Archives mensuelles : août 2012

Le donjon de Loudun

Le donjon de Loudun, 1, arrivée par le chemin qui monte... Le donjon de Loudun domine la ville… Pour l’atteindre, on peut emprunter cette route calme, entre les murs des propriétés voisines… On se croirait à la campagne, pas en ville… Photographies prises par une belle journée de mars 2012

Le castrum (en gros, l’enceinte et ce qu’elle contient, le donjon, sa basse-cour et sans doute des bâtiments disparus) est mentionné dès 926 et le donjon que l’on voit aujourd’hui est attribué à d’Anjou et seigneur de Loudun de 987 à 1040.

Le donjon de Loudun, 2, deux faces du donjon Comme un certain nombre de donjons du 11e siècle, il n’a pas d’accès au rez-de-chaussée mais une porte située au niveau du premier étage, à laquelle on accédait par une échelle. Une belle construction en pierre de taille, rythmée par les contreforts (trois sur deux faces, 4quatre sur les deux autres) qui raidissent les hauts murs…

Le donjon de Loudun, 3, deux autres faces

De grands murs aveugles… Un donjon qui est un symbole de pouvoir, mais il ne peut pas servir d’habitat même temporaire: il n’y a à l’intérieur ni cheminée, ni escalier, et vous remarquez l’absence de vraies fenêtres…

Le donjon de Loudun, 4, un pavillon hideux construit au pied du monument classé monument historique Mais quel architecte des bâtiments de France a pu autoriser dans le périmètre de protection monument historique du donjon ce pavillon qui gâche la vision sur le donjon??? Incompréhensible, ces architectes qui peuvent pinailler sur la couleur des volets dans le périmètre de protection (parfois à raison…) et par ailleurs autoriser ce type de maison…

Le donjon de Loudun, 5, jardin d'inspiration médiévale Tout en haut, la commune a installé un jardin d’inspiration médiévale… C’est la mode d’installer ce genre de jardins, mais bien agréable à voir en saison (en mars, ça n’avait pas encore beaucoup poussé…).

Pour aller plus loin : voir l’article Loudun de Béatrice Favreau et Luc Bourgeois dans Les petites villes du Haut-Poitou de l’Antiquité au Moyen Âge, formes et monuments, sous la direction de Luc Bourgeois, Mémoires de l’Association des publications chauvinoises, t. 17 (vol. 1), 2000, p. 39-66.

Mes articles sur Loudun:

Couverture du cahier du patrimoine sur les Châteaux romans Sur les donjons de Poitou-Charentes en général : Marie-Pierre Baudry, Châteaux « romans » en Poitou-Charentes, XeXIIe siècles, collection Cahiers du patrimoine, n° 95, Geste éditions, 2011.

Voir aussi le donjon de Niort.

Pochette d’août, un SAL de Brodstitch (3)

SAL d'août 2012 de Brodstitch, troisième étape, détail En ce mois d’août, Brodstitch propose de réaliser une pochette, deux étapes par semaine, mercredi et samedi… Voici la troisième étape, vite, il me reste à broder la quatrième pour être à jour… Pour cette fillette, j’ai choisi les DMC 223, 225, écru, 3345, 415, 800 et 728.

SAL d'août 2012 de Brodstitch, troisième étape, l'ensemble Et voici l’ensemble…

Toutes les étapes de ce SAL:

Merci Emmanuelle!

Cadeau d'Emmanuelle en août 2012, 1, le panier en tissu Pour avoir posté le 15.000e commentaire chez elle, Emmanuelle / le Marquoir d’Élise m’a confectionné un superbe panier en tissu… J’ai déjà trouvé son usage: j’y mettrai mes fuseaux de dentelle embobinés, en attendant qu’ils servent, en complément de ma boîte à dentelle

Et oui, depuis mon retour du Jura, le carreau de dentellière offert par Monique / Bidouillette / Tibilisfil est de sortie, ainsi que mon lot de fuseaux neufs, je n’utilise pas les fuseaux anciens que j’ai démêlés ni le vieux métier à dentelle… peut-être un jour les utiliserai-je aussi?

Dès que mes points seront réguliers, je vous montrerai le résultat de mes essais : je suis loin de pouvoir faire comme Monique / Bidouillette / Tibilisfil ce type de cygne… Merci à Chantal, dentellière de Cluny, pour ses conseils avisés!

Emmanuelle en août 2012, 2, détail du bouton panier en tissu Revenons au très joli panier d’Emmanuelle / le Marquoir d’Élise, avec ce charmant bouton « Amitié », le détail qui « tue »…

Emmanuelle en août 2012, 3, cartes Elle y avait joint des cartes et des marque-pages… La carte de gauche fait partie d’une série, Food Photo, du photographe Patrick Rougereau et éditée par les éditions Valoire-Estel : au recto, des photos décalées (ici le bar à l’unilatéral sur panneau de stationnement alterné) et au dos, une bonne recette de cuisine!

L’homme inquiet de Henning Mankell

Couverture de L'homme inquiet de Henning Mankell

Un livre acheté à la librairie, pour une fois…

Le livre : L’homme inquiet de Henning Mankell, traduit du suédois par Anna Gibson, éditions du Seuil / Points Policier , 2012 (1ère édition au Seuil en 2010), 594 pages, ISBN 9782757825099.

L’histoire : à Ystad et Stockholm en 2007. Linda apprend à son père, Kurt Wallander, qu’elle va avoir un enfant. Son compagnon, Hans Von Enke, travaille dans la finance à Copenhague. Un peu plus tard, Kurt est invité aux 70 ans du père de ce dernier, Hakan. Il le prend à part pour lui parler d’événements qui se sont passés en 1983, la violation de l’espace maritime suédois par des sous-marins, une opération d’interception arrêtée in-extremis par le nouveau Premier ministre, Olof Palme, et l’enquête menée par cet officier sous-marinier, sans succès… Peu après, Wallander, déprimé, sort manger (et boire) dans un bar, il y oublie son arme de service chargée… Il est suspendu, le temps d’une enquête interne. Peu après, Hakan disparaît, suivi quelques semaines plus tard par sa mère. À côté de l’enquête officielle, Wallander mène l’enquête, découvre que Hans a une sœur gravement handicapée, dont il ne connaît pas l’existence, puis plonge dans ce qui a pu se passer dans le milieu des sous-marins il y a 25 ans… quand le cadavre de la mère est retrouvé.

Mon avis : une progression lente dans le récit, où l’on croise aussi l’ex-femme de Wallander et son ex-amante, Baiba, en fin de vie… les pertes de mémoire de Kurt Wallander aussi, son inquiétude, son diabète mal pris en charge. Mais l’essentiel du roman porte sur l’espionnage et la violation des eaux territoriales suédoises, en principe neutres, en pratique convoitée par les Russes et les Américains… J’avais entendu parler de cette histoire il y a quelques mois (M. X le samedi sur France-Inter), cela m’a aider à comprendre les tenants et les aboutissants de ce roman… Parce que vu d’ici, des sous-marins qui font des ronds dans des eaux peu profondes, ça peut paraître futile, même sur fond de guerre froide… Ce n’est pas mon préféré parmi les livres de Henning Mankell (voir Le cerveau de Kennedy, Les chaussures italiennes, j’ai lu les autres avant ce blog), mais il permet encore une fois d’avoir une vision de la Suède d’aujourd’hui et d’hier…

Derniers jours pour l’exposition La lettre et l’image à Gigny (Jura)

Gigny-sur-Suran, exposition autour du fil 2012, la table avec les marquoirs anciensJe vous ai parlé l’autre jour de trois expositions autour du fil que vous pouvez encore voir dans les prochains jours, faites vite si vous êtes dans le Jura ou à proximité… Je les ai découvertes grâce à l’accueil exceptionnel de Marlie (et de François!). Celle de Saint-Laurent-en-Grandvaux est terminée, vous pouvez encore voir jusqu’à demain (15 août 2012) celle de Ruffey-sur-Seille.

Aujourd’hui, je vous présente celle intitulée La lettre et l’image du Moyen Âge à nos jours jusqu’au 19 août 2012 tous les jours de 15h à 19h dans l’ancienne école de Gigny-sur-Suran.

Dans la première salle sont présentés des marquoirs et du linge ancien brodés dans cette région de la Petite Montagne…

Gigny-sur-Suran, exposition autour du fil 2012, 3, marquoir de 1867 Voici de plus près le marquoir brodé par Artémise Chevassus en 1867… décédée deux ans plus tard.Tâché mais splendide!

Gigny-sur-Suran, exposition autour du fil 2012, 4, marquoir de 1891 … et celui brodé en 1891 par Marie Chevassus Vesgles, âgée de douze ans…

Gigny-sur-Suran, exposition autour du fil 2012, 5, bannière de Gigny et oriflammes de Ruffey Sur le mur se trouve la bannière brodée spécialement pour Gigny (remise officiellement à la commune fin juillet 2012), encadrée des deux oriflammes de Ruffey-sur-Seille avec les inscriptions Ruffey-sur-Seille et Saint-Christophe (auquel est dédié le prieuré). Pour en savoir plus sur les bannières de Cluny, voir chez Marlie, à l’origine de ce beau projet. Reconnaîtrez-vous le le P que j’ai brodé pour Ruffey, ainsi que l’inscription Bernon et l’église réalisées pour Gigny?

Gigny-sur-Suran, exposition autour du fil 2012, 7, oeuvres de Agnan Kroichvili Dans la seconde salle se trouvent des œuvres d’Agnan Kroichvili (clic sur le lien pour voir son site officiel). Il réalise un travail très original à partir de pierres tombales de Gigny, de Baume-les-Messieurs et de quelques autres églises, à partir de relevés sur plaque plastique, d’impressions sur tissu, de travail en relief sur grandes plaques plastiques…

Gigny-sur-Suran, exposition autour du fil 2012, 8, montage photographique de Agnan Kroichvili … et aussi ce grand montage constitué de plein de petites photographies…

D’autres œuvres de cet artistes sont également présentées dans l’abbaye de Baume-les-Messieurs, plus d’informations par ce lien direct chez Marlie

Gigny-sur-Suran, exposition autour du fil 2012, 6, la troisième salle Dans la dernière salle de classe, vous pouvez voir sur les murs des photographies de Gigny réalisées lors de l’inventaire du patrimoine de la commune par Adapemont, des « photographies » réalisées à partir d’un montage de centaines de photographies d’églises clunisiennes (formant plein de pixels colorés), superposées à des vues de Gigny, Baume et Cluny, et au centre de la salle, l’association des dentellières de Cluny avait prévu, lors de leur venue, des réalisations autour du thème de la lettre et de la dentelle…

Gigny-sur-Suran, exposition autour du fil 2012, G et i en dentelle aux fuseauxAu cours de ce week-end là, Chantal Page, dentellière à Cluny, a fait une démonstration et réalisé le G et le i de Gigny… complétée la semaine suivante à Saint-Laurent-en-Grandvaux, je ne sais pas si elle a réussi à terminer les dernières lettres, GNY… Et Gigny sera écrit en lettres de dentelle aux fuseaux.

Depuis, j’ai aussi brodé l’église de Gigny!

Bannières brodées pour ClunyBannières brodées pour Gigny, Baume, Cluny

 

– avec les grilles parues dans le livre Les bannières de Cluny etc. (toutes les informations pour l’acheter sont ici)

– pour des projets supplémentaires

Pochette d’août, un SAL de Brodstitch (2)

SAL d'août 2012 de Brodstitch, deuxième étape, détail En ce mois d’août, Brodstitch propose de réaliser une pochette, deux étapes par semaine… J’ai commencé en retard, je n’en suis qu’à la deuxième étape, alors que la quatrième sera donnée demain…

Pour la première ligne au point de riz et la dernière au point d’oeillet, j’ai pris Paradis aquatique de et offert par Anne-So / Gardanimaux pour mon anniversaire en 2009, utilisé dans un modillon pour le concours d’idées de Gigny.

Pour les fleurs au point arrière au centre, j’ai repris pour une amie de un coeur à prendre, offert par Emmanuelle, un fil déjà utilisé pour les fleurs du contours, les quatre loups finitionnés en pochette pour le concours loups 2010 organisé par Défi de toile (au passage, il faut que je me dépêche pour réaliser le loup de cette année…).Au centre, j’ai mis une perle jaune.

SAL d'août 2012 de Brodstitch, deuxième étape, l'ensemble Et voici l’ensemble…

Toutes les étapes de ce SAL:

Mon voyage à Nantes (11), la suite du parcours en ville…

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 01, Agnès varda dans le passage Pommeray Allez, c’est reparti pour le VAN / Voyage à Nantes (site officiel), pour revoir les autres épisodes, voir les liens en fin d’article ou chez Mamazerty… N’hésitez pas non plus à suivre les liens vers les sites des artistes ou autres… J’y étais par un week-end pluvieux, du 6 au 8 juillet 2012, et ai déjà participé à la manifestation Estuaire 2007 (je n’avais pas pu y aller en 2009).

Aujourd’hui, nous poursuivons le fil rose en ville… (suivre le lien pour revoir le début du parcours en ville)

Dans le passage Pommeray, dont je vous reparlerai sans doute un jour, avec Des chambres en ville, Agnès Varda (revoir Les plages d’Agnès, où elle avait fait une un film très original, synthèse de ses films précédents) a reconstitué l’ancien magasin de télévisions de Michel Piccoli dans Une chambre en ville de Jacques Demy (son compagnon aujourd’hui décédé), dont certaines scènes se passent dans ce passage (comme des scènes de Lola) et dont des extraits sont projetés dans la deuxième pièce. Dans la première salle, elle propose des petits films sur les visiteurs du passage. Vous pouvez aussi voir d’autres commentaires et photographies du passage Pommeray par ce lien direct chez Mamazerty…Et pour en savoir lus sur ce passage, y compris avec des images du tournage de Lola et de une chambre en ville, voir l’article de Pascale Wester, Le passage Pommeraye, une rue tout droit sortie du XIXe, Nantes au quotidien, n° 158, octobre 2005, p. 29-31.

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 02, sur le balcon de l'hôtel Pommeray En sortant du passage Pommeray par le haut, l’hôtel Pommeray propose une sorte de gros ectoplasme en matière expansée… Ça me rappelle un peu la « mousse à blaireaux », pour les non-initiés, de la mousse d’isolation pour les maisons que l’archéologue que je suis a utilisé (comme beaucoup d’autres archéologues) pour remplir des terriers dans les grottes et pouvoir fouiller la partie non détruite par les fouisseurs sans effondrement des couches archéologiques dans les terriers sous-jacents.Bon, revenons à nos moutons ou plutôt à l’œuvre, Kiss of the paraghost de Danny Steve. J’ai eu la flemme de ressortir le soir (averses, bises glaciale) pour le voir éclairé… Quatre artistes ont également redécoré des chambres, à voir sur place ou sur le site de l’hôtel. Vous pouvez même y faire juste la sieste pendant le voyage à Nantes (vite, il ne reste que deux jours!). Vous pouvez aussi voir d’autres commentaires et photographies par ce lien direct chez Mamazerty… Sur la vue plus éloignée, à gauche, vous apercevez une paire de chaussures, nouveau rituel urbain dont je vous ai parlé pour Poitiers et vous reparlerai pour Nantes

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 03, place Graslin, opéra et légumes L’opéra est actuellement en travaux et une station de légumes a pris place au milieu de la place Graslin… à voir par ce lien direct sur le blog de Mamazerty lors de son installation. La photographie du programme pouvait laisser croire à la présence d’une girafe sur scène, mais en fait, il n’y avait « que » de la diffusion sonore et une découverte du magnifique plafond peint par Hippolyte Berteaux et inauguré en 1881, dont je vous reparlerai à l’occasion d’un article sur le patrimoine (pour les impatients, vous pouvez toujours aller voir l’article de Laure Nemski, Le théâtre Graslin, Nantes au Quotidien, supplément au n° 143, mars 2004, p. 26-29)… Sur la vue du bas, vous apercevez la brasserie La Cigale, avec ses célèbres mosaïques…

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 04, la compagnie générale d'accidents La Danseuse échevelée (réalisée dans une série de 1934-1936) de Julio Gonzalez a pris place, minuscule, sous la grand coupole en verre coloré de style art déco du siège de la Compagnie Générale des Accidents, construit de 1928 à 1933 par l’architecte Henri Vié et l’entrepreneur Jean Le Guillou et donc quasiment contemporain de l’œuvre qui y est présentée.

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 05, la coupole de la compagnie générale d'accidents Je n’ai pas résisté à prendre une vue de la belle coupole…

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 06, devant le muséum Je vous montrerai aussi plus tard le très beau fronton du muséum d’histoire naturelle, mais n’hésitez pas à voir Estuaire, une histoire naturelle ?, avec une passerelle dehors dans le square Louis-Bureau, sur les milieux humides, et à l’intérieur, de nouveaux espaces consacrés à l’estuaire, dont une mise en scène très sympathique des différents milieux de l’estuaire accompagnés d’animaux empaillés. Dans le cadre de Sans cimaise et sans pantalon du musée des beaux-arts, des paysages de l’estuaire réalisés par des peintres des 19e et 20e siècles sont présentés à l’étage, ainsi que l’autruche naturalisée de Maurizio Cattelan. J’ai été moins séduite par les aquarelles de Denis Clavreul.

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 07, le musée Dobrée Direction maintenant, juste à côté, le musée Dobrée, fermé pour travaux. En attendant, on peut visiter la tour construite à partir de 1864 que Thomas Dobrée, descendant d’une famille d’armateurs nantais et grand passionné d’art, par petits groupes (14 personnes, la jauge imposée dans les lieux qui accueillent du public sans issue de secours) pour une visite de trois quarts d’heure qui nous emmène jusqu’au sommet de la tour carrée au deuxième plan sur la photographie…

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 08, le bâtiment de la faculté de pharmacie Dans le nouvel UFR des sciences pharmaceutiques et biologiques, rue Bias, tout juste rénové par l’architecte Jean-Pierre Lott en 2011…

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 09, les oeuvres de la faculté de pharmacie

ORLAN (pseudonyme de Mireille Suzanne Francette Porte) a installé dans le cadre du 1% artistique son œuvre Radiographie des temps, au sol et au plafond.

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 10, la façade de l'amphithéâtre Kerneis Juste à côté, l’amphithéâtre Kerneis n’était pas accessible à l’heure où je suis passée, mais les installations sur les parois sont visibles de l’extérieur… L’université avait invité en résidence les artistes Interim (Marie Bouts, Julien Celdran, Lou Galopa, Séverine Hubard, Ramona Poenaru, Alice Retorré et Till Roeskens), qui ont réalisé des portraits des usagers de l’université.

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 11, la façade de l'amphithéâtre Kerneis Voici l’autre côté de la façade… certains ont choisi de montrer leurs carnets de notes de laboratoire pour se faire représenter…

Mon voyage à Nantes en 2012:

– un premier aperçu,

– croisière de Nantes à Saint-Nazaire : le début et la fin du trajet

– à Saint-Nazaire

– ça grimpe : trois plates-formes et le mont Gerbier de Jonc

– au jardin des plantes : avec des plantes et des œuvres contemporaines

– sur l’île de Nantes : à l’ouest et au centre

– en ville : le début et la suite du parcours, de l’art dans la rue

– le mémorial de l’esclavage

La vie de Régis de Sá Moreira

Couverture de La vie de Régis de Sá Moreira

livres, critiques citations et bibliothèques en ligne sur Babelio.com J’ai reçu ce livre dans le cadre d’une opération « masse critique » spéciale organisée par Babelio. Merci à Babelio et aux éditions Au diable Vauvert.

Le livre : La vie de Régis de Sá Moreira, éditions Au diable Vauvert, 2012, 120 pages, ISBN 9782846264426.

L’histoire : pas de lieu, pas d’époque… Au fil des pages, des dizaines de personnages se succèdent, livrant un infime fragment de leur vie, ou pour quelques-uns d’outre-tombe…

Mon avis : Comme dans la comptine des Trois petits chats (Marabout / bout d’ficelle / selle de cheval, mais le début, c’est Trois p’tits chats / Chapeau d’ paille / Paillasson), les personnages se succèdent les uns aux autres, paragraphe après paragraphe, le dernier évoqué rebondit sur le précédent, toujours à la première personne. Une forme narrative originale, mais répétitive, qui m’a lassée au bout de 20 ou 30 pages… Il y a certes des réflexions très bien vues, mais d’autres d’une grande banalité, et l’ensemble finit par former une sorte de soupe assez indigeste, de temps en temps relevée par une petite pépite.

Logo rentrée littéraire 2012C’est le premier livre que je lis pour la rentrée littéraire 2012 (sortie officielle du livre le 22 août). En 2012, le projet de 1 % rentrée littéraire est repris par Hérisson et Mimipinson. Il s’agira de lire et chroniquer avant fin juillet 2013 au moins 1% des 646 livres annoncés (soit 6,5, moins de livres cette année, arrondis à 7…) des livres qui paraîtront dans le cadre de la rentrée littéraire 2012, entre le 18 août et fin octobre.

L’amphithéâtre antique de Poitiers

Les arènes rue Bourcani à Poitiers

Du pain et des jeux… Ouf, on va enfin arrêter de nous parler à longueur de journée des jeux olympiques de Londres… Mais les jeux pour divertir le peuple, il y en a eu depuis fort longtemps… Je vous emmène à nouveau voir l’amphithéâtre de Poitiers, avec des photographies et un article de 2008 (avant travaux, avec panneau explicatif)…

En ce moment [août 2012], il est en plein travaux avec Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille… Ces travaux ont été l’occasion de nouvelles observations sur l’amphithéâtre, et de quelques destructions supplémentaires: heureusement que le béton romain est solide, sinon, une tranchée de gaz rue des Arènes romaines aurait eu la peau d’un bon morceau de fondations… Ben oui, quoi, comment savoir qu’il y avait des vestiges ici? La ville renvoie la responsabilité des destructions à Gaz de France, c’était à eux de prévoir le suivi archéologique, ben voyons, à qui appartient la chaussée d’une rue en ville, sinon à la ville? N’aurait-elle pas pu exiger ce suivi à l’opérateur de gaz? Bon, une fouille de sauvetage (à ce niveau là, c’est du sauvetage comme dans les années 1980, pas de l’archéologie « préventive », avant les travaux) avait pu avoir lieu un peu tardivement…

Article publié le 16 septembre 2008, à l’occasion des journées du patrimoine (liens actualisés)

Pour la visite virtuelle, désolée, il vous faudra attendre une prochaine chronique dominicale ! Mais pour les journées du patrimoine, je me dois quand même de vous signaler deux opérations qui sont liées au TAP/théâtre auditorium de Poitiers et aux manifestations autour de l’Amphithéâtre retrouvé, dans le cadre d’une manifestation Patrimoine et création, dont une première avait eu lieu en 2006.

D’abord, sur la terrasse du parking Carnot (je vous ai montré la reconstitution de Golvin) sera diffusée une ambiance sonore de Christina Kubisch (son site personnel, en allemand, n’a pas été mis à jour depuis 2006). Ce sera samedi 20 et dimanche 21 septembre 2008 à 14h, 15h, 16h, 17h, 18h et 19h précises (à Poitiers, ce n’est pas l’habitude d’avoir des événements à l’heure… les paris sont ouverts pour cette fois).

Par ailleurs, il y aura des visites guidées de l’amphithéâtre romain (appelé aussi les arènes) et de ses environs, la ville n’a pas honte de son état déplorable (voir les photographies jointes), certes, ce sont des propriétés privées, mais quand même… Vous pouvez admirer les poubelles et les boisages restaurés qui maintiennent l’ensemble. Et je vous épargne les adolescents avinés qui trouvent souvent refuge dans ce petit coin calme à deux pas de l’hôtel de ville.

Les arènes rue Bourcani à Poitiers, les boisages Cet amphithéâtre pouvait quand même accueillir 30000 spectateurs à l’époque romaine et était un des plus grands de la Gaule romaine… Les rendez-vous pour les visites guidées [attention, septembre 2008!!!] sont à 11h, 14h et 17h le samedi 20 et 10h, 11h, 14h, 15h et 17h le dimanche 21, au n° 6 de la rue Bourcani (où j’ai pris les photos), pas loin de la rue Magenta, plus connue. Mais promis, je vous en reparlerai… et la visite vaut la peine quand même.

Enfin, samedi 20 septembre 2008 à 20h, à l’auditorium du musée Sainte-Croix (accès par le 3 rue Jean-Jaurès), une conférence sur cet amphithéâtre par Jean-Claude Golvin et Jean Hiernard.

Et toujours tout le programme des journées du patrimoine 2008, sur le thème Patrimoine et création, par ces liens en Poitou-Charentes et dans toute la France. Je vous ajoute aussi celui de l’office de tourisme de Poitiers.

Les arènes rue Bourcani à Poitiers, les poubelles En rebond sur cette actualité, je vous en ai déjà parlé, mais mes collègues du service régional de l’inventaire (Région Poitou-Charentes) ont mis en ligne un album photographique avec des vues anciennes (dont la destruction d’une partie des arènes en 1856) et actuelles, et en clin d’œil sur les projets de liaison de la gare et des hauts quartiers au XIXe siècle, préoccupation qui est aussi celle du lieu d’implantation du nouveau TAP (théâtre-auditorium de Poitiers).

Une nouvelle destination demain, j’ai choisi la Charente…

Celui de Périgueux n’a guère le droit à un meilleur traitement…

PS, avril 2013:

Quatre vues de l'amphithéâtre de Poitiers, 2013Barrières et panneau ont disparu…

Amphithéâtre de Poitiers, 2014, poubelles et voitures… mais pas pas les poubelles ni les stationnements anarchiques(septembre 2014)!

Pochette d’août, un SAL de Brodstitch (1)

SAL d'août 2012 de Brodstitch, première étape, les contours En ce mois d’août, Brodstitch propose de réaliser une pochette, deux étapes par semaine… J’ai commencé en retard, voici la première étape, sans doute la plus longue avec les contours… j’ai pris pour le vert un DMC 3364 et pour les fleurs, pour une amie de un coeur à prendre, offert par Emmanuelle, un fil déjà utilisé pour les quatre loups finitionnés en pochette pour le concours loups 2010 organisé par Défi de toile (au passage, il faut que je me dépêche pour réaliser le loup de cette année…).

Toutes les étapes de ce SAL: