Pour son nouveau défi photo, Monique / Bidouillette / Tibilisfil nous demandait de trouver de la couleur dans la grisaille ambiante. Dimanche, je me suis aérée une petite heure autour de chez moi avec on appareil photo, tout d’abord, direction le jardin anglais dans le parc de Blossac… Surprise, les crocus étaient déjà en fleur! Impossible de vous montrer ceux de mon jardin, la rivière (le Clain) est en crue (moins que l’année dernière pour l’instant) et le jardin sous l’eau!
Bon, que trouver d’autre comme couleur? J’ai d’abord pensé au mauve des panneaux de Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille…,, mais je vous en ai déjà montrés, idem pour les barrières (voir un précédent défi photo, un carnaval de couleurs), et en plus, il n’y en a presque plus… De cette frénésie de travaux, nous avons hérité de panneaux que vous ne trouverez nulle part ailleurs, vers le « boulevard circulaire », un boulevard qui n’existe pas, il change de nom tous les 500m ou presque, il s’agit donc de l’ensemble de boulevards qui font le tour du « plateau » (du centre-ville)!
Et là, tilt, au fait, les panneaux, ils se sont multipliés ces dernières années! C’est par où? A droite, à gauche, en tout cas pas comme il y a trois ans… Certaines « blondes » des GPS s’y trompent encore… Beaucoup d’automobilistes ne semblent d’ailleurs pas savoir ce que veut dire « sens interdit » (rue de l’Université entre autre), ni stop, ni zone partagée (le premier de la photo suivante)…

Où doivent donc passer les différents usagers, piétons, vélos, etc.? En une heure, j’ai quand même trouvé une cinquantaine de modèles de panneaux!
Ah, et je ne résiste pas à vous montrer celui-ci, posé rue Charles-Gide, avec le silicone qui déborde, pas très propre pour une mise en place d’un panneau siglé « Communauté d’agglomération de Poitiers » (en retard d’un logo et d’une appellation, maintenant, c’est « Grand Poitiers »)… Et d’une efficacité nulle, j’aurais dû faire la photographie de plus loin, il y avait des poubelles presque en dessous!
PS: Grégory m’a envoyé cette photographie d’un forsythia en fleur prise le 28 janvier, chemin de la grotte à Calvin, à Poitiers… Il n’y a plus de saison!

Retour à l’hôtel de ville de Poitiers… Après les plafonds peints de
Aliénor d’Aquitaine confirme devant les échevins (avec deux chiens comme témoins 
Sur la droite, les échevins se tiennent devant la reine (le maître verrier a donné à l’un d’eux les traits de l’architecte de l’hôtel de ville, Antoine-Gaétan Guérinot.

Au passage, à nouveau (revoir dans l’article
Arrivée à Blossac, j’aurais voulu prendre l’hôtel des insectes (une des variantes de
La partie principale du parc était ouverte, avec
En début d’après-midi, en allant assister à un film au Diétrich, j’ai pris au passage 
La façade sur cour porte une longue frise sculptée avec des scènes de la vie quotidienne encadrée par la musique et la comédie, dans un style fort différent de
Elle porte la date et la signature « 1966 Claro ». Je vous ai déjà parlé de Jean Claro à propos du
A gauche de la frise, une femme nue assise écoute la musique jouée par les deux personnages suivants.


… et s’achève dans le loisir par une représentation de la comédie. Il y a toujours du théâtre dans la salle de spectacle du Local.

Je n’ai pas eu le temps de préparer un montage, mais pour les Poitevins, regardez la 
Ceci dit, la cheffe des défis photos,
Mardi premier janvier, j’ai profité d’une éclaircie pour sortir en ville, il faut dire que je rentrai de dix jours de pluie dans le Nord (idéal pour la lecture et les expositions), et j’avais des fourmis dans les jambes… Pas possible de vous montrer cette année la patinoire, elle a disparu depuis trois ans (d’abord en raison des
Du côté du marché de noël, il se terminait officiellement le 31 décembre et certains commerçants commençaient le rangement… Bof, de toute façon, je n’y ai rien acheté…
Seule consolation, le sapin de noël est toujours en place (un vrai, hein,
Après vous avoir montré deux splendides chapiteaux historiés de l’église Saint-Pierre de Chauvigny (avec
Le serpent tend le fruit à Ève mais Adam et Ève semblent déjà avoir mordu dedans puisqu’ils ont pris conscience de leur nudité : une feuille cache le sexe d’Ève, qui porte sa main gauche sous sa poitrine, et Adam a posé main gauche sur son sexe, sa main droite sur la poitrine. Remarquez qu’ils ont tous les deux les orteils en appui sur le rebord de
Les autres chapiteaux romans portent des représentations animales. Sur l’un d’eux, des griffons se font face de part et d’autre d’une coupe, un peu dans la même position que les plus classiques oiseaux à la coupe, dont je vous ai déjà parlé à propos d’un
Les lions d’un autre chapiteaux sont représentés dressés, groupés deux par deux, dos à dos, avec une tête unique dans l’angle et des queues tressées entre elles.
A l’approche de noël, et pour changer de la Nativité et du Bain de Jésus sur la façade de 

Je vous ai déjà parlé plusieurs fois de l’hôtel de ville de Poitiers…
La toile centrale porte la signature et la date « Léon Perrault 1882 », revoir son portrait et sa maison natale dans
Comment dire, j’ai beaucoup de mal avec le style de Léon Perrault, les nuées, les puttis (dont certains sont armés d’un arc comme Eros), la vision très allégorique…
Dans la même salle, il a aussi réalisé le tableau qui se situe sur le manteau de la cheminée.
Ici, il a signé « L. Perrault ».
Là encore, un tableau très allégorique et « pompier… ».
Les premières photographies sont du 23 novembre 2012. Les premières piles sont reconstruites entre les voies, et au sol, l’assemblage des éléments métalliques, en provenance de Venise (enfin, de la zone industrielle à côté), avance à grands pas… Vive la ronde des camions de livraison la nuit (ils pourraient quand même utiliser le rail, vu l’emplacement du chantier, le trafic est interrompu la nuit pour les travaux, mais le transport pourrait s’effectuer de jour…
Et voici ce que cela donnait vendredi dernier (7 décembre), après des aléas climatiques (vent, en particulier), deux travées sont en place sur les piles… Il en reste une dizaine à poser pour relier les deux rives, à couler le béton, à modifier le carrefour côté ouest, pour permettre l’accès du bus (à haut niveau de service, enfin, c’est ce qui est annoncé): dans un an, il y aura sur la passerelle des vélos, des piétons et des bus, avec une nouvelle station au bout de la passerelle qui sort du parking (au premier plan à gauche de la photographie du milieu).