Archives de l’auteur : Véronique Dujardin

A la pêche… aux moules?

Une fillette qui pêche et un petit bateauNon, pas aux moules, la fillette a une canne à pêche! Un deuxième bateau s’est aussi posé sur ma toile, j’ai oublié de faire la vue générale avec le premier bateau! Les motifs mesurent 4 à 5 cm. Modèle pour un nécessaire de couture sur le thème de la mer créé par Sara Guermani paru dans le dernier Mains et merveilles (n° 109, juillet-août 2015).

Encore une maison!

La quatrième case du petit chaperon rouge, mise en place de la mason, des arbres et des nuages

Blog en rade hier, suite à une mise à jour des serveurs partagés avec un problème de compatibilité entre versions et php… Une ligne de code ajoutée et ça remarche! Bon, du coup, je laisse cet article que personne n’a pu lire…

Avant d’ouvrir les parois pour rejoindre le chemin entre les différentes cases du , j’ai d’abord fixé la prairie fleurie de la dernière case puis construit la deuxième maison (j’avais découpé les pièces en même temps que les toits et les murs de la première. Positionnement avec des épingles, coutures à la machine, zut, le toit est un peu de travers, tant pis. J’ai ensuite cousu, toujours à la machine, le tronc non rembourré de l’arbre dans l’angle, les frondaisons et les nuages. Retour à la phase de dessin… il s’agit de faire le patron du chemin, qui n’existe pas dans le livre. Côté droit, il faut qu’il coïncide avec le chemin de la troisième case.

La quatrième case du petit chaperon rouge, couture du chemin et de ses borduresEt c’est reparti, à nouveau à la machine, chemin en polaire, sans oublier de cacher un Pouët, pouët devant la porte de la maison, puis couture d’un ruban genre « bordure fleurie », comme dans la case voisine, à cheval sur les bords des chemins.

La quatrième case du petit chaperon rouge, principaux éléments en placeEnfin, j’ai solidarisé cette dernière case avec la troisième case, retournement et surpiqûre ; côté maison, c’est pour l’instant juste un rentré avant de mettre une doublure.plus tard. A la prochaine étape, il va falloir magner les ciseaux pour… percer les murs, les bois, la fenêtre, la porte!!!

Le projet: réaliser pour Noël 2014 (finalement courant 2015) trois contes tirés de Créez vos contes en tissus, de Anne Guérin, créapassions, 2011 (il existe une deuxième édition corrigée en 2013 mais apparemment avec toujours beaucoup d’imprécisions), Boucle d’or, le  et le haricot magique.

Suivre l’avancée du haricot magique

La vache du haricot magique terminéeLes poupées : le début et la fin de la vache, la casquette et la chemise de Jack,

Le haricot magique, l page de couverture terminéePage 1 : positionnement, début de la fixation des lettres, page 1 terminée

Le haricot magique, page 2, terminéePage 2 : le paysage, le début et la fin des feuilles de maïs, les barrières, page 2 terminée

Haricot magique, la page 3 terminéePage 3: le paysage, étals des marchands et du stand de tissus, les légumes, les marchands, la page 3 terminée

Le haricot magique, pages 4 et 5, terminéesPages 4 et 5: le patron, le paysage, les maisons, la fumée, les tuiles et les briques, fixation avec des points de feston, des points de tige et de bouclette, les pages 4 et 5 terminées

Le haricot magique, page 6 terminée avec des points de tige, de bouclette et de noeudPage 6: le patron, le décor et la maison, les briques et les tuiles, la page 6 terminée

Haricot magique, pages 3 à 6, terminées avec des oiseaux et quelques nouvelles fleursPages 3 à 6: l’assemblage, le début des finitions, pages 3 à 6 terminées

Page 7: demande de conseil, le début et la fin de la tige, les nuages extérieurs, le paysage, Pouët, pouët, le château vide, les poussins, la table de l’ogre, les feuilles sur la tige, sur un petit nuage

Le livre du haricot magique terminé

Suivre l’avancée du petit chaperon rouge

Les poupées du petit chaperon rouge: loup, bûcheron, grand-mère et filletteLes poupées: le loupà poil, le bûcheron et sa scie, la grand-mère, le , le

La préparation du plateau de jeu

La forêt: troncs, un arbre peut en cacher un autre, d’autres arbres, des nuages, un chemin, des fleurs brodées, le chemin de la troisième case, les arbres et les nuages de la troisième case

La chambre de la grand-mère : l’armoire, le lit et la table, préparation de la pièce, la chambre meublée

Les maisons: les toits, les murs,

Les deux premières pièces

Voir la version de Hanrietta

Les nuits blanches du facteur, de Andreï Kontchalovski

Affiche de Les nuits blanches du facteur, de Andreï KontchalovskiSortie cinéma dimanche en fin d’après-midi avec Les nuits blanches du facteur, de Andreï Kontchalovski.

L’histoire : de nos jours dans le nord de la Russie, autour du lac Kenozero. Chaque jour, Lyokha le facteur [Aleksey Tryaptisyn], abandonné par sa femme, qui a arrêté de boire depuis deux ans, apporte aux villageois tout autour du lac le courrier, le pain, les journaux et surtout leur maigre pension. Il rend aussi visite à Irina [Irina Ermolova], la femme qu’il aime depuis son enfance, vit seule avec son jeune fils, Timur [Timur Bondarenko], à qui il entreprend de faire découvrir la vie d’avant, l’ancienne école en ruine, les légendes dont celle de la sorcière Kikimora qui habite le lac. Il rend aussi de multiples menus services, que ce soit à « Brioche », l’alcoolique du coin orphelin depuis l’âge de cinq ans, ou au général qui vient braconner dans le lac. Parfois, le matin, il voit un chat siamois tout gris, qui évidemment n’est pas là… Un jour, il se fait voler son moteur de bateau et part à la ville pour se le faire remplacer…

Mon avis : un film lent, très lent. Soit mon russe -appris sur le tas- est vraiment très rouillé, soit les personnages (notamment le vieil orphelin alcoolique) parlent tellement dans leur barbe qu’il est difficile de les comprendre, en dehors des mots courants (bonjour et salut, d’ailleurs sous-titrés de la même manière et sans nuance, merci, les nombres pour le compte des billets des pensions, le pain, les pommes de terre, etc.). Visiblement, d’autres personnes présentes à la même séance ont eu encore plus de mal que moi à suivre, ne pouvant pas goûté au décalage entre la vie rurale et la vie urbaine ou la base de lancement de Plesetsk. Les paysages de la réserve naturelle du lac de Kenozero [voir le site officiel en russe], classée au patrimoine mondial par l’Unesco, dans le district de Plesetsk (région d’Arkhangelsk, une ville de 350 000 habitants), sont superbes, hors du temps, filmés ici dans des paysages d’été et d’automne. Un bac, quelques heures de bus et voilà la vie urbaine contrastée qui attire les jeunes du coin… La vie rurale y ressemble beaucoup à ce que j’ai pu partager il y a une grosse vingtaine d’années dans l’est de l’Ukraine, pas d’eau courante, ils ont de l’électricité*, et donc captent la télévision, plutôt sur de vieux postes. L’intérieur de la maison d’Irina, avec sa nappe en toile cirée, son réchaud, sa cheminée au centre de la pièce à vivre, me rappelle l’intérieur de la maison où nous mangions. Mon voisin de siège n’a pas compris -et longuement commenté avec sa femme à voix basse- pourquoi le facteur demande une soucoupe (à hauts bords), y verse son thé depuis sa tasse et le boit dans la soucoupe plutôt que dans la tasse , c’est que ce monsieur n’a jamais goûté le thé brûlant sortant du samovar, même dilué avec l’eau moins chaude de la théière à côté, ça reste trop chaud pour être bu rapidement au milieu de la tournée à poursuivre… Bref, pour un spectateur non averti, le film peut sembler s’étirer interminablement pendant 1h45, mais profitez donc de la vie simple de la campagne profonde, les légendes qui restent vivantes (et participent à l’éducation des enfants), voyez ce film presque comme un reportage ethnographique… même si la garde-pêche ne se laisse pas corrompre par les habitants/braconniers, ce qui a peut de chance d’être vrai 😉 Notre société ne prend pas assez le temps de vivre et de s’ennuyer, de profiter du temps présent, ce film devrait vous y aider pendant un tout petit moment!

* en Ukraine, nous n’avions pas l’électricité, restrictions post-Tchernobyl obligent dans une zone située à l’est de la centrale donc pas touchée, les vents ayant chassé le nuage radioactif vers l’ouest et surtout la Biélorussie – pas du tout la France, si vous vous souvenez bien!

Le voyant de Jérôme Garcin

Couverture de Le voyant de Jérôme GarcinC’est une amie, Paulette (revoir son témoignage sur le Frontstalag 230 à Poitiers) qui m’a prêté ce livre qui a reçu plusieurs prix littéraires en 2015 (prix littéraire de la ville de Caen, prix Nice Baie des Anges, prix Relay des voyageurs-lecteurs). Du même auteur, je vous ai aussi parlé de Olivier et Bleus horizons.

Le livre : Le voyant de Jérôme Garcin, collection blanche, NRF, éditions Gallimard, 2015, 192 pages, ISBN 9782070141647.

L’histoire : né à Paris le 19 septembre 1924, Jacques Lusseyran est victime, à huit ans, d’un stupide accident à l’école qui le rend aveugle. Avec la force de sa volonté et celle de sa mère, il apprend en quelques mois le braille, manie une machine à écrire braille, apprend à se déplacer lors de vacances en Anjou à Juvardeil et réintègre sa classe dès la rentrée suivante. Il poursuit de brillantes études en sixième au lycée Montaigne à Paris puis à partir de la troisième à Louis-le-Grand, apprend l’Allemand. Evacué à Toulouse de septembre 1939 pour un an, il rentre à Paris et organise dès le 21 mai 1941 les « Volontaires de la liberté », dans l’appartement familial et au lycée, réseau qui devient vite officiellement reconnu puis intégré à une structure plus grande. Inscrit en khâgne en 1942, il est sorti de la salle du concours de l’ENS, un aveugle n’a rien à y faire selon un arrêté du ministre… Dès lors, il se consacre entièrement au réseau, avant d’être arrêté le 20 juillet 1943, déporté en janvier 1944 à Buchenwald…

Mon avis: une histoire hors du commun, racontée de manière simple et très efficace par Jérôme Garcin, presque comme un roman d’aventures pour la partie « exaltée » de la résistance, plus « déprimante » pour le retour du camp, les mariages, l’enseignement aux Etats-Unis, le retour en France jusqu’à l’accident de voiture qui lui coûte la vie le 27 juillet 1971. C’est aussi l’histoire d’un combat pour vivre normalement malgré son handicap, et surtout pour que les aveugles ne soient plus exclus de la fonction publique, ce qui ne sera finalement acquis qu’en 1955! Peu de déportés ont témoigné juste après leur retour, envie de se reconstruire mais surtout exclusion de « ceux qui étaient restés » et qui ne comprennent pas quel a été leur enfer. Jacques Lusseyran, lui, a très vite écrit et publié Et la lumière fut, que je vais essayer de trouver. Alors que Geneviève De Gaulle, dont il avait rejoint le réseau (et est tombé en même temps), vient symboliquement d’être inhumée au Panthéon, un éditeur pourrait avoir la bonne idée de rééditer ce témoignage…

Puisque je suis sur le sujet de la Seconde Guerre mondiale, juste pour information, la ville de Strasbourg a révélé ce week-end que suite à la polémique lancée par l’université de Strasbourg elle-même contre le livre de Michel Cymes, Hippocrate aux enfers, des restes humains des victimes des expérimentations nazzies ont bien été retrouvés ces drenières semaines, ils seront remis à la communauté juive pour être inhumé avec les autres victimes du Struthof…

Le temps des cerises se prolonge!

Le temps des ceerises, ATC de BluesyJeudi dernier, Bluesy a fait escale à Poitiers entre son lieu de villégiature et sa maison… L’occasion de faire connaissance « en vrai » aussi avec Guy, son mari, et l’une de ses amies. Au fil des mois, elle m’a abondamment gâtée et j’ai pu, vous le découvrirez petit à petit, enfin lui confectionner un petit cadeau… De son côté, elle m’a offert l’une de ses belles ATC (art trading cards / cartes de 3,5 sur 2,5 pouces ou 8,9 sur 6,4 cm) brodées, le temps des cerises… mais gare, un oiseau semble bien positionné pour en profiter en premier!

Viva de Patrick Deville

Logo de pioché en bibliothèque
Logo rentrée littéraire 2014Couverture de Viva de Patrick DevilleAlors que la rentrée littéraire 2015 pointera son nez dans moins d’un mois, il est grand temps que je vous parle de quelques livres de la précédente rentrée littéraire que j’ai lus ces dernières semaines sans vous en parler (comptes-rendus regroupés Hérisson). Un livre emprunté à la médiathèque et passé ensuite par les mains de Maryse et Vito, vu le thème… Vous pouvez aussi (re)lire mes avis sur Kampuchéa, Peste et choléra, également de Patrick Deville.

Le livre : Viva de Patrick Deville, éditions du Seuil, 224 pages, 2014, ISBN 9782021135961.

L’histoire : Dans les années 1930 au Mexique, un peu aux Etats-Unis et en Europe. En 1937, Léon Trotsky débarque pour l’ultime étape de son exil et est d’abord hébergé par l’éditeur Malcolm Lowry, concentré sur la rédaction de son chef-d’oeuvre Au-dessous du volcan, avant d’investir la maison bleue de Frida Kahlo. A Mexico, Tampico ou Cuernavaca se croisent aussi Diego Rivera, Tina Modotti, B. Traven, André Breton, Antonin Artaud et beaucoup d’autres. Se sachant menacé, Trosky écrit, revient sur sa longue fuite, préparant une riposte aux procès de Moscou, attendant les malles contenant ses papiers et écrits…

Mon avis : le livre est probablement très documenté et assez fidèle à la réalité, mais la narration non linéaire, avec de constants changements de lieux et de temps, rend le livre on ne peu plus confus. Même si je connais un peu cette histoire, c’est sans aucun doute beaucoup trop peu pour réussir à suivre ce récit. S’il avait été plus chronologique, ou au moins avec des repères qui permettent de savoir si l’on est en 1920, en 1937 ou plus tard, le livre aurait gagné en clarté!!! Bref, probablement très intéressant, mais je m’y suis sentie complètement perdue!

Un sac rose!

Doublure du sac rosePour ceux qui se posaient encore des questions, j’ai terminé mon projet presque tout rose … et un peu aubergine! (Revoir le grand rectangle rose, la longue bande rose et le bord argenté). Le modèle, dans Tricot mag’ n° 27 (mai / juin 2015), spécial 100% accessoires, ne prévoyait pas de doublure, mais pour une meilleure tenue, j’ai préféré le doubler! Donc d’abord les coutures de l’enveloppe en coton, puis mesures en réfléchissant au fond et aux petits côtés trapézoïdaux, ensuite couture de la doublure, fixée juste en haut par une couture à la machine. J’ai aussi doublé l’anse. Pour le tissu, vous l’avez déjà vu sur ce nécessaire à couture, mais je l’avais d’abord choisi parce qu’assorti à ce sac!

Sac rose terminéJ’ai trouvé dans mon stock deux gros boutons en nacre pour les poches et un autre différent mais assez assorti pour le rabat, bride en point de festons sur âme en fil comme dans le modèle. Il s’est envolé chez une amie sans blog et qui porte beaucoup de rose!

Chat va vider mon placard… août 2015

Deux chats brodésNon, je n’ai pas pris de coup de chaud pour le titre, juste pris un peu d’avance pour le SAL (projet de broderie en commun) « Chat va vider mon placard », désormais coordonné par Minouche! J’ai brodé les petites croix du pot au lait et du deuxième chat puis attaqué les points arrière. Apparemment, j’ai même dû réussir à respecter la grille (modèle de Geneviève Ploquin publié dans 100 frises et bordures, éditions Didier Carpentier, 1999) sans me tromper! Et pour éviter le « coup de chaleur » (très déconseillé pour tous mais encore plus quand on ne fabrique pas d’hormone anti-diurétique comme moi), j’ai remis à plus tard la séance de repassage et d’entoilage pour terminer la finition en marque-page 😉 Allez, restez au frais, et une pensée pour Maryse qui est allée passer quelques jours sous la pluie londonienne !!!

Daddy cool de Maya Forbes

Affiche de Daddy cool de Maya ForbesSortie cinéma ce week-end, avec Daddy cool de Maya Forbes.

Le film : à Boston à la fin des années 1970. Un couple et leurs deux fillettes, Amélia et Faith. La mère, Maggie [Zoe Saldana] noire et jeune juriste prometteuse. Lui, Cameron Stuart [Mark Ruffalo], descendant de l’une des plus grandes familles de Boston, et diagnostiqué bipolaire. Alors qu’il n’avait pas pris ses médicaments, il « pète les plombs » et se retrouve interné, shooté aux tranquillisants. Contre promesse de prendre ses médicaments, il emménage dans un appartement thérapeutique. Pour trouver un meilleur travail, Maggie décide de reprendre ses études, est acceptée comme boursière à Columbia à New-York, mais impossible d’y vivre avec ses filles. Elle va donc accepter que le père s’installe dans l’appartement familial, avec les filles, et elle rentrera chaque week-end. Commence alors une drôle d’années, avec un père « pas dans la norme ».

Mon avis: j’ai lu que ce film était en grande partie auto-biographique, la cinéaste et sa sœur ayant été élevées par leur père bipolaire. A part l’épisode de départ, en pleine dépression, le père est en phase maniaque pendant la plus grande partie du film, envahissant pour ses filles, ne sachant pas maîtriser ses envies, il collectionne tout ce qu’il trouve, en quête de reconnaissance il tente de s’imposer auprès des voisins et des copains des filles, qui ont honte et n’osent pas accepter les visites chez elles, jusqu’au jour où finalement, les ami(e)s vont découvrir cet univers particulier. S’il est inadapté à la vie en société, il fait découvrir la nature aux enfants, plein d’autres aspects de la vie! Je vous laisse découvrir la scène assez drôle avec la patriarche (la grand-mère qui tient les cordons de la bourse). Les deux fillettes sont aussi très bien, l’aînée, Imogene Wolodarsky, pré-ado un peu enrobée, est la propre fille de la cinéaste, la cadette est souvent irrésistible avec ses petites fossettes quand elle sourit! Je pense que c’est une vision très intéressante des troubles bipolaires, pour lesquels on parle plus souvent des phases dépressives, mais les phases maniaques peuvent être aussi très compliquées à vivre pour le malade… et surtout son entourage! Un film à voir!

Vieilles boutiques…

Ancienne boutique rue Magenta à Poitiers, façadeIl y a quelques jours, Danielle / Point droit 2.5 proposait de montrer nos boutiques préférées. Je pensais immédiatement à plusieurs boutiques en bois que je vous ai déjà montrées et à d’autres que j’ai « en stock ». Et puis, hier midi, Grégory me montrait cette boutique rue Magenta à Poitiers. Sous la boutique du restaurant qui a fait faillite il y a des années se trouve l’ancienne boutique en bois qui mériterait d’être conservée et qui risque sérieusement la destruction dans les prochains jours, même si elle se trouve en secteur sauvegardé de Poitiers. En tout cas, elle est bien mieux que tous les placages en baguettes de chez Castorama qui sont aménagés ici et là!

Ancienne boutique rue Magenta à Poitiers, façadeJugez de plus près…

Ancienne boutique rue Magenta à Poitiers, détails des montantsSi le bois est un peu attaqué à la base, les montants sont plutôt en bon état.

Ancienne boutique rue Magenta à Poitiers, volets coulissantsLes volets coulissants qui permettaient de fermer (et ouvrir) la boutique sont également conservés…

Ancienne boutique rue Magenta à Poitiers, affiche de l'ancien antiquaire… et même l’annonce du déménagement de l’antiquaire 😉

J’espère qu’elle ne sera pas détruite quand même…

Défi photo, du bois, Poitiers, 1, devanture rue de la Tranchée Vous pouvez aussi revoir d’autres boutiques poitevines, en activité ou abandonnées, à la fin de l’ancien article sur le défi photo sur le bois.