

Jirô Taniguchi est décédé hier, le 11 février 2017. L’occasion pour moi de republier cet article, l’un des premiers mangas que j’ai lus…
Note du 30 janvier 2015 : Je n’irai pas encore au festival d’Angoulême cette année, pas question de prendre des risques dans la foule… Mais il y a une grande exposition sur Charlie hebdo au musée de la bande dessinée (qui avait été transformé en 2012 en musée privé par Art Spiegelman), et comme Bill Watterson, auteur de Calvin et Hobbes, grand prix l’année dernière, n’a pas voulu sortir de sa « tanière », c’est une grande exposition Taniguchi qui a été organisée, d’où la réédition de cet article. Il me reste un an pour lire les mangas de Katsuhiro Otomo, nouveau grand prix, qui devrait donc avoir une grande rétrospective l’année prochaine!
Article du 31 mai 2013: Cet album a reçu l’alph’art du meilleur scénario au festival d’Angoulême en 2003. Je l’ai trouvé dans les bacs de la médiathèque.
Le livre : Quartier Lointain de Jirô Taniguchi (scénario et dessin), traduit du japonais par Kaoru Sekizumi et Frédéric Boilet, éditions Casterman, tome 1, 2002, 198 pages, ISBN 9782203372344 et tome 2, 2003, ISBN 9782203372382 (existe aussi en un tome regroupant l’intégrale).
L’histoire : Dans le Japon de la fin des années 1990, Hiroshi Nakatana, 48 ans, doit rejoindre sa femme et ses deux filles à Tokyo après un voyage d’affaire… La soirée a été bien arrosée, et il se trompe de train, se retrouve dans sa ville natale, Kurayoshi. Comme il a deux heures d’attente pour pouvoir reprendre un train vers Tokyo, il décide d’aller voir la tombe de sa mère… Là, il s’endort… et se réveille au même endroit, plus de 30 ans plus tôt… Il a 14 ans, se retrouve à la veille de la rentrée des classes, et se rappelle des événements qui vont survenir bientôt, la disparition de son père notamment… Redevenir collégien, retrouver ses amis d’enfance, sa famille, tels qu’il les a connus dans le passé le perturbe. Saura-t-il changer le cour des choses? Reviendra-t-il à sa vie d’homme mûr?
Mon avis : le passage sur la rencontre des parents du narrateur, juste après la seconde guerre mondiale, et la mutation du Japon rural au Japon urbain (fils d’agriculteur, après-guerre, le père devient tailleur), la transformation de la ville en 30 ans, m’a bien intéressée. L’histoire en elle-même, sinon, le retour vers le passé et tenter d’en changer le cours, ne m’a pas complètement convaincue. Le rapport du jeune (première cuite chez un copain) puis de l’adulte à l’alcool (en plus, au whisky, pas à l’alcool local) aurait mérité, je trouve, un développement plus important. Je lis rarement des mangas, celui-ci m’a plutôt plu, sans enthousiasme excessif.
Sur un sujet voisin : voir Camille redouble de Noémie Lvovsky
Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.
Grosse flemme la semaine dernière, je n’ai même pas pris le temps de rédiger un article sur le film vu dimanche en huit! C’était donc Primaire, de Hélène Angel…
J’ai reçu ce livre dans le cadre d’une opération Masse critique de 
Un album trouvé parmi les nouvelles acquisitions de la 
J’ai poursuivi la lecture des livres pour la
Il faisait lourd hier après-midi, et il y a la clim’ au cinéma, curieusement au cinéma commercial (ouf, quand même en VO), encore une bizarrerie de l’accord de programmation entre CGR et les salles d’art et essais, le 





… ou la famille nombreuse de
Aujourd’hui, direction
Il porte la signature de Henri Marius Petit (Paris, 1913 – Boulogne-Billancourt, 2009), élève de
Le sculpteur s’est inspiré de Louis Forest, de son vrai nom Louis Nathan, né à Metz le 4 mars 1872, dont il place une citation au dos du socle de la sculpture:
L’artiste a donc choisi de représenter une femme coiffée d’un chignon, assise torse nu, les jambes drapées, et tenant dans ses bras un bébé…
… qu’elle allaite…
… tout en détournant le regard!
Si elle a les seins bien gonflés, elle a aussi les clavicules bien saillantes!
Je viens d’emprunter le tome 4 de Blast, de
Le festival de Cannes n’a pas primé