Le petit chaperon rouge, 1, préparation des pièces

Le petit chaperon rouge, préparation des piècesPour alterner avec le haricot magique, j’ai commencé le petit chaperon rouge. Comme pour le premier, je ne vais pas assembler les espaces à l’avance mais au fur et à mesure, de manière à pouvoir réaliser certains appliqués à la machine. L’auteure a confondu diamètre et rayon (cela a été corrigé dans la deuxième édition), j’ai donc découpé le nombre de cercles de 33 cm de rayon nécessaire à l’ensemble du projet, pour la plupart dans de la polaire doublée (vert/ marron et bleu clair/bleu foncé de chez Toto).

A la fin, il y aura un cercle de 33 cm de rayon avec quatre « pièces »/espaces de jeu et des poupées avec le chaperon rouge, la grand-mère et le loup. A suivre…

Le projet: réaliser pour Noël 2014 trois contes tirés de Créez vos contes en tissus, de Anne Guérin, créapassions, 2011 (il existe une deuxième édition corrigée en 2013), Boucle d’or, le petit chaperon rouge et le haricot magique.

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Le début et la fin de la vache

Page 2 : le paysage, le début et la fin des feuilles de maïs, l’herbe et la barrière,

L’espion de Staline d’Isabel Kreitz

pioche-en-bib.jpgLogo BD for WomenCouverture de L'espion de Staline d'Isabel KreitzUne bande dessinée trouvée dans les bacs de la médiathèque. Après le travail en collaboration d’Isabel Kreitz (Haarmann, le boucher de Hanovre, scénario de Peer Meter), voici un travail en solo de cette dernière, réalisé un peu avant.

Le livre : L’espion de Staline de Isabel Kreitz (scénario et dessins), traduit de l’allemand par Paul Derouet, collection écritures, éditions Casterman, 2010, 255 pages dont un dossier documentaire d’une dizaine de pages, ISBN 9782203029637.

L’histoire : 1930, la narratrice et pianiste Eta Harich-Sneider suit son mari à Shanghaï et y fait la connaissance de Richard Sorge, militant communiste. Après l’invasion de la Mandchourie, Richard est parti au Japon et Eta rentrée en Allemagne. 1941. Eta Harich-Sneider, devenue une pianiste renommée, débarque à son tour à Tokyo sous le prétexte d’une série de concerts et loge à l’ambassade d’Allemagne, prise sous leur aile par Ott, l’ambassadeur, et sa femme. Elle y retrouve Sorge, devenu journaliste allemand comme couverture, espion à la solde de la Russie en réalité, qui boit trop et court les femmes… et bientôt aussi Eta.

Mon avis : un album en noir et blanc qui raconte l’histoire de Richard Sorge mais montre surtout, par un beau travail au crayon, une ambassade d’Allemagne au Japon convertie au Nazisme, dont les membres doivent s’assurer de la collaboration du Japon contre l’URSS que l’Allemagne s’apprête à lâcher, le tout en gardant une vie mondaine de salon… L’histoire est présentée comme les souvenirs de la pianiste, racontés des années plus tard, et insiste finalement plus sur les frasques de Sorge que sur son activité d’espion (Staline refuse de le croire quand il lui fait savoir que l’Allemagne va lâcher le pacte germano-soviétique). Une histoire intéressante également éclairée par le dossier documentaire en fin d’album.

Logo top BD des bloggueursCette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Le cahier de jardinage d’Emmanuelle!

Emmanuelle en mars 2014, cahier de jardinage, vue généraleLa semaine dernière, Emmanuelle / le Marquoir d’Élise  est venue à Poitiers… et nous avons vu ensemble l’exposition la licorne et le bézoard (qui se termine dimanche 16 mars 2014). Mais elle n’était pas venue les mains vides!!!

Emmanuelle en mars 2014, cahier de jardinage, détail de la broderieComme l’indique la jolie broderie traditionnelle, cela concerne le jardin… qui est également le thème du TROISIÈME (et oui!) blog d’Emmanuelle / le Marquoir d’ÉliseDans un jardin clos.

Emmanuelle en mars 2014, cahier de jardinage, graines et étiquettesDans la poche se cachaient des graines et des … étiquettes jaunes, clin d’œil aux étiquettes prisées des archéologues pour marquer les numéros des différentes couches ou entités archéologiques sur un chantier…

Emmanuelle en mars 2014, cahier de jardinage, détail du cahierA l’intérieur, elle a glissé un cahier très pratique, qui permet de récapituler la météo, les plantations, l’état du jardin semaine par semaine, avec aussi des pages pour les synthèses par saison…

Emmanuelle en mars 2014, confituresEt comme elle fait également d’excellentes confitures, elle y avait joint un pot de melon-poire et fève tonka et un de gelée de pommes de Vénat – ça sent le trésor familial… et archéologique aussi 😉 (un dépôt célèbre de l’Âge du Bronze y fut trouvé en 1893, une partie est conservé au musée Sainte-Croix à Poitiers -où il est fort mal présenté mais la salle devrait être refaite…- et une autre au musée des Beaux-Arts d’Angoulême -où il est très bien mis en valeur-, beaucoup d’objets sont encore chez des particuliers). Retrouvez ses recettes de cuisine sur son blog Effondrille et abat-faim et en particulier dans la rubrique confiture et gelées.

Et pour ceux que ce dépôt archéologique intéresserait, voir la synthèse de A. Coffyn, J. Gomez et J.-P. Mohen, L’apogée du bronze atlantique: le dépôt de Vénat, Paris : Picard, 1981, 238 pages.

Niort, l’église Saint-André

Niort, église Saint-André, 1, la façade occidentale Sur la colline de Niort existait une église romane dont il ne reste que quelques vestiges… au musée Bernard d’Agesci (installé dans l’ancien lycée de jeunes filles). Modifiée et agrandie à l’époque gothique puis à la Renaissance, l’église est dévastée par les protestants lors des guerres de religion en 1588. Louis XIV et de Madame de Maintenon décident de financer sa reconstruction au 17e siècle. Après avoir servi de temple de la raison (temple de la montagne) sous la Révolution, puis magasin de fourrages pendant les guerres de Vendée, au milieu du 19e siècle, elle menace ruine. La reconstruction (radicale et presque complète, seules deux chapelles de 17e siècle échappent aux travaux) commence en 1855 et dure presque dix ans sous la direction de l’architecte (dont je vous ai déjà parlé pour l’église Saint-Hilaire, la préfecture des Deux-Sèvres, le palais de justice et la prison), qui choisit le style néo-gothique. Les travaux sont financés par des dons et pour un sixième par la ville de Niort (et oui, nous étions avant la séparation des églises et de l’État).

Niort, église Saint-André, 2, le portail occidental ouvert La façade est surmontée de deux flèches. Au-dessus du portail, sur un fronton à pinacle (pas de tympan ici) a pris place un haut-relief sculpté.

Niort, église Saint-André, 3, le Christ encadré de saint André et saint Pierre sur le portail Sur des nuées, au centre, le Christ est assis sur son trône. De sa main droite, il bénit le passant… et saint André agenouillé et portant sa croix. De sa main gauche, il tend les clefs à saint Pierre, également agenouillé.

Niort, église Saint-André, 4, les statues des saints Pierre et Paul à l'entrée de l'église Quand on entre dans l’église, on est accueilli par deux statues de saints.

A gauche, saint Paul porte un parchemin et s’appuie sur une épée, avec l’inscription Doctor gentium sur le socle, cela vient d’un texte de l’alleluia: Petrus apostolus et Paulus doctor gentium.

A droite, saint Pierre portant ses clefs de la main gauche et un livre (évangile) de la main droite, est qualifié de Claviger Coeli, le porteur de clef céleste.

Je n’ai pas pris de photographies du mobilier ni des peintures murales du chœur et du transept de , peintre niortais dont je vous ai aussi parlé pour l’église Saint-Hilaire.

Niort, église Saint-André, 5, le chevet Au chevet, la taille du transept et des chapelles semble disproportionnée par rapport au chœur. En haut du mur pignon se tient une statue de saint André.

Les photographies datent de mi juillet 2011.

Le haricot magique, 6, page 2, herbe et barrière

Le haricot magique, page 2, paysage, feuilles de maïs, herbe et barrièreJe continue la deuxième page du haricot magique. Après le paysage, et les feuilles de maïs, j’ai fixé les traverses des barrières (chute de tissu), j’ai dégagé l’une des feuilles pour qu’elle passe dessus, puis découpé l’herbe sur une bande de feutrine vert vif, que j’ai cousue avec une double couture. Ensuite, j’ai appliqué les « poteaux » à la machine. Il me reste encore à réaliser les épis de maïs pour terminer cette page qui mesurera 40 cm de côté.

J’ai terminé de coudre le maïs sur la deuxième page du haricot magique.

Le projet: réaliser pour Noël 2014 (finalement courant 2015) trois contes tirés de Créez vos contes en tissus, de Anne Guérin, créapassions, 2011 (il existe une deuxième édition corrigée en 2013 mais apparemment avec toujours beaucoup d’imprécisions), Boucle d’or, le petit chaperon rouge et le haricot magique.

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La vache du haricot magique terminéeLes poupées : le début et la fin de la vache, la casquette et la chemise de Jack,

Le haricot magique, l page de couverture terminéePage 1 : positionnementdébut de la fixation des lettres, page 1 terminée

Le haricot magique, page 2, terminéePage 2 : le paysage, le début et la fin des feuilles de maïs, les barrièrespage 2 terminée

Haricot magique, la page 3 terminéePage 3: le paysageétals des marchands et du stand de tissus, les légumes, les marchands, les tonneaux et la page 3 terminée

Le haricot magique, pages 4 et 5, terminéesPages 4 et 5: le patron, le paysage, les maisons, la fumée, les tuiles et les briques, fixation avec des points de festondes points de tige et de bouclette, les pages 4 et 5 terminées

Le haricot magique, page 6 terminée avec des points de tige, de bouclette et de noeudPage 6: le patron, le décor et la maison, les briques et les tuiles, la page 6 terminée

Haricot magique, pages 3 à 6, terminées avec des oiseaux et quelques nouvelles fleursPages 3 à 6: l’assemblage, le début des finitionspages 3 à 6 terminées

Page 7: demande de conseil, le début et la fin de la tige, les nuages extérieurs, le paysagePouët, pouët, le château vide, les poussins, la table de l’ogre, les feuilles sur la tigesur un petit nuage

Le livre du haricot magique terminé

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Les poupées du petit chaperon rouge: loup, bûcheron, grand-mère et filletteLes poupées: le loupà poil, le bûcheron et sa scie, la grand-mère, le petit chaperon rouge sans capuche, le petit chaperon rouge terminé

La préparation du plateau de jeu

La forêt: troncs, un arbre peut en cacher un autre, d’autres arbres, des nuages, un chemin, des fleurs brodées, le chemin de la troisième case, les arbres et les nuages de la troisième case

La chambre de la grand-mère : l’armoire, le lit et la tablepréparation de la pièce, la chambre meublée

Les maisons: les toits, les murs, une autre maison

Les deux premières pièces

Voir la version de Hanrietta

Terre des hommes d’Antoine de Saint-Exupéry

Logo de pioché en bibliothèqueCouverture de Terre des hommes d'Antoine de Saint-ExupéryJe continue l’exploration du rayon « large vision » de la médiathèque de Poitiers, il va d’ailleurs falloir que j’aille dans la nouvelle annexe de Saint-Eloi, il paraît qu’ils ont acheté pas mal de livres de ce type… Bon, je vous ai montré deux monuments dédiés à Antoine de Saint-Exupéry par  (Saint-Exupéry et le petit Prince à Toulouse et le monument à Saint- Exupéry à Paris), mais n’avais pas relu récemment ses oeuvres. J’ai choisi Terre des hommes, qui a reçu le grand prix du roman de l’académie française en 1939.

Le livre : Terre des hommes d’Antoine de Saint-Exupéry, première édition en 1939 (lu en large vision aux éditions Feryane, 1994, 239 pages).

L’histoire: 1926. Antoine de Saint-Exupéry va réaliser son premier vol pour la société Latécoère. Aux commandes d’un avion de l’aéropostale, il va livrer le courrier de Toulouse à Dakar. Il se rémémore les vols de ses illustres prédécesseurs, Jean Mermoz et Henri Guillaumet, dont il relate notamment le crash et la longue marche dans les Andes. Il poursuit avec ses propres vols, jusqu’en 1935, en Amérique du Sud, au Sahara, où il s’est écrasé avec son navigateur André Prévot et a failli mourir de soif, évoque au passage la colonisation…

Mon avis: je ne me souvenais plus trop du livre, ma mémoire a sans doute influencée par le film sur l’aéropostale dans les Andes qui passait il y a longtemps au . En particulier, je ne me souvenais pas qu’il était question de colonisation, de « rebelles » en Afrique-du-Nord. Au collège (ou était-ce au lycée?), on nous avait seriné avec ce livre sur la nature de l’homme, ce qui avait gâché le plaisir de la lecture. Alors oui, Saint-Exupéry s’interroge dans ce livre sur ce qu’est un homme, mais aussi sur ce qu’un homme peut endurer, sa capacité de survie (Guillaumet dans les Andes, lui dans le désert Lybien). Ce livre est bien plus que cela, c’est un texte bien écrit, les étoiles, les phares, les repères dans la nuit ou la tempête (la géographie du pilote peut tenir plus à la position d’une ferme qu’à la carte de base), la mer de nuages… Je ne regrette pas de l’avoir relu tant d’années après une première lecture scolaire!

Merci à Mamazerty!

Cartes à publicités envoyées par Mamazerty en février 2014Alors que je viens de recevoir un nouvel envoi géant de cartes à publicité de la part de Mamazerty, je vous montre celui qu’elle m’a fait en février… Et oui, j’ai toujours un peu de décalage dans mes articles, je me fais encore aider pour la programmation des articles sur mon blog. Elle les avait triées entre cartes anciennes et récentes…

Cartes à publicités envoyées par Mamazerty en février 2014, cartes récentesVoici la série des cartes récentes…

Cartes à publicités envoyées par Mamazerty en février 2014, NantesPour les plus anciennes, je commence par des événements à Nantes et dans sa région (avec une certaine permanence graphique sur la dernière ligne pour la foire exposition entre 2002 et 2004)…

Cartes à publicités envoyées par Mamazerty en février 2014, ville de Nantes… une série de trois cartes originales avec des cartons sur des manifestations nantaises (j’avais oublié de mettre la troisième sur le montage précédent)…

Cartes à publicités envoyées par Mamazerty en février 2014, santé, prévention et social… des thèmes autour de la santé, de la prévention et du monde social…

Cartes à publicités envoyées par Mamazerty en février 2014, carte sur du sport … du sport (y compris en chambre, oups, pour la dernière) principalement…

Cartes à publicités envoyées par Mamazerty en février 2014, manifestations culturelles… des manifestations culturelles…

Cartes à publicités envoyées par Mamazerty en février 2014, expositions… des expositions…

Cartes à publicités envoyées par Mamazerty en février 2014, concerts…des concerts de toutes sortes de musiques…

Cartes à publicités envoyées par Mamazerty en février 2014, festivals… et des festivals…

Cartes à publicités envoyées par Mamazerty en février 2014, cartes de marques commerciales

Et pour terminer, des cartes de marques commerciales…

La porte des Allemands à Metz

Metz, la porte des Allemands, au milieu des voituresIl y a quelques semaines, Zazimuth me signalait un article du site indépendant Tout Metz sur la restauration de la porte des Allemands à Metz… Avant l’été, le lieu devrait avoir retrouvé un attrait plus important et pouvoir accueillir du public et des spectacles. C’est l’occasion de vous montrer les photographies que j’ai prises en août 2012 et de reprendre ma série d’articles sur Metz. Quand vous êtes à cette porte, je vous conseille une promenade dans les anciennes fortifications (je partagerai un de ces jours mes photographies avec vous)  et de terminer par le monument en hommage aux Hommes de fer. Bon, au premier abord, le lieu est noyé dans un flux de voitures…

Metz, la porte des Allemands, vue générale

La porte des Allemands protégeait l’entrée de la ville du coté oriental. Elle doit son nom à un établissement monastique incluant un hôpital et qui se trouvait à proximité (Saint-Marie des Alamans). Il ne reste pas grand chose des premières constructions du 13e siècle (1230) ; elle a été remaniée de multiples fois même si elle a de beaux restes des 15e et 16e siècles. Vauban l’a modifiée en 1674 pour l’intégrer dans ses fortifications (que je vous montrerai bientôt). Les restaurations du 19e siècle (notamment lors de l’occupation allemande de 1871 à 1918, elle accueillit un musée archéologique de 1907 à 1918) ont aussi laissé pas mal de traces, ce qui donne un ensemble hétéroclite et peu lisible sur le plan architectural…

Metz, la porte des Allemands, cour intérieure

La cour intérieure, que l’on peut (pouvait lors de ma visite en 2012 et pourra à partir de mai 2014, plus exactement) traverser montre ces constructions successives, mais la lecture architecturale en reste compliquée…

Metz, la porte des Allemands, vue de l'autre face

Si l’on se recule un peu, on voir mieux les fortifications qui protègent les deux rives de la Seille et le pont qui enjambe la rivière.

Metz, la porte des Allemands, la Seille traverse le lieu

On voit mieux sur cette vue, prise depuis l’autre rive, les quatre tours (deux sur chaque rive) et le pont fortifié qui permet d’entrer vers la ville de Metz, qui se trouve vers la droite ici.

Metz, la porte des Allemands, la Seille

Les rives de la Seille sont elles aussi protégées (et canalisées) par les ouvrages de fortification. J’espère que la restauration en cours permettra de mieux lire l’histoire du monument, tout en lui donnant de nouvelles fonctions (lieu de spectacles, de rencontres), et comme point de départ pour une promenade dans les fortifications voisines, qui étaient bien désertes en ce début août 2012…

Pour aller plus loin: voir l’histoire du site sur Tout Metz. La fiche monument historique en ligne est sommaire…

Le plaid au tricot de Maryse, le début

Plaid au tricot de Maryse, la première bandeAprès le crochet (revoir le plaid, le premier et le deuxième coussins), Maryse est revenue au tricot avec un nouveau projet de plaid… Voici son texte et ses images.

PLAID AU TRICOT (par Maryse)

Laine Phildar, Rapido, 50°/° polyamide, 25°/° laine peignée, 25°/° acrylique

J’entreprends cette fois-ci pour mon fils aîné un plaid au tricot, carré, avec des carreaux de 15x15cm de côté. Je le tricote en bandes pour limiter les coutures.

Plaid au tricot de Maryse, détail des couleurs et des pointsJ’ai choisi 5 couleurs (il aime les tons neutres), chaque couleur est tricotée dans un point différent: le noir en jersey endroit, le gris clair au point de riz, l’écru: à l’endroit, une m. envers, une m. endroit; à l’envers, tout à l’envers, le marron en jersey envers et le beige en damiers 3×3.

Plaid au tricot de Maryse, le schémaVoici le diagramme réalisé à l’ordi pour bien visualiser l’ensemble et organiser les couleurs des carrés (aide bénévole de mon mari et conseils avisés de Véronique) et le début du travail… Je vais essayer de faire 4 carrés par jour. J’ai un problème de tendinite aux épaules et je fais attention (conseil du médecin: 20 minutes de tricot et pause de 2h, idem pour le crochet d’ailleurs).

À la fin, je ferai tout autour une bordure, sans doute au crochet.

Aucun de nous ne reviendra de Charlotte Delbo

Logo de pioché en bibliothèqueCouverture de Aucun de nous ne reviendra de Charlotte DelboJ’avais emprunté à la médiathèque ce livre au début de l’exposition Autour de Charlotte Delbo à Poitiers, maintenant terminée, j’ai dû renouveler le prêt pour réussir à le terminer, la lecture d’un livre « normal » reste très compliqué avec ma vue

Le livre : Auschwitz et après, I, Aucun de nous ne reviendra, de Charlotte Delbo, Editions de minuit, 1970 (réédition 2013), 181 pages, ISBN 9782707302908.

La quatrième de couverture:

Charlotte Delbo était une des 230 femmes qui, dans Le Convoi du 24 janvier, partirent en 1943 de Compiègne pour Auschwitz.
Aucun de nous ne reviendra est, plus qu’un récit, une suite de moments restitués. Ils se détachent sur le fond d’une réalité impossible à imaginer pour ceux qui ne l’ont pas vécue. Charlotte Delbo évoque les souffrances subies et parvient à les porter à un degré d’intensité au-delà duquel il ne reste que l’inconscience ou la mort. Elle n’a pas voulu raconter son histoire, non plus que celle de ses compagnes ; à peine parfois des prénoms. Car il n’est plus de place en ces lieux pour l’individu.

Mon avis: écrit dès 1946, ce livre n’a été édité pour la première fois qu’en 1970. J’avais vraiment découvert sa vie lors de la visite de l’exposition Autour de Charlotte Delbo à Poitiers. Ce livre est organisé en chapitres assez courts, avec des alternances de phrases longues et de phrases courtes, qui rythment la lecture. Si le sujet n’était pas aussi tragique, je dirai que l’écriture est très agréable! Certaines pages sont organisées comme des poèmes terribles, par exemple « Jusqu’à cinquante », page 93 de l’édition de 2013, lorsqu’un kapo, surveillé par un SS avec son chien, donne cinquante coups de bâton à un prisonnier. Au fil des pages, on voit ces femmes qui ont la hantise d’être transférées au bloc 25, dont on ne sort pas vivant, les longues marches pour aller travailler dans les marais immondes, les interminables appels dans le froid, la survie, le soutien mutuel, les liens qui s’établissent par nationalité, l’abandon de la volonté de vivre par certaines, les odeurs immondes du four crématoire. Un témoignage à découvrir absolument!

Je vais essayer de lire la suite, Une connaissance inutile et Mesure de nos jours. J’ai aussi lu Le convoi du 24 janvier, La mémoire et les jours

Pour aller plus loin:

Voir le site de l’Association « Les Amis de Charlotte Delbo » : www.charlottedelbo.org

Revoir mon article sur l’exposition Autour de Charlotte Delbo à Poitiers, les mots-clefs ci-dessous et notamment ceux sur les camps de concentration, et plus largement sur la deuxième guerre mondiale… Revoir aussi L’empereur d’Atlantis, un opéra écrit dans un camp de concentration de Terezin, écrit par Viktor Ullmann avec un livret de Peter Kien. Juste après la publication de cet article, Alice Herz-Sommer (26 novembre 1903 – 23 février 2014), pianiste internée dans ce camp, est décédée en Angleterre, c’était la plus vieille déportée survivante (voir sa biographie sur le site d’Arte en 2007 et un reportage de 2011 sur la même chaîne).

Quelques pistes complémentaires de lecture:

– – Le convoi du 24 janvier, La mémoire et les jours, Aucun de nous ne reviendra, Une connaissance inutile, Mesure de nos jours, de Charlotte Delbo

Le wagon d’Arnaud Rykner, histoire d’un convoi parti de Compiègne pour Dachau

– Maus, de Art Spiegelman, tome 1 : mon père saigne l’histoire, et tome 2 : Et c’est là que mes ennuis ont commencé, témoignage en bande dessinée sur la déportation de ses parents

La vie en sourdine de David Lodge, roman où il aborde un voyage à Auschwitz-Birkenau