Après la campagne d’affichage dans le métro parisien l’année dernière et Bienvenue aux touristes cet été, la ville de Poitiers et son agence de communication tourangelle ont choisi de lancer de nouveaux bandeaux web et affiches absolument illisibles et signés « Double Mixte, direction de la communication de Poitiers 2014 (c) Yuriy Shevtsov – Fotolia.com » (la dernière référence, c’est une plateforme de photographies libres de droit, ils n’ont même pas payé les personnes, homme et femme (ouf, parité!), avec un visage brouillé par le message publicitaire. Comme je l’ai expliqué pour une carte à publicité, lire un texte superposé à une image qui a du sens, comme ici un visage qui met en branle « l’aire de reconnaissance des visages » (même si c’est un visage inconnu) est encore quasiment impossible pour mon cerveau. Je suis loin d’être la seule dans ce cas! Bon, la ville est optimiste. En réponse à une pétition de commerçants et faisant la promotion de cette campagne de publicité dans un article paru dans Centre presse, on peut lire:
« On travaille sur les parkings, la signalétique, les animations. On n’a pas attendu leur courrier pour le faire » répond Patricia Persico. Cette campagne, qui a coûté 45.000€, sera aussi diffusée sur des radios et apparaîtra sur plusieurs bandeaux de sites internet nationaux. Reste à savoir si cela sera suffisant pour séduire les Poitevins.
A lire les réactions sur Facebook suite à cet article, je ne suis pas sûre du tout que les gens adhèrent!
Ceci étant, les commerçants et artisans réclament, outre la réouverture de certaines rues, moins de PV. Mais ils ne se rendent pas compte que leur comportement est dangereux pour eux et autrui? Voici un exemple relevé il y a quelques semaines par Maryse: un artisan garé pendant plusieurs heures rue Carnot sur le trottoir. Comment passent les personnes en fauteuil roulant ou les poussettes? Sur une rue passante, en plus. Et ne suggérez pas de passer en face, il y a une autre camionnette.
En avançant plus loin, c’est aussi un véritable slalom pour les piétons, alors que nous sommes en zone piétonne.
Une rue adjacente continue à servir jour après jour, en journée, le soir et le dimanche, de parking sauvage, je vous ai déjà montré plusieurs fois cet endroit (revoir stationnement anarchique, ou encore là, des voitures à la place des piétons, mégots, chewing-gums et autres incivilités, ras-le-bol, exemples à Poitiers et Niort). En rentrant de Exhibit B vendredi soir, pour une fois, elles avaient toute reçu un PV, ce qui sera sans doute considéré comme exagéré par les commerçants signataires de la pétition.
La ville autorise aussi de curieux panneaux aux artisans. Ainsi, devant chez moi, pendant une semaine, ils ont « neutralisé » le trottoir, avec un panneau « changez de trottoir ». Or il est absolument impossible de traverser à cet endroit, avec une circulation dense sur le boulevard Pont Achard, du coup, les piétons contournaient sur la chaussée, sans protection ne serait-ce que par des cônes…
Au même endroit, samedi matin, vers 8h15. Le samedi, le boulevard est calme. Le conducteur de cette camionnette de livraison de Toupargel a ralenti, regardé les numéros sur son carnet, avec un écart, je me suis reculée dans l’abribus. Puis il a fait carrément demi-tour pour se garer en face, une voiture sortant du tunnel a dû ralentir. Il s’est garé devant les portes des pompiers. Quand je lui ai fait remarqué, il a juste répondu que la première porte est bloquée par des bennes à ordure (c’est vrai) et qu’ils peuvent passer à la deuxième porte. Le temps de sa livraison, deux piétons ont dû passer sur la chaussée (passante) et le livreur a lui-même traversé deux fois car il livrait en face! En s’imposant au retour face au flux de voitures. Trois traversées inutiles (une en voiture, deux à pieds), la mise en danger des piétons, le blocage des pompiers, avec un sans-gêne assumé, voilà qui donne envie de boycotter cette marque! Il pouvait tranquillement livrer en restant du bon côté (espace suffisant entre l’abribus et le vendeur de piles tout en laissant un passage aux piétons), puis aller tourner quelques dizaines de mètres plus loin par le tourne à gauche prévu à cet effet, juste au-dessus du tunnel. Un petit rappel du code de la route, des règles de bonne conduite et de civilité s’impose pour ce chauffeur-livreur.
Il y a encore du travail pour un partage en sécurité de l’espace public! Je sais que c’est pareil ailleurs, mais ce n’est pas une raison pour perpétuer ces comportements.

Pour rebondir, je vous parlerai samedi prochain de la cité de l’immigration et du palais des colonies créé pour l’exposition coloniale de 1931 (devenu musée des arts africains et océaniens puis cité de l’immigration, avec aquarium au sous-sol) aux portes de Vincennes.

A ce propos, le parc de Blossac a été « judicieusement » contourné par le 









Le commentaire émanait de Frédéric Vaghi, qui me signalait la 
Le chantier de démolition de
Sinon, le chantier se poursuit à grand bruit, démolition du toit en cours (état hier en fin d’après-midi)… Il ne va pas rester grand chose de la structure d’origine. Une pensée pour tous les riverains et particulièrement pour
Dimanche, vous allez/avez trop mangé? Attention, vous avez commis un grave péché! Après l’
Voici donc, comme précédemment, un cliché de Jules Robuchon qu’il a édité en carte postale. La gourmandise est représentée sous les traits d’un homme barbu et joufflu, assis devant une table sur laquelle repose un panier plein de bons gros pains ronds marqués d’une croix (croix qui rappelle les hosties?).
Il tient l’un de ces pains de la main gauche et le découpe avec un grand couteau.
Dans le coin supérieur gauche, un ange (vous voyez son aile je pense), main droite le montrant de son index, lui murmure à l’oreille… sans doute que la gourmandise est un vilain défaut (péché)! Je vous montre très vite d’autres représentations des péchés capitaux… prises sur plusieurs édifices













écoinçon 10 : un 

Puisque cette verrue ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir (attention, on sait ce qu’on perd, ce qu’on va gagner n’est pour l’instant qu’un dessin d’architecte apposé sur la palissade en mars 2014), je vais compléter l’article du 12 septembre 2010 avec quelques photographies de ces derniers jours.En fin d’article, vous trouverez les vues du début du 20e siècle, avec le beau bâtiment précédent…
Après une longue phase de désamiantage, une pelleteuse était montée sur le toit début septembre (photographie du 3 septembre 2014). Une pensée pour
Dimanche dernier (12 octobre 2014), tout était prêt pour accueillir la grue et la grignoteuse, y compris une épaisse couche de sable pour protéger les pavés… Je ne donne pas cher des
Dès mardi soir, la façade a été bien entamée et rassemble de nombreux badauds.
Mercredi midi, la pluie ne décourage pas les curieux.
Le soir, ils sont toujours là, mais presque plus la façade! Un gros tas de gravats en bas, ma grignoteuse casse, casse, un écran évite la projection des pierres…
Jeudi 16 octobre 2014, toute la journée, la grignoteuse s’est attaquée à la « marquise » en béton qui couvrait le trottoir (disparu avec
Lundi 20 octobre, la façade sur la place est entièrement détruite, le tas de gravats pas encore évacué. Sur la rue Victor-Hugo, la frappe a été plus « chirurgicale »… Affaire à suivre dans les prochains mois!
Alors que la ville de Poitiers souhaite réhabiliter le centre-ville dans le cadre de l’opération 
Ce magasin a succédé à des galeries qui ont été détruites par un violent incendie en 1961. Cette première vue date entre 1954 (construction du nouveau théâtre) et 1961 (incendie des galeries).
Je vous remets aussi l’image du côté rue Victor-Hugo, prise le
Allez, pas de doute, c’était mieux avant, avec le tramway… remplacé plus tard par un trolley-bus.
Comme ma photographie n’est pas terrible (toujours le contre-jour gênant pour les stalles côté sud), voici un cliché de Jules Robuchon sur une carte postale ancienne. Une femme est assise sur un tabouret (ou un banc) devant un coffre qui déborde de pièces (vous distinguez bien je pense sur la carte postale les petits ronds des pièces) au point qu’il est impossible de fermer le couvercle. Un sac suspendu derrière elle doit contenir d’autres trésors, et pourtant, elle semble de pas avoir les moyens de s’acheter des chaussures, vous voyez son pied nu?
Elle ne dépense pas non plus ses richesses pour refaire ses vêtements: vous voyez sur ce détail, sa robe est trouée au niveau du coude. Ses cheveux longs tressés sont retenus par un foulard noué à l’arrière. Elle tient de sa main gauche une coupe et plonge la droite dans le coffre, comme pour se rassurer sur la présence de ses pièces. « Ma cassette, ma cassette », semble-t-elle prête à crier comme l’avare de Molière!
… voici donc celle de Jules Robuchon. Comme dans d’autres représentations du 13e siècle, l’orgueil est représenté comme un homme qui tombe de cheval. Du cheval, on voit le dos et la très belle queue. La selle est bien en place. L’orgueilleux cavalier est lui dans une position grotesque, la tête en bas, les fesses au niveau de la selle, les jambes grands écartées, l’une en appui sur le bord de l’écoinçon, l’autre avec le pied replié vers l’encolure du cheval.
La semaine dernière, je recevais un commentaire à propos d’un vieil article sur le
Derrière le personnage donc se trouve un niveau, avec le petit plomb suspendu à une cordelette tressée (là où nous avons maintenant un tube avec une bulle… enfin, dépassé par les niveaux au laser)…
L’architecte, bien jeune, dessine sur sa table avec un compas (qui a perdu l’une de ses branches).
Devant, dans l’angle de l’écoinçon se trouve l’équerre.
Ce week-end, la
Elle a été installée dans ce qui était la chapelle de l’hôpital de la Charité.
La voici sous un autre angle.
A côté de ce bâtiment de la fin du 19e siècle largement remanié, l’ancien bâtiment du 17e siècle de l’hôpital de la Charité, établi en 1688, est occupé par divers locataires.
Il aurait besoin d’un nettoyage et d’une restauration de meilleure qualité que les reprises en ciment des fenêtres, notamment au rez-de-chaussée.
La façade ne manque pas d’intérêt…
… notamment le portail, surmonté d’une niche qui a perdu sa statue.
L’inscription est un mélange de deux inscriptions… Elle a connu une réfection, avec une partie recouverte par un enduit qui a disparu…
On a donc l’impression qu’elle balbutie: