Je vous ai déjà parlé plusieurs fois de saint Hilaire et notamment du chapiteau qui représente sa mort sur un chapiteau dans l’église Saint-Hilaire-le-Grand à Poitiers. Saint Hilaire, né à Poitiers vers 315, élu évêque de Poitiers vers 350, docteur de l’Église, est mort en 367 ou 368, et a été enterré dans la nécropole romaine du sud de Poitiers, là où fut donc ensuite édifiée l’église Saint-Hilaire-le-Grand. Il a vécu à l’autre extrémité de la ville, près du quartier cathédrale, dont il ne reste que le baptistère Saint-Jean (il faudra que je vous le montre mieux que par quelques modillons), la cathédrale de son époque n’existe plus (mais vous pouvez découvrir la cathédrale actuelle à quelques dizaines de mètres). La tradition veut qu’il soit mort dans une maison située dans l’actuelle rue Saint-Pierre-le-Puellier. Un monastère y a ensuite été construit, Saint-Hilaire-de-la-Celle, aujourd’hui intégré au Centre Régional de Documentation Pédagogique et rebaptisé de manière impropre chapelle des Augustins (les moines de Saint-Hilaire de la Celle respectaient certes la règle de Saint-Augustin, mais le monastère dit des Augustins à Poitiers se situait là où se trouve désormais la verrue de l’ancien Printemps, et son portail a été reconstruit un peu plus loin). Vous pouvez entrer dans l’église Saint-Hilaire-de-la-Celle lors de concerts ou d’expositions (voir celle de Jephan de Villiers et celle consacrée à Éric Straw), parfois aussi dans l’ancien cloître. J’ai d’ailleurs pris cette photographie lors d’une de ces expositions, en septembre 2011, c’est pourquoi je n’ai pas de vue vraiment de face, une vitrine gênait… Une copie est aussi présentée au musée Sainte-Croix de Poitiers.
Il s’agit donc d’un cénotaphe, c’est-à-dire d’un monument commémoratif, ici un sarcophage qui ne contenait pas le corps du mort, enterré comme je l’ai dit hors les murs, comme il se devait à l’époque romaine… Ce cénotaphe n’est pas contemporain de sa mort mais un peu plus tardif. Il ne reste aujourd’hui qu’une seule face sculptée, l’une des deux grandes faces. Nous avons cependant une idée des deux petits côtés grâce à un dessin de conservée dans le fonds Roger de Gaignière de la société des Antiquaires de l’Ouest conservé au musée Sainte-Croix de Poitiers. Sur l’une d’elle, on reconnaît le triomphe d’Hilaire sur les hérétiques.
La face qui nous reste est sculptée en haut relief. Saint Hilaire est représenté avec sa crosse, allongé dans son vêtement funèbre sur son futur sarcophage orné de motifs géométriques . Il est veillé par deux anges situés près de sa tête (on en voit pas les ailes sur le détail du bas) et 11 disciples côté à côte…

Les têtes ont été endommagées… Certains portent des vêtements sacerdotaux, chasuble et étole, sous un large manteau, façon cape, fermé par une agrafe ou fibule (voir des explications sur les vêtements liturgiques dans les douze apôtres, un pape et un évêque au deuxième niveau de la façade de Notre-Dame-la-Grande). Voici le détail de ceux qui ont pris place à la tête et au pied du sarcophage, celui qui est le plus à droite semble un peu ventripotent, vous ne trouvez pas?
Sur un sujet voisin, voir le sarcophage de Guillaume Taillefer dans l’église Saint-Sernin à Toulouse.

C’est de l’abbaye de Baume-les-Messieurs que l’abbé Bernon et quelques moines sont partis en 909 pour fonder Cluny… J’y suis allée l’été dernier (juillet 2012), merveilleusement accueillie par
Bannières brodées pour Gigny, Baume, Cluny
Je vous ai déjà montré les œuvres contemporaines qui étaient présentées pendant l’été 2012 dans le jardin botanique à Montigny-les-Metz (une demi-heure à pied du centre ville de Metz en passant par le canal de la Moselle). On aperçoit d’ailleurs au deuxième plan de la photographie les grands personnages blancs de
Ce groupe porte la signature et la date « Fratin 1852 ». Il s’agit de Le triomphe de l’aigle, un modèle en plâtre présenté par Christophe Fratin (Metz, 1801 – Le Raincy, 1864) sous le n° 1397 au salon des artistes français, commandé par l’État en 1852 et attribué en 1856 à la ville de Metz. Ce groupe a d’abord été installé sur l’esplanade, avant d’être déménagé au jardin des plantes en 1890. Je vous montrerai bientôt une autre œuvre du même artiste à Metz, un 

En ce début d’avril toujours frais et gris,
De mon côté, j’ai envoyé une carte d’anniversaire à son fiston qui fête ses 20 ans loin de chez lui, au Canada… Je n’avais pas trop d’inspiration, pas facile, jeune + homme + sans connaître ses goûts (sauf le bonnet tricoté par
J’ai aussi reçu plusieurs envois de cartes à publicité de la part de Capucine ces dernières semaines, je vous laisse les découvrir, j’ai un faible pour le
Et aussi des cartes à plus grand format accompagnées d’un calendrier Natura 2000… composé à l’intérieur de cartes prédécoupées!

C’est un projet qui aurait dû partir au début de la semaine… et je n’ai même pas terminé la broderie ;-( Un panier et deux oies, pour une finition que je garde secrète, grille de
Rue de la gare à Niort, en plus de la
Commençons par celui de gauche, sans doute le plus ancien, il est daté de 1889.
Il porte la signature « ? OUNEAULT Ext Entr / 1889 ». Il s’agit en fait très probablement de l’architecte Arthur Bouneault (1839-1910), architecte du département des Deux-Sèvres puis conservateur du musée lapidaire de la ville de Niort, dont on trouve le nom sur le relief en hommage à Sauquet-Javelot par Pairault avenue de Paris à Niort, qui a donné en 1910 à la
Les lucarnes et le décor le placent bien dans la seconde moitié du 19e siècle.
L’immeuble de droite devait être un magasin, réhabilité en bureaux et appartements.
Il doit dater des environs de 1900, même s’il ne porte aucune des innovations architecturales de l’art nouveau. Le décor utilise un vocabulaire assez classique avec des pilastres et des jeux sur l’
Je poursuis ma broderie du 1er janvier… Cette semaine, j’ai brodé le titre, si l’école d’autrefois l’était contée, et plein de petits cœurs… avec le fil rubis étoilé de
Voici l’ensemble.
Un livre trouvé parmi les nouvelles acquisitions de la
Surprises dans ma boîte aux lettres cette semaine! La première vient de chez
Elle l’avait accompagnée de cartes à publicité.
La seconde ATC m’arrive de chez