Grosse journée pour moi hier à Poitiers… Bain de pied le midi dans le Clain avec traversée de la rivière au niveau du gué du pont Joubert, avec apéro au milieu de l’eau, presque à pied sec, organisé par Europe Écologie Les Verts, petite vidéo ici sur France 3, je vous mets juste une petite photo, j’en ai d’autres en stock… pantalon un peu mouillé quand même au bureau l’après-midi (j’avais oublié de prévoir du rechange!).
Mais la grande nouvelle, c’est la disparition des barrières lundi sur la place d’Armes, de son vrai nom place Leclerc. Déjà en sortant du cinéma, j’avais vu que la ridicule fontaine servait de banc, seule partie tolérable pour les yeux à l’ombre… Je n’avais pas mon appareil photo, je les ai donc prises hier matin.
Un peu ridicules, ces branches d’arbres pour cacher les plots de support du câble du funambule, mais ça mettait quand même un peu de verdure sur la place minérale…Mais rassurez-vous, il y a toujours plein de barrières en ville, dans toutes les rues adjacentes et dans le quartier de Sainte-Radegonde, des bruits fatiguants, épuisants même, d’engins travaillant en permanence, et le « boulevard circulaire » reste encombré à souhait : vendredi dernier pour aller à Parthenay, je suis partie à 15h45 de la rue de l’Ancienne Comédie, il m’a fallu plus de 30 minutes pour arriver au niveau de la rocade… soit juste 5 ou 6 km…Qu’on ne vienne pas me dire que c’était déjà la débauche.
Si minérale qu’à 18h, les premiers visiteurs de la place s’étaient réfugiés dans les seules zones à l’ombre…
Et hier soir, pas d’inauguration officielle de la place, mais un superbe spectacle de funambule par la compagnie DAVASI (d’autres photos en fin d’article, et si j’ai le temps, je vous ferai un diaporama un de ces jours. ai préparé un diaporama ici..). La place est si éblouissante que même le funambule portait des lunettes de soleil…
…puis un concert de l’orchestre de l’école de musique du CEP et celui du Jeune Orchestre d’Harmonie du Conservatoire à Rayonnement Régional de Poitiers, malheureusement inaudible devant la mairie, puis à l’autre bout de la place, sous un auvent et avec amplification, l’orchestre Poitou-Charentes, avec des musiques populaires inspirées de l’Amérique Latine (trois morceaux de Astor Piazzolla, Camille Saint-Saëns et Darius Milhaud.Bon, les amis, j’ai beaucoup de retard pour aller vous rendre visite sur vos blogs, j’essaye de passer aujourd’hui!
Prêts pour le spectacle de funambule? Sans filet et sans cable de sécurité, c’est parti…
De face, de dos, sur un pied…
Sur le dos…
La perche sur la tête…
En marchant dans une roue…
Sur une chaise…
Puis la chaise à la main, perche un peu penchée pour compenser le poids en déséquilibre…
La perche sur le câble et les pieds sur la perche… Je vous rassure, il n’est pas tombé! C’est juste que j’ai déclenché un peu trop tôt l’appareil, il était en train de se redresser…
Allongé sur la perche en équilibre sur le câble…
Puis en équilibre sur la tête… avec la perche en travers…
Et voilà, plus de vingt minutes de spectacle, il disparaît par la lucarne… Très beau, très fort…

Première halte donc, la chapelle de la Providence. Ratée, il n’y a rien… mais j’ai croisé hier Jacques Dupuy à la médiathèque qui m’a confirmé qu’il y en avait eu une, mais qu’elle était tombée lors d’une tempête…
Je me retourne, déçue, et là, bonne surprise, au-dessus de la tour d’escalier en vis d’une maison du 16e siècle qui abrite maintenant un restaurant chinois (place Charles-VII), je découvre ma première girouette… et en plus, un super dragon pour les copines (
Je cherche sur
Direction la rue du Marché… un paratonnerre en haut de l’ancienne maison Vannier (devenue Monoprix puis, depuis une dizaine d’années, le centre des Cordeliers)…
Du haut de la rue de la Cathédrale, j’aperçois ce coq (merci le zoom) sur la tour sud de la
En passant au bout de la rue Édouard Grimaud, j’aperçois ceci… et cela en m’approchant un peu plus, sur l’ancienne chapelle des Jésuites qui abritaient auparavant les archives départementales et aujourd’hui en plein travaux pour construire un hôtel de luxe… Un nouveau coq en girouette…
J’arrive place d’Armes, et là, bingo, quatre d’un coup… La première comme prévu sur l’
La seconde sur
La troisième sur la banque qui lui fait face, aujourd’hui en plein travaux, à l’angle de la rue des Grandes-Ecoles…quasiment le même modèle…
La quatrième sur le bistrot juste en face, il reste le paratonnerre et la rose des vents, la partie mobile de la girouette a disparu… (sur la vue dans l’angle, c’est la bâche des travaux de la banque que l’on voit)…
Je passe derrière l’hôtel de ville, le paratonnerre de l’
…hôtel bien protégé aussi sur la partie reconstruite au 19e siècle à l’arrière.
J’arrive au collège Henri-IV rue Louis-Renard et à son ancienne chapelle Saint-Louis… Une girouette avec un coq tout mince d’un côté…
… et une sorte de drapeau sur l’autre cocheton.
Je repars vers la rue Victor-Hugo… Petite halte au lycée du même nom… Paratonnerre et flèche girouette au-dessus de la cloche d’appel des élèves…
Bredouille sur la préfecture et la chapelle des Sacrés-Coeurs de Jésus… je remonte la rue Renaudot, en fond d’îlot au passage, une maison avec une belle crête faîtière et deux paratonnerres…
Arrivée à l’église
Je repasse dans des rues où je reste bredouille… pour croiser la rue Jean-Jaurès au niveau du
… et je m’approche de la cathédrale avec le coq aperçu en début de visite, une vue depuis le sud et l’autre depuis l’ouest…
Ensuite, bredouille sur l’église
Rien non plus sur l’église 
Nous avions eu
Les pompiers sont en cours d’être submergés… et sortent leurs véhicules (de toute façon, ils vont avoir du boulot). Désolée pour la qualité des images, avec l’orage, il fait quasiment nuit…
Voici l’état de mon balcon… tiens, la réserve de journaux (en guise de paillage) a flotté et s’est déposé partout…
et encore une autre… Bon, je pense que les tomates cerises plantées hier ne résisteront pas, ni ce que j’ai planté au jardin, tant pis…Remarquez, cela va avoir fait un bon prélavage… j’avais hésité à faire le ménage de printemps hier… je n’ai plus qu’à m’y mettre demain…
Il a très peu plu à Poitiers depuis un mois, et ce ne sont pas les petites averses de dimanche matin et les orages de lundi soir qui ont pu changer la situation (après ces petites pluies, la station de Météo France de Poitiers Biard indique un cumul mensuel de 8,8 mm d’eau contre un cumul mensuel moyen en avril -calculé de 1971 à 2000 – de 53,9 mm). Alors qu’à cette époque de l’année, le niveau du Clain ne devrait pas être très loin du
Non seulement le niveau est bas, mais en plus, l’eau stagne et chargée de petites algues vertes. Ça eutrophise (pas assez d’eau et trop de matières azotées)…
Au niveau du pont Joubert, les cailloux du fond de la rivière apparaissent déjà, « l’herbe » pousse au milieu… Espérons que nous aurons un peu d’eau très vite, car les restrictions de pompage sont déjà en place, et la ville s’inquiète pour l’eau potable (dont la consommation a augmenté par rapport à l’année dernière, peut-être à cause de l’arrosage des jardins et du remplissages précoce des piscines, voir cet
Du côté des travaux de
…mais les dalles calcaires qui doivent les recouvrir sont posées à côté, certaines sont cassées en deux (sur la palette à droite de la photographie)… étrange, pour quelque chose qui doit être résistant au vandalisme, déjà cassé avant d’être mis en place!
Partout en ville, de nouvelles plaques de rue font leur apparition… Elles sont peu à peu remplacées ces dernières semaines. Quand il s’agit d’un nom de personne, désormais, on connaît en se promenant son métier et ses dates de naissance et mort… Euh, gare aux facteurs, pour certaines, les prénoms ont changé. Sur l’exemple que j’ai choisi, la rue Boncenne est devenue « rue Pierre-Boncenne, juriste, 1774-1880 ». Je m’interroge sur le tiret : selon l’Insee, dans une adresse, on met le tiret entre le prénom et le nom, mais si la plaque de rue parle du personnage, il ne devrait pas y avoir de tiret… Euh, pour en savoir plus sur Pierre Boncenne, je vous propose d’aller lire sa
Les batailles restent très orientées, que des victoires françaises,

Mon avis : bien que faisant partie des livres de la rentrée littéraire 2010 (catégorie essais, donc en dehors du défi du challenge du 1 %
Cette semaine,
Tout autour du centre commercial et des immeubles voisins, des haies diverses ont pour vocation de cacher la laideur ou de sépare les espaces. Un peu de tout, le thuya chez les particuliers, du genêt, du laurier, etc.
Un petit tour au supermarché pour une petite course (attention, j’ai quelques kilomètres à pied pour rentrer d’abord au bureau, puis le soir, vers 23h30 au retour de la conférence du parking du bureau à chez moi), et je prends le chemin que je voulais vous montrer. Je traverse l’avenue du 11 novembre par le pont… Je commence par les haies du cimetière de la Pierre Levée (où je vous ai montré le
Je continue par la rue de Beaulieu, une zone pavillonnaire avec beaucoup de thuyas, mais aussi quelques haies qui mélanges les essences…
Un petit coup d’œil au passage à la stèle à l’angle de la rue du Dolmen et de la rue de Beaulieu pour la cité construite par l’architecte Auguste Maître dans les années 1930, avec des maisons jumelées à deux niveaux et deux ou quatre appartements.
Justement, je continue à descendre pas la rue du Dolmen, jusqu’à arriver au
Une petite vue de l’autre côté, d’accord, vous voyez plus le dolmen que la haie… au demeurant bien taillée au fond.
Je tourne à droite, toujours en descendant das la rue de la Pierre-Levée, et quelques dizaines de mètres plus loin, voici la haie (enfin, la clôture arborée…) autour de
Je n’ai pas trop le temps de m’attarder, je descend encore jusqu’au Clain au niveau du Pont Neuf, des haies séparent certains jardins.
À partir de là, ça remonte… Petite pause rapide au niveau de l’ancienne église SAinte-Croix, au fond sous l’immeuble, sous la flèche jaune, la
Juste en face, le baptistère Saint-Jean, la rue Jean-Jaurès est déserte depuis l’opération
En passant devant la
Et pour finir, le plan…
la maréchaussée de l’autre côté du pont recouvert d’eau,
dans le même secteur, à côté de
et enfin plus dans les zones de jardin, en bas du chemin de Tison…
En ce moment donc, nous en sommes loin de là… même si la ville a quand même prépositionné les passerelles métalliques et communiqué sur l’inscription au service d’alertes aux crues. Ne sachant pas si je pouvais passer par le
Arrivée à mi pente, je prends une petite vue, pas de doute, le Clain monte doucement et prend ses aises…
Arrivée à
Il n’y a que la partie du quai qui est un peu sous l’eau.
Je repars avec mes affaires dans ma charrette de marché, et vais voir si ça passe sous le pont de chemin de fer… Le chemin principal est sous l’eau, mais le petit chemin surélevé (qui sert de siège en été aux jeunes qui viennent y boire de la bière et fumer pas toujours que du tabac) est encore praticable. Depuis, le niveau est stable ou légèrement en décrue, à ce que j’ai entendu…
Dans un commentaire,
Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par
Retour sur les travaux de cœur d’agglo à Poitiers, vous trouverez les derniers développements en bas de l’article, je vous parle d’abord d’une des réactions reçues… « On » (je tairai le nom en public, il m’a écrit en privé) m’a accusée de tout mélanger en montrant l’autre jour une
Et puisque « on » défend le choix des essences retenues, les Sophora japonica sont très mellifères, attirent les abeilles, ce qui va être très agréable pour les bancs en dessous. Je suis favorable à la défense des abeilles, je parraine une ruche, mais chacun à sa place, elles sont bien mieux dans la nature ou en bord du Clain que sur une place publique!
Pour les micocouliers, bonne nouvelle, quand les arbres seront abattus (puisque la ville dit qu’un arbre urbain à 30 ans d’espérance de vie et que ceux qu’ils vont planter ont déjà 7 ans, ça ira vite…), nous pourrons en faire plein d’objets utiles, des aiguilles à tricoter, mais aussi des manches d’outils, des cannes, des instruments de musique ou… de jolies cravaches. Avec les fruits, nous pourrons lutter contre la diarrhée… Et si je veux une jolie teinture jaune, je pourrai récupérer son écorce et ses racines.
… et plus un seul vendredi soir. Cela permet une bonne vue sur les façades.
Voici de plus près. Il faudrait qu’ils fassent quelque chose très vite, sinon, ils sont bons pour un nouveau nettoyage!
La place sera certainement mieux qu’au début du 20e siècle et jusque dans les années 1960, comme vous pouvez les revoir sur les