amateurs de patates, de Shaffer et Barrows

Dalinele, juillet 2014, carnets de note et livreUn livre dont j’ai beaucoup entendu parlé et qui m’a été prêté par Dalinele quand elle est passée l’autre jour. Un grand merci à toi, il faut que je te le rende!

Le livre: Le cercle littéraire des amateurs de patates, de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows, traduit de l’anglais par Aline Azoulay, 2011, 411 pages, ISBN 9782264053510.

L’histoire: janvier 1946. A Londres en pleine reconstruction après la Seconde Guerre mondiale, la jeune écrivain(e) Juliet Ashton reçoit de nombreux courriers, dont ceux de Dawsey, habitant de l’île de Guernesey. Ce dernier lui raconte la création d’un « Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates » alors qu’un groupe d’amis, réunis pour manger clandestinement un cochon qui avait été soustrait aux réquisitions des Allemands, avait été arrêté pour avoir violer le couvre-feu et cette excuse avait servi d’alibi auprès des autorité. Au fil de ses conversations, elle en apprend plus sur la vie dans l’île pendant la guerre, et finit par vouloir écrire un livre et se rendre sur place…

Mon avis: en général, j’ai du mal à apprécier les romans épistolaires (voir Quand souffle le vent du nord de Daniel Glattauer), même les Liaisons dangereuses de Pierre Choderlos de Laclos, paresse sans doute de savoir qui parle à qui, et de reconstituer les histoires croisées. Mais là, je me suis laissée prendre au jeu de cet échange de lettres avec pas mal d’auteurs différents, la révélation peu à peu des personnes impliquées, dont Elisabeth, l’occupation allemande, la collaboration, les délations, la déportation de plusieurs personnes, l’enfant né d’un amour secret avec un Allemand, la débrouille pour la nourriture (la tourte aux épluchures de patates), etc. Sous un ton léger, entre les amours (chastes et épistolaires, guère plus qu’une repas ou un bal) et les états d’âme de Juliet, avec quelques références littéraires, même si la plupart des membres du club littéraire lisent peu, finalement, des sujets graves sont abordés. J’ai bien aimé ce mélange de thèmes, de lieux (Londres, Guernesey), avec un humour « so british »…

Logo God save the livre Bien que l’auteure soit américaine, elle a découvert Guernesey à partir de 1976 et parle de cette île et de Londres. Je pense que ce livre peut donc entrer dans le défi God save the livre, saison 3, organisé par Antoni / passion livres. Il s’agit de lire un ou plusieurs livres anglais d’ici fin février 2014 et atteindre l’une de ces catégories : « Duty Harry » (1 livre lu), « Prince Charles » (5 livres), « Prince William » (10 livres), « Lady Di » (15 livres), « The Beatles » (20 livres et plus), « Queen Mom » (au moins un livre en VO)…

Un petit poisson, un petit oiseau, s’aimaient d’amour tendre…

Doudou poisson, préparation des piècesUn petit poisson, un petit oiseau, s’aimaient d’amour tendre… Pour une petite Agathe, cette chanson de Juliette Greco me trottait dans la tête, j’allais remettre ce cadeau à l’occasion du mariage de son oncle… En cherchant dans mes modèle, j’ai choisi un des poissons, Raoul le poisson boule, du numéro spécial 20 bestioles à croquer de Coudre, c’est facile (n° 13, juin-juillet 2013), dans lequel j’ai déjà réalisé une coccinelle. Assemblage des bandes de tissu, puis broderie des yeux: pas question de coudre un œil en plastique pour un bébé de 15 jours, j’ai opté pour un fond dans le tissu utilisé pour le plateau de jeu du petit chaperon rouge un petit rond blanc, quelques points de feston (j’ai l’entraînement avec le haricot magique), de la broderie noire pour la pupille.

Doudou poisson, assemblage terminé, face et dosJe trouvais que les nageoires « flottaient trop », j’ai fait une surpiqûre sur chacune avant l’assemblage final, à la machine. J’ai moins bourré que dans le modèle, contrairement à l’auteur du modèle, je trouve qu’un doudou mou est plus sympa qu’un doudou trop dur!

Dimensions 40 sur 27 cm.

Allez, pour la route, un extrait de l’INA avec Juliette Gréco qui chante le petit poisson

De retour… coucou à Max Ernst à Amboise et Paris?

La fontaine aux génies de Max Ernst à Amboise est en travaux (août 2014)

Il y a quelques mois, en février 2014, Grégory me signalait un article qui parlait de la restauration de la fontaine Aux cracheurs, aux drôles, au génie, de Max Ernst, à Amboise. La semaine dernière (20 août), les herbes avaient poussé sur le chantier, mais les travaux n’étaient pas finis!

Le Grand assistant de Max Ernst rue Brantôme à ParisDu coup, j’ai fait un petit coucou quelques jours plus tard au Grand assistant, toujours de Max Ernst, daté de 1967, rue Brantôme, à Paris, juste à côté du centre Pompidou. Le pauvre est négligé par les passants, qui, indifférents, le contournent, et les clochards qui s’en servent de support pour oser leurs affaires…

Le Grand assistant de Max Ernst à Paris, vues rapprochées de face et de dosHeureusement qu’il est haut perché, de face ou de dos, il les méprise de ses bras écartés (prêt à s’envoler vers des cieux plus cléments?).

Photographies août 2014.

Avant on était deux, de Astrid Mo

Logo BD for Womenpioche-en-bib.jpgCouverture de Avant on était deux, de Astrid MoUn album trouvé parmi les nouvelles acquisitions de la médiathèque.

Le livre : Avant on était deux… (avant la grande invasion), de Astrid Mo, collection Marabulles, éditions Marabout, 2014, 128 pages, 978-2501094399.

La présentation de l’éditeur:

Avant d’avoir des enfants, vous faisiez la grasse matinée le week-end. Avant d’avoir des enfants, vous étiez contre la tétine. Avant d’avoir des enfants, les toilettes rimaient avec tranquillité. Avant d’avoir des enfants, le pou était un inconnu. Mais tout cela, c’était bien avant d’être parents ! Aujourd’hui, vous ne pouvez pas vous déplacer dans le salon sans marcher sur un Lego® qui traîne, le dimanche vous êtes sur le pont dès 7 heures du matin, vous devez planquer les cadeaux de Noël, vous pouvez parler couches et vomi avec de parfaits inconnus. Bref, votre vie a changé… Cette BD à l’usage des parents brosse sans fard le quotidien des jeunes parents mais toujours avec beaucoup d’humour et de tendresse.

Mon avis: avec autodérision, l’auteure compare sa vie (et celle de leur couple) avec ses deux filles à celle d’avant, les sorties, le cinéma, les problèmes de garde, les maladies infantiles et celles transmises aux parents. Le style futile rappelle un peu Débordée moi? Plus jamais, de Pauline Perrolet et Pacotine ou Eva, J.F. se cherche désespérément, d’Aude Picault. A part ça, quelques scènes bien vues, mais beaucoup moins drôles que les Chroniques de Jérusalem de Guy Delisle ou Une semaine sur deux de Pacco. Bref, pas désagréble, mais vite lu et sans doute vite oublié…

L’un des copains du père raconte ses dernières sorties cinéma: Gravity (pas vu, impossible sans vision binoculaire), Prisoners de Villeneuve Denis, Quai d’Orsay de Bertrand Tavernier et Les garçons et Guillaume, à table ! de Guillaume Gallienne, bon, j’en ai vu trois sur quatre, bien mieux que le père!

Pour aller plus loin: voir le site d’Astrid Mo.

Logo top BD des bloggueurs Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Un peu d’actualité poitevine

Problème résolu rue Charles-Gide

Poitiers, rue Renaudot, nouveau panneau interdit de tourner à gaucheAprès l’article sur la rue Charles-Gide, j’ai aussi envoyé des photographies au service Pictavie, qui permet à chacun de signaler (par téléphone ou messagerie) des problèmes, je l’utilise assez souvent pour des trous ou des obstacles dans la chaussée, lampadaires grillés en donnant le numéro, etc. Ils m’ont rappelée et mise en relation avec le responsable de la voirie. Nous avons discuté en même temps d’autres problèmes, et il a vite résolu celui de la rue Charles-Gide, et d’autres (voir cet article), il réfléchit aussi à la question du « couloir d’avalanches ». Pour l’automobiliste qui se présente par la rue Renaudot, il y a désormais un interdit de tourner à gauche et le sens interdit sauf ayant-droits a été tourné et est bien visible.

Poitiers, rue Charles-Gide, panneaux rue Victor-HugoPour celui qui arrive par la rue Victor-Hugo, pas de problème, le premier sens interdit était bien visible, le second moins mais ne lui est pas destiné.

Poitiers, ajout d'un panneau interdit de tourner à gauche rue Renaudot et interdit de tourner à droite rue Victor-HugoSi donc il a raté ces avertissements, arrivé au bout de la rue Victor-Hugo (photo de droite), il a un tout nouveau interdit de tourner à droite. Le sens interdit (la flèche) reste peu visible, il pourrait aussi être un peu tourné.

Poitiers, rue Victor-Hugo, trois voitures bloquées par les bornesEn tout cas, ce dimanche (10 août 2014), vers 10h30, trois voitures en quelques minutes se sont engouffrées en connaissance de cause rue Victor-Hugo sans avoir les autorisations requises: le premier au fond, en train de faire demi-tour, m’a demandé sa route. Je lui ai demandé pourquoi il s’était engagé en sens interdit, il pensait qu’il pourrait passer quand même (« sauf ayant-droits »), qu’il n’y aurait pas la police un dimanche… Oui, pas la police, mais des bornes. En tout cas, il n’a pas pris le sens interdit, ni les suivants. Et je l’ai accompagné en voiture dans le bon sens jusqu’au parking Carnot / hôtel de ville, pour 50 centimes, il est garé correctement pour rejoindre la banque sur la place… traversée un peu plus tôt en travers par un anglais avec une voiture et une remorque!!! Il sortait de l’hôtel voisin, ils auraient pu lui indiquer le chemin à suivre sans traverser la place piétonne, mais l’hôtelier ne parlait sans doute pas anglais…

Comme rue Carnot, je ne vois pas comment empêcher que des gens s’engagent rue Victor-Hugo dans la zone réservée aux riverains et fassent demi-tour plus ou moins dangereusement une fois bloqués par les bornes, sauf à mettre des policiers plus souvent. Rue Carnot, ils ont pourtant la possibilité d’aller dans le parking aérien au lieu de faire leur dangereuse manœuvre.

Poitiers, rue Charles-Gide, emplacement du problème finalEn tout cas, il devrait y en avoir moins à la sortie en sens interdit de la rue Charles-Gide, entre les bornes de la rue Carnot et de la rue Saint-Nicolas.

Grilles d'évacuation d'eau place d'armes à Poitiers, danger pour les aveuglesLes services de Grand-Poitiers ont aussi repositionné les collecteurs d’eau de pluie de la place d’Armes (revoir Poitiers ville accessible??? L’APF doit avoir la berlue…). Le système de serrage que l’on voit sur la photographie du bas a tendance à glisser avec le passage des camions (manifestations festives, livraisons) ou les voitures égarées, mais sauf à changer de système, je ne vois pas comment c’est possible de remédier à ce problème sauf à changer le système.

Il y a aussi eu une nouvelle campagne de remplacement des pavés qui explosent (revoir De quoi souffrent les nouveaux pavés poitevins?), mais cela se reproduira sans aucun doute sur les zones de fortes contraintes. Il sera difficile de ne plus faire glisser les pavés quand il pleut, entraînant chutes et glissades de bus, choix inapproprié du cabinet de Yves Lion dans le cadre de Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille…. Peut-être installer une bande de circulation sécurisée???

Poitiers, rue du Petit-Bonneveau, 3 août 2014, voitures sur les trottoirsLe choix d’urbanisme, très bien pour les piétons, qui n’ont plus de dénivelé entre le trottoir et la chaussée, nécessite un peu de sévérité de la part de la police! Comme chaque dimanche, le 3 août 2014, les trottoirs de la rue du Petit-Bonneveau sont envahis de voitures, revoir le même endroit en juin 2014, et déjà en novembre 2012 (et d’autres trottoirs envahis en mars 2012, en avril 2012. Contre l’incivilité, je ne vois qu’un vol de PV et des interventions de la police le soir et le dimanche notamment!

Poitiers, rue Charles-Gide, panneaux rue Victor-HugoRevenons sur cette photographie un peu plus haut dans l’article… Outre les trois voitures en infraction, il n’y a rien qui vous choque?

Rue Victor-Hugo, câcle électrique orange à travers le portail des AugustinsEt oui, le portail des Augustins, protégé monument historique et en secteur sauvegardé, est contourné par un inélégant tuyau orange depuis des semaines et sans doute pour longtemps: il s’agit d’amener de l’électricité depuis le transformateur de l’hôtel Ibis (qui m’avait précisé il y a qu’il dépendait de centre presse et pas de lui) au chantier de réhabilitation de la verrue du printemps. Il n’y avait pas moyen de faire autrement et plus discret???

Poitiers, rue Victor Gugo, câbles électriques sur la façade de centre presseJuste à côté, sur l’immeuble de Centre-Presse justement (ils ont déménagé, je ne sais pas s’ils ont mis en vente ou en location leurs locaux, inoccupés pour l’instant), l’accrochage des câbles électriques pourrait être plus discret.

Poitiers, hôtel de Beaucé, disgrâcieuse boîte de répartition téléphoniqueCôté câbles, déplaçons-nous de quelques dizaines de mètres. Sur le côté à l’arrière de l’hôtel de ville, voilà l’hôtel de Jean Beaucé (1554) et sa belle lucarne révélée par la restauration (article de Grégory), mais un gros câble traverse la cour et sur la tour d’escalier est apposée une très vilaine boîte en plastique d’où sortent des fils (téléphoniques?). C’est vraiment dommage d’avoir mis autant de moyens (publics surtout, un peu privés de la part des copropriétaires) pour gâcher l’ensemble avec des câbles et cette boîte, alors qu’il existe des solutions plus discrètes et en accord avec l’effacement des réseaux en secteur sauvegardé.

Poitiers, bd Pont Achard, orage du 8 août 2014, passage d'un bus et d'une voitureSi on retourne au rayon « travaux », passons un peu plus loin, boulevard Pont-Achard, je ne sais pas ce qui peut être fait. Depuis que des ralentisseurs ont été mis avant le tunnel, c’est mieux au quotidien pour la vitesse des véhicules et la sortie des véhicules de pompiers, mais en cas d’orage, ils font « digue » pour l’eau qui descend du boulevard. Les voitures continuaient vers le tunnel, même une moto, lors du gros orage du 8 août 2014 (je vous avais montré, enfin, si on peut dire, de nuit, le même endroit avec un orage le 2 mai 2011). Si au moins, les automobilistes étaient raisonnables, ne prenaient pas le tunnel et s’arrêtaient en amont de la zone inondée…

Poitiers, bd Pont Achard, orage du 8 août 2014, les égouts évacuent l'eau peu à peuA chaque fois, il faut un certain temps pour que les égouts finissent par évacuer cette eau.

Tsunami de Stéphane Piatzszek et Jean-Denis Pendanx

pioche-en-bib.jpgCouverture de Tsunami de Stéphane Stéphane Piatzszek et Jean-Denis PendanxUn album trouvé parmi les nouvelles acquisitions de la médiathèque. Il y a quelques mois, Yaneck / Les chroniques de l’invisible en avait parlé ici, avec un avis mitigé.

Le livre : Tsunami de Stéphane Stéphane Piatzszek (scénario) et Jean-Denis Pendanx (dessins et couleur), éditions Futuropolis, 2013, 112 pages, ISBN 9782754809771.

L’histoire: 2013, sur l’île de Sumatra en Indonésie. Il y a neuf ans, Romain Mataresse avait 15 ans, sa sœur Elsa 32, elle était médecin, était partie aider après le grand tsunami de 2004 et n’est jamais revenue. Sa dernière lettre date de 2005, elle disait vouloir souffler avant de rentrer. Aujourd’hui électricien, Romain part à sa recherche pour tenter d’apaiser sa mère. Avec ténacité, il réussit à renouer le lien et découvrir son dernier périple sur l’archipel des Banyak.

Mon avis: le récit est plutôt original. Par cette sorte de voyage initiatique, Romain va être amené à accepter le choix de sa sœur pour sa fin de vie en cheminant dans ses pas, guidé par un vieux sage (vieux fou? tout dépend du point de vue). Le dessin est très détaillé, avec de superbes dessins, que ce soit de la ville de Banda Aceh encore stigmatisée par le tsunami de 2004 ou les îles isolées et paisibles, avec quelques pleines pages de toute beauté. Un coin de paradis, voilà une belle alternative pour des directives anticipées! Pas de soin (ou arrêt des traitements devenus inutiles), du repos sur une belle île, pas de souci quotidien et des plantes locales en guise de soins palliatifs et d’antalgiques.

Logo top BD des bloggueurs Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Petite pause…

Trousse avec une miniature rouge pour Mamazerty  Il y a très peu de lecteurs sur les articles des derniers jours… même si l’activité globale du blog sur les articles anciens (liens extérieurs, moteurs de recherche) est assez stable… Je préfère donc suspendre les publications pour une quinzaine de jours, histoire de pouvoir partager avec mes habitués les créations, les lectures, etc. Je laisse juste les articles programmés en BD le vendredi (car j’ai pas mal de BD programmées en avance) et l’article d’actualités poitevines programmé pour dimanche prochain, dont certains sujets ne seraient plus d’actualité une ou deux semaines plus tard… A très bientôt, je passe de toute façon régulièrement faire un petit coucou à celles et ceux qui publient ces jours-ci.

La gare de La Rochelle, 17, le vieux port avec la tour de la Chaîne et la tour Saint-NicolasNon, je ne pars pas en vacances à , mais j’ai trouvé que cette photo des tours, illustrait bien la pause estivale! Photographie de fin juin 2011, où il faisait bien meilleur que cet « été »! A bientôt, j’ai une quarantaine d’articles en réserve, pré-programmés, je vais en profiter pour mettre à jour mes différents index (peu fait depuis un an sauf lecture et cinéma) et les liens entre les articles.