Après plusieurs livres courts, j’ai pris un livre plus gros, environ 630 pages en livre de poche. Pour les brodeuses, ce serait un UFO, ces ouvrages que l’on commence et abandonne pendant longtemps. Je l’ai retrouvé mercredi dernier dans une pile de livres à lire, avec un marque-pages avant la page 20. J’avais dû appliquer un des préceptes de Daniel Pennac, le droit d’abandonner un livre (relire régulièrement Comme un roman, les droits imprescriptibles du lecteur).
Je ne me souviens plus des circonstances dans lesquelles j’avais acheté ce livre. Il s’agit donc de L’ombre du vent, par Carlos Ruiz Zafón, traduit de l’espagnol par F. Maspero, première édition française chez Grasset, en édition du livre de poche (2006, ISBN 2-253-11486-3).
Le début de l’histoire : par un matin brumeux de 1945, à Barcelone, un libraire emmène son fils Daniel, âgé de 10 ans, au Cimetière des livres oubliés, un lieu où sont stockés et protégés de nombreux livres. Il lui demande de choisir un ouvrage, qui va modifier le cours de sa vie. Il prend L’ombre du vent, d’un auteur apparemment inconnu, Julián Carax. Pendant 600 pages, le jeune enfant, devenu adolescent puis adulte, va partir à la recherche de cet écrivain, de son passé (et de son présent). Le tout sur fond de Barcelone sous la guerre civile, puis dans l’après-guerre franquiste, avec d’anciens camarades de collège du jeune Carax, devenus eux aussi adultes. Le personnage du camarade frustré, fils du concierge expulsé du collège et humilié devenu un inspecteur de police qui torture et tue impunément est terrifiant mais très réaliste. À lire absolument.
Et si certains d’entre vous connaissent d’autres livres de cet auteur, je suis preneuse de suggestions de lecture.
J’ai sélectionné ce livre pour le tour du monde en lecture proposé par Livresque.
J’ai sélectionné ce livre pour le défi ABC critique organisé par Babelio.
Pour une 

Le site 
J’ai lu ce matin Le sang des innocents de Martha Grimes, en édition de France-Loisirs (ISBN 978-2-298-00588-2), traduit par P. Safavi. Richard Jury, le flic récurrent de cette série, doit retrouver une fillette disparue en Cornouailles depuis 3 ans et en même temps, s’occuper du meurtre d’une autre fillette à Londres, dans le cadre d’un réseau de pédophilie. On retrouve aussi l’ami de Jury, Melrose Plant, dans le rôle d’un planteur de gazon dans la grande propriété du beau-père de la fillette disparue et où une femme a été assassinée. On retrouve aussi en pointillé son cheval acheté dans un épisode précédent.
Avant de ranger le livre Espagne, ombre et lumière (Omnibus, 2002 – acheté chez un soldeur -, ISBN 2-258-05646), lu pendant les vacances de noël, je voulais vous parler du roman contenu dans cette compilation qui m’a le plus plu. Il s’agit de L’homme seul de Bernardo Atxaga (El hombre solo, traduit par André Gabastou).
Tout d’abord, merci de m’accueillir dans la communauté lecture pour tous.
Parmi les bonnes résolutions 2008, terminer ce que j’ai en cours, côté ouvrages, mais aussi pour la cinquantaine de livres non lus. Au cours des vacances de noël, j’ai parcouru le dossier du Point sur Lille, où plusieurs personnalités donnaient leurs adresses préférées. Parmi elles figuraient Michel Quint. Je viens donc de lire ces deux petits récits achetés il y a déjà longtemps et restés dans une pile. Ce sont deux petits livres d’une soixantaine de pages chacun, Effroyables jardins (édité en 2000, ISBN 2-84412-164-0) et Aimer à peine (2002, ISBN 2-84412-115-2), publiés aux éditions Joëlle Losfeld dans la collection Arcanes. Le premier est un récit autour du procès de Papon et du passé de jeunes adultes résistants du père et de l’oncle du narrateur. Dans le second, le même narrateur rapporte son séjour en tant que stagiaire en Allemagne, en 1972, au cours de laquelle il se confronte à la culpabilité et aux séquelles de la Seconde Guerre mondiale, avec la mort violente de sa copine allemande (pour les circonstances, lisez ce livre, ça vous prendra moins d’une heure). Pour le premier livre, ceux qui ne sont pas ch’tis risquent de se heurter à certains mots, par exemple page 40, on peut lire : » l’ostrogoth sort son briquet, son casse-croute « . Je ne suis pas sûre que l’apposition avec la virgule permette au lecteur non initié de comprendre que le briquet, c’est le nom donné au casse-croute par les mineurs (de charbon)…
Le défi
En voici sa notice simplifiée :
Pour n’oublier aucune information utile, voici sa notice bibliographique extraite de la bibliographie nationale de la bibliothèque nationale de France (c’était dans le numéro 20 de 2007, en ligne par ce lien) :