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Ré-ouverture de la place d’Armes à Poitiers

Poitiers, le 21 juin 2011, 1, apéro au milieu du Clain au pont Joubert Grosse journée pour moi hier à Poitiers… Bain de pied le midi dans le Clain avec traversée de la rivière au niveau du gué du pont Joubert, avec apéro au milieu de l’eau, presque à pied sec, organisé par Europe Écologie Les Verts, petite vidéo ici sur France 3, je vous mets juste une petite photo, j’en ai d’autres en stock… pantalon un peu mouillé quand même au bureau l’après-midi (j’avais oublié de prévoir du rechange!).

Poitiers, le 21 juin 2011, 2, la fin des travaux place d'armes, la fontaine Mais la grande nouvelle, c’est la disparition des barrières lundi sur la place d’Armes, de son vrai nom place Leclerc. Déjà en sortant du cinéma, j’avais vu que la ridicule fontaine servait de banc, seule partie tolérable pour les yeux à l’ombre… Je n’avais pas mon appareil photo, je les ai donc prises hier matin.

Poitiers, le 21 juin 2011, 3, les branchages sur la place d'armes pour la soirée Un peu ridicules, ces branches d’arbres pour cacher les plots de support du câble du funambule, mais ça mettait quand même un peu de verdure sur la place minérale…Mais rassurez-vous, il y a toujours plein de barrières en ville, dans toutes les rues adjacentes et dans le quartier de Sainte-Radegonde, des bruits fatiguants, épuisants même, d’engins travaillant en permanence, et le « boulevard circulaire » reste encombré à souhait : vendredi dernier pour aller à Parthenay, je suis partie à 15h45 de la rue de l’Ancienne Comédie, il m’a fallu plus de 30 minutes pour arriver au niveau de la rocade… soit juste 5 ou 6 km…Qu’on ne vienne pas me dire que c’était déjà la débauche.

Poitiers, le 21 juin 2011, 4, à 18h, le public massé à l'ombre Si minérale qu’à 18h, les premiers visiteurs de la place s’étaient réfugiés dans les seules zones à l’ombre…

Poitiers, le 21 juin 2011, le funambule avec ses lunettes de soleil Et hier soir, pas d’inauguration officielle de la place, mais un superbe spectacle de funambule par la compagnie DAVASI (d’autres photos en fin d’article, et si j’ai le temps, je vous ferai un diaporama un de ces jours. ai préparé un diaporama ici..). La place est si éblouissante que même le funambule portait des lunettes de soleil…

Poitiers, le 21 juin 2011, 16, orchestre de Poitou-Charentes …puis un concert de l’orchestre de l’école de musique du CEP et celui du Jeune Orchestre d’Harmonie du Conservatoire à Rayonnement Régional de Poitiers, malheureusement inaudible devant la mairie, puis à l’autre bout de la place, sous un auvent et avec amplification, l’orchestre Poitou-Charentes, avec des musiques populaires inspirées de l’Amérique Latine (trois morceaux de Astor Piazzolla, Camille Saint-Saëns et Darius Milhaud.Bon, les amis, j’ai beaucoup de retard pour aller vous rendre visite sur vos blogs, j’essaye de passer aujourd’hui!

Poitiers, le 21 juin 2011, 5, le funambule debout Prêts pour le spectacle de funambule? Sans filet et sans cable de sécurité, c’est parti…

Poitiers, le 21 juin 2011, 6, le funambule sur un pied De face, de dos, sur un pied…

Poitiers, le 21 juin 2011, 8, le funambule allongé sur son fil Sur le dos…

Poitiers, le 21 juin 2011, 9, le funambule avec la perche sur la tête La perche sur la tête…

Poitiers, le 21 juin 2011, 7, le funambule sur une roue En marchant dans une roue…

Poitiers, le 21 juin 2011, 10, le funambule assis sur une chaise Sur une chaise…

Poitiers, le 21 juin 2011, 11, le funambule debout avec sa chaise et sa perche Puis la chaise à la main, perche un peu penchée pour compenser le poids en déséquilibre…

Poitiers, le 21 juin 2011, 12, le funambule en équilibre La perche sur le câble et les pieds sur la perche… Je vous rassure, il n’est pas tombé! C’est juste que j’ai déclenché un peu trop tôt l’appareil, il était en train de se redresser…

Poitiers, le 21 juin 2011, 13, le funambule à plat ventre Allongé sur la perche en équilibre sur le câble…

Poitiers, le 21 juin 2011, 14, le funambule sur la tête Puis en équilibre sur la tête… avec la perche en travers…

Poitiers, le 21 juin 2011, 15, le funambule disparaît par la lucarne Et voilà, plus de vingt minutes de spectacle, il disparaît par la lucarne… Très beau, très fort…

Défi photo: des girouettes et des paratonnerres…

Poitiers, des girouettes, 01, des obstacles, travaux et moucherons

Après des animaux qui ne bougent pas, Monique / Bidouillette / Tibilisfil nous a demandé des animaux qui tournent… des girouettes, quoi, et si on n’en trouve pas, les paratonnerres sont autorisés. Est-ce qu’on doit vérifier avant s’ils sont radioactifs? Ceux qui ont plus de 25 ans le sont souvent, une matière radioactive était mise pour attirer la foudre… Si, et c’est même un sujet très sérieux, vous pouvez avoir plus d’informations ici. Bon, trève de plaisanterie, je ne connais pas de girouette sur Poitiers, enfin, je pense qu’il y en a une en haut du campanile de l’hôtel de ville (au-dessus des les tigres chimères d’Auguste Cain). Il me semblait aussi qu’il y en avait une au-dessus de la chapelle de l’école privée de la providence, rue Descartes. Nous sommes vendredi après-midi, c’est parti pour plus de deux heures de promenade sur le plateau de Poitiers, je n’ai pas eu le temps de préparer un plan de mes pérégrinations… Et cela au péril de ma vie, pas facile d’avoir les yeux en l’air (dont un bien gonflé, mais c’est passé maintenant) et de faire attention aux trous qui parsèment la ville (à gauche rue Victor-Hugo et au centre rue du Pigeon-Blanc, devant le parvis de justice du 15e siècle de l’église Sainte-Radegonde), sans oublier des milliers de moucherons, voyez ma manche après moins d’une demi-heure de marche… Vous remarquerez aussi au fil des photos que les oiseaux ne manquent pas…

Poitiers, des girouettes, 02, la souche de la girouette sur la chapelle de la Providence Première halte donc, la chapelle de la Providence. Ratée, il n’y a rien… mais j’ai croisé hier Jacques Dupuy à la médiathèque qui m’a confirmé qu’il y en avait eu une, mais qu’elle était tombée lors d’une tempête…

Poitiers, des girouettes, 03, une girouette au dragon place Charles-VII Je me retourne, déçue, et là, bonne surprise, au-dessus de la tour d’escalier en vis d’une maison du 16e siècle qui abrite maintenant un restaurant chinois (place Charles-VII), je découvre ma première girouette… et en plus, un super dragon pour les copines (Cathdragon, Zazimuth, Fil de Dragon et les autres)… Une vue à contre-jour et une autre depuis la rue de l’université).

Poitiers, des girouettes, 04, la girouette sur une maison à pan de bois place du marché Je cherche sur Notre-Dame-la-Grande, bredouille… mais sur la place, en haut de la maison à pan de bois où se trouve le magasin Toto (mine de tissus pas chers), bingo! Bon, le vent n’était pas dans le bon sens, et impossible de tourner autour de cette maison pour la prendre sous un autre angle…Au fait, c’est la plus grande maison à pan de bois conservée à Poitiers, il s’agissait au 15e siècle de l’hôtel particulier de Maurice Claveurier, maire de la ville.

Poitiers, des girouettes, 05, le paratonnerre de la maison Vannier Direction la rue du Marché… un paratonnerre en haut de l’ancienne maison Vannier (devenue Monoprix puis, depuis une dizaine d’années, le centre des Cordeliers)…

Poitiers, des girouettes, 06, la girouette de la tour sud de la cathédrale vue de loin Du haut de la rue de la Cathédrale, j’aperçois ce coq (merci le zoom) sur la tour sud de la cathédrale, mais j’y repasserai un peu plus tard, de plus près… je me suis fait un circuit de manière à m’éviter de trop monter et descendre…

Poitiers, des girouettes, 07, la girouette de la chapelle des Jésuites rue Grimaud En passant au bout de la rue Édouard Grimaud, j’aperçois ceci… et cela en m’approchant un peu plus, sur l’ancienne chapelle des Jésuites qui abritaient auparavant les archives départementales et aujourd’hui en plein travaux pour construire un hôtel de luxe… Un nouveau coq en girouette…

Poitiers, des girouettes, 08, la girouette de l'hôtel de ville J’arrive place d’Armes, et là, bingo, quatre d’un coup… La première comme prévu sur l’ hôtel de ville,vue de devant et de derrière…

Poitiers, des girouettes, 09, la girouette sur la BNP place d'armes (ancien cercle) La seconde sur l’ancien cercle du commerce (une banque aujourd’hui)…

Poitiers, des girouettes, 10, la girouette sur la banque populaire, place d'armes La troisième sur la banque qui lui fait face, aujourd’hui en plein travaux, à l’angle de la rue des Grandes-Ecoles…quasiment le même modèle…

Poitiers, des girouettes, 11, la grirouette sur le café de la paix, place d'Armes La quatrième sur le bistrot juste en face, il reste le paratonnerre et la rose des vents, la partie mobile de la girouette a disparu… (sur la vue dans l’angle, c’est la bâche des travaux de la banque que l’on voit)…

Poitiers, des girouettes, 12, le paratonnerre vers la rue de Puygarreau de l'hôtel de Beaucé Je passe derrière l’hôtel de ville, le paratonnerre de l’hôtel de Beaucé semble avoir pris un coup (de foudre) sur la tête…

Poitiers, des girouettes, 13, les paratonnerres côté rue du Renard de l'hôtel de Beaucé …hôtel bien protégé aussi sur la partie reconstruite au 19e siècle à l’arrière.

Poitiers, des girouettes, 14, le coq de la chapelle Saint-Louis au collège Henri IV J’arrive au collège Henri-IV rue Louis-Renard et à son ancienne chapelle Saint-Louis… Une girouette avec un coq tout mince d’un côté…

Poitiers, des girouettes, 15, les deux clochetons du collège Henri-IV … et une sorte de drapeau sur l’autre cocheton.

Poitiers, des girouettes, 16, sur le lycée Victor-Hugo Je repars vers la rue Victor-Hugo… Petite halte au lycée du même nom… Paratonnerre et flèche girouette au-dessus de la cloche d’appel des élèves…

Poitiers, des girouettes, 17, ligne de crête sur une maison rue Renaudot Bredouille sur la préfecture et la chapelle des Sacrés-Coeurs de Jésus… je remonte la rue Renaudot, en fond d’îlot au passage, une maison avec une belle crête faîtière et deux paratonnerres…

Poitiers, des girouettes, 18, le coq de Saint-Hilaire Arrivée à l’église Saint-Hilaire, avec un coq différent des précédents…

Poitiers, des girouettes, 19, sur des hôtels particuliers rue Jean-Jaurès Je repasse dans des rues où je reste bredouille… pour croiser la rue Jean-Jaurès au niveau du musée Sainte-Croix et aperçois au loin deux girouettes sur des hôtels particuliers…

Poitiers, des girouettes, 20, sur la tour sud de la cathédrale … et je m’approche de la cathédrale avec le coq aperçu en début de visite, une vue depuis le sud et l’autre depuis l’ouest…

Poitiers, des girouettes, 21, des paratonnerres sur une villa boulevard Bajon Ensuite, bredouille sur l’église Sainte-Radegonde, mais deux paratonnerres originaux sur une villa du boulevard Bajon…

Poitiers, des girouettes, 22, chapelle des Jésuites vue de loin Rien non plus sur l’église Saint-Jean-de-Montierneuf, mais de l’angle du boulevard Jeanne-d’Arc et de la rue Grignon-de-Montfort, j’aperçois le clocher de la chapelle des Jésuites que je vous ai montré plus haut, rue Édouard Grimaud… Finalement, il y a plein de girouettes, à Poitiers!

Ah, si, j’en ai aussi depuis trouvé une plus originale en cherchant du bois à La Rochelle.

Retour sur la centrale nucléaire de Civaux

La centrale nucléaire de Civaux dans le département de la Vienne

Je vous ai parlé il y a quelques semaines de la centrale nucléaire de Civaux et des problèmes qu’elle pose d’être construite sur un karst actif… Comme sur cette photographie qui date de la sortie sur les orchidées en 2010 (à retrouver sur le récapitulatif et les liens vers tous les articles), une tranche (la 2) a été arrêtée jeudi. Motif officiel, avec le long week-end , il y a moins besoin d’électricité en France.

Promis juré, dit EDF, cela n’a aucun rapport avec le manque d’eau dans la Vienne, ni avec la manifestation qui a eu lieu hier vendredi 3 juin (avec Eva Joly) justement sur le manque d’eau, ni avec les échanges de courrier entre la maire de Poitiers et le préfet de la Vienne (à voir sur le site de la ville de Poitiers).

Très instructifs, ces courriers, où l’on apprend que si la Vienne passe sous les 10 m3/seconde (nous sommes à un peu plus de 11m3), les deux réacteurs devront être arrêtés, que si la Vienne coule encore moins, malgré tout, il faut de l’eau pour refroidir les réacteurs, et qu’il n’y a qu’une semaine de réserve d’eau, que pour éviter le développement des amibes (à cause du réchauffement de l’eau), les traitements biocides (pesticides, donc) ont démarré plus tôt que d’habitude (quelle conséquence pour la faune de la Vienne?). Ailleurs, on apprend que la centrale stocke ses rejets (faiblement???) radioactifs dans des piscines, procédure habituelle de juin à septembre, quand le débit de la Vienne n’est pas suffisant pour les diluer. Mais que ces piscines sont utilisées depuis avril et ne seront pas suffisantes s’il ne peut pas y avoir de rejet d’ici quelques semaines Est-ce pour cela que l’autre jour, sur France 3, le directeur de la centrale a demandé l’ouverture du barrage de Vassivière (ils vont être contents, à Vassivière cet été, si on vide le lac pour les centrales nucléaires en aval)?

Une dernière question, la première tranche a ouvert en 1997, et sa révision décennale doit commencer mi août… EDF a des problèmes avec les maths, non, 1997 plus dix ans, cela ne donne pas 2011 (et l’autorité de sûreté nucléaire qui a accepté aussi)! Ces révisions obligatoires entrainent un arrêt de plusieurs mois, alors, pourquoi ne pas la commencer maintenant?

Aller, les paris sont ouverts, la tranche 2 redémarrera-t-elle dimanche? Quand les deux réacteurs seront arrêtés faute d’eau?

Le site d’EDF présente cette centrale présente quand même depuis quelques jours (exactement depuis la réponse du préfet au maire de Poitiers) un bilan du débit de la Vienne… Le 31 mai, il est indiqué, à Cubord en aval de la centrale à 11,4 m3/seconde, les premier et 2 juin, un peu plus de 15 m3/seconde. Il n’a pas plu ici ni en Limousin, c’est juste l’effet de l’arrêt du réacteur (de l’eau est prélevée et remise dans la Vienne, mais la moitié part dans l’atmosphère, sous forme de vapeur d’eau, le panache blanc au-dessus des tours de refroidissement). Officiellement, ce sont 2m3/seconde qui partent dans chaque tranche, je ne sais pas d’où vient le mètre-cube supplémentaire dans ces mesures d’EDF. Affaire à suivre…

Question subsidiaire, deux fois 2m3/seconde, cela fait l’équivalent de combien de douches par jour (avec des douchettes à réduction de débit, comme le demandent les autorités)???

Edit du 6 juin 2011 : le réacteur 2 de Civaux a été remis en service ce lundi matin…

Gros orage en direct

Poitiers, orage du 2 mai 2011, 20h30, 3, le boulevard Pont AChard sous l'eau Nous avions eu très peu d’eau ce dernier mois… nous venons de recevoir un énorme orage de grêle (à 20h30, il n’est pas terminé)… Grêle et beaucoup d’eau, le boulevard devant chez moi est en cours d’être submergé, je pense que c’est la Boivre qui coule derrière la voie ferrée (vous pouviez l’apercevoir ici, derrière la flèche rouge de la dernière image) qui est entrée en crue… Ce qui est étonnant, c’est qu’il y a toujours des voitures qui essayent de circuler.

[Edit: finalement, ce n’est pas la Boivre qui a débordé, mais les ralentisseurs du tunnel sous le rond-point de la gare qui ont fait digue et empêché l’eau descendant du boulevard et du plateau de s’évacuer correctement].

Poitiers, orage du 2 mai 2011, 20h30, 4, la caserne des pompiers de Pont Achard submergée Les pompiers sont en cours d’être submergés… et sortent leurs véhicules (de toute façon, ils vont avoir du boulot). Désolée pour la qualité des images, avec l’orage, il fait quasiment nuit…

EDIT de 21h20: le niveau d’eau a baissé sur le boulevard, je ne suis pas allée voir l’état du garage (je n’ai pas de voiture, mais une place quand même) ni celle de ma cave, qui doit être à peu près au même niveau que la porte des pompiers. L’orage s’éloigne, éclairs et tonnerre sont de plus en plus lointains… [constat le lendemain: ça va pour ma cave…]

EDIT de mardi 3 mai : vous trouverez d’autres photographies assez spectaculaires dans la presse locale. Il y a eu jusqu’à 5 cm de glace sur certains secteurs de Poitiers… Pour tout avril 2011, la station de Météo France de Poitiers Biard a enregistré 10,4 mm (pour une moyenne sur 30 ans de 53,9 mm), mais pour le seul orage de lundi soir (2 mai), 92,3 mm (pour une moyenne annuelle de mai de 69,9mm, le record de la station pour un jour de mai, 68,3mm le 18 mai 1927 est pulvérisé)

Mais cela ne fera pas le même effet à long terme… Il n’y avait qu’à voir l’évaporation sous forme de brume voire brouillard mardi matin…

Poitiers, orage du 2 mai 2011, 20h30, 1, balcon Voici l’état de mon balcon… tiens, la réserve de journaux (en guise de paillage) a flotté et s’est déposé partout…

Poitiers, orage du 2 mai 2011, 20h30, 2, balcon et encore une autre… Bon, je pense que les tomates cerises plantées hier ne résisteront pas, ni ce que j’ai planté au jardin, tant pis…Remarquez, cela va avoir fait un bon prélavage… j’avais hésité à faire le ménage de printemps hier… je n’ai plus qu’à m’y mettre demain…

Alerte aux niveaux d’eau et travaux dans Poitiers

22 avril 2011, Poitiers, 1, le Clain sous le boulevard près de Saint-Jean-de-Montierneuf Il a très peu plu à Poitiers depuis un mois, et ce ne sont pas les petites averses de dimanche matin et les orages de lundi soir qui ont pu changer la situation (après ces petites pluies, la station de Météo France de Poitiers Biard indique un cumul mensuel de 8,8 mm d’eau contre un cumul mensuel moyen en avril -calculé de 1971 à 2000 – de 53,9 mm). Alors qu’à cette époque de l’année, le niveau du Clain ne devrait pas être très loin du débordement, voici où il était samedi matin (23 avril 2011), sur le petit chemin entre Saint-Jean-de-Montierneuf et le moulin de Chasseigne. Les dernières marches devraient être sous l’eau, en ce moment…

22 avril 2011, Poitiers, 2, niveau bas du Clain et canard Non seulement le niveau est bas, mais en plus, l’eau stagne et chargée de petites algues vertes. Ça eutrophise (pas assez d’eau et trop de matières azotées)…

22 avril 2011, Poitiers, 3, le Clain en aval du pont Joubert Au niveau du pont Joubert, les cailloux du fond de la rivière apparaissent déjà, « l’herbe » pousse au milieu… Espérons que nous aurons un peu d’eau très vite, car les restrictions de pompage sont déjà en place, et la ville s’inquiète pour l’eau potable (dont la consommation a augmenté par rapport à l’année dernière, peut-être à cause de l’arrosage des jardins et du remplissages précoce des piscines, voir cet article de la presse locale).

22 avril 2011, Poitiers, 5, place d'Armes, les bancs enlevés Du côté des travaux de Cœur d’agglomération vers la place d’Armes (place Leclerc), ça avance… un peu (les cafés ont retrouvé leurs terrasses jusqu’au ras des barrières de chantier, les gens s’y pressent malgré la circulation des engins et la poussière), et ça recule… aussi. Une partie du pavage a été démonté et remonté (dessin non conforme à la commande), les bancs que je vous avais montrés il y a plus d’un mois ont aussi été démontés… De nouveaux supports métalliques ont été mis en place…

22 avril 2011, Poitiers, 4, place d'Armes, les bancs enlevés …mais les dalles calcaires qui doivent les recouvrir sont posées à côté, certaines sont cassées en deux (sur la palette à droite de la photographie)… étrange, pour quelque chose qui doit être résistant au vandalisme, déjà cassé avant d’être mis en place!

22 avril 2011, Poitiers, 6, plaque de la rue Boncenne Partout en ville, de nouvelles plaques de rue font leur apparition… Elles sont peu à peu remplacées ces dernières semaines. Quand il s’agit d’un nom de personne, désormais, on connaît en se promenant son métier et ses dates de naissance et mort… Euh, gare aux facteurs, pour certaines, les prénoms ont changé. Sur l’exemple que j’ai choisi, la rue Boncenne est devenue « rue Pierre-Boncenne, juriste, 1774-1880 ». Je m’interroge sur le tiret : selon l’Insee, dans une adresse, on met le tiret entre le prénom et le nom, mais si la plaque de rue parle du personnage, il ne devrait pas y avoir de tiret… Euh, pour en savoir plus sur Pierre Boncenne, je vous propose d’aller lire sa biographie ici. J’ai vu hier (pas de photographie) juste en face du bureau que la rue Émile Faguet est devenue Auguste-Émile Faguet, par exemple… Étrange, parce que s’il se prénomme Auguste Émile (sans tiret entre les prénoms, ou pour être cohérent avec le choix précédent, il faudrait un tiret avant Faguet aussi) à l’état civil, son prénom d’usage est bien Émile, sous lequel il signe ses livres. Il était très fréquent au 19e siècle que ce ne soit pas le premier prénom qui soit le prénom d’usage… Dans ma page sur les sculpteurs dont je vous parle régulièrement (mise à jour tous les mois environ), je mets d’ailleurs les prénoms de l’état civil et entre parenthèse ceux qui ne sont pas les prénoms d’usage, vous pourrez voir que ceux-ci sont souvent les deuxième ou troisième prénoms. Paris, qui lui a attribué une rue dans le 14e arrondissement, l’a bien appelé Émile Faguet… et vous pouvez en savoir plus sur lui sur cet article des éditions Coda. Le catalogue de la bibliothèque nationale et sa base de livres numérisés l’appellent d’ailleurs bien Émile tout court, la seule base de données où j’ai trouvé Auguste-Émile est celle de la médiathèque… de Poitiers! Pour lui rendre hommage, je lirais bien un de ses livres dans le cadre du défi j’aime les classiques.

22 avril 2011, Poitiers, 7, plaque du boulevard Solferino Les batailles restent très orientées, que des victoires françaises, (ici Solférino, bataille, 1859, c’est la victoire de Napoléon III en Lombardie pendant la campagne d’Italie contre l’armée autrichienne de l’empereur François-Joseph), pour Waterloo ou Trafalgar, rien ne change, il faut aller à Londres ! Petite précision, cette bataille fut une telle boucherie qu’elle est à l’origine de la création de la Croix-Rouge… pour en savoir plus, je vous propose cet article de la bibliothèque nationale de France qui renvoie de manière originale à des témoignages dans la presse ou des romans…

Il faut toujours aller chercher un manuel d’histoire ou une encyclopédie pour avoir des précisions, mais je trouve que ces plaques sont quand même mieux que les précédentes… même si elles ont sans doute été confectionnées un peu vite sans trop réfléchir aux implications (changements de prénoms, tirets ou non, etc.).

Au fait, je n’ai pas été beaucoup vous rendre visite ces derniers jours, j’ai passé le week-end de Pâques avec plusieurs amis et hier soir, je suis allée à une conférence de Grégor Marchand au musée Sainte-Croix… il est rentré juste après sur Rennes, mais nous nous sommes retrouvés à quelques-uns au restaurant, je ne suis donc pas allée faire un tour sur les blogs des amis…et mes articles de la semaine ne sont que partiellement programmés, je vais essayer de ne rien oublier…

PS: sur les plaques de rue, voir aussi:

rues Renaudot et Carnot (anciennes rues des Hautes Treilles, des Trois Piliers, des halles),
– rue de Blossac (toujours pas corrigée)
rues Montgau(l)tier et du Souci(s),toujours du scotch sur le s de souci, mais la rue Montgautier a été corrigée

rue des frères Lumière(s) et cité de la Traverse, les Lumières ont enfin perdu leur S (voir ici la plaque corrigée)

– la rue Sainte-Radegonde scotchée

– les rues Scheurer-Kestner (sans C), Augouard, Foch.

– et Philippe de Tout Poitiers en a trouvé une excellente pour la rue de la Cueille aigüe / aiguë / aigüë!

Lettre ouverte à l’Afrique cinquantenaire d’Edem Kodjo

Couverture de la lettre ouverte à l'Afrique cinquantenaire, de Kodjo pioche-en-bib.jpg

J’ai trouvé ce livre à la médiathèque parmi les nouvelles acquisitions…

Le livre : Lettre ouverte à l’Afrique cinquantenaire de Edem Kodjo, collection Continents noirs, éditions Gallimard, 2010, 77 pages, ISBN 978-2-07-013150-1.

L’histoire : à l’occasion des multiples fêtes du cinquantenaire des indépendances des pays africains, l’auteur s’adresse à l’Afrique et à ses dirigeants réunis pour de multiples festivités pour faire le constat d’un grand retard de ce continent par rapport aux autres pays devenus « émergents » (dont le fameux trio Brésil, Inde, Chine), dénonce l’exploitation de ses richesses par quelques dirigeants à leur profit ou à celui de quelques multinationales, et propose quelques solutions comme le développement de l’agriculture, la réorganisation du système bancaire au profit du crédit aux particuliers et aux entreprises (et non à celui des banquiers), une vraie démocratie ou la création d’une monnaie unique à l’échelle du continent.

logo du chalenge 1% rentrée littéraire 2010Mon avis : bien que faisant partie des livres de la rentrée littéraire 2010 (catégorie essais, donc en dehors du défi du challenge du 1 % rentrée littéraire 2010, repris par Schlabaya), ce livre de Edem Kodjo, ancien Premier ministre du Togo et secrétaire général de l’OUA (devenue l’Union Africaine) est presque complètement dépassé par les événements de ces derniers mois en Afrique-du-Nord ou en Côte-d’Ivoire. Certes, les coups d’État signalés pour l’année 2009 peuvent être vus comme les prémices de ce grand mouvement, et les solutions proposées pour permettre le développement économique de l’Afrique sont sans doute encore d’actualité, mais quand même, l’histoire s’est accélérée à un tel point sur ce continent qu’il faudrait une nouvelle version de ce livre… Je ne suis pas sûre d’être entièrement d’accord avec l’auteur sur le développement de l’agriculture en Afrique qui passerait par le productivisme, la mécanisation (là, d’accord), le déversement de produits chimiques (engrais et pesticides) et les OGM (ils permettent surtout aux semenciers et aux vendeurs de pesticides de s’en mettre plein les poches avec des graines impossibles à resemer d’une année sur l’autre et des produits résistants aux pesticides qui permettent d’en verser encore plus dans les champs).

logo tour du monde en lecture Ce livre entre dans le cadre du défi du tour du monde des livres, organisé par Livresque, au titre du Togo.

Mettez vos chaussures, sortez votre APN, des haies

Poitiers, 8 avril 2011, des haies, 1 Cette semaine, Monique / Bidouillette / Tibilisfil nous propose de parcourir un 110m haies… vendredi midi, il faisait très beau, j’ai pris le bus 1 au marché Notre-Dame, arrêt quelques minutes plus tard au stade… Je prends le petit chemin piéton qui rejoint quelques immeubles et le centre commercial. Une haie de chaque côté…

Poitiers, 8 avril 2011, des haies, 2 à 5 au centre commercial Tout autour du centre commercial et des immeubles voisins, des haies diverses ont pour vocation de cacher la laideur ou de sépare les espaces. Un peu de tout, le thuya chez les particuliers, du genêt, du laurier, etc.

Poitiers, 8 avril 2011, des haies, 6, cimetière de la Pierre-Levée Un petit tour au supermarché pour une petite course (attention, j’ai quelques kilomètres à pied pour rentrer d’abord au bureau, puis le soir, vers 23h30 au retour de la conférence du parking du bureau à chez moi), et je prends le chemin que je voulais vous montrer. Je traverse l’avenue du 11 novembre par le pont… Je commence par les haies du cimetière de la Pierre Levée (où je vous ai montré le carré militaire de la Pierre Levée et monument aux morts allemands).

Poitiers, 8 avril 2011, des haies, 7, rue de Beaulieu Je continue par la rue de Beaulieu, une zone pavillonnaire avec beaucoup de thuyas, mais aussi quelques haies qui mélanges les essences…

Poitiers, 8 avril 2011, des haies, 8, la stèle à Maître Un petit coup d’œil au passage à la stèle à l’angle de la rue du Dolmen et de la rue de Beaulieu pour la cité construite par l’architecte Auguste Maître dans les années 1930, avec des maisons jumelées à deux niveaux et deux ou quatre appartements.

Poitiers, 8 avril 2011, des haies, 9, le dolmen de dos Justement, je continue à descendre pas la rue du Dolmen, jusqu’à arriver au dolmen par l’arrière, une clôture le long de la rue, mais des haies avec les terrains riverains.

Poitiers, 8 avril 2011, des haies, 10, le dolmen de face Une petite vue de l’autre côté, d’accord, vous voyez plus le dolmen que la haie… au demeurant bien taillée au fond.

Poitiers, 8 avril 2011, des haies, 11, la haie de l'hypogée des dunes Je tourne à droite, toujours en descendant das la rue de la Pierre-Levée, et quelques dizaines de mètres plus loin, voici la haie (enfin, la clôture arborée…) autour de l’hypogée des Dunes. J’ai pris la photo vers la rue Saint-Saturnin, le petit bout de toit qui dépasse au fond est celui de l’hypogée.

Poitiers, 8 avril 2011, des haies, 12, le long du Clain Je n’ai pas trop le temps de m’attarder, je descend encore jusqu’au Clain au niveau du Pont Neuf, des haies séparent certains jardins.

Poitiers, 8 avril 2011, des haies, 13, rue jean-Jaurès À partir de là, ça remonte… Petite pause rapide au niveau de l’ancienne église SAinte-Croix, au fond sous l’immeuble, sous la flèche jaune, la chapelle du Pas-de-Dieu et un vestige du rempart romain (attention, il y a interro à mon retour de Londres!)… Ah, j’allais oublier les haies… qui ne sont pas à l’emplacement des anciens murs.

Poitiers, 8 avril 2011, des haies, 14, la haie devant le bapstistère Juste en face, le baptistère Saint-Jean, la rue Jean-Jaurès est déserte depuis l’opération Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille… (il y a quelques mois, impossible de prendre une photographie à 13h30 ici sans voiture, mais les visiteurs ont fui le centre-ville). Il a été nettoyé comme la bulle du planétarium de l’espace Mendès-France il y a un an et demi, lors d’une descente de casseurs. Pelouse, haie, presque en centre-ville, mais ça sent la campagne…

Poitiers, 8 avril 2011, des haies, 15, les arbres place de la Cathédrale En passant devant la cathédrale, je ne résiste pas à prendre en photographie les alignements de tilleuls qui ont des feuilles depuis quelques jours… Sur la même place, je vous ai aussi montré les trottoirs pavés. Et voilà, de retour au bureau juste à côté… Prochain défi peut-être à Londres si je trouve un ordinateur pour en voir le thème, sinon à mon retour à Poitiers…

Poitiers, 8 avril 2011, des haies, le plan Et pour finir, le plan…

Alerte à la crue à Poitiers (et ailleurs…)

Poitiers, la crue de 1904, 1, vers le pont Saint-Cyprien

Avec le retour de l’hiver et des crues, les rivières montent, rien de plus normal… Nous sommes en alerte jaune, je vous disais mardi que lors de la promenade nocturne, le Clain était assez haut. Le même jour, l’hebdomadaire gratuit de Poitiers, 7 à Poitiers parlait des crues page 17… Soit l’expert, soit le journaliste qui a transcrit l’information est tombé sur la tête… C’est sûr qu’il n’y a aucun risque d’une remontée de la marée comme à Cherbourg… Vu que l’eau du Clain, qui prend sa source à Hiesse (vous trouverez une photographie sur ce dossier documentaire), ne voit la mer qu’à Saint-Nazaire après être passée par la Vienne et la Loire… Cependant, il y a des crues qui peuvent être très sérieuses avec les rues basses bloquées, je l’ai vu deux années de suite à mon arrivée ici, en 1993 puis plus sérieusement en 1994, la même année, Courcoury, près de Saintes, a dû être ravitaillé par les véhicules amphibies de l’armée… À chaque retour de petite crue, mes amis Poitevins parlent de la crue de 1982. Côté cartes postales anciennes, voici quelques vues de la crue de février 1904… Et en 1896, ce fut aussi assez terrible sur la Vienne, à Confolens (voir dans cet article et les figures 63 à 66 de la présentation de la commune de Confolens) comme à Châtellerault. Dans l’ordre, les cartes postales vous montrent donc les maisons près du pont Saint-Cyprien (je pense que c’est le toit du lavoir qui dépasse tout juste de l’eau…),

Poitiers, la crue de 1904, 2, pont Saint-Cyprien et maréchaussée la maréchaussée de l’autre côté du pont recouvert d’eau,

Poitiers, la crue de 1904, 3, près de Sainte-Radegonde dans le même secteur, à côté de l’église Sainte-Radegonde,

Poitiers, la crue de 1904, 4, chemin de Tison et enfin plus dans les zones de jardin, en bas du chemin de Tison…

Poitiers, la crue le 24 décembre 2010, 1, le chemin de Trainebot En ce moment donc, nous en sommes loin de là… même si la ville a quand même prépositionné les passerelles métalliques et communiqué sur l’inscription au service d’alertes aux crues. Ne sachant pas si je pouvais passer par le chemin de la Cagouillère et surtout sous le pont de chemin de fer, je suis descendue par le chemin de Trainebot, encore un qui descend bien… et que je ne vous avais pas encore montré (ici dans le sens montée…).

Poitiers, la crue le 24 décembre 2010, 2, en bas des sables Arrivée à mi pente, je prends une petite vue, pas de doute, le Clain monte doucement et prend ses aises…

Poitiers, la crue le 24 décembre 2010, 3, mon jardin Arrivée à mon jardin, il est au sec… J’en profite quand même pour rassembler quelques outils que j’avais laissés dans la cabane et les remonter chez moi…

Poitiers, la crue le 24 décembre 2010, 4, le quai de mon jardin Il n’y a que la partie du quai qui est un peu sous l’eau.

Poitiers, la crue le 24 décembre 2010, 5, sous le chemin de fer Je repars avec mes affaires dans ma charrette de marché, et vais voir si ça passe sous le pont de chemin de fer… Le chemin principal est sous l’eau, mais le petit chemin surélevé (qui sert de siège en été aux jeunes qui viennent y boire de la bière et fumer pas toujours que du tabac) est encore praticable. Depuis, le niveau est stable ou légèrement en décrue, à ce que j’ai entendu…

Le jardin des glaces, de Servais

pioche-en-bib.jpg Couverture du jardin des glaces de Servais Dans un commentaire, Clob / Miss fil broderie me conseillait la lecture des albums de Jean-Claude Servais. Plusieurs étaient présents dans les bacs de la médiathèque, après les avoir feuilleté rapidement, j’ai choisi celui-ci.

Le livre : Le jardin des glaces, de Jean-Claude Servais (scénario, dessins et couleurs), collection Aire Libre, éditions Dupuis, 84 pages, 2008, ISBN 9782800141107.

L’histoire : aujourd’hui, dans un jardin quelque part en Belgique. Dans son jardin, un vieil homme cultive, entretient, prend des notes dans son cahier de jardinier. Un peu bourru, malade, chouchouté par sa femme. Un jour, une étudiante, Barbara, débarque, elle veut des informations sur ses expéditions polaires, et surtout la dernière, il y a seize ans, qui s’est mal terminée, avec la mort de son équipier. À cause du réchauffement climatique, qui a ouvert des chenaux libres de glace et entraîné l’errance des ours blancs ? D’abord reçue par la femme, Barbara réussi à apprivoiser peu à peu Arnold Francart.

Mon avis : j’ai adoré aussi bien le graphisme que le scénario, le mélange entre le jardin aujourd’hui et les expéditions polaires il y a 16 ans et plus… Les dessins du jardin sont en plus très détaillés, j’ai beaucoup aimé de le suivre au fil des saisons. Et puis, l’histoire secrète, intime de cette expédition réserve un coup de théâtre à la fin, chut, il va falloir que vous lisiez cet album pour le découvrir.

Pour aller plus loin : voir le blog officiel de Jean-Claude Servais (pas de mise à jour récente, sauf pour les séances de dédicace).

De Jean-Claude Servais, j’ai lu :

Logo du classement BD de Yaneck Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Poitiers, coeur d’agglo, 5 jours après…

Poitiers, coeur d'agglo, 3 septembre 2010, 08h15, vue 1 Retour sur les travaux de cœur d’agglo à Poitiers, vous trouverez les derniers développements en bas de l’article, je vous parle d’abord d’une des réactions reçues… « On » (je tairai le nom en public, il m’a écrit en privé) m’a accusée de tout mélanger en montrant l’autre jour une plante invasive le long du Clain et en parlant des replantations d’espèces non locales à la place des tilleuls de la place d’Armes à Poitiers. Je vous invite donc à aller visiter le très officiel site de l’ONG Invasive.org : en Amérique du Nord et en particulier aux États-Unis, où le poirier de Chine ou Pyrus calleryana (aussi appelé Bradford pear) a été introduit assez massivement comme arbre d’agrément dans les années 1950, cette espèce est classée sur la liste des espèces invasives, voir ici.

Or il est prévu d’en planter en plein cœur de Poitiers, si j’ai bien lu sur le site officiel de la mairie, de cœur d’agglomération et la presse locale, cela donne 11 Sophora japonica à l’emplacement des anciens tilleuls, 16 poiriers de Chine le long des façades ainsi que 3 Micocouliers au sein d’un bosquet près de la place d’Armes, plus quelques autres dans le futur jardin de Puygarreau. Le poirier de Chine a d’autres inconvénients : son bois est assez cassant, ses fleurs ne sentent pas très bon et son pollen provoque des allergies.

Poitiers, coeur d'agglo, 3 septembre 2010, 08h15, vue 2 Et puisque « on » défend le choix des essences retenues, les Sophora japonica sont très mellifères, attirent les abeilles, ce qui va être très agréable pour les bancs en dessous. Je suis favorable à la défense des abeilles, je parraine une ruche, mais chacun à sa place, elles sont bien mieux dans la nature ou en bord du Clain que sur une place publique!

Le Sophora japonica est aussi appelé arbre de miel ou encore Arbre des pagodes. Ses fleurs sont très mellifères et attirent les abeilles. Je n’ai rien contre les abeilles, au contraire, je parraine une ruche. Mais de là à attirer celles-ci au-dessus des bancs prévus, cela me semble assez contreproductif pour aider à la défense de ces petits insectes qui seront bien mieux à la campagne, dans mon jardin ou au bord de l’eau! Bon, nous avons le temps de voir venir, cet arbre ne fleurit qu’à l’âge adulte… soit 20 ans minimum !

Poitiers, coeur d'agglo, 3 septembre 2010, 17h15, vue 1 Pour les micocouliers, bonne nouvelle, quand les arbres seront abattus (puisque la ville dit qu’un arbre urbain à 30 ans d’espérance de vie et que ceux qu’ils vont planter ont déjà 7 ans, ça ira vite…), nous pourrons en faire plein d’objets utiles, des aiguilles à tricoter, mais aussi des manches d’outils, des cannes, des instruments de musique ou… de jolies cravaches. Avec les fruits, nous pourrons lutter contre la diarrhée… Et si je veux une jolie teinture jaune, je pourrai récupérer son écorce et ses racines.

En attendant, voici les photographies d’hier… Le matin, à 8h15, il restait encore une dizaine de tilleuls sur la place…

…(avec un niveau sonore intenable du fait des engins)…

Poitiers, coeur d'agglo, 3 septembre 2010, 17h15, vue 2 … et plus un seul vendredi soir. Cela permet une bonne vue sur les façades.

Les pigeons, qui n’ont plus d’arbres sur la place et qui ne peuvent pas utiliser la façade de l’hôtel de ville, bien protégée pour qu’ils ne s’y posent pas (vous le verrez mieux sur l’article programmé demain midi), se sont réfugiés sur la façade toute propre de l’ancien cercle du commerce, aujourd’hui occupé par une banque mais propriété du CHU…

Poitiers, coeur d'agglo, 3 septembre 2010, 17h15, vue 3, pigeons Voici de plus près. Il faudrait qu’ils fassent quelque chose très vite, sinon, ils sont bons pour un nouveau nettoyage!

Poitiers, coeur d'agglo, 3 septembre 2010, 17h15, vue 4, troncs abattus La place sera certainement mieux qu’au début du 20e siècle et jusque dans les années 1960, comme vous pouvez les revoir sur les cartes postales de cet article, mais je n’aime pas qu’on nous prenne, nous habitants, usagers, contribuables, pour des c…s. Je suis passée par là quatre fois par jour, beaucoup d’autres personnes y sont passé à d’autres heures, et personne n’a vu les troncs creux annoncés. Il faut aussi arrêter de dire que ces arbres n’ont pas été entretenus, j’habite à Poitiers depuis fin 1992 (stage) et définitivement depuis juillet 1993, et tous les ans, j’ai vu les élagueurs les entretenir. Affirmer que les tilleuls n’ont pas eu d’entretien, c’est du mensonge… Alors, quand ces messieurs demande la démission de W…th pour mensonge, ils devraient aussi demander celles de tous nos responsables municipaux qui nous mentent depuis quelques jours. La seule vérité est peut-être parue ce matin dans la bouche du maire, propos rapportés par la Nouvelle-République, à propos des parkings : Déclaration du maire ce matin dans la Nouvelle République Les parkings. on devrait éponger une grande partie du déficit, 400.000 €… Ah bon, ce nouveau plan de circulation, c’était pour éponger le déficit des parkings ? Bon, j’arrête, je suis absente pour quelques jours, je verrai l’évolution au retour… et je suis toujours pour ce projet, en tant que piéton (et usager du bus)! Une toute petite dernière question, comment allons-nous faire pour les manifs dans les prochaines semaines, notre terrain de jeu préféré, la place d’Armes, n’est plus accessible!