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La façade de l’église Saint-Barthélemy à Confolens

Confolens, l'église Saint-Barthélemy, 1, la façade Je vous emmène aujourd’hui à Confolens, autour de l’église Saint-Barthélemy. Ses abords ont été réaménagés il y a quelques années, les grandes pelouses ont remplacé le parking en gravillons que vous pouvez encore voir sur le le dossier documentaire rédigé en 2005. Comme beaucoup d’églises romanes, elle a connu de nombreux remaniements depuis sa construction sans doute au cours du 12e siècle. il s’agissait à l’origine d’une église priorale, mais il ne reste pas de traces des bâtiments du prieuré, juste un peu plus au sud, l’ancien presbytère (qui héberge aujourd’hui des administrations, voir ici si ça vous intéresse). Sur la façade, on voit bien l’adjonction de chapelles du côté nord au 15e siècle.

Confolens, l'église Saint-Barthélemy, 2, le côté nord En faisant le tour de l’édifice vers le nord, on voit bien le mur gouttereau et les fenêtres reprises, et au fond, le transept qui se trouve englobé dans les constructions plus récentes.

Confolens, l'église Saint-Barthélemy, 4, le chevet vu du sud-est Finalement, ce n’est qu’en arrivant au niveau du chevet (la photographie a été prise du sud-est) que l’on voit mieux le plan d’origine, en croix latine avec des transepts peu développés et des absidioles semi-circulaires sur le mur est de ces transepts. L’abside est également semi-circulaire, elle mériterait une étude détaillée pour voir les reprises entre l’appareil en pierre de taille et les moellons, les petits contreforts plats ne semblent pas avoir été trop modifiés depuis l’époque romane. Pour le clocher, seul le premier niveau (vers le bas) est roman.

Étant construite en zone granitique, difficile à sculpter, cet édifice comprend très peu de décor sculpté roman. Seuls les reliefs de la façade, dont une partie en calcaire d’importation, méritent d’être signalés, je vous les montrerai plus en détail dans un prochain article, à voir ici : les reliefs de la façade de Saint-Barthélemy à Confolens, assez similaires à ceux de l’église détruite Saint-Michel (aujourd’hui conservés dans l’église Saint-Maxime).

Des violettes à Confolens, vues de prèsQuelques précisions : en mars 2010, j’ai profité d’une belle journée printanière à Confolens (pour un colloque) pour faire une série de photographies et partager avec vous quelques-une d’entre elles, comme ces violettes près de l’église Saint-Barthélemy. Pour plus d’informations sur Confolens et la communauté de communes du Confolentais, deux livres sont toujours en librairie, Parcours du patrimoine n° 325 consacré à Confolens, ou encore l’image du patrimoine Le Confolentais : entre Poitou, Charente et Limousin.

Statue de François Rabelais à Tours

Tours, la statue de Rabelais, 1, vue de loin Comme pour les autres statues de Tours, je me suis servie pour cet article du dossier établi par le service régional de l’inventaire de la région Centre, que vous pouvez consulter directement ici. Suite à la construction du parking souterrain près de l’université, la statue a été déplacée en 2006. Elle se trouve maintenant place Anatole France, non loin du pont de pierre sur la Loire.

Tours, les statues de Rabelais et Descartes à leur ancien emplacement Elle fut réalisée pour faire pendant à la statue de Descartes sculptée par le comte de Nieuwerkerke, ainsi qu’on peut le voir sur cette carte postale ancienne, sur l’article précédent consacré à Tours.

Tours, la statue de Rabelais, 2, vue de face La statue en marbre, de grande taille (3m de haut sur 0,98 m de large) présentée au salon des artistes français de 1880 sous le n° 6290, …

Tours, la statue de Rabelais, 6, la signature …est l’œuvre Étienne Henri Dumaige (sur la signature de l’œuvre, henri (tout en minuscule) DUMAIGE (en majuscule) et à la ligne, 1880. Elle avait été commandée par la ville de Tours (voir le catalogue du Salon, sélectionner l’année 1880 puis la page 584) où elle est placée sur un haut socle (piédestal) sur lequel est inscrit en grand  » François Rabelais « . Vous trouverez plus d’informations sur cet artiste ici (en anglais, désolée, mais c’est la page plus complète que j’ai trouvée, sauf que d’après son acte de décès consulté sur les archives en ligne du département de la Vendée, page 54 du registre numérisé des décès de 1884 à 1892, s’il est bien décédé le 31 mars 1888 à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, il est né à Paris le 16 janvier et non le 30 mars 1830).

Tours, la statue de Rabelais, 5, la citation Sur le socle également, sur la face, se lit cette citation :  » Mieulx est de risque de larmes escribre [? mot non reporté dans le dossier d’inventaire? L DE LARMES NON VISIBLE] / pour ce que rire est le propre de l’homme  »

Tours, la statue de Rabelais, 3, vue de trois quarts Je vous fais quand même faire le tour de la statue…

Tours, la statue de Rabelais, 4, vue de dos … et de dos, avec des livres et un rouleau de parchemin.

Dans les bases de données, vous pouvez voir ici le dossier documentaire établi par le service de l’inventaire de la région Centre et là un dossier établi par le service de l’inventaire de Poitou-Charentes pour une reproduction en miniature fondue en 1887 et se trouvant aujourd’hui dans les Deux-Sèvres (canton de Lezay, collection particulière).

Semaine hongroise (4) : saint Martin… à Ligugé!

Ligugé, 1, saint Martin sur le trumeau du portail de l'église (19e siècle) Aujourd’hui, je vous présente un sujet un peu « tordu » pour la semaine hongroise… C’est pour cela que je suis allée dimanche à Ligugé. Vous le voyez ici sur le trumeau (la partie verticale qui sépare le portail en deux)… en fondateur de l’abbaye de Ligugé. Il s’agit d’une statue du 19e siècle, créée par le père Jean Gourbeillon (1814-1895), parfois appelé Jehan de Solesmes.

Ligugé, 2, la plaque de l'itinéraire culturel et son symbole Bon, je vous explique mon choix… Martin est né en 316 ou en 317 à Sabaria (ou Savaria) en Pannonie, aujourd’hui Szombathely dans l’actuelle Hongrie (et non dans l’ex-Yougoslavie, comme il est indiqué dans la plaquette à disposition des visiteurs dans l’église de Ligugé). Szombathely est aujourd’hui une ville de près de 80.000 habitants (chiffres de 2007), la 20e de Hongrie par sa population. Vous imaginez bien que je n’ai pas de photographie de son lieu de naissance (mais il y en a sur le site officiel de la ville, en anglais, en allemand ou en hongrois), je vais rapidement vous retracer son itinéraire, qui vous ai développé sur le site officiel de l’itinéraire culturel européen consacré à Saint-Martin (et dont vous voyez le logo ici sur la plaque de la chapelle du catéchumène et dans l’angle gauche, au sol, la marque de l’itinéraire) ou dans la Vie de Martin de Sulpice-Sévère, écrite peu après la mort de Martin. Revenons à lui. Fils d’un soldat romain, il passe son enfance à Pavie, en Italie. Il s’engage dans la cavalerie à l’âge de 15 ans. En 337, alors qu’il est en garnison à Amiens, il partage la moitié de son manteau avec un pauvre (c’est l’un des représentations les plus fréquentes de Martin): c’est alors qu’il est frappé par la foi, se convertit au christianisme et quitte l’armée en 356. Il est alors arrivé, toujours avec sa légion, à Worms, en Allemagne. Il se met alors au service de Hilaire, premier évêque de Poitiers. Il lui confie la fonction d’exorciste. Son périple (à lire en détail sur le site de l’itinéraire culturel européen) le renvoie en Panonie, à Milan, sur une île de Ligurie avant qu’il ne revienne à Poitiers, où Hilaire est revenu d’exil (360). Vous voyez le nombre de kilomètres parcourus à cheval et à pied en quelques années! Martin s’installe alors en ermite à Ligugé (ouf, nous y sommes!), dans une villa romaine en ruine mais il est très vite rejoint par des disciples et il fonde là le premier monastère d’Occident. Il est peu après appelé par les tourangeaux qui l’élisent évêque de Tours (le 4 Juillet 371 disent certains textes, les historiens préfèrent l’estimer entre 570 et 572). Il fonde tout près de la ville le monastère de Marmoutier et les premières églises rurales de la Gaule romaine. Il meurt 8 novembre 397 à Candes-Saint-Martin et est enterré le 11 novembre à Tours (après une bagarre autour de sa dépouille pour son lieu d’inhumation), hors les murs romains, dans un lieu… où une basilique est ensuite construite sur son tombeau.

Ligugé, 3, les ruines de l'ancienne église À Ligugé, vous avez plusieurs choses à voir, très proches les unes des autres. D’abord, les vestiges les plus anciens, à l’état de ruine dans la pelouse à l’avant de l’actuelle église (je reviendrai une autre fois sur cet édifice). Ensuite, la crypte, pas prise en photographie, qui est le seul élément qui a survécu aux destructions des guerres de religion. On y voit aussi des restes de la villa romaine où Martin s’est installé. Plutôt que de vous assommer avec ces ruines, je propose que ceux qui sont intéressés aillent directement lire sur la plateforme de Persée l’article de Carol Heitz sur les fouilles du père Camille de la croix (fouilles et datation de l’ancienne abbatiale Saint-Martin de Ligugé, paru en 1992 dans les Comptes-rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 136e année, n° 4, p. 857-868).

Ligugé, 4, l'église et l'abbaye Puis vous avez l’église et l’abbaye… L’église a eu une histoire mouvementée dont je vous parlerai une autre fois, cet article est déjà long… Sachez juste qu’elle a été reconstruite à partir de 1479 dans un chantier qui se traîne en longueur jusqu’au 16e siècle. Elle avait été incendiée en 1359, pendant la guerre de Cent Ans, d’abord par les paysans qui ne voulaient pas qu’elle tombe aux mains des Anglais (juste après la bataille de Poitiers, en 1356 et en fait la bataille eut lieu à Nouaillé-Maupertuis, où le roi de France Jean II le Bon est fait prisonnier, puis l’incendie de nombreux édifices en 1358-1359), puis par les Anglais qui sont quand même passés par là… N’hésitez pas à aller à la boutique de l’abbaye, vous y trouverez de beaux émaux, de nombreux enregistrements (le père abbé est un grand musicologue) ou même venez y passer quelques nuits… l’abbaye accueille chaque année 12000 personnes dans son hôtellerie (plus d’informations sur le site de l’abbaye).

Ligugé, 5, la chapelle du catéchumène Et enfin la chapelle du catéchumène, qui a été érigée un peu à l’écart de l’église. Cette chapelle date du 13e siècle et a été fortement (et radicalement) restaurée au 19e siècle.

Ligugé, 6, l'intérieur de la chapelle du catéchumène La légende (rapportée par Sulpice-Sévère, mais un texte hagiographique – vie d’un saint, est toujours suspect et illustrée par ce vitrail contemporain en dalle de verre) veut qu’un catéchumène (un homme adulte à cette époque, qui vient apprendre les textes saints avant de recevoir le baptême) était venu se joindre aux novices autour de Martin. Mais un jour, il est pris de fièvre et mourut avant même d’avoir pu être baptisé (attention, en principe, au 4e siècle, il n’y a que l’évêque qui baptise… ou quelques rares personnes – dont Martin – à qui l’évêque a délégué la fonction, je ne pense pas que ce que l’on a appelé des siècles plus tard le baptême d’urgence, qui pouvait être donné par exemple par une sage-femme à un nourrisson mourant à la naissance, existait). Lorsque Martin revient, il s’enferme avec le cadavre et, à force de prières, il le ressuscite. De part et d’autre de l’autel, vous voyez les ex-votos, en remerciement de miracles ou intercessions de Martin depuis le 19e siècle. La légende veut que le catéchumène soit mort d’une piqûre de vipère.

Ligugé, 7, le linteau de la chapelle du catéchumène Sur le tympan du 19e siècle de la chapelle, vous avez en haut le Christ bénissant et en-dessous, Martin et ses disciples accueillant de nouveaux arrivants.

http://vdujardin.com/blog/wp-content/uploads/2011/03/60890631_p2.jpgComme je vous l’avais annoncé, cette semaine sera hongroise, organisé du 7 au 13 mars 2011 chez par Schlabaya (qui organise aussi le défi du 1 % rentrée littéraire 2010) et Cryssilda (qui a créé le logo) : il s’agira de présenter des lectures, des recettes, des voyages en Hongrie…Je vais essayer de programmer un article chaque jour vers midi…

Mes articles de la semaine hongroise :
– une lecture : Le Faon de Magda Szabó ;
– une découverte de blog : Falby de là bas et son p’tit bonheur
– un vin : le tokay ou tokaji aszù
– une découverte patrimoniale : saint Martin (né en Hongrie et fondateur de Ligugé)

– une broderie : un berlingot sur une grille hongroise

– des timbres hongrois

– des découvertes : le stylo à billes, les allumettes et la vitamine C.

Chaumont-sur-Loire, adieu 2010, vive 2011

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2010, l'arrivée au château, vu depuis l'autre rive de la Loire En 2010, je vous ai parlé de tous les jardins sauf le n° 5, Jardi-nez, conçu par Guylaine Piketty et Sylvie Polo, pas terrible quand nous avons visité avec Jardin zen en juin 2010… Voici le récapitulatif des articles de 2010, en attendant l’édition de 2011 sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse. Après avoir testé un peu toutes les configurations de visite, je trouve qu’en avril-mai, ce n’est pas assez fleuri et installé, trop fané en septembre-octobre, trop de visiteurs en juillet-août… Un jour de semaine de fin mai ou début juin est pas mal, finalement… Si vous souhaitez déjà faire un tour sur la nouvelle programmation 2001, je vous conseille d’aller sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire, vous y trouverez toutes les informations pratiques.

Pour retrouver les articles de 2010 / Jardins corps et âmes :

Pour retrouver les articles de 2010 / Jardins corps et âmes :

  • un premier aperçu
  • le premier jardin, Métempsycose , conçu par Timothée Blancpain et Philippe Caillaud
  • le deuxième jardin, Hommage à Lady Day, Anne Zaragoza, Jasper Springeling, Berno Strootman et Matthijs Willemsen
  • le troisième jardin, Ma terre, mater, conçu par Olivier Hostiou, ingénieur paysagiste, Marie Forêt et Laurent Weiss
  • le jardin 4, Signes de vie, conçu par Flavio Pollano et Maurice Kanah
  • le jardin 4 bis, Le Labyrinthe de la Mémoire, de Anne et Patrick Poirier
  • le jardin n° 5, Jardi-nez, conçu par Guylaine Piketty et Sylvie Polo, pas chroniqué
  • le jardin n° 6, le carré des simples, une alchimie du corps à l’âme ?, conçu par Jean-Claude Charlet, Anne Ribes, Elaine Jarvis et Cécile Halley des Fontaines.
  • le jardin 7, jardin de la terre gaste, conçu par Jean-Pierre et Tangi Le Dantec Le Dantec, avec l’aide de Julien Fleischl
  • le jardin 8, Rêverie dans la nature, conçu par Francesca Fornasari et Elisabetta Fermani
  • le jardin 9, rêve de Pantagruel, conçu par Carlotta Montefoschi, Niccolo Cau, Elsa Pandozi, Maria Cecilia Villanis Ziani, Nelda Tripicchio et Ricardo Walker Campos
  • le jardin 10, Un divan au jardin, conçu par Emeline Escats, Raphaël Beuchot, Fanny Perrot, Camille Picot et Leila Si Moussa
  • le jardin 11, Philocephalus Hortus, conçu par François Laborie, Jérôme Fortin, Sibila Jaksic, Alain Cousseran, Philippe Borderieux, Patrick Latour et Alain Weiss
  • le jardin 12, Hortithérapie sensorielle, conçu par Stefano Marinaz, Francesca Vacirca et Daniela Tonegatti
  • le jardin 13, L’arbre à prières, conçu par le collectif First republik
  • le jardin14, Contactez-moi, conçu par Loic Nys, Sébastien Roussel, Cécile Larcher et Sébastien Migné
  • le jardin15, Cupidon s’en fout, conçu par Didier Courant, Phillip Robert, Gilles Pujol, Ronan Séné et Yann Bruneau
  • le jardin 16, Bon thé bon genre, conçu par PiP Partnership – George Richardson et Jules Arthur –
  • le jardin 17, Dix pieds sous terre, conçu par Tony Balmé, Ingrid Saumur, David Fabien, Franck Boulanger et Fabrice Ramalinghom,
  • le jardin 18, Le jardin qui chante, conçu par Rosalie Zeile et Amalia Besada
  • le jardin 19, jardin de la terre gaste, conçu par Christophe Marchalot et Félicia Fortuna
  • le jardin 19bis, Main dans la main, conçu par aroline Bourgeois, Virginie Brana, Marie Carayon, Annabelle Guehria, Nicolas Houdin, Christophe Lemoing, Cécile Mercat, Marcos Sampaio et Marie-France Taudière
  • le jardin 20, Le vilain petit jardin de Jean-Michel Vilain, conçu par Arno Denis, Pauline Robiliard et Xavier Coquelet
  • le jardin 21, calligrâme, conçu par Hélène Le Merdy, Michaël Ripoche, Jean-Michel Letellier et Miki Nakamura
  • le jardin 22, Des racines du corps à la bulle de l’âme, conçu Géraldine Gerin-Bougrain, Caroline Foulonneau et Julie Colin
  • le jardin 23, Igloolik ultima, conçu par Julien Lachal, Julie Bernard et Agathe Faure
  • le jardin n° 24, Le creux de la main, conçu par Juliette Berny, Fanny Cassat et Renaud Le Creff
  • le vallon des brumes
  • les oeuvres de Anne et Patrick Poirier
  • les oeuvres de Marc Deneyer, Patrick Blanc, Benoît Mangin et Marion Laval-Jeantet
  • les oeuvres de François Méchain, Rainer Gross, Erik Borja et Simon Crouzet
  • les oeuvres de Bob Verschueren, Karine Bonneval, Marie-Jésus Diaz
  • les oeuvres de Marie Denis
  • Colorès, de Michel Racine et Béatrice Saurel, qui a été complété depuis l’année dernière.
  • et les liens vers les articles des années précédentes

Tours, l’ancienne entrée de la rue royale côté Loire

Tours, l'ancien hôtel de ville et l'ancien musée Quand on venait de franchir la Loire à Tours par le pont de pierre se trouvaient juste en face à gauche le musée d’art et d’histoire et à droite l’hôtel de ville, séparés par la rue royale devenue rue nationale en 1883.

Tours, l'ancien hôtel de ville et la statue de Rabelais Après le transfert de l’hôtel de ville en 1904 à son emplacement actuel, le bâtiment est transformé en bibliothèque. Devant lui se trouvait la statue de Rabelais par Étienne Henri Dumaige et devant le musée la statue de Descartes par le comte de Nieuwerkerke. Ces deux bâtiments ont été détruits et remplacés par des bâtiments quelconques dans la deuxième moitié du 20e siècle. Le musée est maintenant dans l’ancien évêché, près de la cathédrale.

Tours, les statues de Rabelais et Descartes à leur ancien emplacement Les deux statues, que l’on voit ici dans la perspective du pont, ont aussi été déplacées mais sont toujours à proximité, je vous les montrerai bientôt… en détail!

Confolens et les crues…

Confolens, les crues de la Vienne, 1, la confluence de la Vienne et du Goire Confolens doit son nom à la confluence du Goire et de la Vienne, et justement, la voici au niveau du square Jules Halgand (où se trouve le monument aux morts). La Vienne coupe la ville en deux, chaque rive, au Moyen-Âge, dépendait d’un diocèse différent… La rive gauche, avec Saint-Barthélemy, au diocèse de Poitiers et la rive droite, avec Saint-Maxime, au diocèse de Limoges. La confluence était protégée par un rempart, dont on voit une tour arasée tout au bout du square (pour mieux comprendre cette organisation, voir le dossier des fortifications de la rive droite). Vous voyez aussi les halles (à droite de la photo) et le monument aux morts (le truc blanc qui dépasse des arbres taillés en têtard) au niveau de cette confluence.

Confolens, les crues de la Vienne, 2, une maison avec la mémoire des crues La Vienne est une rivière capricieuse. Sur cette maison sur le quai Alcide Pautrot sont reportées les hauteurs de crues. Pas d’inquiétude, au rez-de-chaussée, ce sont des dépendances, et l’habitation est à l’autre bout de la parcelle, bien plus haut (à voir ici).

Confolens, les crues de la Vienne, 3, marque de la crue de 1923 Heureusement, voyez le niveau atteint en 1923…

Et ce fut pire en 1896, comme on le voit sur cette carte postale ancienne. Vous trouverez d’autres images de cette crue sur les figures 63 à 66 de la présentation de la commune de Confolens.

Confolens, les crues de la Vienne, 4, près de la porte du Gué, tracées de la crue de mars 2010 Début mars 2010, je suis passée juste après une petite crue dont on voit la boue en train de sécher ici près de la porte du Gué (à découvrir ici porte du Gué en attendant de voir les photographies)… d’où l’on pouvait franchir la Vienne à gué l’été ou en bac quand il y avait plus d’eau. Pourtant, la Vienne disposait du Moyen-Âge jusqu’au 19e siècle d’un pont fortifié, dit le Vieux-Pont, puis d’un second, le pont Babaud-Larribière, construit dans les années 1850, il y avait aussi plusieurs ponts sur le Goire (pont Larréguy, pont de l’Écuyer, pont du Goire), mais promis, je vous reparlerai de ces ponts… Quant aux crues du Clain à Poitiers, vous pouvez revoir ici celles d’hier (février 1904) et aujourd’hui (décembre 2010) (toute petite, cette dernière).

Des violettes à Confolens, vues de prèsQuelques précisions : en mars 2010, j’ai profité d’une belle journée printanière à Confolens (pour un colloque) pour faire une série de photographies et partager avec vous quelques-une d’entre elles, comme ces violettes près de l’église Saint-Barthélemy (revoir ici sa façade). Pour plus d’informations sur Confolens et la communauté de communes du Confolentais, deux livres sont toujours en librairie, Parcours du patrimoine n° 325 consacré à Confolens, ou encore l’image du patrimoine Le Confolentais : entre Poitou, Charente et Limousin.

Le Grand-Rond à Toulouse : le buste de Mengaud

Toulouse, Grand-Rond, buste de Mengaud, 1, vu de loin Aujourd’hui, nous retournons au jardin du Grand’Rond à Toulouse, les photographies datent d’il y a juste un an (la tempête Xinthia qui a fait rage à ce moment là est un repère…). Cette fois-ci, c’est Lucien Mengaud (Lavaur, 1805 – Toulouse, 12 juillet 1877) qui est représenté…

Toulouse, Grand-Rond, buste de Mengaud, 2, vu de loin Comment cela, vous ne vous souvenez pas de lui ? Je vous en ai parlé pour la fontaine Belle-Paule à Toulouse qui porte quelques vers dont il est l’auteur. Bon, Lucien Mengaud est un poète occitan qui a écrit notamment en 1844 La Toulousaine (La Tolosenca), mise en musique à sa demande en 1845 par Pierre-Louis Deffès (vous pouvez trouver ici les paroles et des enregistrements en MP3). Et qui est Pierre-Louis Deffès ? Apparemment, son prénom d’usage est Louis. Il fut Grand Prix de Rome de composition (et oui, il n’y a pas que la sculpture ou la peinture pour les prix de Rome) en 1847, directeur du conservatoire de Toulouse de 1883 à 1900… et auteur d’une quinzaine d’opéras dont je n’ai jamais entendu aucun (mais vous trouverez des informations sur cet autre site ou sur celui-là)! Le musée des Jacobins vous propose même un circuit dans Toulouse autour de Louis Deffès. La partition originale se trouve au musée du Vieux-Toulouse.

Toulouse, Grand-Rond, buste de Mengaud, 3, vu de près Bon, nous avons devant les yeux un buste en bronze, pas le poète ni le musicien. Les informations sont maigres… Il aurait été érigé en 1894 : le site des musées de Midi-Pyrénées n’est pas très clair, il donne deux dates, mais la première est peu vraisemblable, Mengaud étant encore vivant, une date juste 40 ans après La Toulousaine est beaucoup plus probable. Comme il s’agit sans doute d’une copie (voir en fin d’article), il n’y a pas de signature… l’interrogation des bases de données Joconde, Mémoire et Palissy du ministère de la Culture sur type d’objet « buste » et lieu de conservation « Toulouse » ne m’a rien donné… rien non plus en élargissant à tout le domaine de la sculpture. J’ai passé en revue quelques centaines de fiches, sans trouver l’information. Si quelqu’un l’a, je suis preneuse, qui a sculpté de buste???

Toulouse, Grand-Rond, buste de Mengaud, 4, vu de près Bon, à défaut d’identifier le sculpteur, vous pouvez admirer la jolie barbe très « Troisième République » de Lucien Mengaud… ainsi que ses poches sous les yeux!

Les autres articles sur le Grand-Rond : le jardin et le kiosque (avec cartes postales anciennes) ; la chienne et la louve de Rouillard, le monument à Clémence Izaure ou les gloires de Toulouse de Ducuing (détruit) ; le monument à Auguste Fourès et la poésie romane, toujours de Ducuing (1898, détruit), les fontaines Wallace.

Pour information, suite à de nombreux actes de vandalisme, la ville de Toulouse a remplacé la plupart de ses statues dans les lieux publics par des copies, et mis à l’abri les originaux…

Les halles de Niort

Niort, les halles, 01, un samedi de mai 2010 avec le marché Allez, un peu de soleil, ça vous dit? Direction Niort, chef-lieu du département des Deux-Sèvres, avec des photographies de mai 2010, un jour de marché, le samedi, nous sommes devant les halles, juste à côté du donjon. Contrairement à Poitiers, qui a fait table rase de ses anciennes halles métalliques remplacées par un horrible marché couvert en béton (qui va coûter une fortune dans les prochains mois pour qu’enfin, les commerçants ne soient plus congelés en hiver et mijotés à point en été), Niort a gardé son ancien bâtiment qu’elle restaure peu à peu (inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques).

Niort, les halles, 02, pilier métallique Ce marché couvert à structure métallique fut inauguré en 1871 (sur un concours lancé en 1866) sur les plans de Durand, ingénieur civil sorti de l’école centrale, architecte à la ville de Niort. Le bâtiment présente une large nef centrale et de deux bas côtés, plus à l’extérieur deux galeries couvertes. Vous voyez ici un exemple de pilier métallique.

Niort, les halles, 04, signature du fondeur Je n’ai pas retrouvé la signature de l’architecte ni celle de l’entrepreneur niortais à qui furent adjugés les travaux, Aubert Frères. Sur les piliers métalliques se trouvent la signature du fondeur (QUESTROY & Cie / FONDEURS / LILLE – NORD)…

Niort, les halles, 05, signature du charpentier métallique ou, dans d’autres cas, du charpentier métallique (J. BATAILLE & PERISSE / ING[énieu]rs CONSTRUCTEURS / PARIS). Vous savez quoi? J’ai eu la flemme de chercher plus d’informations sur tous ces personnages et usines, LOL! Ces signatures sont aussi une sorte de garantie et de contrôle de la structure en métal.

Niort, les halles, 03, côté donjon Les halles sont dans la pente du terrain, d’un côté, elles sont posées sur une structure en briques. Elles sont situées juste à côté du donjon, dont on voit ici le reflet. Tout en haut, vous distinguez le système d’éclairage par un lanterneau.

Niort, les halles, 06, le fronton principal Approchons-nous, voici le fronton… en fonte de fer, je pense, comme le reste du bâtiment.

Niort, les halles, 07, la signature illisible du fronton Impossible de lire la signature du sculpteur, j’avais oublié mes jumelles, il faudrait revenir en dehors d’un jour de marché pour pouvoir s’approcher plus facilement…

Niort, les halles, 08, Mercure À gauche, voici Mercure, le Dieu des marchands… et des voleurs! Il est ici pieds nus, avec un casque ailé (d’autres fois, il porte les ailes au pied, il est aussi le psycho-pompe, celui qui conduit les âmes des défunts à Cerbère, qui garde les enfers), vous avez vu comme il tient sa bourse bien serrée dans sa main gauche ?

Niort, les halles, 09, Cérès De l’autre côté de l’horloge, Cérès, déesse de l’abondance, de l’agriculture, avec ses fruits et ses légumes… Elle est représentée à l’Antique, sein droit dénudé, coiffée d’un chignon. Je vous ai déjà montré un couple Mercure et Cérès très différent, sur l’ancienne chambre de commerce de Poitiers… mais plus récent (1935, par Raymond Emile Couvègnes).

Niort, les halles, 10, horloge et monstres Au-dessus de l’horloge, avec un cadran du fabricant Lambert, deux petits personnages barbus et armés d’une massue encadrent les armoiries de la ville de Niort (on les trouve généralement autour des armoiries de la ville, voir aussi sur l’hôtel de ville)…

Niort, les halles, 11, fronton côté Sèvre Allez, on fait le tour, côté Sèvre niortaise, il y a moins de monde, c’est plus facile de faire des photographies de face… mais pas de signature de ce côté-ci, snif!

Niort, les halles, 12, Mercure côté Sèvre Voici de plus près Mercure…

Niort, les halles, 12, Cérès côté Sèvre Cérès…

Niort, les halles, 14, monstres côté Sèvre Et les petits personnages, désolée pour le rayon de soleil… L’horloge est plus abîmée par ici.

Niort, les halles, 12, vue intérieure Voici une vue intérieure…

Ah, et si vous voulez faire vos courses, le site des commerçants des halles de Niort, c’est en suivant le lien.

Niort, les halles, 13, le côté avec soubassement Et une dernière vue prise en juillet 2011 (les autres datent du printemps 2010), qui montre mieux le dénivelé.

Monument aux morts de Sorigny (Indre-et-Loire)

Le monument aux morts de Sorigny par Gaumont, carte postale ancienne, 1, vue lointaine Je vous ai déjà montré le monument aux morts de 1870 à Tours, dont le groupe sculpté est l’œuvre de Marcel-Armand dit Marcel Gaumont (1880 -1962), élève de François Sicard (voir ici à propos des atlantes du rez-de-chaussée de l’hôtel de ville de Tours). Marcel Gaumont fut premier grand prix de Rome de sculpture ex-aequo avec Henri Camille Crenier en 1908 et donc pensionnaire de la villa Médicis à Rome 1909 à 1912. En 1923, il fait don à sa « commune natale » (un peu comme Aymé Octobre à Angles-sur-l’Anglin, sauf que, voir plus bas, ce n’est pas sa commune natale… mais la commune où il a passé son enfance) d’un groupe sculpté posé sur un monument imposant conçu par l’architecte tourangeau Maurice Boille. Ce groupe représente une Victoire aux ailes largement déployées qui soutient le corps d’un soldat mort à la guerre. Je n’ai malheureusement pas pu aller à Sorigny, mais j’ai trouvé quelques cartes postales, que j’égraine tout au long de cet article.

Le monument aux morts de Sorigny par Gaumont, carte postale ancienne, 2, vue de face En cherchant des œuvres de Marcel Gaumont pour compléter cet article, j’ai vu qu’il y avait un micmac sur son lieu de naissance. Pourtant, je sais bien qu’il ne faut pas faire confiance à ce qui est écrit partout… et même sur le site de la commune de Sorigny… Il faut que je les prévienne, ils ont presque perdu un enfant du pays… Comme Amédée Brouillet n’est pas dans les registres de naissance de Châtain mais dans ceux de Charroux (Vienne), Marcel Gaumont pas dans celles de Sorigny… Il est pourtant écrit partout qu’il est né à Sorigny en 1880, décédé à Paris en 1962 et enterré à Sorigny… Il y a un Gaumont Stéphane Gabriel Roger né le 17 avril 1876 (c’est un cousin de l’artiste…), mais pas de Marcel Gaumont dans les tables décennales de naissance en 1880… je l’ai trouvé à Tours, où il est né le 28 janvier 1880 (n° d’ordre 85 des naissances de l’année 1880 à Tours). Certes, il apparaît dans la table nominative du recensement de l’Insee à Sorigny dès 1881, où il est inscrit comme petit-fils du chef de famille âgé de deux ans (en bas de la page 3 du registre numérisé), mais il n’est pas né dans la commune ! (Son oncle, sa tante et ses cousins sont sur la page suivante du registre). Donc s’il a passé son enfance à Sorigny, Marcel Gaumont est né à Tours…

Le monument aux morts de Sorigny par Gaumont, carte postale ancienne, 3, vu de trois quarts Marcel Gaumont a réalisé une œuvre importante, qui comprend des reliefs sur les murs du musée d’art moderne de la ville de Paris, quatre sculptures du beffroi de Cambrai à découvrir sur ce petit dossier réalisé par une classe de CM1 de Cambrai, les monuments aux morts de 1914-1918 de Laon (Aisne), du Blanc (Indre), les bas-reliefs du premier étage de la bibliothèque nationale (site historique rue de Richelieu à Paris), une statue de Jeanne d’Arc dans la chapelle Sainte-Jeanne-d’Arc de Gennevilliers, etc.

Le monument aux morts de Sorigny par Gaumont, carte postale ancienne, 4, vu de près Sur le thème des Victoires et autres allégories de la République, je vous invite à (re)lire ces articles sur les allégories de la république en Poitou-Charentes. Je vous en ai déjà montré quelques-unes, la Gloria Victis d’Antonin Mercié à Niort, la copie de la La Liberté guidant le peuple de Frédéric Auguste Bartholdi à Poitiers (Vienne) et Châteauneuf-la-Forêt (Haute-Vienne), les Victoires d’Aimé Octobre sur les monuments aux morts de 1914-1918 de Angles-sur-l’Anglin, et Poitiers, la Jeanne d’Arc de Réal del Sarte Maxime sur les monuments aux morts de Sommières-du-Clain, dans la Vienne, et de Briey (en Meurthe-et-Moselle), etc.

Ballade patrimoniale en Dordogne… Périgueux et Les Eyzies…

Périgueux, la tour de Vésonne, vue généraleChère Madame Alliot-Marie, vous avez présenté comme une sorte de purgatoire d’aller passer vos prochaines vacances en Dordogne. Pourtant, quand vous êtes allée dans le sud de la Tunisie dans les conditions que l’on sait, c’était peut-être aussi pour visiter l’un des grands sites romains d’Afrique-du-Nord (eh, les ami(e)s, ne fuyez pas, profitez aussi de la visite!). Alors, si vous ne savez pas quoi faire en Dordogne, je vous invite à aller lire les informations que j’ai données il y a quelques mois sur la belle ville de Périgueux. Puisque vous semblez ne pas avoir les moyens de payer vos vacances et les droits d’entrée, je vous propose de commencer par la tour de Vésonne.

Le musée de Vesunnia vu depuis la sortie du centre national de préhistoireSi vous pouvez payer quelques euros, juste à côté, dans un bâtiment conçu par Jean Nouvel, vous avez le musée de Vésunna, qui abrite une grande villa mais aussi les collections d’objets antiques de Périgueux…

L'amphithéâtre de Périgueux, à l'extérieurA quelques dizaines de mètres, pas besoin de la limousine de vos amis pour y aller, vous trouverez l’ancien l’amphithéâtre romain…

Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil, l'entrée du musée national de Préhistoire Mais si vous avez les moyens de vous payer un trajet d’une quarantaine de kilomètres, en voiture ou en train (le trajet est très joli, la gare un peu loin du centre-bourg, mais 1 ou 2 km à pied permettent aussi de réfléchir à ses actes…), je vous conseille d’aller simplement aux Eyzies-de-Tayac-Sireuil. Là, dans ce berceau de la préhistoire, vous pourrez commencer la visite par le musée national de préhistoire, cela vous évitera de confondre, comme certains de vos collègues, l’homme de Néandertal et l’homme moderne, dit aussi de Cro-Magnon, du nom d’un abri situé sur la même commune… Ah, accrochez-vous quand même, au besoin, prévoyez un petit carnet ou achetez un petit guide à la boutique, pour ne pas tout mélanger… Mais la visite est indispensable si vous voulez comprendre la vie des hommes dont certains ont peint, gravé ou sculpté sur les parois voisines…

Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil, le rocher qui domine la grotte de Font-de-Gaume Et puis, hors saison (mais attention, c’est fermé le samedi), vous avez plusieurs grottes ornées à visiter… Personnellement, je vous conseille Font-de-Gaume

Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil, devant la grotte des Combarelles et les Combarelles… Du 14 juillet au 15 août, il n’est pas facile d’avoir une place (le nombre de visiteurs est limité pour la conservation des vestiges), mais pour les vacances de printemps, ça devrait aller, passez quand même réserver de bonne heure le matin, avant d’aller au musée, ça serait le mieux pour la réservation d’une visite dans l’après-midi. N’oubliez pas avant de partir de cliquer sur les liens que j’ai mis et d’imprimer le document de visite en pdf, c’est une bonne introduction pour ensuite vivre pleinement l’émotion de découvrir ces œuvres. Et pour le déjeuner, je vous conseille l’auberge de Laugerie-basse, aussi un haut lieu de la préhistoire… Vous voyez, cela, impossible de le voir chez vos amis tunisiens, ni au Maroc, ni en Égypte…

Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil, entrée de l'abri Pataud S’il vous reste un peu de temps, vous pouvez aussi aller visiter l’abri Pataud, là, vous allez un peu remonter dans le temps après les autres grottes, pas d’art, mais vous apprendrez comme même des choses! Il y a d’autres grottes ornées dans le coin, ceci n’est que le reflet d’un choix personnel! passez de bonnes vancances en Dordogne, vous verrezn, cela n’a rien de terrifiant! Mes photos datent de septembre 2009, il n’avait pas fait très beau ce jour là…Un dernier petit conseil, n’oubliez pas d’emporter une petite laine (11/12° dans les grottes, même en été) et de bonnes chaussures, enfin, des baskets plutôt que des talons hauts! Surtout que si vous prenez le train, vous aurez un peu de marche, une bonne dizaine de kilomètres en tout (mais jamais plus de 2 km d’affilée, 20 minutes de marche, 30 pour vous qui devez mener une vie sédentaire avec vos chauffeurs, ce n’est quand même pas la mer à boire et c’est bon pour la santé!), si vous allez de la gare au musée puis aux Combarelles et à Font-de-Gaume, retour par Pataud, déjeuner à Laugerie et retour à la gare…