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Poitiers, place d’Armes (Leclerc), du mieux et du moins bien…

Poitiers, place d'Armes, fin novembre 2011, 1, dégradations Cela fait… deux jours que je ne vous ai pas parlé de Poitiers!!! Je vous emmène cette fois de nouveau sur la place d’Armes (place Leclerc de son vrai nom)… Les photographies datent de la deuxième quinzaine de novembre, sur plusieurs passages. Sa ré-ouverture au public date du 21 juin 2011, donc a moins de six mois, et la place est déjà dégradée avec des dalles cassées et des épaufrures (des éclats détachés par accident) sur la plupart des bancs et certaines marches devant l’hôtel de ville. Qu’est-ce que ça va donner à moyen terme???

Poitiers, place d'Armes, fin novembre 2011, 4, gare au gel, déjà avec l'eau, ce n'est pas terrible On peut aussi s’inquiéter pour les glissades dès que ça va geler… Il n’a pas plu sur l’image du haut, c’est juste la condensation de la nuit qui ne sèche pas de la journée dans la partie qui reste à l’ombre, quand ça va geler, il faudra peut-être un poste de secours avancé sur la place (et pour l’entrée de la rue des Grandes-Ecoles, très en pente avec le même revêtement, ça va être sportif)! La place deviendra-t-elle aussi une plage comme la grand’rue à chaque coup de gel (l’article date de janvier 2009, mais la scène se répète presque chaque année). L’ancien revêtement, au moins, accrochait un peu plus… Au passage, vous apercevez les installations en cours pour le marché de noël, plus de patinoire sur la place… Certes, une patinoire classique, ça consomme beaucoup d’eau et d’énergie, mais nos amis belges (dont Liège, Namur, Tournai depuis plusieurs années) et quelques villes françaises installent des patinoires à revêtement synthétique, qui n’ont pas ces inconvénients (mais peut-être d’autres?)…

Poitiers, place d'Armes, fin novembre 2011, 2, petites améliorations

Je ne sais pas si c’est un effet de mon article sur Poitiers ville inaccessible, mais les ouvriers sont revenus pour essayer d’améliorer la situation entre l’hôtel de ville et la banque à l’angle de la rue des Grandes-Ecoles… En haut à gauche, en cours de montage la semaine dernière… L’escalier le plus en contre-bas a maintenant des bandes d’éveil de vigilance (les clous que chacun peu sentir et être ainsi alerté du danger) et une main-courante permet aussi le guidage ou l’appui, en fonction des besoins de chacun. Mais sur les photographies du bas, on voit bien qu’il reste les petites marches traitres dont je vous ai re-parlé dans l’article toujours des problèmes (du 9 novembre 2011). Dans le sens montée, ça peut aller, mais dans le sens descente, il y a toujours trop peu de contraste et beaucoup de monde (valide!) qui trébuche voire pire…

Poitiers, place d'Armes, fin novembre 2011, 3, peu mieux faire, toujours casse-gueule Voici donc l’état de la situation au 30 novembre 2011 : en vert, ce qui a été considérablement amélioré, en rouge, les marches qui restent casse-gu…le. Et pour les 8% de messieurs daltoniens et susceptibles de passer sur mon blog… je n’ai pas réussi à trouver de contraste de couleur satisfaisant avant mon logiciel de test des images, alors, je vous ai fait une vue en noir et blanc, en gris clair, ce qui fonctionne et en gris foncé, ce qui est toujours problématique…

Poitiers, place d'Armes, fin novembre 2011, 3, peu mieux faire, toujours casse-gueule, en niveau de gris

Poitiers, square de la République,6, coupe des grilles le 29 novembre 2011 Côté square de la République, je vous avais annoncé mardi 29 novembre le risque de massacre de ses grilles (et de deux arbres), les grilles ont été passées à la meuleuse dès le lendemain, voici une photographie en cours de découpe, envoyée par B.D. Il suggère que les grilles soient remployées rue des Quatre-roues, où une promenade vient d’être aménagée après le rachat par la ville des terrains riverains. C’est une très bonne idée, je trouve! J’ai des photos de l’aménagement, quand les travaux n’étaient pas tout à fait terminés, j’en referai aux beaux jours…

J’avais fais aussi des photographies le mercredi 30 novembre, je les ai ajoutées, avec celle-ci, sur le précédent article… Jeudi, les arbres étaient toujours là, je n’ai pas pu vérifier depuis, j’étais vendredi à un stage organisé par l’Inserm à Paris pour les associations de malades sur l’immunité (les cytokines n’ont plus aucun secret pour moi ou presque…), et aujourd’hui, je suis près de Poitiers à un stage de vannerie…

Rues Montgau(l)tier et du Souci(s) à Poitiers…

Les deux plaques de la rue Montgautier à Poitiers Avec les nouvelles plaques de rue de Poitiers, il y a de quoi perdre la tête… Un journaliste 60 ans avant que le mot n’existe (rue Théophraste- Renaudot), un comte de Blossac mort après 1784 (rue de Blossac), pas faux mais loin de la réalité, il est mort en 1800… Cette fois, ce sont deux plaques avec une orthographe différente à chaque bout de la rue !

La rue Montgautier (et non pas Montgaultier!!!) est une petite petite rue relie la grand’rue, à peu près à la hauteur de l’hôtel du grand prieuré d’Aquitaine, à la rue de la cathédrale, au niveau de la Maison de Papier (une super boutique, plein de beaux papiers, de masking tape, etc.).

Il paraît que l’erreur doit être corrigée, et une nouvelle plaque posée, un peu de gaspillage en plus de mes impôts… et de ceux de tous les Poitevins.

Le nom de cette rue viendrait de Aaron Gaultier, procureur au présidial de Poitiers puis notaire royal au milieu du 17e siècle (il est né en 1637), qui y avait son hôtel particulier. Mais sur les divers plans de Poitiers, le L est tombé…

[Février 2012, la plaque de Montgaultier a été corrigée].

Poitiers, plaque de la rue du Souci Il sera moins facile de gommer le L de Montgaultier que le S final qui était apparu sur les trois plaques de la rue du Souci… La correction est assez discrète pour l’instant, sauf en lumière rasante… Mais la peinture bleue au-dessus de la correction va vieillir différemment du fond bleu de la plaque, c’est inévitable… et la correction va devenir de plus en plus visible.

Je lance un grand jeu pour les Poitevins (A. C. et G. V. peuvent continuer à jouer, ce sont eux qui m’ont signalé les deux dernières erreurs de cet article…) : n’hésitez pas à me signaler en commentaire ou par le lien contact en bas de la page toute plaque qui comporte une erreur! J’en ai déjà une en stock près de chez moi…

La « saga des nouvelles plaques de rue »:

rues Renaudot et Carnot (anciennes rues des Hautes Treilles, des Trois Piliers, des halles),

– rue de Blossac (toujours pas corrigée)

rues Montgau(l)tier et du Souci(s),toujours du scotch sur le s de souci, mais la rue Montgautier a été corrigée

rue des frères Lumière(s) et cité de la Traverse, les Lumières ont enfin perdu leur S (voir ici la plaque corrigée)

– la rue Sainte-Radegonde scotchée

– les rues Scheurer-Kestner (sans C), Augouard, Foch.

– et Philippe de Tout Poitiers en a trouvé une excellente pour la rue de la Cueille aigüe / aiguë / aigüë!

Des nouvelles de l’accessibilité à Poitiers…

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 12, le parvis de l'hôtel de ville, au secours Dimanche, il ne faisait pas très beau, j’ai cependant profité d’une petite éclaircie pour aller me promener vers 15h. Arrivée sur la place d’Armes (place du général Leclerc), une famille arrive par la droite de la photographie en bas à droite que je vous remets, elle venait de la rue Magenta et visait tout droit vers la rue des Grandes-Ecoles, tout en continuant à papoter. Et bien sûr, ce qui devait arriver arriva… Les deux premières personnes du groupe ont trébuché sur la marche (elle est pile dans l’axe, invisible si on ne fait pas attention). Le premier a dit « attention à la marche », la deuxième « c’est crétin cette marche »… Sans commentaire, je les ai déjà mis dans mon article sur Poitiers ville inaccessible.

Poitiers, les bandes de guidage de la gare dégagées du tapis En revanche, une chose a progressé. Vous me direz, c’était le plus facile… Mais le signalement en gare avait été sans effet, je ne sais pas si c’est l’article ou le mél envoyé au service d’accessibilité de la SNCF, mais le tapis qui était posé sur les bandes de guidage pour aveugles et mal-voyants (je vous le remets en fin d’article) a été enlevé depuis plusieurs jours… Je suis passée vérifier plusieurs fois, cette fois, cela a l’air acquis, on ne cache pas des bandes de guidage (si elles pouvaient être réparées et continues, ça serait mieux quand même…). La nouvelle photographie date du 5 novembre 2011. Si le tapis revenait sur les bandes, je ne manquerai pas de le signaler (d’abord à l’accueil de la gare, puis dans ces lignes…).

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 01, sortie de la gare pour les aveugles

Pour mémoire, la photographie prise mi octobre 2011. PS: les bandes extérieures ont été déposées, celles à l’intérieur ont été refaites, voir en février 2013.

Mais qui a rédigé la plaque de la rue de Blossac à Poitiers?

Nouvelle plaque de rue pour la rue de Blossac à Poitiers Il y a déjà quelques mois, fin avril 2011, je vous signalais l’apparition de nouvelles plaques de rue et de problèmes de traits d’union étrangement placés… Au fil des semaines, j’ai pu voir des mentions étranges, comme celles que je vous ai montrées l’autre jour rues Renaudot et Carnot. Leur installation se poursuit. L’autre jour, je croise devant le parc Grégory Vouhé et il attire mon attention sur celle-ci, pour ceux qui ne pourraient pas lire la photographie,  » Rue de BLOSSAC / Paul-Marie-de-la-Bourdonnaye- / de-Blossac / intendant / 1716 – après 1784 « . Je vous ai déjà parlé de ce personnage pour le monument au comte de Blossac (avec une autre vue après nettoyage) réalisée par Raymond Sudre, inaugurée en 1924 et située dans le jardin anglais du parc de Blossac. Après 1784… bizarre, bizarre… Un personnage aussi célèbre doit être mieux documenté que cela. Rentrée chez moi, il m’a fallu environ un quart d’heure pour trouver la bonne réponse… La fiche Wikipedia est erronée [dernière consultation 16 octobre 2011, PS: corrigée depuis, dernière consultation 2 mai 2012], mais j’ai trouvé son acte de décès aux archives départementales d’Ille-et-Vilaine, page 12 du registre numérisé des décès de l’an VIII pour la commune de Goven, où se trouve le château de Blossac. En voici la transcription :

« Mairie de Goven arrondissement communal de Redon département d’Ille-et-Vilaine / le vingt-septième jour du mois de fructidor an VIII de la république française / acte de décès de Paul Esprit de la Bourdonnais [sic] de Blossac décédé d’hier à sept / heures du soir / *âgé de quatre-vingt quatre ans* / demeurant à la maison de Blossac en cette commune sur / la déclaration à nous faite par le citoyen Jean Jacques de Deminiac l’un / des membres de notre conseil demeurant à la Verrie en notre commune, voisin / et ami et par le citoyen Guis Joseph Alexandre Hubert Lamassue / *demeurant* / à la Villaud / commune de Chavagne voisin et ami du défunt et ont signé constaté par / moi maire faisant les fonctions d’officier de l’état civil soussigné / interligne âgé de quatre-vingt quatre ans approuvée / Signé Hubert de La Massue / Deminiac / Hubert Lahayris (?) ».

Impossible de vérifier le registre de la paroisse Saint-Étienne de Rennes, les données ne sont pas encore en ligne sur le site des archives départementales d’Ille-et-Vilaine [dernière consultation : 16 octobre 2011], en attente de vérification, je retiens la date du 29 août 1716 avancée sur Généanet, mais nous pouvons désormais affirmer que Paul Marie Esprit de La Bourdonnaye, comte de Blossac, ancien intendant du Poitou, est mort en son château de Blossac, commune de Goven en Ille-et-Vilaine le 26 fructidor en VIII, soit le 13 septembre 1800 (la veille de ce qui est mis sur la fiche Généanet, qui s’est fiée à la mention marginale et non à l’acte qui dit « décédé d’hier »). [La plaque a fini par être corrigée, voir en février 2013].

Poitiers, saisie d'écran d'info travaux dans le secteur de Blossac Et pour rigoler, je suis allée voir si, comme pour les rues Renaudot et Carnot, le plan de Google Map utilisé sur le le site en ligne officiel infos travaux à Poitiers était juste… et j’ai encore une fois bien rigolé! La rue Léopold-Thézard y a disparu et y porte le nom de rue de Blossac, aucune mention de la place de l’appel du 18 juin 1940, constituée par l’espace situé en avant du parc de Blossac (la plaque de cette place est posée sur un pilier à l’entrée du parc, côté extérieur). Si on zoome un peu plus, la rue de Blossac est à ce mauvais emplacement et au bon aussi… Heureusement que les noms des rues sont bons sur le plan en pdf à télécharger, mais trop petits pour un tirage papier et une navigation en voiture dans les rues.

Si vous avez besoin d’une cartographie à jour sur Poitiers (et les autres villes françaises voire du monde entier…), je vous conseille vraiment d’utiliser de préférence Open street map. Grâce à son système participatif (il faut créer un compte, c’est tout…), les changements de sens des rues y a été changé très vite, un module permet un export gratuit pour GPS (le seul vraiment à jour ici, les rues ont pourtant changé de sens depuis le grand bouleversement du 30 août 2010), et en plus, le numéro dans la rue est reporté devant chaque maison (l’emprise au sol du bâti y est figuré), vraiment pratique pour les rues un peu longues, il y a aussi les feux tricolores, les commerces, les restaurants, les distributeurs de billets, les WC publics, les boîtes aux lettres (également à leur nouvel emplacement), etc…

Pour la campagne en revanche, il manque de volontaires pour compléter les données des cartes de Open street map… Avis aux bonnes volontés!

La « saga des nouvelles plaques de rue »:

rues Renaudot et Carnot (anciennes rues des Hautes Treilles, des Trois Piliers, des halles),

– rue de Blossac (toujours pas corrigée)

rues Montgau(l)tier et du Souci(s),toujours du scotch sur le s de souci, mais la rue Montgautier a été corrigée

rue des frères Lumière(s) et cité de la Traverse, les Lumières ont enfin perdu leur S (voir ici la plaque corrigée)

– la rue Sainte-Radegonde scotchée

– les rues Scheurer-Kestner (sans C), Augouard, Foch.

– et Philippe de Tout Poitiers en a trouvé une excellente pour la rue de la Cueille aigüe / aiguë / aigüë!

Poitiers, ville toujours inaccessible aux handicapés!

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 01, sortie de la gare pour les aveugles Petit rappel, j’ai fait mes études au collège Léon-Blum puis au lycée Raymond-Queneau à Villeneuve-d’Ascq, de 1979 à 1987, deux établissements entièrement accessibles aux handicapés, le premier avec une section SES (section d’enseignement spécial, ce qui est devenu les SEGPA, sections d’enseignement général et professionnel adapté), ce qui m’a permis en éducation manuelle et technique de faire de la cuisine ou de la soudure sur du matériel professionnel! Dans les deux établissements, aucun problème d’accès, de sorties pour les élèves (ceux en fauteuil participaient aux sorties de géologie en carrière avec l’aide qu’il leur fallait), un self à hauteur de fauteuil… Aucun problème non plus pour le métro de Lille, conçu dès l’origine entièrement accessible. Depuis plusieurs années, je suis secrétaire de l’association Valentin Apac, association de porteurs d’anomalies chromosomiques (ou contactez directement l’association par le dernier lien), dont je vous ai parlé à plusieurs reprises et où j’ai eu l’occasion de rencontrer toutes sortes de handicaps.

En 1992, arrivée à Poitiers, surprise, pas de bateaux aux rues, pas de fauteuils roulants en ville, pas de handicapés mentaux dans les rues… La situation s’est un peu améliorée depuis (elle aurait difficilement pu empirer), mais le chemin est encore très très long pour avoir ne serait-ce qu’un début d’application de la loi de 2005 qui prévoit que chacun puisse accéder partout, une simple égalité de tous les citoyens dans la cité… je vous ai préparé une petite visite en images. Il va falloir se retrousser les manches avant la date butoir du 1er janvier 2015!

Imaginons donc que vous êtes aveugle ou très mal voyant. Vous êtes allez auparavant sur le site de la SNCF et vous y avez lu que la gare était depuis quelques mois entièrement accessible… Sauf que les bandes de guidage, à peine installées, ont de grosses lacunes. Pour aller de la fin du guidage à l’escalier (vignette en bas à gauche), ça va être compliqué… ailleurs, elles sont arrachées, et le personnel a été si bien sensibilisé qu’il les a masquées par un beau tapis rouge! Courage… Ca sera pire sur la place d’Armes, je vous montrerai plus bas dans cet article…et sur le parvis, je vous l’ai montré l’autre jour… Bravo à la SNCF pour son mépris du label reçu pour l’amélioration de la gare. Ce qui compte, c’est sans doute d’obtenir la certification, pas l’amélioration réelle de la situation pour les aveugles, amblyopes et autres mal-voyants.

[PS du 6 novembre 2011 : depuis quelques jours, le tapis a été déplacé et les bandes de guidage sont à nouveaux libres de tout obstacle, à défaut d’avoir été réparées].

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 02, haut, hisse, ascenseur extérieur de la gare Si jamais vous êtes arrivé sur le parvis de la gare (déposé en voiture à l’arrêt handicapé s’il n’était pas envahit par des gens qui n’ont rien à y faire) et tentez de prendre l’ascenseur qui vous amènera au quai, j’espère que vous avez prévu un accompagnateur et non l’autonomie à laquelle vous avez le droit, il va falloir pouvoir atteindre le tout petit bouton d’appel (difficile aussi pour toute personne avec des problèmes de motricité fine, ce qui est le cas dans de nombreux handicaps mentaux), et haut ! Hisse! faire un gros effort pour avoir une chance infime de pouvoir appuyer sur le bouton d’étage.

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 03, trouver la sortie de la gare en fauteuil Vous avez pris, s’il fonctionne, l’ascenseur sur le quai de la gare. Vous arrivez à un point d’orientation… pas facile à comprendre, allez arriver dans un parking où l’ascenseur à gauche n’est fléché que pour redescendre à la gare routière alors qu’il peut vous emmener tout en haut (si vous arrivez à y voir quelque chose aux boutons), sinon, il va falloir être inventif… La file de droite sécurisée des voitures arrive sur un escalator. La file de gauche vous emmène tout au fond au bon ascenseur… en priant très fort pour que les voitures qui roulent trop vite dans l’arrêt minute ne vous écrasent pas…

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 04, prendre la grande passerelle au retour de la ville Attention à bien noter votre trajet à l’aller, parce que le retour pourrait devenir un enfer… Surtout, en revenant, ne prenez pas le trottoir de droite (à gauche sur la photographie)… Un coup de peinture incompréhensible pour tout non initié vous invite à prendre l’autre trottoir… et pour cause, il n’y a aucun bateau en face de la jonction avec le parking et la gare. Et comme le trottoir est étroit, vous devrez aller tout au bout et revenir par le bon trottoir… Si vous avez une grosse valise (ça arrive pour aller à la gare…), pensez aussi à prendre le « bon » trottoir, puis un ascenseur (sur les 5 escalators pour rejoindre la gare, il y en a toujours un au moins qui est à l’arrêt). Mais bon, de toute façon, dans quelques semaines, la passerelle des Rocs sera inaccessible pendant au moins deux ans (démolition et remplacement par un viaduc). Il faudra reprendre l’ancien trajet bien raide par le boulevard ou tenter de monter dans un bus (peu sont accessibles, même sur les lignes en principe équipées circulent encore d’anciens bus, et à l’arrivée, peu d’arrêts permettent le déploiement des plateformes).

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 05, aller de la grande passerelle au TAP Revenons au parcours du combattant handicapé (ou juste âgé, encombré par une valise, étranger…), pour aller de la passerelle des Rocs au parvis du théâtre-auditorium / TAP. Il faut au moins un bac + 5, si vous suivez les flèches, vous risquez de vous « manger » le mur, si vous avez la mal-chance d’avoir un handicap mental ou même tout simplement pas la même logique tordue que l’inventeur de ce fléchage, vous n’y arriverez sans doute pas…

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 06, le casse-tête du parvis du TAP Si vous avez réussi à atteindre le parvis du TAP, il va falloir jongler pour réussir à voir les indications en fauteuil et à trouver les entrées des ascenseurs… Si vous êtes malvoyants ou aveugles et montez par l’escalier, vous avez toutes les chances de vous prendre l’angle de l’ascenseur en pleine figure… Pourquoi la main courante s’arrête-t-elle en haut de l’escalier et pas un peu plus loin ? J’ai la réponse, on a pensé aux personnes qui ont du mal avec les escaliers, pas au guidage des aveugles. Quant au passage de la première marche côté descente, le soir (et il vient de plus en plus vite), pour la troisième saison depuis l’ouverture du théâtre-auditorium, elle n’est toujours pas éclairée et entièrement dans l’ombre. Même moi qui n’ai pas de problème hésite toujours à descendre par là de nuit, cette marche est invisible, je l’ai signalé plusieurs fois au TAP qui l’a transmis aux services de la ville… Patience, une petite lumière viendra peut-être un jour! J’en ai déjà parlé à la fin de cet article.

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 07, remontée rue de la Marne Si vous avez réussi à atteindre la rue de la Marne au bout du parvis, vous n’avez pas le choix actuellement, toutes les autres rues étant des champs de mines pendant les travaux de Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille, il faut prendre sur la droite la rue de la Marne… Depuis des semaines, des barrières encadrent l’abri bus et les deux places d’arrêt-minutes ont toujours des voitures qui empiètent sur le trottoir. L’autre soir, nous avons dû faire bouger une voiture pour pouvoir passer avec un fauteuil roulant, pourquoi le plot (enfin, la barre verticale, à l’emplacement du double cercle rouge) n’a-t-il jamais été mis en place?

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 08, panneaux et poubelles Parmi les obstacles nombreux, il y a (je n’ai pris ici que des trottoirs réputés accessibles, suffisamment larges et équipés de bateaux) des panneaux posés par la ville, des poubelles à toute heure du jour et de la nuit, j’aurais aussi pu vous mettre ces machins publicitaires des magasins, la ville les autorise à les mettre contre espèces sonnantes et … trébuchantes pour les passants, quels qu’ils soient, avec ou sans handicap. Ici, il est aussi interdit d’avoir une poussette pour les enfants ou une poussette pour le marché…

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 09, les fameuses boules casse-gueule Les demi-boules qui n’empêchent pas le stationnement sont très dangereuses, même quand un peu de peinture accentue le contraste, je vois presque quotidiennement des personnes âgées au champ visuel restreint buter dedans… Et je viens d’apprendre qu’à Angers cet été, ils ont été à l’origine d’un grave accident (un bus a décollé l’un d’eux, qui a été projeté sur une terrasse de café, bilan une jambe cassée, ça aurait pu être plus grave…). Poitiers avait été épargnée de ces fléaux jusqu’à l’arrivée de cœur d’agglomération, cœur de pagaille… Depuis, ils se multiplient en ville.

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 11, place d'Armes, prière de bien voir Si vous êtes en fauteuil roulant, la place d’Armes s’est bien améliorée… Si vous êtes amblyope et ne distinguez que le noir et la lumière, vous serez ravis, la réverbération devrait vous fournir quelques sensations visuelles (pas forcément agréables, d’ailleurs). Mais pour les aveugles qui circulent sans chien, il va falloir viser juste! Pas de bande de guidage pour traverser cette immense place. Un ami aveugle très autonome réussit à se guider sur les rigoles de collecte des eaux de pluie, mais c’est dangereux (surtout quand la canne se prend dans les trous, même avec une maille inférieure à 2 cm, ça peut arriver)… Et à l’arrivée, il y a toujours les bancs, blanc sur blanc, aussi casse-gueule que ceux devant l’office de tourisme, j’en ai déjà parlé (sans oublier leur inconfort et le fait qu’ils sont mêlés dans les terrasses de café).

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 12, le parvis de l'hôtel de ville, au secours Vous voyez mal, vous êtes âgé et votre champ visuel est restreint, alors gare sur le parvis de l’hôtel de ville, il y a bien quelques clous signalant les marches, mais seulement dans l’axe de l’hôtel de ville et sur les côtés. Si vous y voyez encore assez pour ne pas avoir de canne blanche (pour vous, un petit rainurage devrait vous guider, si toutefois vous réussissez à rejoindre les barres d’appui), la chute est assurée… ce n’est pas le ridicule remplissage de ces rainures au marqueur noir qui crée un contraste suffisant sur les marches (j’ai vu des tas de gens valides manquer de peu la chute ici… il n’y a que les skatters et les BMX que ça amuse). Messieurs qui vous occupez des travaux (désolée, il y a peu de femmes dans ces métiers), il y a des normes de contraste à respecter pour les marches, les ban
des d’éveil de vigilance doivent signaler le haut des escaliers de plus de trois marches et être accompagnées de mains courantes / rampes (voir l’article précédent pour un renvoi à la documentation pratique).

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 10, enfin du mobilier aux normes Finalement, la seule chose vraiment aux normes sur la place, ce sont les panneaux publicitaires avec la plaque entre les poteaux, entièrement sécurisés pour les aveugles et mal-voyants. Mais si vous avez une prothèse auditive à boucle magnétique, n’approchez pas trop de l’ancien théâtre (TAP cinéma aujourd’hui)… je ne sais pas si sa boucle magnétique a été réparée, il y a trois ans, lors des Promenades électro-magnétiques de Christina Kubisc, cela amusait les participants d’entendre le film dans la salle depuis le perron, mais en fait, cela signait une fuite de la boucle magnétique et son mauvais fonctionnement. J’ose espérer que ça a été réparé…

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 13, WC handicapé de la médiathèque Une petite pause pipi? Si vous êtes en fauteuil, ce WC du niveau 1 (derrière le forum criard) de la médiathèque (j’aurais pu en choisir d’autres!) est étiqueté handicapé, mais je mets au défi quiconque en fauteuil de réussir un transfert avec la barre d’appui telle qu’elle est installée, appuyer sur la chasse-d’eau sera complètement impossible, vous pourrez passer les jambes sous le lavabo (pas comme sous la banque d’accueil ), mais si vous avez le bras assez long, vous avez intérêt à avoir assez de force dans les bras pour appuyer sur le bouton! Et ne rêvez pas, ça sera sans savon et vous repartirez les mains mouillées!

[PS du 28 février 2012 : suite à une visite de la commission de sécurité, une des tablettes a été prolongée et la personne en fauteuil a maintenant tout le confort pour passer ses jambes, et il paraît que les WC vont faire l’objet de travaux, à suivre…]

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 14, le non-respect des places handicapées La situation s’est un peu améliorée sur les places handicapées, je n’ai trouvé que deux véhicules illégalement garés sur une trentaine de places inspectées, les autres places étaient libres ou occupées par des voitures autorisées. La pédagogie du PV à 135 euros, sans doute (avant lui, je collais abondamment des autocollants « Si tu prends ma place, prends mon handicap »). Pas de PV pour ces deux véhicules.

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 15, bande de roulement du marché pleine de voitures Place du marché, il a fallu 12 ans si j’ai bien compté entre la suppression de la rue devant Notre-Dame-la-Grande (voir la dernière image de l’article sur le marché Notre-Dame), remplacée par des pavés, et la mise en place d’une bande de roulement. Très empruntée (avec la poussette de marché, avec des talons hauts ou même des baskets, c’est beaucoup plus confortable de marcher là plutôt que sur les pavés irréguliers). Depuis qu’elle est en place, elle sert impunément chaque samedi (voire plus) de parking (je vous ai déjà montré une photo il y a un an), le jour de ces nouvelles photographies, le taxi est resté plus d’une demi-heure (il aurait pu attendre son client plus loin) et la voiture bleue toute la matinée, pourquoi se gêner, pas de PV en vue… [la manœuvre est maintenant impossible, voir cet article sur le stationnement anarchique].

Poitiers, ville inaccessible au handicap, 16, des trottoirs ou des parkings Et pour finir, sur une promenade de 20 minutes, voici les voitures garées sur les rares trottoirs assez larges et équipés de bateaux… Sur l’ensemble, un seul de ces véhicules avait un PV (35 euros). Mais tous rompent complètement la chaîne de déplacement, les piétons doivent descendre sur le trottoir, tant pis s’il arrive des voitures… et en fauteuil roulant, une marche arrière sera souvent nécessaire pour essayer de regagner le bateau précédent et rouler sur la chaussée… Ce stationnement sauvage frise parfois la mise en danger d’autrui. Une petite campagne d’éducation civique? La précédente (il y a quelques mois seulement) a été totalement inefficace… « On » pourrait peut-être essayer l’éducation par le PV? Il paraît que c’est bon pour les finances publiques, et peut-être aussi pour que chacun, handicapé ou non, puisse enfin marcher sur les trottoirs. Sinon, il pourrait aussi y avoir une campagne de colle d’autocollants, il y a quelques années, des étudiants nantais en avaient créé un très bien

PS: je n’ai pas flouté les plaques, c’est volontaire! Je ne supporte plus ces voitures qui nous pourrissent la vie, les photographies sont prises de la voie publique, les contrevenants n’avaient qu’à être moins inciviques. En obligeant le piéton même valide à descendre sur la chaussée, elles mettent sans arrêt notre sécurité à rude épreuve sinon parfois purement et simplement en danger.

Des clous pour aveugles devant la gare à Poitiers? N’importe quoi!

Poitiers, le rond-point de la gare pour aveugles kamikazes, 1, montage de quatre vues Alors que, comme annoncé hier, je prépare un gros article pour mardi prochain (25 octobre 2011) sur Poitiers ville inaccessible aux personnes en situation de handicap (et aussi aux personnes âgées ou qui ont des poussettes), un article paru dans Centre Presse hier matin m’a fait bondir! (je ne mets pas de lien direct sur l’article car il n’est accessible gratuitement que le jour de parution) « Les nouvelles « zone 30 » ou « zone de rencontre » donnent la priorité aux piétons« . Il est précisé plus loin dans l’article, que les zones de rencontre sont des zones à 20 km/heure. Dans les zones « 30 » la matérialisation des passages piétons devrait rester exceptionnelle. La base de l’article était une altercation entre un automobiliste et un piéton rue de la Tranchée à Poitiers, en zone 30, l’article se voulait pédagogique. Je ne sais pas pourquoi ensuite, l’élue interrogée, Éliane Rousseau, adjointe à l’Espace public, a dérivé sur la gare :

Je cite : A la gare, des passages sont indiqués par des clous au sol: « ils sont destinés aux personnes atteintes de cécité. » [dixit donc Mme Rousseau, selon le journaliste].

Ni une, ni deux, ce matin, je suis sortie avec mon appareil photo et mon mètre-ruban. Cela serait bien si les élus savaient de quoi ils parlaient et si les journalistes avaient un minimum d’esprit critique et allaient vérifier la réglementation. La personne aveugle ou malvoyante qui voudrait traverser en face de la gare a toutes les chances de se faire écraser, de ne pas trouver les clous qui ne sont pas face à face, de se vautrer dans le piquet anti-voiture en plein milieu du passage et de ne pas pouvoir aller d’un point à l’autre… vu que l’espacement de ces clous est de 63 à 66 cm. Si cette personne a un chien-guide, il refusera de traverser, puisqu’il est dressé à franchir des passages protégés à zébras. Si la personne est amblyope mais distingue néanmoins les contrastes de couleur, elle n’a aucune chance de les repérer. Quant au piéton normal, il risque sa vie dès la nuit tombée, les automobilistes ne les voient pas et dès que le trafic le permet, ne roulent jamais à 30km/h! Et les chiens d’aide pour personnes en situation de handicap mental et/ou physique (du type de ceux de Handi’chien) sont aussi « bêtes » que les chiens guides pour aveugles… ils sont dressés pour ne pas traverser en dehors des passages protégés à bandes contrastées!

Poitiers, le rond-point de la gare pour aveugles kamikazes, 3, traversée dangereuse Voici une idée des obstacles, photo prise un peu après 18h ce soir… Il faut contourner le taxi, tenter de trouver la bande podotactile aussi appelée bande d’éveil de vigilance, BEV en jargon, (impossible à trouver ici je pense), réussir à traverser le terre-plein, rejoindre l’autre passage qui amène sur un second terre-plein à partir duquel vous pourrez rejoindre le trottoir d’en-face.

Poitiers, le rond-point de la gare pour aveugles kamikazes, 4, traversée option 2 Il existe d’autres parcours plus simples pour rejoindre le trottoir côté ville, en face de la gare, par exemple traverser un peu plus loin sur la gauche ou la droite, sans passer par le terre-plein central, mais il n’y a aucun guidage pour les trouver, également des clous très espacés, et une forêt de piquets bas pour éviter aux automobilistes de passer… sans oublier évidemment un piquet au centre de chaque passage soit-disant protégé. Cette photographie de ce matin vers 8h15 vous montre aussi comme le piéton serait fou de vouloir tenter de traverser ailleurs que dans les clous…

Poitiers, le rond-point de la gare pour aveugles kamikazes, 5, un passage moins inaccessible Les seuls passages protégés au sens du code de la route accessibles aux personnes handicapées pourraient presque ressembler à celui-ci : au niveau du trottoir, le passage est surbaissé pour les fauteuils roulants, il est signalé par une bande d’éveil de vigilance (ou bande podotactile) « conformément aux indications de la norme P98-351 » (modifiée en août 2010, qui définit sa position perpendiculaire à la chaussée, à 50 cm de celle-ci, en contraste par rapport aux couleurs du trottoir, etc.). Le passage protégé répond également à des normes qui définissent la largeur et la longueur des bandes, le contraste avec la chaussée, l’espacement entre les bandes (arrêté du 16 février 1988, modifié). Si des barres verticales sont nécessaires pour empêcher les voitures de se garer sur ces passages, alors ces barres doivent mesurer au moins 1,20 m de haut (les barrières sur la photographie ne sont absolument pas aux normes, c’est un passage protégé un peu plus loin de la gare, sur le boulevard Pont-Achard), avec le haut signalé en contraste par rapport à la barre et au fond général.

Poitiers, le rond-point de la gare pour aveugles kamikazes, 2, bandes de guidage sur le parvis Quelques derniers détails… des bandes de guidage presque aux normes devant la gare (même si le matériel posé est de mauvaise qualité, très dégradé juste après quelques mois) qui mènent à la tête de taxi…

L’aménagement de cette traversée est donc tout sauf accessible aux personnes aveugles ou mal-voyantes, et des clous espacés de plus de 60cm non reconnus dans le code de la route comme une traversée protégée ne sauraient les guider quand bien même ils les trouveraient! J’en ai un peu assez que l’on essaye de faire gober de telles inepties aux lecteurs de la presse quotidienne… Et n’oubliez pas, rendez-vous mardi 25 octobre 2011 pour aller de la gare de Poitiers au centre ville et traverser la nouvelle place devant l’hôtel de ville avec plusieurs options, handicap moteur (ça vaut aussi pour les poussettes pour enfant ou de marché), visuel (y compris pour les personnes âgées valides mais qui ont, âge oblige, un champ visuel moins large), mental (ou tout simplement un étranger qui aura bien du mal à se repérer)…

PS: Lien direct vers ce nouvel article : Poitiers ville inaccessible

Pour en savoir plus sur le handicap visuel et les adaptations possibles des chaussées et un peu plus :

– voir le site du CERTU à Lyon, organisme qui s’occupe d’équipements techniques et d’adaptations de l’espace public ou privé… Ils ont aussi une page très bien faite sur les zones 30… et un document sur la mise en place des bandes d’éveil et de vigilance.

– voir le site de la Confédération Française pour la Promotion Sociale des Aveugles et Amblyopes et particulièrement la page sur les passages protégés.

– les sites labellisés tourisme et handicap dans la Vienne (la liste reste limitée, ce qui montre l’effort restant à faire, aucun hôtel de la commune de Poitiers, par exemple, et seulement deux près du Futuroscope)!

– l’attraction (en supplément du droit d’entrée, gérée par une association mais à imposer à tous les élus de Poitiers) les yeux grands fermés au Futuroscope près de Poitiers (voir aussi le dossier de presse 2010 de l’attraction)…

– la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées

Défi photo : un petit coup de propreté?

Petite publicité personnelle pour commencer… Je serai dans les Deux-Sèvres à Parthenay (musée municipal, 1 rue de la Vau Saint-Jacques vendredi 17 juin 2011 à 18h30) à Parthenay pour parler à nouveau, comme à Saint-gelais il y a quelques semaines, de la représentation de la femme dans l’art roman en Poitou-Charentes. Vous pourrez aussi y voir l’exposition réalisée par la Région Poitou-Charentes / service de l’inventaire général du patrimoine culturel, exposition qui est aussi disponible en pdf à partir de cette page, avec un livre-jeu pour les enfants et un formulaire pour les communes, lycées, collèges et autres établissements scolaires ou associations qui souhaitent l’emprunter – gratuit à condition de venir la chercher et de la rapporter à Poitiers. Elle circulera également au cours de cet été en Poitou-Charentes, avec d’autres expositions, dans le cadre du festival des nuits romanes.

Poitiers, poubelles, juin 2011, 1, campagne de civisme

Le défi photo proposé par Monique / Bidouillette / Tibilisfil cette semaine est en pleine actualité à Poitiers, un petit coup de propreté? En effet, il y a ici un manque de civisme flagrant. Depuis quelques semaines, la ville de Poitiers a lancé une grande campagne de publicité sur le sujet (pas de bruit dans les rues le soir, utiliser les poubelles, ne pas se garer sur le trottoir, etc.), avec des affiches, des publicités dans la presse et des cartes à publicité… mais sans grand succès je trouve (oups, j’en ai envoyées avec l’ATC de mai, mais impossible de remettre la main sur celle des déchets…). Et cette semaine, la nouvelle interrogation vient des chewing-gums qui risquent d’envahir la place Leclerc avant même son ouverture officielle après les travaux… et réfléchit à des sortes de papier, support de publicité, à jeter dans la poubelle la plus proche avec le chewing-gum… Je suis dubitative, car si les gens n’utilisent pas les poubelles, pourquoi le feraient-ils plus avec ces papiers???

Poitiers, poubelles, juin 2011, 2, point de collecte de secours, place de la Liberté Côté propreté, si vous êtes absents aux jours de ramassage, il y a des points « propreté » en ville, comme celui-ci place de la Liberté… Propreté, ça reste à voir car il y a toujours plein de déchets à côté des conteneurs enterrés… et plein les rues en dehors des jours de ramassage, que ce soit pour le tout venant ou le recyclage…

Poitiers, poubelles, juin 2011, 3, poubelles pour le tri au parc de Blossac Dans les parcs, ici à Blossac, mais vous pouvez apercevoir les mêmes au jardin des plantes (voir le défi sur des bancs publics), il y a des poubelles pour le tri sélectif…

Poitiers, poubelles, juin 2011, 4, échantillon des poubelles publiques... Bon, je n’allais pas vous faire faire le tour de la ville pour vous montrer chaque poubelle… chaque type de poubelle plutôt, j’ai fait ce grand tour pour vous, et voici un montage de ce mobilier urbain… Tiens, je n’ai pas trouvé le nouveau modèle choisi pour Cœur d’agglo… elles ne sont pas encore en place (il va falloir faire vite, la place Leclerc dite place d’Armes est censée être ouverte pour la fête de la musique…).

Poitiers, poubelles, juin 2011, 5, Centre Presse où M. Echo parle des girouettes Désolée, M. Echo, l’article de la semaine doit vous paraître moins rigolo que celui de la semaine dernière sur les girouettes et les paratonnerres… Depuis la fusion des rédactions deux titres locaux, Centre Presse et la Nouvelle République, c’est M. Echo qui fait la différence en faveur du premier titre, je le lis toujours en premier, quitte à feuilleter le journal plusieurs fois, il n’a pas de place fixe… mais il a parlé de mon article la semaine dernière… un grand merci, ainsi notamment qu’à Philippe de Tout Poitiers, qui sélectionne certains de mes articles pour sa revue de presse web quotidienne, à Philippe de Coccinelle Poitiers et à tous ceux qui mettent des liens vers chez moi!

Mettez vos chaussures, sortez votre APN, bancs publics

19 mars 2011, Poitiers, défi des bancs, 01, gare Cette semaine, Monique / Bidouillette / Tibilisfil a pensé que l’on pouvait se reposer sur les bancs publics en allant se promener… 16000 pas plus tard (12/13 km), me voici avec une énorme variété de mobilier public, en bois, en métal (fonte le plus souvent mais pas que), en pierre, en béton… ou bien par couleur (blanc, vert, marron, pierre), il y a l’embarras du choix et presque aucun blanc semblable. Bon, après avoir hésité, je vous emmène dans le sens de ma promenade, à travers Poitiers ce qui permet de mettre un plan à la fin. La semaine prochaine, ça sera sans doute à Cahors que ferai le défi, j’y pars de vendredi à lundi (réunion de préhistoriens le samedi., visite le reste du temps). Les liens renvoient à mes articles précédents sur les édifices auprès desquels je suis passée… C’est parti pour un grand tour à travers Poitiers. Allez, cette fois, je pars de chez moi par le boulevard, direction la gare. Avant les travaux de rénovation, ici, c’était plein de voitures, dans tous les sens sur ce qui était sensé être l’arrêt minute et la desserte des taxis. maintenant, il y a des sièges sur le parvis, deux formats, genre chaise large et banc bombé (1), que l’on retrouve aussi le long de la gare routière et du parking Toumaï (2). Je monte par l’ascenseur au bout sur la grande passerelle (depuis laquelle je vous ai montré des lampadaires et des motos (en allant prendre les toits).

19 mars 2011, Poitiers, défi des bancs, 02, vers la médiathèque En haut de la côte de la rue Boncenne, sur la place Lepetit devant le palais de justice (3). Pas très confortables, mais il y a souvent du monde qui s’y repose après la montée… Place Charles VII, une fontaine (que je n’ai jamais vue fonctionner, je pense) est entourée d’un banc semi-circulaire (5). La caravane de Médecin du Monde n’est pas bien jolie, mais très utile pour tous ceux qui sont exclus du système de santé. On se retourne, on contourne la Grande Muraille (une restaurant, avec une pensée pour leur famille au Japon), et on trouve ce banc très dur, dans les gaz d’échappement des bus, coïncé à côté des places pour vélo. Hop, traversée de la médiathèque (au passage, je rends un livre…), je ressors de l’autre côté (6), entouré d’un banc tout le long du bâtiment, en semaine, c’est plein de fumeurs ou de lecteurs qui sortent prendre l’air.

19 mars 2011, Poitiers, défi des bancs, 03, autour du marché On prend le petit passage sous l’ancienne bibliothèque de l’université (qui abrite maintenant l’office de tourisme). Devant, les deux bancs installés récemment, je vous les ai déjà montrés… Dangereux pour les personnes au champ visuel restreint, comme je vous avais dit, mais aussi pour les camionnettes du marché, et voilà, ces bancs étaient censé résister aux agressions urbaines, l’un est déjà cassé (7) ! Petite traversée des halles et de l’autre côté, des lattes de bois qui supportent mal le temps accueillent le visiteur ou le salarié qui mange sur le pouce le midi, quand il n’y a pas le marché ou les brocanteurs (8-9).

19 mars 2011, Poitiers, défi des bancs, 04, place de la Liberté et rue Saint-Opportune Allez, direction la rue de la Tête Noire pour rejoindre la place de la Liberté. La copie de la statue de la Liberté est entourée de bancs où l’on peut causer dos à dos, une assise de chaque côté du dossier (10)… Je reprends la rue des Gaillards et la rue Saint-Opportune pour ce mini square que peu de Poitevins même doivent connaître, juste après le passage au-dessus de la pénétrante. Là (11), arrghh! Les Poitevins ne connaissent pas, mais leurs chiens, si! burk!

19 mars 2011, Poitiers, défi des bancs, 05, au jardin des plantes Un petit bout de rue Riffault et on descend la pénétrante pour retourner au jardin des plantes. Les corneilles semblent encore plus bruyantes que la semaine dernière. Ici, pas un banc semblable, le premier (12) est juste sous les fourches de l’érable sycomore. Vous remarquerez que les autres ont un dossier à une planche, deux ou beaucoup plus, j’adore le dernier caché dans son coin de verdure… (13 à 15).

19 mars 2011, Poitiers, défi des bancs, 06, autour de Saint-Jean-de-Montierneuf Quelques dizaines de mètres et voici les bancs au le chevet de l’église Saint-Jean-de-Montierneuf (16, au bout des flèches derrière les jeux). Faire le tour par l’étroit passage et voici les bancs devant le portail (17). Vous pouvez remarquer à l’arrière les bâtiments de l’abbaye (devenus ceux de l’Ensma, abandonnés depuis des années) en cours de rénovation et de l’autre côté, ceux qui ont été restaurés et abritent le rectorat depuis la rentrée de septembre.

19 mars 2011, Poitiers, défi des bancs, 07, le long du Clain Traverser prudemment le boulevard Chasseigne, prendre le chemin le long de l’eau, arriver au moulin de Chasseigne, traverser Clain et la la passerelle des quatre roues pour voir ces bancs (18), dans une zone en cours d’aménagement… Retraverser la passerelle et longer la rivière sur sa rive gauche (celle du côté du centre-ville), vous y croiserez des bancs différents, isolés ou par petits groupes (19 et 20). Au passage de la pénétrante (21), jeter un coup d’œil aux graphes (tags officiels, régulièrement refaits).

19 mars 2011, Poitiers, défi des bancs, 08, près du pont Joubert On emprunte le boulevard Bajon et au début de la rue Joubert, ce banc massif, gros bloc de calcaire posé il y a une grosse année (22)… Dur aux fesses, et on se demande pourquoi il comporte deux assises polies, une qui regarde dans chaque sens…

19 mars 2011, Poitiers, défi des bancs, 09, square des Cordeliers Courage, maintenant, il faut remonter la grand’rue et rejoindre le square des Cordeliers… Les murets le long du palais de justice servent souvent de siège… Vous reconnaissez sans doute la statue et la plaque en bronze (1929) de Maxime Réal del Sarte, et tout au fond, dans les déjections canines se cache un banc (23, au bout de la flèche rouge. À gauche de la flèche, vous voyez les restes du rempart romain.

19 mars 2011, Poitiers, défi des bancs, 10, place d'Armes Là, il y a plusieurs options pour rejoindre l’hôtel de ville. Après les sophoras et les pavés, les nouveaux bancs (en calcaire avec piètement métallique, 24) commencent à être installés. Leur confort n’a pas l’air formidable, et dès qu’il y a du soleil, comme dimanche, la place éblouit énormément, même avec des lunettes de soleil, c’est à la limite du supportable. Espérons que ça sera mieux quand le dallage aura été sali!

19 mars 2011, Poitiers, défi des bancs, 11, au parc de Blossac Nous voici maintenant, après quelques centaines de mètres, au parc de Blossac, avec plein de bancs différents. Sur la première photographie (25), au fond à droite, vous reconnaissez mon abri lors des giboulées d’un précédent défi. Tout le long du boulevard sous Blossac, il y a de vieux bancs en pierre (26). Dans le jardin de verdure, des bancs… enherbés (27), tandis que sous la pergola du jardin contemporain ont pris place beaucoup de bancs marrons (28).

19 mars 2011, Poitiers, défi des bancs, 12, près de l'église Saint-Hilaire Allez, on rentre à la maison en passant par l’église Saint-Hilaire, d’abord par le square à gauche quand on regarde le chevet, là où se trouve le tombeau de Constantin de Melle (29). Un petit coup d’œil dans la nef, il aurait été dommage de ne vous montrer aucun banc d’église (30). On ressort de l’autre côté, ça s’appelle maintenant l’allée Clovis, des bancs à structure en fonte qui portent la marque du fondeur (j’en ai vu d’autres au passage…): Le Centaure / Graff 67 Kogenheim (31-32).

19 mars 2011, Poitiers, défi des bancs, 11, abris bus Pour être complète, voici quelques bancs dans les abris-bus… Là aussi, une grande variété… Il reste quelques bancs en plastique, et pour les bancs en métal, il y a le choix entre plein en bombé, plein et plat, plat et à trous. Les systèmes de fixation aussi sont variables, au sol ou suspendus sur une barre fixée à la structure d el’abri…

Poitiers, banc sous la neige chemin des Crêtes en 2009 Et je ne résiste pas à l’envie de vous remettre ce banc pris en hiver (2009) vers le chemin des Crêtes!

19 mars 2011, Poitiers, défi des bancs, 14, plan de la promenade N’oublions pas le plan… Au passage, vous avez peut-être remarqué que ce défi aurait aussi pu être celui des poubelles! Chaque banc ou presque en est équipé à proximité!

Mettez vos chaussures et sortez votre APN, et pavage!

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 01, rue Piorry Cette semaine, Monique / Bidouillette / Tibilisfil nous demande de regarder le pavage des trottoirs… J’ai vu sa proposition vendredi midi, emporté mon APN pour le retour du bureau… par un chemin un peu détourné… Je sors du bureau (dans la grand’rue) en prenant la rue Émile Faguet, et première photographie Rue Piorry, un trottoir refait en pavés tout neufs et bien lisses il y a un an ou deux…

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 02, place de la cathédrale Vous voyez le contraste avec les anciens, juste à côté, sur le bord ouest de la place de la cathédrale (de son vrai nom place du cardinal Pie)… Au fond, vous apercevez un sac poubelle, ça sera pire à la fin du trajet (ramassage des poubelles le soir, et en ville, peu d’immeubles ont de la place pour des containers).

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 03, en herbe eau bout de la place de la cathédrale Je longe ce trottoir jusqu’au sud de la place… Plus de désherbants en ville, ça verdit!!!

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 04, fil bleu devant l'espace Mendès-France J’emprunte l’esplanade entre l’ancien évêché (aujourd’hui il abrite les bureaux de la conservation du musée Sainte-Croix) et l’espace Mendès-France… Vous voyez ce trait bleu? C’est l’un des circuits (« fils ») de visite à pied en ville, chez nous, les automobilistes tournent en ville, GPS toujours pas à jour, mais les piétons n’ont aucun risque de se perdre!!!

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 05, rue Jean-Jaurès devant le planétarium Je longe le planétarium (qui n’a plus de tag en ce moment), là, les pavés sont posés pour former des figures…

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 06, parvis de Sainte-Radegonde Je passe par le chevet de la cathédrale et direction le parvis de Sainte-Radegonde… Je vous en ai parlé dimanche dernier, mais je n’avais pas fait de vue spécifique du pavage. Alors voilà, oubli réparé! Ici aussi, l’herbe pousse… et je vais finir par me faire enfermer chez les fous, avec ce défi! Extrait du dialogue avec un charmant touriste: lui-« je vous gêne pour prendre la photographie? » -moi: »non, pas du tout, je prends juste le dallage » -lui: » mais c’est une très belle église ». moi:-« je sais, j’en ai quelques centaines de photographies »; Lui: »vous n’êtes pas en visite alors? ». Moi:-« non, c’est juste un défi d’une copinaute… ». Lui:-« ???…!!! ».

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 07, rue Saint-Vincent-de-Paul Allez, je repars, je repasse le long de la cathédrale, rue Le Coq, rue du Souci, traversée périlleuse de la rue jean-Jaurès (les automobilistes, coincés ailleurs, se lâchent ici en toute impunité, tant pis pour les piétons), et me voici rue Saint-Vincent-de-Paul. Là, ça se corse encore pour le pauvre piéton, entre sacs poubelles et voiture garée sur le trottoir (et je vous épargne les crottes de chien)…

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 08, rue des Balances-d'Or Voici maintenant l’un des objectifs que je visais… La rue des Balances-d’Or… Vous ne voyez pas le trottoir? Normal, ici, on teste les futures zones de rencontre… autorisé aux voitures, mais piétons (puis vélos) prioritaires… Quand il n’y a pas de voiture comme en ce vendredi soir de début de vacances, ça va… Au fond, au bout de la flèche se cache l’enseigne du noyer inversé.

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 09, rue du général Denfert On tourne à gauche, rue du général Denfert, et hop, retour de la distinction chaussée/trottoir par le pavage… mais pas de rebord, j’ai toujours peur en passant ici… Cette fois, la voiture roule à peu près sur la partie qui lui est réservée…

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 10, rue Magenta Je passe sur quelques centaines de mètres, rue Louis Renard, il faut que je me concentre, voitures, poubelles, crottes de chien… Je longe le monument aux morts de 1870-1871, pas de photo, c’est la débauche du chantier, il faut encore se concentrer… Cela devient possible juste après, même si un peu plus loin, il y a le marché du vendredi… Voici quand même le trottoir de la rue Magenta… Il y avait au départ un jeu de briques blanches, rouges plus foncées (si, si, un carré entre les deux blancs…)… Avec la pollution des voitures et le passage des piétons, tout a pris au fil des ans une méchante couleur grisâtre… Au passage, vous apercevez en bordure du trottoir… le fil rouge pour les piétons! (oui, nous en avons un bleu, un jaune et un rouge!).

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 11, rue Bourcani Je tourne à droite, vers l’amphithéâtre romain rue Bourcani… Ce trottoir est assez représentatif de ce que l’on trouve en ville, en fait, un mélange de rapiéçages divers et variés, qui sautent quand ils gèle, parfois sommairement réparés…

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 12, rue de la Tranchée Rue du Petit-Bonneveau, rue Carnot… et voici mon nouvel objectif, le trottoir neuf de la rue de la Tranchée… L’ancienne place pour handicapés devant la résidence service pour personnes âgées a été pavée… puis condamnée par ses boules noires que je vous ai déjà montrées… dissuasives jusqu’à un certain point seulement (voir la troisième photo de cet article par exemple)…

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 13, rue de la tranchée J’avance un peu et me retourne pour la photographie suivante… Message subliminal… Les pavés du trottoir sont posés différemment sur les trottoirs et dans les zones de traversée… marquées sur la route par des clous… Esthétique, mais les voitures ne les voient pas la nuit, je préfère les zébras! Quand même, un petit effort pour les mal-voyants avec des bandes podosensibles devant chaque passage… je dirai non-protégé! (vous pouvez aussi voir à la fin de cet article les nouveaux pavés près de l’hôtel de ville…).

Poitiers, 18 février 2011, trottoir, 14, rue Saint-Hilaire Je tourne à droite, rue du Général-Demarçay, rue Saint-Hilaire… Devant l’école privée, une forêt de piquets empêchent le stationnement des voitures, efficace, cette fois, à défaut d’être esthétique…

Itinéraire des trottoirs à Poitiers Arrivée là, je descend les escaliers du diable et retour chez moi par le boulevard Pont-Achard… Voici ce que tout ça donne sur le plan…

Mettez vos chaussures et sortez votre APN, et BAL!

Poitiers, boîte aux lettres, 1, un fantôme Après un truc rond et un lieu de culte et un concours du plus beau ou du plus moche lampadaire, Monique / Bidouillette / Tibilisfil nous a proposé de mettre nos chaussures et de sortir avec notre APN pour photographier des BAL, des boîtes aux lettres… Comment ça, vous ne voyez pas ici? Et bien, grâce à Poitiers Cœur d’agglomération, plein de boîtes aux lettres publiques ont disparu… dont celle-ci juste à côté de chez moi. La ville a indiqué que l’on pouvait trouver les nouveaux emplacements (moins nombreux, mais bon, en centre-ville, ça va encore) sur le site internet de la poste, j’y suis allée, j’ai râlé, ce sont toujours les anciens qui y sont, j’ai signalé l’anomalie avec le formulaire de contact… et on m’a répondu que c’est la faute du responsable de Poitiers qui n’a pas fait son travail (j’ai bien sagement archivé le mél de réponse). Qui va repeindre les murs où il y avait les anciennes boîtes?

Poitiers, boîte aux lettres, 2, deux boîtes publiques Pour les nouvelles, les deux pas trop loin de chez moi, elles sont posées en avant du mur, mais vous voyez le hic??? Elles ont été posées sans demander aux propriétaires de repeindre son mur avant, ils vont faire comment, maintenant???

Poitiers, boîte aux lettres, 3, des boîtes privées Maintenant, voici une série de BAL de particuliers, soigneusement sélectionnées, voyez-vous leur point commun ? Non, je ne donnerai pas la réponse aujourd’hui! [édit: oui, la plupart des lectrices/lecteurs ont vu les « pas de publicité » répétés selon toutes les méthodes!]

Poitiers, boîte aux lettres, 4, une boîte normalisée sur une vieille grille Une dernière pour la route… ou comment massacrer une grille en fer forgé du début du 20e siècle avec une boîte à lettres normalisée recommandée par la poste, sinon, vous devrez aller chercher vos grosses enveloppes et vos paquets au bureau de poste… ouvert uniquement aux heures où vous travaillez!

Itinéraire des boîtes aux lettres à Poitiers Ah, voici mon trajet… étudié non pour ce défi mais pour un article d’un prochain dimanche sur Poitiers…