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Le donjon de Loudun

Le donjon de Loudun, 1, arrivée par le chemin qui monte... Le donjon de Loudun domine la ville… Pour l’atteindre, on peut emprunter cette route calme, entre les murs des propriétés voisines… On se croirait à la campagne, pas en ville… Photographies prises par une belle journée de mars 2012

Le castrum (en gros, l’enceinte et ce qu’elle contient, le donjon, sa basse-cour et sans doute des bâtiments disparus) est mentionné dès 926 et le donjon que l’on voit aujourd’hui est attribué à d’Anjou et seigneur de Loudun de 987 à 1040.

Le donjon de Loudun, 2, deux faces du donjon Comme un certain nombre de donjons du 11e siècle, il n’a pas d’accès au rez-de-chaussée mais une porte située au niveau du premier étage, à laquelle on accédait par une échelle. Une belle construction en pierre de taille, rythmée par les contreforts (trois sur deux faces, 4quatre sur les deux autres) qui raidissent les hauts murs…

Le donjon de Loudun, 3, deux autres faces

De grands murs aveugles… Un donjon qui est un symbole de pouvoir, mais il ne peut pas servir d’habitat même temporaire: il n’y a à l’intérieur ni cheminée, ni escalier, et vous remarquez l’absence de vraies fenêtres…

Le donjon de Loudun, 4, un pavillon hideux construit au pied du monument classé monument historique Mais quel architecte des bâtiments de France a pu autoriser dans le périmètre de protection monument historique du donjon ce pavillon qui gâche la vision sur le donjon??? Incompréhensible, ces architectes qui peuvent pinailler sur la couleur des volets dans le périmètre de protection (parfois à raison…) et par ailleurs autoriser ce type de maison…

Le donjon de Loudun, 5, jardin d'inspiration médiévale Tout en haut, la commune a installé un jardin d’inspiration médiévale… C’est la mode d’installer ce genre de jardins, mais bien agréable à voir en saison (en mars, ça n’avait pas encore beaucoup poussé…).

Pour aller plus loin : voir l’article Loudun de Béatrice Favreau et Luc Bourgeois dans Les petites villes du Haut-Poitou de l’Antiquité au Moyen Âge, formes et monuments, sous la direction de Luc Bourgeois, Mémoires de l’Association des publications chauvinoises, t. 17 (vol. 1), 2000, p. 39-66.

Mes articles sur Loudun:

Couverture du cahier du patrimoine sur les Châteaux romans Sur les donjons de Poitou-Charentes en général : Marie-Pierre Baudry, Châteaux « romans » en Poitou-Charentes, XeXIIe siècles, collection Cahiers du patrimoine, n° 95, Geste éditions, 2011.

Voir aussi le donjon de Niort.

Derniers jours pour l’exposition La lettre et l’image à Gigny (Jura)

Gigny-sur-Suran, exposition autour du fil 2012, la table avec les marquoirs anciensJe vous ai parlé l’autre jour de trois expositions autour du fil que vous pouvez encore voir dans les prochains jours, faites vite si vous êtes dans le Jura ou à proximité… Je les ai découvertes grâce à l’accueil exceptionnel de Marlie (et de François!). Celle de Saint-Laurent-en-Grandvaux est terminée, vous pouvez encore voir jusqu’à demain (15 août 2012) celle de Ruffey-sur-Seille.

Aujourd’hui, je vous présente celle intitulée La lettre et l’image du Moyen Âge à nos jours jusqu’au 19 août 2012 tous les jours de 15h à 19h dans l’ancienne école de Gigny-sur-Suran.

Dans la première salle sont présentés des marquoirs et du linge ancien brodés dans cette région de la Petite Montagne…

Gigny-sur-Suran, exposition autour du fil 2012, 3, marquoir de 1867 Voici de plus près le marquoir brodé par Artémise Chevassus en 1867… décédée deux ans plus tard.Tâché mais splendide!

Gigny-sur-Suran, exposition autour du fil 2012, 4, marquoir de 1891 … et celui brodé en 1891 par Marie Chevassus Vesgles, âgée de douze ans…

Gigny-sur-Suran, exposition autour du fil 2012, 5, bannière de Gigny et oriflammes de Ruffey Sur le mur se trouve la bannière brodée spécialement pour Gigny (remise officiellement à la commune fin juillet 2012), encadrée des deux oriflammes de Ruffey-sur-Seille avec les inscriptions Ruffey-sur-Seille et Saint-Christophe (auquel est dédié le prieuré). Pour en savoir plus sur les bannières de Cluny, voir chez Marlie, à l’origine de ce beau projet. Reconnaîtrez-vous le le P que j’ai brodé pour Ruffey, ainsi que l’inscription Bernon et l’église réalisées pour Gigny?

Gigny-sur-Suran, exposition autour du fil 2012, 7, oeuvres de Agnan Kroichvili Dans la seconde salle se trouvent des œuvres d’Agnan Kroichvili (clic sur le lien pour voir son site officiel). Il réalise un travail très original à partir de pierres tombales de Gigny, de Baume-les-Messieurs et de quelques autres églises, à partir de relevés sur plaque plastique, d’impressions sur tissu, de travail en relief sur grandes plaques plastiques…

Gigny-sur-Suran, exposition autour du fil 2012, 8, montage photographique de Agnan Kroichvili … et aussi ce grand montage constitué de plein de petites photographies…

D’autres œuvres de cet artistes sont également présentées dans l’abbaye de Baume-les-Messieurs, plus d’informations par ce lien direct chez Marlie

Gigny-sur-Suran, exposition autour du fil 2012, 6, la troisième salle Dans la dernière salle de classe, vous pouvez voir sur les murs des photographies de Gigny réalisées lors de l’inventaire du patrimoine de la commune par Adapemont, des « photographies » réalisées à partir d’un montage de centaines de photographies d’églises clunisiennes (formant plein de pixels colorés), superposées à des vues de Gigny, Baume et Cluny, et au centre de la salle, l’association des dentellières de Cluny avait prévu, lors de leur venue, des réalisations autour du thème de la lettre et de la dentelle…

Gigny-sur-Suran, exposition autour du fil 2012, G et i en dentelle aux fuseauxAu cours de ce week-end là, Chantal Page, dentellière à Cluny, a fait une démonstration et réalisé le G et le i de Gigny… complétée la semaine suivante à Saint-Laurent-en-Grandvaux, je ne sais pas si elle a réussi à terminer les dernières lettres, GNY… Et Gigny sera écrit en lettres de dentelle aux fuseaux.

Depuis, j’ai aussi brodé l’église de Gigny!

Bannières brodées pour ClunyBannières brodées pour Gigny, Baume, Cluny

 

– avec les grilles parues dans le livre Les bannières de Cluny etc. (toutes les informations pour l’acheter sont ici)

– pour des projets supplémentaires

Mon voyage à Nantes (11), la suite du parcours en ville…

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 01, Agnès varda dans le passage Pommeray Allez, c’est reparti pour le VAN / Voyage à Nantes (site officiel), pour revoir les autres épisodes, voir les liens en fin d’article ou chez Mamazerty… N’hésitez pas non plus à suivre les liens vers les sites des artistes ou autres… J’y étais par un week-end pluvieux, du 6 au 8 juillet 2012, et ai déjà participé à la manifestation Estuaire 2007 (je n’avais pas pu y aller en 2009).

Aujourd’hui, nous poursuivons le fil rose en ville… (suivre le lien pour revoir le début du parcours en ville)

Dans le passage Pommeray, dont je vous reparlerai sans doute un jour, avec Des chambres en ville, Agnès Varda (revoir Les plages d’Agnès, où elle avait fait une un film très original, synthèse de ses films précédents) a reconstitué l’ancien magasin de télévisions de Michel Piccoli dans Une chambre en ville de Jacques Demy (son compagnon aujourd’hui décédé), dont certaines scènes se passent dans ce passage (comme des scènes de Lola) et dont des extraits sont projetés dans la deuxième pièce. Dans la première salle, elle propose des petits films sur les visiteurs du passage. Vous pouvez aussi voir d’autres commentaires et photographies du passage Pommeray par ce lien direct chez Mamazerty…Et pour en savoir lus sur ce passage, y compris avec des images du tournage de Lola et de une chambre en ville, voir l’article de Pascale Wester, Le passage Pommeraye, une rue tout droit sortie du XIXe, Nantes au quotidien, n° 158, octobre 2005, p. 29-31.

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 02, sur le balcon de l'hôtel Pommeray En sortant du passage Pommeray par le haut, l’hôtel Pommeray propose une sorte de gros ectoplasme en matière expansée… Ça me rappelle un peu la « mousse à blaireaux », pour les non-initiés, de la mousse d’isolation pour les maisons que l’archéologue que je suis a utilisé (comme beaucoup d’autres archéologues) pour remplir des terriers dans les grottes et pouvoir fouiller la partie non détruite par les fouisseurs sans effondrement des couches archéologiques dans les terriers sous-jacents.Bon, revenons à nos moutons ou plutôt à l’œuvre, Kiss of the paraghost de Danny Steve. J’ai eu la flemme de ressortir le soir (averses, bises glaciale) pour le voir éclairé… Quatre artistes ont également redécoré des chambres, à voir sur place ou sur le site de l’hôtel. Vous pouvez même y faire juste la sieste pendant le voyage à Nantes (vite, il ne reste que deux jours!). Vous pouvez aussi voir d’autres commentaires et photographies par ce lien direct chez Mamazerty… Sur la vue plus éloignée, à gauche, vous apercevez une paire de chaussures, nouveau rituel urbain dont je vous ai parlé pour Poitiers et vous reparlerai pour Nantes

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 03, place Graslin, opéra et légumes L’opéra est actuellement en travaux et une station de légumes a pris place au milieu de la place Graslin… à voir par ce lien direct sur le blog de Mamazerty lors de son installation. La photographie du programme pouvait laisser croire à la présence d’une girafe sur scène, mais en fait, il n’y avait « que » de la diffusion sonore et une découverte du magnifique plafond peint par Hippolyte Berteaux et inauguré en 1881, dont je vous reparlerai à l’occasion d’un article sur le patrimoine (pour les impatients, vous pouvez toujours aller voir l’article de Laure Nemski, Le théâtre Graslin, Nantes au Quotidien, supplément au n° 143, mars 2004, p. 26-29)… Sur la vue du bas, vous apercevez la brasserie La Cigale, avec ses célèbres mosaïques…

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 04, la compagnie générale d'accidents La Danseuse échevelée (réalisée dans une série de 1934-1936) de Julio Gonzalez a pris place, minuscule, sous la grand coupole en verre coloré de style art déco du siège de la Compagnie Générale des Accidents, construit de 1928 à 1933 par l’architecte Henri Vié et l’entrepreneur Jean Le Guillou et donc quasiment contemporain de l’œuvre qui y est présentée.

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 05, la coupole de la compagnie générale d'accidents Je n’ai pas résisté à prendre une vue de la belle coupole…

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 06, devant le muséum Je vous montrerai aussi plus tard le très beau fronton du muséum d’histoire naturelle, mais n’hésitez pas à voir Estuaire, une histoire naturelle ?, avec une passerelle dehors dans le square Louis-Bureau, sur les milieux humides, et à l’intérieur, de nouveaux espaces consacrés à l’estuaire, dont une mise en scène très sympathique des différents milieux de l’estuaire accompagnés d’animaux empaillés. Dans le cadre de Sans cimaise et sans pantalon du musée des beaux-arts, des paysages de l’estuaire réalisés par des peintres des 19e et 20e siècles sont présentés à l’étage, ainsi que l’autruche naturalisée de Maurizio Cattelan. J’ai été moins séduite par les aquarelles de Denis Clavreul.

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 07, le musée Dobrée Direction maintenant, juste à côté, le musée Dobrée, fermé pour travaux. En attendant, on peut visiter la tour construite à partir de 1864 que Thomas Dobrée, descendant d’une famille d’armateurs nantais et grand passionné d’art, par petits groupes (14 personnes, la jauge imposée dans les lieux qui accueillent du public sans issue de secours) pour une visite de trois quarts d’heure qui nous emmène jusqu’au sommet de la tour carrée au deuxième plan sur la photographie…

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 08, le bâtiment de la faculté de pharmacie Dans le nouvel UFR des sciences pharmaceutiques et biologiques, rue Bias, tout juste rénové par l’architecte Jean-Pierre Lott en 2011…

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 09, les oeuvres de la faculté de pharmacie

ORLAN (pseudonyme de Mireille Suzanne Francette Porte) a installé dans le cadre du 1% artistique son œuvre Radiographie des temps, au sol et au plafond.

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 10, la façade de l'amphithéâtre Kerneis Juste à côté, l’amphithéâtre Kerneis n’était pas accessible à l’heure où je suis passée, mais les installations sur les parois sont visibles de l’extérieur… L’université avait invité en résidence les artistes Interim (Marie Bouts, Julien Celdran, Lou Galopa, Séverine Hubard, Ramona Poenaru, Alice Retorré et Till Roeskens), qui ont réalisé des portraits des usagers de l’université.

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 11, la façade de l'amphithéâtre Kerneis Voici l’autre côté de la façade… certains ont choisi de montrer leurs carnets de notes de laboratoire pour se faire représenter…

Mon voyage à Nantes en 2012:

– un premier aperçu,

– croisière de Nantes à Saint-Nazaire : le début et la fin du trajet

– à Saint-Nazaire

– ça grimpe : trois plates-formes et le mont Gerbier de Jonc

– au jardin des plantes : avec des plantes et des œuvres contemporaines

– sur l’île de Nantes : à l’ouest et au centre

– en ville : le début et la suite du parcours, de l’art dans la rue

– le mémorial de l’esclavage

Chaumont-sur-Loire 2012 (9), l’art en plein air, suite…

Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins (sur le thème Jardins des délices, jardins des délires, voir le site du domaine de Chaumont-sur-Loire) le 15 juin 2012 avec Emmanuelle / le Marquoir d’Élise. Comme d’habitude, nous y sommes allées en train, arrêt en gare d’Onzain puis traversée de la Loire à pied (par le pont!)… Pas de grand soleil, mais pas de pluie non plus… Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page.

Je vous ai déjà montré les œuvres de Giuseppe Penone, je poursuis cette semaine dans les espaces de la ferme modèle et dans le parc… N’hésitez pas à suivre les liens pour aller sur les sites des artistes…

Chaumont-sur-Loire 2012, art, 1, arbre Durban de Méchain Je commence avec cet arbre complètement plâtré par François Méchain, qui a réalisé dans le parc l’arbre aux échelles, à revoir en 2009, 2010 et 2011. Il a appelé son œuvre Durban, en référence au processus de Durban, dont le congrès sur le climat, en 2011, n’avait pas été plus fructueux que Rio+20 cette année… Quand prendra-t-on enfin conscience des risques de notre mode de vie sur l’environnement?

Chaumont-sur-Loire 2012, art, 2, arbre de Verschueren Juste devant, il y a toujours dans le bassin Réflexion, installation II/10, qui était déjà là l’année dernière et que j’avais oublié de photographier de Bob Verschueren, créée en 2010 (à revoir ici en 2011).

Chaumont-sur-Loire 2012, art, 3, photographie de MacLean Dans la bibliothèque (ancienne asinerie), Alex MacLean expose un ensemble surprenant de photographies, Sur les toits de New York. Où l’on découvre des coins insoupçonnés de verdure, coincés entre les climatiseurs et la sortie des cages d’ascenseurs…

Chaumont-sur-Loire 2012, art, 4, un inconnu dans la grange Il y a aussi un artiste mystère dans la grange aux abeilles… Je n’ai pas pris de note sur place, et impossible de trouver la moindre information sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire… Si quelqu’un peut me transmettre la bonne information sur cette installation, je l’ajouterai…

Chaumont-sur-Loire 2012, art, 5, deux vues de l'oeuvre de Dougherty Quand on arrive par la grande rampe depuis le bas (pour les piétons, ceux qui arrivent en voiture se garent en haut…), impossible de rater ces grandes meules… ou plutôt, quand on s’approche, on s’aperçoit que ça ressemble plutôt à des cabanes, œuvre sans titre de Patrick Douherty.

Chaumont-sur-Loire 2012, art, 6, deux autres vues de l'oeuvre de Dougherty Les voici sous deux autres angles… Ce sont des branches de saule tressées…

Chaumont-sur-Loire 2012, art, 7, le serpentin vert de Poirée-Ville Dans la prairie entre la château et les écuries, Jean-Philippe Poirée-Ville a installé Sylphes, tour d’Amboise, une structure avec des plantes nourries par hydropénie (un mélange nutritif leur ai donné, sans terre). Je n’ai pas reconnu la tour d’Amboise, mais l’ensemble est surprenant…

Chaumont-sur-Loire 2012, art, 7, siège des Poirier Je termine avec le siège de Anne et Patrick Poirier (voir aussi des photographies en 2011). Je n’ai pas repris de photographies des autres œuvres, suivre les liens précédents pour les revoir…

Pour retrouver les articles de 2012 / Jardins des délices, jardins des délires

  • La Loire haute en 2012 comparée aux années précédentes
  • le jardin n
    ° 1
    , Coulisses d’un festin, conçu par Étienne Rivière, Aline Gayou, Mathilde Coineau, Marion Delage, Pauline Bertin et Laura Yoro
  • le jardin n° 2, Le jardin bleu d’Absolem, conçu par Jérôme et Christian Houadec
  • le jardin n° 3, Lèche-vitrine, conçu par Benjamin Jardel et Nicolas Epaillard et Yohimbé
  • le jardin n° 4, Le potager, conçu par le bureau d’études de Gally
  • le jardin n° 4bis, Liberté, Egalité, Fraternité, conçu par Sim Flemons et John Warland
  • le jardin n° 5, Un jardin psyché-délice, conçu par Christophe Baerwanger, Léa Dufour, Richard Mariotte, Sara Moreau et Charles Clément
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise
  • le jardin n° 7, Le jardin de la Belle au Bois Dormant, créé par Niels De Bruin et Nevena Krilic
  • le jardin n° 8, d’un mode à l’autre, conçu par Dominik Scheuch et Edina Massàny, de l’agence Yewo landscape.
  • le jardin n° 9, Locus genii : le génie est partout, conçu par GIGA-G (Genius Inspired Garden Admirers-Group)
  • le jardin n° 10, Toi et moi, une rencontre, conçu par Nicolas Degennes
  • le jardin n° 11, En pâtisserie, tout est permis, conçu par Simon Tremblais et Matthieu Gabillard et leurs professeurs
  • le jardin n° 12, Delirium tremens, conçu par Marine Vigier, Émilie Delerue, Marie-Laure Hanne, Jérôme Jolyet Frédéric Delcayrou
  • le jardin n° 13, Cordon bleu / Le Jardin d’Alain Passard et du jury
  • le jardin n° 14, Orange mécanique, conçu par Rudy Toulotte et Carola Iglesias Garcia De Sola, de l’AtelierDT
  • le jardin n° 15, Paradis terrestre / Mag mell, conçu par Rita Higgins et Peter Little
  • le jardin n° 16, Le jardin des renards rouges, conçu par Katya Crawford, Susan Frye et Veree Parker Simons
  • le jardin n° 17, émeraude , conçu par Dauphins architecture
  • le jardin n° 18, sens dessus dessous, conçu par Adrien Defosse, Damien Roidot et François Bosset
  • le jardin n° 19, Jardin des délires délicieux, conçu par Guillaume Vigan et Alexandre Granger
  • le jardin n° 19bis, En vert, créé par la superstructure, un collectif de créateurs
  • le jardin n° 20, Le délire des sens, conçu par l’école supérieure d’environnement de Nürtingen-Geislingen, en Allemagne
  • le jardin n° 21, Le calendrier des sept lunes, conçu par l’agence RCP
  • le jardin n° 22, Les chrysadélires, conçu par Laurent Fayolle et Noël Pinsard
  • le jardin n° 23, Fruit de l’imagination, conçu par l’institut national d’horticulture
  • le jardin n° 24, le jardin de la bière, conçu par Joost Emmerik
  • le jardin de sorgho, une création de Michel Blazy
  • Dans le parc : oeuvres de Giuseppe Penone (et de nouvelles photos des celles de Rainer Gross, Tadashi Kawamata et Erik Samakh), d’autres artistes (François Méchain, Bob Verschueren, Alex MacLean, Patrick Douherty)
  • Les Prés du Goualoup et les oeuvres de Pablo Reinoso

Derniers jours à Ruffey-sur-Seille (Jura)

Ruffey-sur-Seille, les bannières de Cluny présentées au prieuré Saint-Christophe Je vous ai parlé l’autre jour de trois expositions autour du fil que vous pouvez encore voir dans les prochains jours, faites vite si vous êtes dans le Jura ou à proximité… Je les ai découvertes grâce à l’accueil exceptionnel de Marlie (et de François!). Je reviendrai très vite vous montrer d’autres photographies de l’exposition La lettre et l’image du Moyen Âge à nos jours jusqu’au 19 août 2012 tous les jours de 15h à 19h dans l’ancienne école de Gigny-sur-Suran. Il vous reste encore ce week-end (jusqu’au dimanche 12 août 2012 inclus) pour voir celle de Saint-Laurent-en-Grandvaux.

Je vous parle aujourd’hui de celle qui est organisée au

prieuré Saint-Christophe à Ruffey-sur-Seille jusqu’au 15 août 2012,

tous les jours de 15h à 19h… A ne pas manquer si vous êtes dans le Jura… Ensuite, elles iront en Dordogne, toutes les informations sur leur itinérance chez Marlie.

Ruffey-sur-Seille, les bannières de Cluny présentées au prieuré Saint-Christophe, 2, deux vues Mireille et Jean-Paul vous accueilleront avec joie dans le prieuré qu’ils restaurent depuis des années (peut-être pas avec les gourmandises comme lors de la rencontre de brodeuses du 28 juillet 2012). Les deux séries de bannières brodées, soit 26 (le double de celles que j’ai vues à Bouchemaine) sont joliment présentées…

Ruffey-sur-Seille, les bannières de Cluny présentées au prieuré Saint-Christophe, 3, deux vues

400 brodeuses de toute la France, de Suisse et au-delà ont participé à ce gigantesque projet initié par Marlie (plus d’informations chez elle)… Vous pouvez toujours acheter le livre expliquant le projet et présentant les grilles (toutes les informations pour l’acheter sont ici)… enfin, celles des premières bannières présentées ici…

Ruffey-sur-Seille, les bannières de Cluny présentées au prieuré Saint-Christophe, 4, la bannière … car depuis, le projet se poursuit, et des grilles spécifiques ont été créées pour le prieuré Saint-Christophe en particulier (ainsi que pour l’oriflamme, qui est actuellement exposé à Gigny-sur-Suran)… Saurez-vous reconnaître la charrette que j’ai brodée ici? Elle a été inspirée de la tapisserie de Bayeux et se trouve dans le livre…

Ruffey-sur-Seille, les bannières de Cluny présentées au prieuré Saint-Christophe, 5, la chapelle Les grilles originales ont été créées à partir du chevet de la chapelle du prieuré et des splendides motifs peints qui ont été redécouverts il y a quelques années… Vous voyez le soleil et la lune? C’est un thème qui était déjà représenté dans l’art roman, à voir par exemple sur la façade de l’église Notre-Dame-la-Grande à Poitiers…

Bannières brodées pour ClunyBannières brodées pour Gigny, Baume, Cluny

 

– avec les grilles parues dans le livre Les bannières de Cluny etc. (toutes les informations pour l’acheter sont ici)

– avec les grilles réalisées pour des projets supplémentaires

Mon voyage à Nantes (10), en ville au début du parcours…

Nantes 2012, début du circuit en ville, 01, les arbres flottants Allez, c’est reparti pour le VAN / Voyage à Nantes (site officiel), pour revoir les autres épisodes, voir les liens en fin d’article ou chez Mamazerty… N’hésitez pas non plus à suivre les liens vers les sites des artistes ou autres… J’y étais par un week-end pluvieux, du 6 au 8 juillet 2012, et ai déjà participé à la manifestation Estuaire 2007 (je n’avais pas pu y aller en 2009).

Aujourd’hui, nous partons sur le début du fil rose…En sortant du car de Poitiers le vendredi midi, je n’avais pas repéré cette œuvre : je n’avais pas encore le parcours et il pleuvait… Je l’ai donc vue le lendemain, au retour de Saint-Nazaire… et encore sous la pluie!

Nantes 2012, début du circuit en ville, 02, les arbres flottants Puis reprise en photo depuis la berge le long du lieu unique le dimanche, cette fois par temps sec! Fabrice Hyber a installé à l’entrée du canal Saint-Félix son île flottante, constituée de plusieurs bateaux envahis par la végétation…Voir d’autres photographies et commentaires par ce lien direct chez Mamazerty… [PS du 20 août 2012: cette œuvre a été victime d’un acte de vandalisme et a coulé…].

Vu le mauvais temps les deux soirs, je n’ai pas vu le revu de nuit Nymphéa de Ange Leccia. En 2007, j’avais fait le voyage en batobus sur l’Erdre, sous le boulevard, où se trouvait aussi Ondulation, œuvre en son et lumière de Thomas MacIntosh, avec la collaboration de Emmanuel Madan et Mikko Hynnimen.

Nantes 2012, début du circuit en ville, 03, au lieu Unique Revenons en 2012 avec un tour au Lieu Unique, où une vaste salle de jeux, Playgrounds, a pris place. Une série d’architectes ont revisité des jeux traditionnels ou non, et vous pourrez faire une partie de mini golf avec des escarpins en guise de club ou jouer au volant entre des barres d’échafaudage (entre autres animations).

Nantes 2012, début du circuit en ville, 04, façade de la chapelle de l'Immaculée On poursuit le trajet par le jardin des plantes (voir la partie végétale et la partie installations) – ce n’est pas l’ordre du trajet, mais je l’ai choisi ainsi – avant de rejoindre la chapelle de l’Immaculée où la Cène de Gaston Chaissac a pris place sur l’autel (voir pour cet artiste des liens proposés par Dalinele dans cet article ou ce reportage d’Arte TV) et plusieurs œuvres de Toni Grand sont réparties dans la chapelle.

Dans la chapelle de l’Oratoire, qui dépend du musée des Beaux-Arts actuellement fermé pour travaux (entrée payante mais symbolique) se trouvent des œuvres de Yan Pei-Ming. Il y avait du monde, du coup, je n’ai pas pris de photographies à l’intérieur, mais vous pouvez voir celles de Mamazerty par ce lien direct. C’est un artiste avec lequel j’ai du mal à accrocher, même chose pour ce qui est présenté cet été à l’école d’art de Châtellerault…

Nantes 2012, début du circuit en ville, 05, château vu de l'extérieur Je ne suis pas retournée au château des Ducs de Bretagne… même si le samedi soir devait être lancé le nouveau film sur l’histoire de Nantes.

Nantes 2012, début du circuit en ville, 06, dans la cour du château Il faut y consacrer plusieurs heures, et je préférais profiter des œuvres temporaires plutôt que de revoir le château et son musée d’histoire de la ville de Nantes. J’ai juste traversé la cour…

Nantes 2012, début du circuit en ville, 07, façade de la cathédrale Je ne vous montre pas maintenant le tombeau dans la cathédrale, je lui consacrerai un article dans mes séries « patrimoine » dans les prochaines semaines…

Nantes 2012, début du circuit en ville, 15, en haut de la tour Bretagne, le nid Direction la Tour Bretagne, une petite queue (il paraît qu’elle peut être très longue mais je n’ai guère attendu…) et hop, montée en ascenseur ultra-rapide au 32e étage… Là, le nid de Jean Jullien (site de l’artiste avec une vidéo du « nid ») fait le tour de la grande cage d’ascenseur, avec un bar au milieu du corps du grand oiseau blanc…

Nantes 2012, début du circuit en ville, 16, en haut de la tour Bretagne, deux vues Un peu de courage pour sortir dans le grand air frisquet sur la terrasse qui fait le tour de la tour, avec des vues imprenables sur la ville…

Nantes 2012, début du circuit en ville, 17, en haut de la tour Bretagne, deux vues … ou encore celles-ci (prises à travers les mailles des grilles anti-suicide)…

Nantes 2012, début du circuit en ville, 08, sous la coupole des Galeries Lafayette La vitrine des Galeries Lafayette devait être refaite le lundi suivant, mais sous la coupole se trouve Suspens de Nantes, de Cécile Bart, sous l’œil indifférent des nombreuses personnes qui venaient profiter des soldes tout en s’abritant des averses incessantes de ce samedi après-midi. Elle a tendu au-dessus des escalators de grands cadres avec des tissus très colorés.

Nantes 2012, début du circuit en ville, 09, maison suspendue place Bouffay On continue, pas dans l’ordre du parcours, par la place Bouffay… pour Monte-meubles, l’ultime déménagement de Leandro Erlich. [PS: j’ai vu une autre œuvre de cet artiste à Phantasia au Tri postal à Lille]

Nantes 2012, début du circuit en ville, 10, maison suspendue place Bouffay Au bout du bras d’un monte-meubles de déménageur est suspendue une maison en cours de démolition, les meubles sont sur la plateforme à mi hauteur… clin d’œil à la ville en perpétuel mouvement, déménagements, démolitions, reconstructions…

Nantes 2012, début du circuit en ville, 11, maison suspendue place Bouffay … juste en face d’un vaste chantier, le Carré Feydeau protégé par ses barrières, que l’on voit ici à l’arrière plan. Vous pouvez aussi voir d’autres images et commentaires par ce lien direct chez Mamazerty. A proximité, vous pouvez aussi voir deux des trois plates-formes.

Nantes 2012, début du circuit en ville, 12, passage Sainte-Croix Dans le passage Sainte-Croix se trouvent plusieurs installations… Une exposition de portraits de bourgeois nantais réalisés au début du 19e siècle par le peintre Jean-François Sablet, et dans la cour couverte, Le sorcier de Herbert Ward.

Nantes 2012, début du circuit en ville, 13, jardin du passage Sainte-Croix Ma chambre d’hôtel donnait sur le jardin installé à l’extérieur. Mamazerty a montré plein de photographies, elle a eu un vrai coup de cœur pour ce jardin! A voir par ce lien direct.

Nantes 2012, début du circuit en ville, 14, sur l'île Feydeau J’arrive maintenant sur l’île Feydeau, rue Kervégan. Dans un immeuble du 18e siècle en cours de restauration, il faut se faufile rentre les échafaudages, pousser la porte dans le noir pour entrer dans le Temple du goût / Bâtisse karstique par l’atelier polyhèdre. Ils ont créé des objets décalés, de grands verres, un lustre au-dessus d’un bar, un service de table géant noir, etc., dans lesquels il est possible de manger sur réservation à certaines dates.

Mon voyage à Nantes en 2012:

– un premier aperçu,

– croisière de Nantes à Saint-Nazaire : le début et la fin du trajet

– à Saint-Nazaire

– ça grimpe : trois plates-formes et le mont Gerbier de Jonc

– au jardin des plantes : avec des plantes et des œuvres contemporaines

– sur l’île de Nantes : à l’ouest et au centre

– en ville : le début et la suite du parcours, de l’art dans la rue

– le mémorial de l’esclavage

Vite! à Saint-Laurent-en-Grandvaux (Jura) jusqu’au 12 août 2012

Je vous ai parlé l’autre jour de trois expositions autour du fil que vous pouvez encore voir dans les prochains jours, faites vite si vous êtes dans le Jura ou à proximité… Je les ai découvertes grâce à l’accueil exceptionnel de Marlie (et de François!). Je reviendrai très vite vous montrer d’autres photographies des bannières présentées jusqu’au 15 août 2012, tous les jours de 15h à 19h, au prieuré Saint-Christophe à Ruffey-sur-Seille (voir détails sur Ruffey-sur-Seille) et l’exposition La lettre et l’image du Moyen Âge à nos jours jusqu’au 19 août 2012 tous les jours de 15h à 19h dans l’ancienne école de Gigny-sur-Suran (voir détails sur Gigny). Je vous parle aujourd’hui de celle qui est organisée à

Saint-Laurent-en-Grandvaux, exposition 2012, 1, histoire du lin et du chanvre Saint-Laurent-en-Grandvaux, ferme Louise Mignot, intitulée trésors d’antan au fil des plantes

Vite! C’est jusqu’à dimanche prochain inclus, 12 août 2012, tous les jours de 15h à 19h. Elle est organisée par l’association des amis du Grandvaux. La première salle retrace l’histoire et les techniques de culture et de transformation du lin et du chanvre.

Saint-Laurent-en-Grandvaux, exposition 2012, 2, la deuxième salle Dans la deuxième salle, vous pourrez vous entraîner sur la machine à pédale (idéale pour coudre les jean’s), admirer la table, le linge dans l’armoire…

Saint-Laurent-en-Grandvaux, exposition 2012, 3, couvre-lit

… ou encore ce splendide couvre-lit. A côté, quoi de mieux pour expliquer la technique que de montrer un ouvrage en cours, rubans positionnés sur le carton et premiers points à l’aiguille mis en place…

Saint-Laurent-en-Grandvaux, exposition 2012, 4, matériel de couture et aiguilles pour yeux faibles Parmi tout le matériel de couture, ne pas rater les aiguilles assorties… « spéciales pour vues faibles »! N’hésitez pas non plus à demander des explications aux bénévoles de l’association qui vous accueille, elles vous montreront des reprises très ingénieuses…

Saint-Laurent-en-Grandvaux, exposition 2012, 5, linge divers La troisième salle présente beaucoup de linge par type (chemises, trousseau, robes de mariées, dont une surprenante et très moderne de 1920)…

Saint-Laurent-en-Grandvaux, exposition 2012, 6, faux cols … mais aussi tous ces faux-cols, dont me parlait tant l’une de mes arrière-grand’-mères qui les repassait (de manière professionnelle, dans une famille de « tailleur d’habits »)…

Saint-Laurent-en-Grandvaux, exposition 2012, 7, gants en fil … sans oublier tous ces gants en fil, un superbe travail pour les réaliser et en très bon état! Un grand bravo aux bénévoles qui ont mis en scène et nettoyé tout ce linge, aux personnes qui ont prêté ou donné tous ces objets à l’association des amis du Grandvaux.

La dernière salle est consacrée à une exposition-vente, pas de photographie, elle était en cours de ré-aménagement après avoir été « dévalisée » par les visiteurs précédents!

Il faut maintenant que je lise Le roulier du Grandvaux de Bernard Clavel… et que je teste les recettes secrètes des dames de l’association, publiées dans un livret…

 

 

 

L’amiral / Lord Nelson à Londres (Trafalgar square)…

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 01, deux vues générales Puisque les jeux olympiques battent leur plein à Londres, j’ai ressorti mes photographies d’avril 2011 (juste avant LE mariage). Et quoi de mieux pour faire plaisir aux Anglais que de vous montrer la colonne de Lord Nelson, que nous appelons ici en France plutôt l’amiral Nelson, notre ennemi juré des batailles napoléoniennes. Et aussi un cauchemar pour l’étude de cette période, toutes ces batailles terrestres et navales après la Révolution et jusqu’à la chute de Napoléon en 1815… Cette imposante colonne rend donc hommage à Horatio Nelson, 1er vicomte Nelson, duc de Bronte (Burnham Thorpe, 1758 – Trafalgar, 1805). La souscription pour l’élévation d’un monument à Nelson a été lancée en 1838. La première pierre est posée en 1840 et la construction de la colonne ne commence vraiment qu’en 1842 pour être achevée en 1843. Avec ses 44m de hauteur totale, elle domine la place. D’autres statues sont installées sur la place, aménagée à partir de 1829 sur des plans établis presque dix ans plus tôt par l’architecte John Nash. En 1840 est aussi construite au nord de la place la National Gallery.

La mise en place des plaques a commencé en 1849 avec la face sur la mort de Nelson, en 1850 est posée la bataille du Nil. La bataille de Saint-Vincent a été posée seulement en 1853, après une bataille juridique parce que le bronze n’était pas pur. Le monument est encadré de quatre gros lions, je n’ai pas fait de photographie, il y avait toujours du mode dans le champ de vision… Ils ont été ajoutés en 1867 et sont l’œuvre de Sir Edwin Landseer avec l’aide du baron Marochetti. La colonne a été restaurée en 2006.

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 02, Nelson en haut de la colonne La grande colonne cannelée est posée sur un haut socle où sont apposées des plaques en bronze. Elle est surmontée d’un chapiteau corinthien en bronze et de la statue en pied, en granite.

La partie haute de la colonne et la statue de Nelson sont l’œuvre de l’architecte William Railton (vers 1801 – 1877). La sculpture a été exécutée par le sculpteur Edward Hodges Baily (Bristol, 1788 – Londres, 1867).

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 03, deux vues de Nelson

Nelson a pris place sur un petit socle superposé au chapiteau. Il est représenté debout devant des cordages, en uniforme avec toutes ses médailles et sans son bras droit, perdu en 1797 à la bataille de Santa Cruz de Tenerife. Il s’appuie de sa main gauche sur une épée.

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 04, signature Watson sur la bataille de Saint-Vincent La première face (par ordre chronologique de la scène représentée) porte la signature « M. L. Watson sculp ». Il s’agit de Musgrave Lewthwaite Watson (1804-1847).

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 05, la bataille de Saint-Vincent La légende sur le cadre en bas identifie la scène : « St Vincent 1797 ». le 14 février 1797, la bataille du cap Saint Vincent, au sud-ouest du Portugal, a opposé la flotte anglaise menée par Sir John Jervis, à la flotte espagnole dirigée par Don José de Córdoba. Bien qu’en infériorité numérique (15 navires contre 24), les Anglais, mieux formés et plus disciplinés, l’emportent. Deux commandants se distinguent, Nelson et Collingwood.

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 06, la signature Woodington et marque des fondeurs La deuxième face a été sculptée par W[illiam] F. Woodington et fondue par « Moore, Fressange / & Moore founders ».

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 07, plaque de la bataille du Nil dite d'Aboukir

La légende identifie la scène: « Nile 1798 ». Il s’agit de ce que les Anglais appellent la bataille du Nil et nos manuels d’histoire français la bataille d’Aboukir, qui s’est déroulée à l’embouchure du Nil, dans la baie d’Aboukir, à une trentaine de kilomètres d’Alexandrie en Égypte, les 1er et 2 août 1798. Napoléon Bonaparte avait pour objectif d’envahir l’Égypte, possession anglaise, puis de menacer ses comptoirs en Inde. Les flottes anglaises et françaises se faisaient la course depuis plusieurs semaines en Méditerranée, les Français réussissant à prendre Malte. Nelson est à nouveau blessé dans cette bataille, il avait perdu son bras droit un an plus tôt à la bataille de Santa Cruz de Tenerife (22 au 25 août 1797), on voit clairement ici sa manche vide. Mais les Anglais ont à nouveau gagné une bataille navale, réussissant à couler l’Orient, le navire-amiral français… entraînant la mort de François Paul de Brueys, qui dirigeait la flotte. Nelson est anobli à l’issue de cette bataille.

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 08, signature Termouth et marque des fondeurs La troisième face a été réalisée par le sculpteur « J[ohn] Ternouth » (vers 1796 – 1848) et fondue par « Moore, Fressange / & Moore founders », comme la précédente.

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 09, face de la bataille de Copenhague Elle représente la bataille de « Copenhaguen 1801 », dit l’inscription… et le manuel d’histoire précise que la bataille de Copenhague a eu lieu le 2 avril 1801. Nelson, désobéissant à Lord Parker qui dirigeait la flotte, attaqua les Danois et les Norvégiens. L’armistice est signée peu après, et Parker remplacé par Nelson à la tête de la flotte anglaise.

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 10, la signature de Carew sur la mort de Nelson La dernière face est signée du sculpteur « I. E. Carew sculp ». Il s’agit de John Edwards Carew (v. 1785 – 1868). J’ai oublié de prendre une photographie de détail de la marque du fondeur en bas à gauche de la plaque… mais il s’agit de Adams, Christie and Co., de Rotherhithe.

Colonne de Nelson à Trafalgar Square, Londres, 11, face<br /><br />
 sur la mort de Nelson Elle représente la mort de Nelson et a été installée en décembre 1849. Sur la plaque, Nelson, blessé, est porté par ses hommes, sur un fond de voiles de navire. La légende sur le cadre en bas dit « England expects every man will do his duty » (plus ou moins: l’Angleterre attend que chaque homme fasse son devoir »).

Le 21 octobre 1805, au large de Cadix en Espagne, devant le cap de Tralfalgar, l’amiral Villeneuve, qui dirige la flotte franco-espagnole, affronte la flotte britannique commandée par Nelson. Les Anglais, en infériorité numérique, écrasent les Français (et deviennent durablement maîtres des mers), mais Nelson est mortellement blessé… et vous connaissez la suite, son corps conservé dans un tonneau d’alcool! Après avoir tourné le dos à l’Angleterre à Boulogne-sur-Mer, Napoléon doit définitivement renoncer à l’invasion de la Grande-Bretagne.

Mon voyage à Nantes (9), au centre de l’île de Nantes…

Au centre de l'île de Nantes, 2012, 01, palais de justice de Nouvel Allez, c’est reparti pour le VAN / Voyage à Nantes (site officiel), pour revoir les autres épisodes, voir les liens en fin d’article ou chez Mamazerty… N’hésitez pas non plus à suivre les liens vers les sites des artistes ou autres… J’y étais par un week-end pluvieux, du 6 au 8 juillet 2012, et ai déjà participé à la manifestation Estuaire 2007 (je n’avais pas pu y aller en 2009).

Aujourd’hui, nous partons sur l’île de Nantes, où je suis allée les trois jours de mon séjour pour voir des choses différentes, dont le dimanche avec Mamazerty. Après l’ouest, voici le centre de l’île, et contrairement à 2007, je n’ai pas poussé jusqu’au Conseil régional à l’est…

Au centre de l'île de Nantes, 2012, 02, aperçu des oeuvres du palais de justice à travers la façade Petite halte au palais de justice réalisé par Jean Nouvel (comme le musée du Quai Branly à Paris)… Bon, côté architecture, le bâtiment s’impose mais ses usagers, notamment juges et avocats, lui trouvent de nombreux défauts fonctionnels… Après avoir accepté la fouille, vous pourrez voir des œuvres de très grand format venant du musée des beaux arts et les créations numériques (1% culturelle) de Jenny Holzer.

A côté, je n’ai pas pu voir de nuit (grrr pour la météo!) l’installation lumineuse de François Morellet sur le bâtiment de la mutuelle Harmonie atlantique. Le bâtiment, construit dans les années 1960, vient d’être rénové par CANAL Atelier d’architecture (Daniel et Patrick RUBIN). Cette œuvre a aussi beaucoup fait parler dans la presse locale et spécialisée en art contemporain… elle indique la météo et le temps qu’il est censé faire dans 4 heures (seulement la nuit…) en allumant soit des nuages (arcs blancs), le soleil (cercle rouge) ou la pluie (tirets bleus)… [PS: je suis retournée à Nantes en octobre 2012 et ai pu voir les nuages et le soleil].

Au centre de l'île de Nantes, 2012, 03, la maison de l'avocat … et c’est reparti vers la Maison de l’avocat où Jocelyn Cottencin a créé Echoes, une sculpture graphique et lumineuse, dont la configuration des traits lumineux varie en permanence.

Au centre de l'île de Nantes, 2012, 04, le bâtiment Manny Le bâtiment Manny, signé de l’agence nantaise TETRARC, toujours rue Lanoue Bras de Fer, accueille Air de Rolf Julius… qui au grès du vent et des haut-parleurs cachés sous les coursives, libère des sons, cliquetis métalliques et vagues chants d’oiseaux.

Au centre de l'île de Nantes, 2012, 05, le passage protégé de Bulloch devant le bâtiment Manny Devant le même bâtiment, Angela Bulloch a installé The Zebra Crossing – Regulations and General Directions, un passage protégé annoncé par des lignes en zig-zag et des lampadaires jaunes… et qui se poursuit à l’intérieur du bâtiment.

Au centre de l'île de Nantes, 2012, 06, la maison régionale de l'architecture La Maison régionale d’architecture des Pays-de-la-Loire et son bâtiment tout rouge de l’Île Rouge, réalisé par Forma6, Sans cimaise et sans pantalon (délocalisation du musée des beaux arts fermé pour travaux) propose plusieurs œuvres dont l’hyper-réaliste Flea Market Lady, de Duane Hanson (1925-1996), de l’extérieur, on dirait qu’un gardien s’est endormi sur sa chaise….

Au centre de l'île de Nantes, 2012, 07, crête-town dans la halle Halstom Une petite pause crêpes salées ou sucrées de CRÊPETOWN, à condition que ce soit après midi, dans la halle Halstom : je n’ai pas assisté aux spectacles programmés le soir par Didier Poiraud et Hervé Guilloteau, et je vous reparlerai de la création de graphes…

Au centre de l'île de Nantes, 2012, 08, le âtiment principal de l'école d'architecture Au bout de la rue de la Noue, les différents bâtiments de l’école nationale d’architecture de Nantes, conçus par les architectes Lacaton & Vassal accueillent plusieurs ensembles d’œuvres.

Dans le bâtiment principal au sud, au premier étage, a pris place Futurologia, qui présente des installations / œuvres assez monumentales de cinq artistes russes, Petr Belyi, Valery Chtak, Irina Korina, Andrei Molodkin et Recycle group.

Au centre de l'île de Nantes, 2012, 09, sur le toit le l'école d'architecture, jeu et chaises longues Poursuivre par l’ascenseur ou par la rampe extérieure pour gagner le toit et son jeu Banaball créé par Clément Bacle et Ludovic Ducasse… si vous ne voulez pas jouer, vous pouvez toujours regarder la vue, différente de celle depuis la tour Bretagne ou la tour du musée Dobrée… éventuellement depuis l’un des transats si le temps le permet!

Au centre de l'île de Nantes, 2012, 10, le bar l'absence sur le parvis de l'école d'architecture D’en haut, on voit aussi très bien au bout du dernier bâtiment ce gros truc bleu sur le parvis qui est un bar… L’Absence a été créée par l’atelier Van Lieshout dans le cadre du 1% artistique de l’école d’architecture…

Au centre de l'île de Nantes, 2012, 11, 1000 plateaux près de l'école d'architecture A côté se trouve l’un des espaces de pique-nique des 1000 plateaux (à revoir dans mon premier aperçu).

Au centre de l'île de Nantes, 2012, 12, exposition Stockholder dans la galerie Loire Dans le dernier bâtiment de l’école, la galerie Loire tout en verre le long du quai, le Frac (fonds régional d’art contemporain) des Pays-de-la-Loire présente des œuvres principalement en bois, Hollow places court in ash-tree wood, de Jessica Stockholder.

Mon voyage à Nantes en 2012:

– un premier aperçu,

– croisière de Nantes à Saint-Nazaire : le début et la fin du trajet

– à Saint-Nazaire
– ça grimpe : trois plates-formes et le mont Gerbier de Jonc

– au jardin des plantes : avec des plantes et des œuvres contemporaines

– sur l’île de Nantes : à l’ouest et au centre

– en ville : le début et la suite du parcours, de l’art dans la rue

– le mémorial de l’esclavage

 

Chaumont-sur-Loire 2012 (8), palmes de l’originalité

Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins (sur le thème Jardins des délices, jardins des délires, voir le site du domaine de Chaumont-sur-Loire) le 15 juin 2012 avec Emmanuelle / le Marquoir d’Élise. Comme d’habitude, nous y sommes allées en train, arrêt en gare d’Onzain puis traversée de la Loire à pied (par le pont!)… Pas de grand soleil, mais pas de pluie non plus… Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page.

Je vous présente aujourd’hui trois jardins qui présentent des éléments originaux (enfin, de mon point de vue…).

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 19bis, 1, deux vues générales La palme revient au jardin n° 19bis, En vert, créé par la superstructure, un collectif de créateurs. Un jardin très vert au sol, d’où émergent des arbres morts…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 19bis, 2, endroit ou envers... Et des dispositifs avec des miroirs permettent de remettre l’image à l’endroit (un peu comme dans les vieux théodolites à image inversée…). Comme vous ne pouvez pas voir l’image qui se forme sur le miroir, je vous ai inversé la photographie, et maintenant, nous voici face à une forêt luxuriante.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 19bis, 3, retournement d'une vue générale

Et voici une des premières images remise à l’envers, cette fois, les arbres semblent bien vivants… le sol s’est transformé en canopée… et l’échelle monte au lieu de descendre (illusion d’optique…). Ce jardin aurait remporté la palme d’or du défi photo de Monique / Bidouillette / Tibilisfil (revoir endroit/envers par moi / par Jac).

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 07, 1, les roses de l'entrée

Je continue avec le jardin n° 7, Le jardin de la Belle au Bois Dormant, créé par Niels De Bruin et Nevena Krilic.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 07, 2, à l'intérieur

De larges allées blanches, un petit coin ombragé sympa avec des sièges… Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 07, 3, des solanacées qui piquent Mais ce qui m’a le plus impressionnée, ce sont ces plantes de la famille des solanacées (celle des pommes de terre et des tomates). Elles sont hérissées d’épines, sur les feuilles comme sur les tiges… Aïe, ce n’est pas qu’à la quenouille que risque de se piquer la Belle du conte…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin des sorcières, 1, des balais

Attention au bal des sorcières… ou au moins à leur rassemblement, à l’entrée de l’espace pour les enfants et du jardin expérimental… Pas sûr que la Belle (du jardin précédent) s’en sorte indemne…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin des sorcières, 2, deux vues Attention, les balais s’agitent au vent… Seraient-ils habités par les sorcières? Ce Jardin de sorgho une création de Michel Blazy (voir d’autres créations de cet artistes dans cette galerie). Le sorgho pousse peu à peu, comme l’année dernière (2011) la cane à sucre du jardin n° 7, la sève à la croisée des chemins, conçu par Ernesto Neto et Daisy Cabral Nogueira.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, les murs végétaux

Juste à côté se trouvent les murs végétaux entre le jardin des enfants et le jardin expérimental (photo de gauche). Comme celui de la cour des écuries, ils se portent très bien, contrairement à d’autres (et en particulier celui du musée du quai Branly à Paris, dont les plantes sont sans arrêt changées, revoir ici)… Vous pouvez retrouver ces murs végétaux de Patrick Blanc ici en 2011 ainsi qu’en 2010.

Pour retrouver les articles de 2012 / Jardins des délices, jardins des délires

  • La Loire haute en 2012 comparée aux années précédentes
  • le jardin n° 1, Coulisses d’un festin, conçu par Étienne Rivière, Aline Gayou, Mathilde Coineau, Marion Delage, Pauline Bertin et Laura Yoro
  • le jardin n° 2, Le jardin bleu d’Absolem, conçu par Jérôme et Christian Houadec
  • le jardin n° 3, Lèche-vitrine, conçu par Benjamin Jardel et Nicolas Epaillard et Yohimbé
  • le jardin n° 4, Le potager, conçu par le bureau d’études de Gally
  • le jardin n° 4bis, Liberté, Égalité, Fraternité, conçu par Sim Flemons et John Warland
  • le jardin n° 5, Un jardin psyché-délice, conçu par Christophe Baerwanger, Léa Dufour, Richard Mariotte, Sara Moreau et Charles Clément
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise
  • le jardin n° 7, Le jardin de la Belle au Bois Dormant, créé par Niels De Bruin et Nevena Krilic
  • le jardin n° 8, d’un mode à l’autre, conçu par Dominik Scheuch et Edina Massàny, de l’agence Yewo landscape.
  • le jardin n° 9, Locus genii : le génie est partout, conçu par GIGA-G (Genius Inspired Garden Admirers-Group)
  • le jardin n° 10, Toi et moi, une rencontre, conçu par Nicolas Degennes
  • le jardin n° 11, En pâtisserie, tout est permis, conçu par Simon Tremblais et Matthieu Gabillard et leurs professeurs
  • le jardin n° 12, Delirium tremens, conçu par Marine Vigier, Émilie Delerue, Marie-Laure Hanne, Jérôme Jolyet Frédéric Delcayrou
  • le jardin n° 13, Cordon bleu / Le Jardin d’Alain Passard et du jury
  • le jardin n° 14, Orange mécanique, conçu par Rudy Toulotte et Carola Iglesias Garcia De Sola, de l’AtelierDT
  • le jardin n° 15, Paradis terrestre / Mag mell, conçu par Rita Higgins et Peter Little
  • le jardin n° 16, Le jardin des renards rouges, conçu par Katya Crawford, Susan Frye et Veree Parker Simons
  • le jardin n° 17, émeraude , conçu par Dauphins architecture
  • le jardin n° 18, sens dessus dessous, conçu par Adrien Defosse, Damien Roidot et François Bosset
  • le jardin n° 19, Jardin des délires délicieux, conçu par Guillaume Vigan et Alexandre Granger
  • le jardin n° 19bis, En vert, créé par la superstructure, un collectif de créateurs
  • le jardin n° 20, Le délire des sens, conçu par l’école supérieure d’environnement de Nürtingen-Geislingen, en Allemagne
  • le jardin n° 21, Le calendrier des sept lunes, conçu par l’agence RCP
  • le jardin n° 22, Les chrysadélires, conçu par Laurent Fayolle et Noël Pinsard
  • le jardin n° 23, Fruit de l’imagination, conçu par l’institut national d’horticulture
  • le jardin n° 24, le jardin de la bière, conçu par Joost Emmerik
  • le jardin de sorgho, une création de Michel Blazy
  • Dans le parc : oeuvres de Giuseppe Penone (et de nouvelles photos des celles de Rainer Gross, Tadashi Kawamata et Erik Samakh), d’autres artistes (François Méchain, Bob Verschueren, Alex MacLean, Patrick Douherty)
  • Les Prés du Goualoup et les oeuvres de Pablo Reinoso