Bernardo Atxaga, L’homme seul

Avant de ranger le livre Espagne, ombre et lumière (Omnibus, 2002 – acheté chez un soldeur -, ISBN 2-258-05646), lu pendant les vacances de noël, je voulais vous parler du roman contenu dans cette compilation qui m’a le plus plu. Il s’agit de L’homme seul de Bernardo Atxaga (El hombre solo, traduit par André Gabastou).

L’histoire : un groupe d’anciens terroristes basques amnistiés a réalisé il y a plusieurs années un braquage pour pouvoir se payer et ouvrir un hôtel-restaurant près de Barcelone. Pendant la coupe du monde de football (quelle année ?), ils hébergent l’équipe de Pologne. Le livre retrace aussi bien la vie en vase clos de ces anciens terroristes que la délicate question du repentir. L’un d’eux est amené, presque contre sa volonté, à héberger clandestinement un couple de terroristes qui viennent de commettre un attentat mortel au Pays basque, alors que l’hôtel grouille de policiers, officiellement présents pour protéger l’équipe de foot. Je vous laisse découvrir par vous même la fin, mais c’est un superbe roman, écrit par un auteur basque que je ne connaissais pas du tout.

Un autre récit présent dans cette compilation m’a touché, mais pour des raisons complètement différentes : Arènes sanglantes par V. Blasco Ibañez (Sangre y arena, traduit par Georges Hérelle). C’est un voyage sanglant dans le monde des corridas, des taureaux et des torreadors. Un ami, décédé maintenant, allait chaque année à la corrida et voulait m’y emmener, pour me faire vivre ces moments inoubliables (selon lui)… Il est décédé, je n’irai probablement jamais, et ce n’est pas ce livre qui me donnera envie d’y aller.

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