Merci à Chris / C en Roussillon

Envoi de C en Roussilon, septembre 2013, l'ensembleJ’ai reçu une grosse enveloppe de la part de Chris / C en Roussillon! Un grand merci à elle, n’hésitez pas à aller voir ses photographies, les liens qu’elle propose vers des ouvrages et sa série (en cours) sur Visa pour l’image, auquel elle a la chance de pouvoir participer chaque année.

Envoi de C en Roussilon, septembre 2013, cartes du conseil général des Pyrénées OrientalesElle contenait une série de petites cartes du conseil général des Pyrénées Orientales (tiens, au même format que celles du conseil général de la Vienne), ça donne des envies de visites!

Envoi de C en Roussilon, septembre 2013, cartes à publicitéUn bel envoi de cartes à publicité… Merci à Chris / C en Roussillon.

 

Naïve de Sylvie Fontaine

pioche-en-bib.jpgLogo BD for WomenCouverture de Naïve de Sylvie FontaineUne bande dessinée trouvée dans les bacs de la médiathèque.

Le livre : Naïve de Sylvie Fontaine (scénario et dessins), collection contre-jour, éditions la boîte à bulles, 2007, 94 pages, ISBN 9782849530528.

L’histoire : Naïve a quinze ans, s’ennuie copieusement en cours, ses notes s’en ressentent… alors, pour supporter sa famille, son petit frère, elle s’évade régulièrement avec son double, Néva, sortie du miroir, dans un monde onirique.

Mon avis : un album en noir et blanc, avec des personnages à grosses têtes et grands yeux. Une autre manière de voir le mal-être de l’adolescence, très différente de l’approche de Vanyda (revoir Celle que je ne suis pas, Celle que je voudrais être), même si les deux « héroïne » ont à peu près le même âge, si le dessin est très l’influencé par les mangas et si dans les deux cas, il y a une expérience difficile de la découverte abusive de l’alcool. Chez Vanyda, les amis jouent un rôle important, alors qu’ici, la jeune fille se replie sur elle-même et sur son double fantasmé dans un monde onirique peuplé de petites fleurs qui contrastent avec le monde réel vécu comme triste et agressif. Personnellement, je préfère l’approche de , mais je vous laisse découvrir par vous-même…

Logo du top BD des blogueurs 2013 Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Kutzenhausen, Broder’idées 2013, novembre

Calendrier pour Kutzenhausen 2013, novembre, saint MartinAprès janvier, février et marsavril, mai, juinjuillet, août, septembre, octobre et la préparation des cases, j’ai brodé le mois de novembre sur une grille saint Martin proposée par Carole Djiane pour Joli Tambour Création… Et oui, le pauvre , fêté le 11 novembre… et donc plus sur le calendrier depuis près de cent ans (mais vous pouvez retrouvez quelques articles que je lui ai consacré (la chapelle du catéchumène, l’église et l’abbaye de Ligugé et la basilique Saint-Martin de Tours avec un aperçu de la basilique; la charité de Martin par Varenne; la messe miraculeuse de saint Martin par Alaphilippe).

Pour les fils, j’ai choisi Coeur choco de Anne-So/les fils à Soso, offert par Luna, et des fils DMC, 94, 3722, 169 et 407 (ce dernier offert par Brigitte / Boîte de Biscotte).

Calendrier pour Kutzenhausen 2013, novembre, l'ensemble

Les grilles sont bien carrées, mais j’ai pris une toile de tissu d’ameublement non calibrée, en choisissant une déformation verticale. C’est une toile que j’aime bien broder quand les déformations n’ont pas grande importance… Le tour est en DMC 915. La zone brodée mesure environ 40 sur 30 cm.

L’année dernière, j’ai participé, grâce à Marlie, aux oriflammes brodées pour Kutzenhausen, dans le Bas-Rhin, présentées lors du Festival autour du Point de Croix 2012 de Kutzenhausen, « Au fil des couleurs », en brodant deux carrés, un U et un N. Cette année, la maison rurale d’outre-forêt propose un projet au fil des mois, une grille et une créatrice par mois, enfin, des petits mois, nous devrons envoyer le tout en octobre, le festival aura lieu du 25 au 27 octobre et du 1er au 3 novembre 2013.

Niort choisit mal la qualité de ses panneaux… (place de la Brèche)

Niort, place de la brèche, panneau d'indications botaniques déforméDécidément, Niort a des problèmes avec le choix de la qualité pour ses panneaux… Il y a déjà un bon moment, je vous avais montré les panneaux d’explications historiques complètement dégradés sur la place Saint-Jean, près de l’hôpital (avec le relief de René Letourneur). Cette fois, nous allons sur la place de la Brèche, tout juste refaite. Les aménagements de surface (revoir le panneau à chewing-gums) ont été inaugurés au printemps 2013. Dans la zone de découverte botanique, la ville a fait le choix louable de mettre une signalétique doublée en braille. Un printemps et un début d’été bien arrosés suivis d’un mois de juillet chaud et sec, le bois a joué… et déformé les plaques en plastique vissées dessus, bonnes à refaire. Dommage! Espérons pour la ville de Niort qu’il y avait une garantie… (photographies août 2013).

Niort, place de la brèche, quatre vuesSinon, je trouve que les aménagements de cette place sont plutôt réussis (et surtout beaucoup plus « verts » que la trop minérale place d’Armes de Poitiers à laquelle nous avons eu droit à Poitiers). Depuis des années, la place était un vaste parking payant mais assez anarchique. Un parking souterrain a été construit, trop cher et mal aménagé aux dires des Niortais, mais en surface, ce n’est pas si mal…

Niort, le jardin de la Brèche, carte postake ancienne montrant les sculptures… même s’il est dommage de ne pas avoir remis les sculptures du « jardin de la Brèche » qui étaient un dépôt de l’Etat (merci à Amable Ricard!), reléguées dans des réserves du depuis des années… En bas de la place, vous pouvez voir un commerce construit par Georges Lasseron en 1908 et le monument aux soldats sans uniforme et la résistance (secteur réaménagé en 2007 par Lancereau & Meyniel) ; en haut, prendre l’avenue de Limoges pour aller au musée d’Agesci ou à la maison natale d’Ernest Pérochon qui abrite désormais le centre d’art contemporain photographique. Si vous visez un peu plus à droite en regardant le haut de la place, vous arriverez à l’église Saint-Hilaire avec le chemin de croix de Rosine Sicot (1958).

Niort, place de la brèche, les bâtiments en haut de la placeEn haut de la place, la partie la moins réussie je trouve (réalisation Studio Milou Architecture, qui a aussi réalisé par exemple l’extension de l’hôtel de ville de Niort ou le musée des tumulus de Bougon), réalisée il y a déjà quelques années (2008), ces « silos » abritent l’office de tourisme et, en souterrain, des salles de cinéma.

Papier maison jaune

la pile de papier maison jaune produite en 2013Après le papier maison blanc… et ses 821 pages, je vous ai montré dans ce dernier article les papiers colorés prêts à être transformés… Voici donc la production de papier jaune, toujours avec la même méthode, transformation en pâte à papier et en feuilles.

Echantillonage de pages de papier maison jauneUne production de 25 pages matin et soir, un total de 445 pages jaunes, avec quelques variantes de couleur d’un bain à l’autre, cela dépend surtout des papiers utilisés et pas uniformément mélangés. L’épaisseur des pages varie aussi un peu, plus épais en début de production (plus grande densité de fibres dans l’eau), plus mince à la fin.

Les croix de paille de Philippe Bouin

pioche-en-bib.jpgCouverture de Les croix de paille de Philippe BouinUn livre trouvé à la médiathèque.

Le livre : Les croix de paille de Philippe Bouin, éditions Viviane Hamy, 2000, 256 pages, ISBN 9782878581225.

 

L’histoire : en 1667 à Paris, Saint-Denis et Saint-Germain-en-Laye, où le roi Louis XIV préfère résider (plutôt qu’à Paris) en attendant la fin de la construction en cours du château de Versailles. Abandonné peu après sa naissance à l’Oratoire avec une somme permettant son éducation et un médaillon qui devra lui permettre de retrouver sa famille, le jeune Dieudonné Danglet s’est enfui avec une somme d’argent et loue ses services ici et là. A la fin d’un contrat agricole, alors qu’il marche le long de la route de Saint-Denis à Paris, il est renversé par un carrosse… Recueilli par madame de Vigier, qui se trouvait dans la voiture, celle-ci lui donne en son hôtel particulier un bon repas et une partie de jambes en l’air interrompue par le valet qui annonce une intrusion dans le cabinet de travail du mari… retrouvé mort assassiné. Par une suite de coïncidences, voici Dieudonné Danglet mêlé à l’enquête par le nouveau lieutenant de police, Monsieur de La Reynie, avec l’aide de « l’armée des Gueux », sur fond de complot et de guerre de religion larvée (protestants, jansénistes) après la Fronde…

Mon avis : un polar historique bien mené et dont la lecture est facilitée par l’insertion d’un plan simplifié de Paris en 1667 en début d’ouvrage. Je ne suis pas sûre que l’idée d’avoir mis le récit dans la bouche d’un narrateur extérieur, le père Grégoire, censé rapporter les faits des dizaines d’années après les faits apporte beaucoup, en tout cas, la longue introduction, si elle permet la contextualisation historique, rend l’entrée dans l’histoire assez laborieuse. Mais ensuite, je me suis laissée porter par ce polar historique agréable à lire.

Les croix de paille de Philippe Bouin

Une ATC d’anniversaire pour Cathdragon

ATC bonbon pour l'anniversaire de Cathdragon 2013Pour accompagner le marque-page au dragon envoyé pour son anniversaire à Cathdragon, j’ai réalisé une ATC (cartes de 2,5 sur 3,5 pouces, 6,4 sur 8,9 cm) avec un fond de papier maison blanc, un bonbon brodé au point avant et au point de nœud avec la même préparation que pour les ATC de rentrée, un autocollant bon anniversaire et un ruban cousu (à la machine) aussi utilisé pour mon ouvrage du Concours Gourmandise – de Fil en Idées.

Jimmy P. d’Arnaud Desplechin

Affiche de Jimmy P. d'Arnaud DesplechinRetour au cinéma avec Jimmy P., psychothérapie d’un Indien des plaines, d’ (de ce réalisateur, revoir Un conte de Noël et Trois souvenirs de ma jeunesse).

Le film : 1948, dans un ranch du Montana. Jimmy Picard (Benicio Del Toro), indien Blackfoot qui a combattu en France à la fin de la Seconde Guerre mondiale, vit chez sa sœur. Il souffre de maux de tête, de surdité partielle et d’hallucinations visuelles. Grâce à un programme réservé aux anciens combattants, elle l’emmène à l’hôpital militaire de Topeka, dans le Kansas, spécialisé dans les maladies du cerveau. Les médecins sont perplexes, posent un diagnostic de schizophrénie, mais décident néanmoins de prendre l’avis de Georges Devereux (), un ethnologue et psychanalyste juif roumain, étudiant à Paris dans les années 1930 et qui vit chichement à New-York après deux ans d’immersion ethnographique chez les Indiens mohaves. Après une phase d’observation, la direction de l’hôpital lui accorde une séance quotidienne, ce sera son seul patient auquel il se lie rapidement…

Mon avis : le film, en anglais, est adapté du livre de Georges Devereux, Psychothérapie d’un Indien des plaines, publié en 1951. Arnaud Desplechin a fait le choix de montrer, en alternance avec les séances de psychanalyses (pas très conventionnelles, d’ailleurs, l’école française de psychanalyse fait savoir à l’hôpital qu’elle ne le recommande pas), les rêves et des scènes de la vie passée de Jimmy Picard (enfance, adolescence, père à 17 ans ayant abandonné la mère et sa fille, guerre), ainsi que quelques scènes du suivi de contre-analyse de Georges Devereux… et ses relations complexes avec son (ex) petite-amie anglaise, Madeleine (Gina McKee), désormais mariée à un autre homme et en partance prochaine pour Paris. L’alternance des scènes intimes (séances de psychanalyse, huis-clos avec Madeleine dans le bungalow) et de grands espaces (rêves et réminiscence de Jimmy Picard) donne un certain rythme au film que j’ai beaucoup aimé.

Pour aller plus loin : Georges Devereux (1908-1985) est le pionnier de l’ethnopsychanalyse, son œuvre se poursuit au sein du Centre Georges Devereux (Université de Paris VIII). Ses archives professionnelles et personnelles sont conservées à l’IMEC (Institut mémoires de l’édition contemporaine), soit 180 boîtes à découvrir dans le fonds Georges Devereux.

Reprise de mon meuble en carton pour le rangement des tissus…

Meuble à tissus en carton, la partie basse en cours de repriseLorsque j’avais réalisé mon meuble en carton pour mes tissus et sa partie haute en carton, en 2009, j’avais commis l’erreur de le charger… sans finir l’habillage. La fixation que j’avais alors réalisée pour tenir le rideau en tissu avec des broderies donnait des signes de faiblesse, il est un peu lourd avec sa doublure… Du coup, je l’ai enlevée, puis j’ai vidé le tout des tissus, du fer à repasser et de la machine à coudre…

Meuble à tissus en carton, la partie basse habillée de kraft blancEnsuite, j’ai tout recouvert de kraft blanc avec de la colle à papier peint (j’ai eu la flemme pour préparer de la colle de farine ou de riz).

Meuble à tissus en carton, la partie haute habillée de kraft blancJ’ai fait la même chose pour la partie haute. A l’arrière sur la photographie, vous apercevez, également en carton, le meuble voisin pour les revues et tout au fond, mon petit meuble à tampons. Vous apercevez aussi les intercalaires maison qui séparent mes livres de loisirs créatifs (revoir la carterie, le tricot et crochet, le recyclage et récupération, le cartonnage, le tissu et la couture, la dentelle). Il me reste à ranger les tissus et trouver un nouveau système de fixation pour le rideau en tissu en partie basse, voire en faire aussi un pour la partie haute…

Les étapes de mon meuble à tissus :

La femme à l’écharpe, de Madeleine Chapsal

pioche-en-bib.jpgCouverture de La femme à l'écharpe, de Madeleine ChapsalCela faisait un moment que je souhaitais découvrir cette auteure, le hasard d’un livre mis en valeur à la médiathèque a été l’occasion de franchir le pas…

Le livre : La femme à l’écharpe de Madeleine Chapsal, éditions Fayard, 2007, 216 pages, ISBN 978-2213627199.

L’histoire : été 2003 [l’année n’est pas citée, mais quelques indices, il fait chaud, Paris a un nouveau maire depuis peu et surtout Laurent Pagny chante Ma liberté de penser], à Paris et Saintes en Charente-Maritime. Mona, jolie femme très parisienne, est à Saintes où elle doit ranger et mettre en vente la maison de ses grands-parents, où son père, également très parisien, était venu finir sa vie à 80 ans et est mort récemment, l’argent lui servira à acheter avec Max, son mari depuis huit ans, un plus grand appartement à Paris. Au marché, elle achète des fagots de serments de vigne, la marchande les lui fait livrer par Laurent Verdier, un éleveur de chevaux qui passe devant chez elle. De retour à Paris, retour à la vie parisienne, restos chics, théâtre… Retour à Saintes pour la vente, à laquelle elle a du mal à se résoudre, Laurent Verdier lui propose d’acheter lui la maison pour une tante, elle pourrait ainsi toujours y revenir. Au retour à Paris, plus rapide que la date prévue, elle découvre que son mari la trompe avec sa secrétaire… et se réfugie dans la vieille maison.

Mon avis : un roman rapide à lire… sans grande surprise, le riche mari dominateur mais attentionné, qui trompe « naturellement » sa femme soumise qui finit par se rebeller, l’éleveur de chevaux à la vie simple…

Une escapade dans un restaurant proche de Saintes, à Taillebourg, un village qui pour moi a plutôt un écho archéologique avec ses nombreux bateaux trouvés dans le fleuve Charente, sur les communes de Taillebourg et Port-d’Envaux (suivre le lien pour l’article de Jean Chapelot et Eric Rieth, L’archéologie des fleuves et des rivières, une thématique de recherche originale : l’exemple du fleuve Charente, Actes du Quatrième congrès international d’archéologie médiévale et moderne, 3-8 septembre 2007), une épave Viking y a aussi été trouvée (voir la synthèse tout juste parue, Archéologie et histoire du fleuve Charente Taillebourg – Port d’Envaux : une zone portuaire du haut Moyen Âge sur le fleuve Charente, sous la direction de Annie Dumont et Jean-François Mariotti, aux presses universitaires de Dijon, 2013).