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Les halles couvertes de Confolens

Lien vers le blog de Véronique D, la halle de Confolens, 1, vue générale Confolens avait des halles que l’on voit bien sur le cadastre ancien, mais qui avaient des problèmes de salubrité. Plusieurs projets se succèdent dans la seconde moitié du 19e siècle et finissent par se fixer sur le terrain où s’étaient trouvés les anciens abattoirs, à la confluence de la Vienne et du Goire. Les terrains sont achetés à partir de 1890 et confiés à l’architecte Wiart, qui eut des difficultés à convaincre la municipalité du bien-fondé de son choix d’une structure métallique (voir la correspondance transcrite dans le dossier de l’inventaire du patrimoine culturel).

Lien vers le blog de Véronique D, la halle de Confolens, 2, la signature de Legrand entrepreneur Les travaux sont finalement adjugés à l’entrepreneur Legrand à Bellac (voir l’inscription sur une poutre, « J. Legrand / Entrepreneur / de travaux publics / et constructeur / Bellac – H[au]te Vienne / 1893 ».

Lien vers le blog de Véronique D, la halle de Confolens, 3, sgnature de J. Guérin fondeur, 1892 La fonte des piliers revient à J. Guérin, fondeur à Niort. Comme dans cette ville (où il y a des halles à structure métallique, dont la fonte avait été confiée vingt ans plus tôt à un fondeur lillois), chaque pièce de fonte porte la signature du fondeur, engagement de qualité. Ici « J. GUERIN / NIORT / 1892 ».

La halle est organisée avec un lanterneau central (une partie plus élevée qui permet l’éclairage de la halle). La structure intérieure (c’était fermé ce jour de mars 2010 où je suis repassée à Confolens, reportez vous au dossier documentaire pour voir des images (clic sur les vignettes pour les agrandir) laisse en revanche une vaste halle dégagée de tout support intermédiaire, pas de poteau au centre…

Les halles de Niort

Niort, les halles, 01, un samedi de mai 2010 avec le marché Allez, un peu de soleil, ça vous dit? Direction Niort, chef-lieu du département des Deux-Sèvres, avec des photographies de mai 2010, un jour de marché, le samedi, nous sommes devant les halles, juste à côté du donjon. Contrairement à Poitiers, qui a fait table rase de ses anciennes halles métalliques remplacées par un horrible marché couvert en béton (qui va coûter une fortune dans les prochains mois pour qu’enfin, les commerçants ne soient plus congelés en hiver et mijotés à point en été), Niort a gardé son ancien bâtiment qu’elle restaure peu à peu (inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques).

Niort, les halles, 02, pilier métallique Ce marché couvert à structure métallique fut inauguré en 1871 (sur un concours lancé en 1866) sur les plans de Durand, ingénieur civil sorti de l’école centrale, architecte à la ville de Niort. Le bâtiment présente une large nef centrale et de deux bas côtés, plus à l’extérieur deux galeries couvertes. Vous voyez ici un exemple de pilier métallique.

Niort, les halles, 04, signature du fondeur Je n’ai pas retrouvé la signature de l’architecte ni celle de l’entrepreneur niortais à qui furent adjugés les travaux, Aubert Frères. Sur les piliers métalliques se trouvent la signature du fondeur (QUESTROY & Cie / FONDEURS / LILLE – NORD)…

Niort, les halles, 05, signature du charpentier métallique ou, dans d’autres cas, du charpentier métallique (J. BATAILLE & PERISSE / ING[énieu]rs CONSTRUCTEURS / PARIS). Vous savez quoi? J’ai eu la flemme de chercher plus d’informations sur tous ces personnages et usines, LOL! Ces signatures sont aussi une sorte de garantie et de contrôle de la structure en métal.

Niort, les halles, 03, côté donjon Les halles sont dans la pente du terrain, d’un côté, elles sont posées sur une structure en briques. Elles sont situées juste à côté du donjon, dont on voit ici le reflet. Tout en haut, vous distinguez le système d’éclairage par un lanterneau.

Niort, les halles, 06, le fronton principal Approchons-nous, voici le fronton… en fonte de fer, je pense, comme le reste du bâtiment.

Niort, les halles, 07, la signature illisible du fronton Impossible de lire la signature du sculpteur, j’avais oublié mes jumelles, il faudrait revenir en dehors d’un jour de marché pour pouvoir s’approcher plus facilement…

Niort, les halles, 08, Mercure À gauche, voici Mercure, le Dieu des marchands… et des voleurs! Il est ici pieds nus, avec un casque ailé (d’autres fois, il porte les ailes au pied, il est aussi le psycho-pompe, celui qui conduit les âmes des défunts à Cerbère, qui garde les enfers), vous avez vu comme il tient sa bourse bien serrée dans sa main gauche ?

Niort, les halles, 09, Cérès De l’autre côté de l’horloge, Cérès, déesse de l’abondance, de l’agriculture, avec ses fruits et ses légumes… Elle est représentée à l’Antique, sein droit dénudé, coiffée d’un chignon. Je vous ai déjà montré un couple Mercure et Cérès très différent, sur l’ancienne chambre de commerce de Poitiers… mais plus récent (1935, par Raymond Emile Couvègnes).

Niort, les halles, 10, horloge et monstres Au-dessus de l’horloge, avec un cadran du fabricant Lambert, deux petits personnages barbus et armés d’une massue encadrent les armoiries de la ville de Niort (on les trouve généralement autour des armoiries de la ville, voir aussi sur l’hôtel de ville)…

Niort, les halles, 11, fronton côté Sèvre Allez, on fait le tour, côté Sèvre niortaise, il y a moins de monde, c’est plus facile de faire des photographies de face… mais pas de signature de ce côté-ci, snif!

Niort, les halles, 12, Mercure côté Sèvre Voici de plus près Mercure…

Niort, les halles, 12, Cérès côté Sèvre Cérès…

Niort, les halles, 14, monstres côté Sèvre Et les petits personnages, désolée pour le rayon de soleil… L’horloge est plus abîmée par ici.

Niort, les halles, 12, vue intérieure Voici une vue intérieure…

Ah, et si vous voulez faire vos courses, le site des commerçants des halles de Niort, c’est en suivant le lien.

Niort, les halles, 13, le côté avec soubassement Et une dernière vue prise en juillet 2011 (les autres datent du printemps 2010), qui montre mieux le dénivelé.

Bayonne (3), la Nive et l’Adour, les halles

Bayonne, l'Adour D’importants travaux de fortifications et de modifications ont lieu au 16e siècle à Bayonne. En 1572, le roi de France Charles IX confie à l’ingénieur Louis de Foix le déplacement de l’embouchure de l’Adour de Vieux-Boucau à Bayonne, les travaux durent jusqu’en 1578, ce qui est assez court vu l’importance des travaux.
Bayonne devient un port important, et les rives de l’Adour se construisent de maisons, le quartier du Petit-Bayonne, à l’embouchure de la Nive et de l’Adour détournée, est fortifié.

Bayonne, La Nive, rive droite Les rives de la Nive sont aussi sympathiques.

Bayonne, la Nive et les halles En 1862, la ville décide de se doter de nouvelles halles, à structure métallique, à l’emplacement de plusieurs maisons. Elles furent inaugurées en 1864. Mais ce ne sont pas celles que l’on voit aujourd’hui : son toit s’effondra sous le poids de la neige en janvier 1945. Un marché-parking fut construit à cet emplacement en 1963 (il ressemblait à l’horrible marché couvert de Poitiers qui a lui aussi remplacé d’anciennes halles métalliques).

Bayonne, les halles Le bâtiment que vous voyez sur la photo est une reconstitution de 1994 de nouvelles halles métalliques… De plus prêt, vous voyez mieux qu’elle est neuve ou presque.

Et n’hésitez pas à aller voir les deux webcams de la ville sur internet, qui couvrent l’une le pont Mayou (en travaux), la Nive et la place de la Liberté, et l’autre, le quai de la Nive et les halles.Retrouvez le reste de ce voyage

Biarritz, la plage

Biarritz, deuxième ballade

Bayonne, les fortifications

Bayonne, la cathédrale et le cloître, l’église Saint-André

Bayonne, la Nive et l’Adour, les halles.