Archives par étiquette : mobilier urbain

Mettez vos chaussures et sortez votre APN, et lumière!

Poitiers, 5 février 2011, lampadaire 1, rue Saint-Hilaire Après un truc rond et un lieu de culte, Monique / Bidouillette / Tibilisfil nous a proposé de mettre nos chaussures et de sortir avec notre APN pour photographier au moins quatre lampadaires… Vous n’allez pas être déçu(e)s de la variété en centre-ville de Poitiers. J’ai donc emporté mon APN hier matin en allant au marché, et vous mets des photographies plus petites que d’habitude, ils ne valent pas mieux. Cet article remplacera cette semaine mon article sur Poitiers, je suis en train de préparer une nouvelle série et j’ai quelques vérifications à faire…

Première pause à quelques mètres de chez moi, sortie rue Saint-Hilaire… Ces machins rectangles moches sont maintenant les plus fréquents en ville, basse consommation, ils éclairent à peu près…

Poitiers, 5 février 2011, lampadaire 2, rue Aliénor d'Aquitaine Rue Aliénor d’Aquitaine (vous pouvez admirer aussi au passage, comme sur la précédente photo, les branchements électriques, en vous rappelant que nous sommes dans un périmètre de monument historique et dans la future extension du secteur sauvegardé…), voici le modèle un peu plus ancien, cette fois équipé d’ampoules basse consommation qui n’éclairent absolument pas la nuit, impossible de voir les nombreux trous et déjections canines sur la chaussée la nuit…

Poitiers, 5 février 2011, lampadaire 3, square de la République Au square de la République, le monument aux morts de 1870-1871 et les arbres rescapés de l’opération massacre en ville (j’ai prévu une autre vue pour la prochaine VDB de Petite fée Nougat)… et une version sur pied du lampadaire rectangle…

Poitiers, 5 février 2011, lampadaire 4, place d'armes Place d’armes, voici les nouveaux lampadaires, les machins ronds (tiens, j’aurais pu aussi les montrer l’autre jour), ils éclairent vers le bas pour éviter la pollution lumineuse nocturne… en fait, ils éclairent à peine un mètre tout autour, la traversée de la place se fera par les bords ou dans le noir, actuellement, même avec un gros spot supplémentaire dans l’angle de l’hôtel de ville, c’est DANGEREUX de traverser… parce qu’on ne voit pas les bosses et les trous, le « tapis » en géotextile gondole, et au bout de la place, on arrive dans le gravier…

Poitiers, 5 février 2011, lampadaire 5, rue des grandes écoles On sort maintenant du rayon de 500m de chez moi, mais on continue quand même avec un lampadaire de la rue des Grandes-Ecoles… version contre le mur…

Poitiers, 5 février 2011, lampadaire 6, rue des grandes écoles … et version sur pied. Ampoule déglinguée, les glandeurs qui picolent au pied à longueur de journée (alors que la consommation d’alcool est interdite en ville sur la voie publique) ne sont pas encore arrivé…

Poitiers, 5 février 2011, lampadaire 7, rue de la cathédrale Maintenant, nous voici rue de la Cathédrale, il y a les mêmes Grand’Rue… du faux vieux, il y a encore plus moche ailleurs, celui-ci semble avoir été nettoyé assez récemment (avec le changement de l’ampoule?).

Poitiers, 5 février 2011, lampadaire 8, depuis la grande passerelle de la gare Au retour, je suis rentrée par la gare, pour vous montrer d’autres variétés… Je descend donc pour rejoindre la gare par la Grande passerelle. Lampadaires blancs au bord de la chaussée, sortes de sucettes éclairantes sur les bords pour les piétons et gros spots au milieu du parking minute… pardon, il paraît que c’est un rond-point, mais il est toujours encombré de voitures stationnées…

Poitiers, 5 février 2011, lampadaire 9, à la gare Du bas, on voit mieux ces trois variantes…

Itinéraire des lampadaires sur le plan de Poitiers coeur d'agglomération Et voici la localisation de mon itinéraire sur le plan de Poitiers Cœur d’agglomération… à télécharger sur le site si vous venez en ville, les GPS et les plans vendus dans le commerce ne sont toujours pas mis à jour! La différence entre le point de départ et celui d’arrivée vient du fait qu’il y a deux sorties à mon immeuble… une sur le plateau en haut et une sur le boulevard en bas.

Poitiers, encore!

Poitiers, 18 décembre 2010, honte au garage Renault, ça glisse, ils oublient de déneiger... Oui, je vous entends, overdose de Poitiers cette semaine, de la sculpture sur Notre-Dame-la-Grande dimanche dernier (et la suite demain à midi), un peu de neige mardi (voir l’article de mercredi) et depuis? Pas grand-chose côté météo. Une alerte orange à la neige ce matin, mais il a à peine neiger pendant la nuit, et à part le trottoir de chez Renault juste à côté de chez moi, qui décrochent comme d’habitude la palme de l’incivisme en ne nettoyant jamais leur trottoir (ils déneigent devant la vitrine, pas devant leur parking, alors qu’ils en ont l’obligation, comme tous, honte à Renault!).

Sinon, cet après-midi, j’ai testé la navette cœur d’agglo. Pour palier au manque de bus dans le sud du centre-ville, une navette a été mise en place par Vitalis (qui a repris le travail jeudi, après que les chauffeurs ont exercé un droit de retrait mardi et mercredi). Bon, côté utilité, le trajet en navette 9 places est aussi long que le trajet à pied, et pour cause, je l’ai pris (seule, archi seule) à Magenta pour aller à Blossac (avec la pluie froide, une bonne occasion de tester), le chauffeur doit se lever à chaque passager pour ouvrir la porte, qui n’est pas automatique, et il doit surtout se faufiler entre les cabanes de noël rue Paul Guillon, les piétons, les voitures en sens interdit devant les Cordeliers, puis les voitures garées sur le trottoir et qui ne permettent plus aux voitures de croiser rue Louis-Renard. Bon, vue la lenteur, les horaires (une navette toutes les demi-heures), il est peu probable que je la reprenne, même si elle est comprise dans l’abonnement de bus.

Poitiers, 17 décembre 2010, sophoras plantés place Leclerc Côté Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille…, les Sophoras ont été plantés cette semaine sur la place d’Armes (place Leclerc), voici la photo que j’ai prise vendredi midi, sous un grand soleil, si, si, il existe encore, mais vous pouvez voir des photographies pendant les plantations chez Daninele (lien direct sur les plantations, elle a aussi pris des photos mercredi des animations ouvertes à Blossac) ou chez Ludovic Bonneaud /Pourquoi pas Poitiers avec même l’élévateur en pleine action…

Poitiers, 18 décembre 2010, 14h, incivilité rue Saint-Hilaire Une dernière photographie d’incivilité ordinaire, quoiqu’en dise les services municipaux, les petits plots noirs casse-gu..le pour les piétons qui ne les voient pas n’empêchent absolument pas le stationnement, la preuve ce midi encore en rentrant du marché, rue Saint-Hilaire. Et le piéton, il passe comment???

Poitiers, coeur d’agglo, l’avancée du chantier en septembre…

Poitiers, coeur d'agglo, 15 septembre 2010, 1, place d'armes Cela fait un petit moment que je ne vous ai pas montré l’avancée du chantier de cœur d’agglomération à Poitiers, mais j’ai fait régulièrement des photographies… Je vous emmène donc pour une petite visite au fil des jours, en commençant par le 15 septembre 2010. La place d’Armes (euh, il faut que je lui donne son vrai nom, place du Général-Leclerc, même si personne ne l’appelle ainsi..), le remblaiement est presque achevé.

Poitiers, coeur d'agglo, 15 septembre 2010, 2, place d'armes et façades en ravallement Les bistrots qui n’ont plus de terrasse en profitent pour faire leur ravalement de façade, obligatoire avant deux ans… mais apparemment toujours pas pour le Printemps !

Poitiers, coeur d'agglo, 17 septembre 2010, 1, rue Saint-Hilaire Rue Saint-Hilaire, nous sommes maintenant le 17 septembre à 19h, les voitures ont décidé que les trottoirs étaient très accueillants là où les places de stationnement ont été supprimées. Depuis, des boules noires empêchent le stationnement, mais gênent beaucoup les personnes âgées qui, avec leur champ visuel plus restreint, se heurtent dedans… Rien n’est parfait, pourquoi ne pas tout simplement élargir le trottoir, ainsi, les familles avec enfants en poussettes, nombreuses à cause de l’école voisine, pourraient enfin marcher en toute sécurité et pas sur la rue…

Poitiers, coeur d'agglo, 30 septembre 2010, 1, place d'armes Un petit saut dans le temps, deux semaines plus tard, le 30 septembre. Des soubassements en ciment sont réalisés place d’Armes…

Poitiers, coeur d'agglo, 30 septembre 2010, 2, place d'armes …et les dalles, enfin, peut-on parler de dalles, elles sont très étroites, en calcaire de Bourgogne, commencent à être posées.

Poitiers, coeur d'agglo, 30 septembre 2010, 3, rue Victor-Hugo Dans la rue Victor-Hugo, ce sont des travaux sur les réseaux (il y eut une grosse fuite de gaz, mais sans explosion).

Poitiers, coeur d'agglo, 30 septembre 2010, 1, place d'armes, 3, place Aristide Briand Place Aristide-Briand (encore un lieu que personne n’appelle comme ça, la place devant la préfecture), la fontaine a été détruite.

Poitiers, coeur d'agglo, 6 octobre 2010, 1, devant l'office de tourisme Cette semaine, mercredi 6 octobre, sur ces nouveaux bancs installés à côté de la bande de circulation, j’ai vu une vielle dame tomber. Blanc sur blanc, avec la réverbération, elle ne les avait pas vus… Quant à la bande de roulement, il y a encore parfois des voitures stationnées dessus (comme sur la dernière photographie de cet article, et y compris une voiture de police guettant les voitures qui prennent la rue de l’université désormais réservée aux bus et aux riverains), mais elle est pas mal pour éviter les pavés aux poussettes, aux hauts talons, aux fauteuils roulants. En revanche, étrange, les travaux sont désormais achevés sur ce secteur (et sur le côté sud de Notre-Dame-la-Grande, avec une entrée de même type dans la nef de l’église), et il n’y a pas de ligne podosensible pour les aveugles et malvoyants. un oubli??? Il faudra quand même revoir ces bancs, pas beaux et visiblement dangereux (au sud de Notre-Dame aussi).

Poitiers, coeur d'agglo, 6 octobre 2010, 2, place Aristide Briand Place Aristide-Briand, les arbres ont presque tous disparu, seuls quelques jeunes individus ont été épargnés. Sans doute des arbres pas plus malades que ceux de la place d’armes… La communication de la ville sur le sujet est nulle, pourquoi ne pas dire qu’ils veulent de nouveaux arbres (et si possible pas des espèces invasives, voir le même article)? Au lieu de cela, un article maladroit dans le Poitiers magazine (gratuit produit par la municipalité) pour dire qu’il y a beaucoup d’arbres à Poitiers et que les arbres d’alignement ont une faible durée de vie…

Poitiers, coeur d'agglo, 6 octobre 2010, 3, rue Victor-Hugo Dans la rue Victor-Hugo, difficile pour les piétons de se faufiler entre les trous et les lycéens qui envahissent les trottoirs pendant la pause méridienne, sans compter les voitures sur un tronçon en principe fermé à la circulation… Il me semble qu’il y a bien beaucoup de riverains, ces derniers temps…

Poitiers, coeur d'agglo, 6 octobre 2010, 4, place d'armes Sur la place d’armes, la pause des dalles se poursuit…

Maintenant, je voudrais aussi rebondir sur d’autres articles parus dans la presse ces derniers jours. Le maire semble se plaindre du coût des horodateurs, 9000 euros pièce, ceux des stationnements enlevés récupérés, tant mieux, mes impôts ne cessent pas d’augmenter, 1000 euros de taxe foncière et 1200 euros de taxe d’habitation -il faut enlever la redevance TV, mais quand même- pour 95 m² pas en plein centre, contre 800 euros il y a deux ans. Mais il ne va quand même pas nous faire pleurer le prix des horodateurs neufs. Chaque horodateur dessert environ 8 voitures, parfois plus (10 pour l’un de ceux installés récemment dans la ruelle derrière le bureau). S’ils sont utilisés 8h par jour à 1,3 ou 1 euro de l’heure, ils sont amortis en trois à six mois selon les quartiers. Je
sais bien qu’il y a du stationnement résidentiel beaucoup moins « rentable » pour la commune (16 euros par mois, contre 92 euros pour les professionnels), mais quand même… Sur cette affaire, je suis contente de ne pas avoir de voiture, et quand j’utilise Otolis, le service d’autopartage, c’est pour aller en dehors du centre-ville, je ne suis donc pas taxée sur mon stationnement…

Je ne comprends pas non plus la communication municipale sur le « déficit colossal des parkings ». Le maire a parlé de 400.000 euros, mais il faut relativiser. Si l’on enlève les parkings Effia et Cordeliers, pas gérés par la ville, et l’arrêt minute du parking Toumaï à la gare, où peu de personnes payent, il reste un peu plus de 3000 places. Il suffit que chaque place soit utilisée une bonne centaine d’heures de plus sur l’année (en fait, 20 minutes par jour à 1 euro de l’heure) pour combler ce déficit… Rien que le transfert des abonnements de surface des résidents vers un abonnement en parking (quasi obligatoire vers Blossac par exemple, où la plupart des places ont été supprimées) doit combler une bonne partie de ce déficit… à condition que ces habitants ne choisissent pas de fuir le centre-ville, ce qui n’est pas gagné avec un supplément de stationnement de 30 euros par mois entre le parking en surface et celui en parking (tarif pour les riverains… pas pour les autres).

Retrouvez le feuilleton de cœur d’agglomération : Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille…, avant et après le grand bouleversement du 30 août 2010, puis cinq jours plus tard

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Poitiers coeur d’agglo, 1er septembre 2010

Poitiers, coeur d'agglo, 1er septembre 2010, vue 1, place d'Armes, côté nord à 12h30 Le chantier de cœur d’agglomération à Poitiers évolue chaque jour… Je vous ai montré le centre-ville avant et après le grand bouleversement du 30 août 2010, complété hier soir, mais aujourd’hui, cela s’est accéléré. Je profite de ce reportage pour vous renvoyer sur une série d’articles parus ces derniers mois sur Poitiers… Quant à ceux qui voudraient venir à Poitiers avec un GPS, attention, selon les marques, ils ne seront pas mis à jour avec le nouveau sens des rues avant la fin de l’année 2010.

Je passe à midi et demi le long de la place d’armes, près de l’hôtel de ville. Du côté nord, une bonne partie des tilleuls sont déjà abattus…

Poitiers, coeur d'agglo, 1er septembre 2010, vue 2, place d'Armes, côté nord à 12h30 Les voici à terre. Au niveau de la flèche rouge, l’ancien cercle industriel.

Poitiers, coeur d'agglo, 1er septembre 2010, vue 3, place d'Armes, côté sud à 13h30 Du côté sud, au retour vers le bureau, le décaissement de l’ancien bout de pelouse a repris, heureusement sous la surveillance d’une archéologue, cachée (cercle rouge) derrière un tilleul en sursis…

Retour du bureau vers 18h. Si du côté sud, le décaissement est presque terminé, du côté nord, les derniers tilleuls attendent la mort… Bon, comme ça, vous pouvez voir sous la flèche rouge l’ancien théâtre et sous la flèche bleue, la verrue du printemps.

Poitiers, coeur d'agglo, 1er septembre 2010, vue 5, square Magenta à 18h En arrivant au square Magenta, surprise, là aussi les travaux se déchaînent… Vous reconnaissez peut-être le monument aux morts de la guerre de 1870 (à contre-jour à cette heure-ci), quelques arbres qui devraient être sauvés des tronçonneuses, mais au fond, ça décaisse aussi… Des tests de pause de pavés et de dalle pour la future place d’Armes sont réalisés… pour le maire et les élus, les habitants et contribuables ne semblent pas prévus dans les consultations.

Poitiers, coeur d'agglo, 1er septembre 2010, vue 6, bd sous Blossac à 18h10 Je poursuis mon chemin, passe à côté du le château d’eau de Blossac, traverse le parc, retient mon souffle devant la pollution sur le boulevard sous Blossac encombré, descend le le chemin de la Cagouillère, jette un coup d’œil discret aux tags qui s’effacent peu à peu sous le pont de chemin de fer et arrive à mon jardin.

Poitiers, coeur d'agglo, 1er septembre 2010, vue 7, des framboises! Je récolte mon dessert (!!!) et repars assez vite, car j’ai littéralement un dragon sur le feu à terminer pour l’anniversaire de Cathdragon, et je remonte le chemin…

Poitiers, coeur d'agglo, 1er septembre 2010, vue 8, entrée du parc côté Madeleine En haut, à l’entrée du parc de Blossac au niveau de ce qui s’appelle maintenant sur les plans de la ville la porte de la Madeleine, je prends en photo les ridicules conifères posés là dans de grands bacs blancs depuis quelques semaines.

Poitiers, coeur d'agglo, 1er septembre 2010, vue 9, rue de la Tranchée, voiture sur le trottoir Et au début de la rue de la Tranchée, il y a encore et toujours sur le côté droit une voiture garée sur le trottoir, sans PV, une voiture de police passe sans s’arrêter, il est 18h45 environ (les voitures de l’autre côté sont garées sur de vraies places).

Poitiers, avant le grand bouleversement…

Poitiers, coeur d'agglomération, 01, les barrières Je vous ai déjà parlé des travaux de ces derniers mois à Poitiers, avec l’opération cœur d’agglomération, rebaptisée cœur de pagaille… Une grande étape sera franchie cette nuit à 2h du matin. Non pas que ces barrières oranges et mauves qui nous agacent tant aient disparu, au contraire…

Poitiers, coeur d'agglomération, 02, l'encombrement des panneaux rue Carnot De nouveaux panneaux ont fait leur apparition, parfois tellement abondants que je ne sais pas comment l’automobiliste va se repérer… Mais le but étant de le chasser du centre-ville, ce n’est peut-être pas grave, sauf pour les commerçants et ceux qui travaillent en ville en habitant à l’extérieur… soit énormément de monde quand même…

Poitiers, coeur d'agglomération, 03, annonce de nouveaux travaux Certains annoncent le démarrage de nouveaux travaux, comme ceux-ci…

Poitiers, coeur d'agglomération, 04, changement de carrefour D’autres, parfois encore cachés, des changements de carrefour…

Poitiers, coeur d'agglomération, 05, sens uniques cachés … ou de sens de circulation.

Poitiers, coeur d'agglomération, 06, les panneaux de parking Sur les boulevards, des panneaux mobiles (hier à midi, ils ne marchaient pas encore tous) doivent orienter l’automobiliste téméraire vers les parkings, dont certains changent aussi de nom pour l’occasion… Tant qu’à changer, autant tout changer, même les repères! Le parking Carnot (que je vous ai montré avec une bâche sur l’amphithéâtre puis une de Glen Baxter) devient parking de l’hôtel de ville, et le parking De Gaulle parking Notre-Dame marché… Vous me direz, c’est assez compréhensible, du nom de l’édifice le plus proche…

Poitiers, coeur d'agglomération, 10, la voie de roulement encombrée Maintenant, il va aussi et surtout falloir sévir contre l’incivisme, les voitures garées n’importe où et de préférence sur les trottoir ou bien, comme cette camionnette distribuant de la publicité hier au marché, sur la nouvelle bande de roulement le long de l’office du tourisme et de la faculté de droit qui permet aux personnes handicapées, aux poussettes, aux hauts talons de franchir l’obstacle des pavés irréguliers de la place… Certes, elle n’est pas restée tout le temps, mais quand même! [la manœuvre est maintenant impossible, voir cet article sur le stationnement anarchique].

Bon, côté organisation, les plans nouveaux n’ont été distribués en ville qu’hier, certains immeubles (dont le mien, en plein centre) ne les ont pas reçus… Il y a une contradiction entre les flyers posés sur les voitures et dans les boîtes aux lettres des personnes concernées par une interdiction de stationner le temps du changement et les arrêtés municipaux posés sur les panneaux d’interdiction, 7h30 dans le premier cas, 9h dans l’autre. Bonne nouvelle quand même, les parkings publics seront gratuits pendant cette interdiction de stationner.

Côté bus, il y a quelques années, les lignes avaient changé pour permettre de relier les quartiers sans avoir à changer en ville. Marche arrière toute! La ligne 5 est à partir de demain terminus en centre-ville (en plein milieu de l’amphithéâtre romain), tant pis pour les habitants des quartiers du Pont-Neuf et d’Aboville, ils n’auront qu’à marcher ou prendre un des rares bus qui passeront encore par chez eux. La ligne 9 s’arrête aussi en ville, ensuite, il faudra changer et prendre le nouveau tracé de la 1 pour avoir le même parcours qu’avant. Les lignes 6 et 7 se voient coupées en ville, prière de descendre à un arrêt, de rejoindre l’autre branche à 5 ou 10 minutes de marche selon le cas, puis d’attendre 10 à 15 minutes (voire carrément 30 minutes sur le 6) pour prendre le bus suivant sur l’autre branche. Alors, marche à pied pour tout le monde à Poitiers à partir de lundi, par temps de pluie aussi? Et s’il vous prenait l’envie de vous garer l’extérieur, la nouvelle navette express depuis deux des parcs au bus ne circulera que le mercredi après-midi et le samedi de 10h à 18h… tous les quarts d’heure… La ligne express vers le Futuroscope pour les touristes mais surtout la zone commerciale, universitaire et économie du tertiaire ne fonctionnera qu’à quelques créneaux horaires, qu’il ne vous prenne pas l’envie de revenir vite en ville dans la matinée ou l’après-midi!

Bon, je râle, je râle, mais je suis surtout à pied en ville, ou en bus, puisque je n’ai pas de voiture! Demain matin, j’emporte mon appareil photo, j’ai gardé un petit créneau pour un reportage mardi après-midi, à la place des articles sur Toulouse et Tours. Je suis très sceptique sur la capacité des boulevards à absorber le nouveau trafic, surtout qu’ils sont limités par de nouveaux couloirs de bus et qu’ils servent d’arrêt minute aux abords et dans le rond-point de la gare… Hier matin encore, la police nationale, bien que bloquée comme les autres automobilistes, a laissé faire ces arrêts sauvages qui bloquent tout.

Poitiers, le quartier de la gare rénové…

La gare de Poitiers, arrivée par le sud Gros orage ce matin tôt à Poitiers, depuis, il fait lourd et tombe de temps à autre quelques gouttes. Dommage pour les fêtes de quartier en cours. La rénovation du quartier de la gare à Poitiers a commencé sous l’ancienne municipalité.

Elle comprenait notamment un retrait des voitures qui encombraient le parvis vers un nouveau parking, accessible de plain pied depuis la passerelle des quais, le premier étage étant gratuit pendant une demi-heure. La gare de Poitiers, le nouveau parking Ce parking fut baptisé espace Toumaï, en raison de la découverte de ce pré-hominidé au Tchad il y a quelques années par une équipe de chercheurs comprenant des poitevins, dont Michel Brunet. Le dernier étage du parking est relié à la grande passerelle (au fond), qui permet de rejoindre rapidement le centre-ville, mais qui devra prochainement être reconstruite. Au rez-de-chaussée se trouve la gare routière.

La gare de Poitiers, la tour et le rond-point La grosse tour hideuse et qui ne trouve pas preneur est censée être un immeuble de bureaux… Opération immobilière privée, elle est en passe d’être un bel échec, mais la ville devrait en louer quelques bureaux pour y loger certains de ses services. Le grand rond-point en haricot sert surtout d’arrêt minute, mettant une belle pagaille dans le quartier. Malgré tout (la photo a été prise un dimanche il y a une quinzaine de jours), deux cabaretiers y ont installé des terrasses, croyant que des clients seront attirés par la vue de ce manège gratuit, avec le nez au ras des pots d’échappement des voitures et bus qui l’encombrent en semaine… Les quelques arrêts minutes (10 minutes gratuits, puis SMS à la police… mais je n’ai jamais vu de PV même quand les bornes clignotent rouges) sont, au goût des clients inciviques notamment du bar-tabac, trop loin.

La gare de Poitiers, le parvis Sur le parvis même, certes, c’est plus agréable sans voiture, mais pourquoi n’a-t-on pas le droit à un peu de verdure à part cette ligne d’arbres ? Les bancs et sièges commencent à trouver preneurs avec le beau temps…

La gare de Poitiers, il manque un abribus Pour le reste, je trouve que ça ressemble à une immense forêt de poteaux pour empêcher les voitures de se garer n’importe où, et quelques ratées, par exemple, vous voyez la dame au pull blanc au centre de la photographie ? Elle est en fait en train d’attendre le bus… La ville dit que ce n’est pas elle qui est responsable de cet arrêt provisoire… qui dure depuis des mois, à la pluie et aux intempéries, qu’elle a réalisé les trois autres arrêts de bus, mais que celui-ci est du ressort de la SNCF qui cherche une solution, d’après le magazine municipal reçu ce mois-ci. Et bien elle en met du temps, la SNCF, à chercher une solution. Quelle image déplorable pour les touristes qui arrivent en train et souhaitent monter en ville en bus !