
[Article du 10 septembre 2015, complété au fur et à mesure des événements… voir en fin d’article le communiqué de l’association Touche pas à mon bus… la manifestation le vendredi 25 septembre 2015 est reportée]
Je n’avais pas prévu de parler de ces problèmes de nouveaux réseaux de bus de Poitiers avant d’avoir reçu une réponse de la régie des transports, Vitalis. Mais comme ils disent et répètent dans la presse qu’à part quelques détails et quelques râleurs (150 réclamations reçues), tout va bien, voici quelques petites remarques, si j’obtiens une réponse, je complèterai. Je reviendrai dans un autre article sur les lignes qui ne desservent plus la périphérie ou les pseudo-parcobus où on ne peut même pas acheter un ticket de bus. Je vais vous parler des arrêts du CHU, j’ai fait un petit croquis rapide sur la photographie aérienne de l’IGN (géoportail), en gros, ça vous explique la configuration des lieux. Il paraît que les changements sont dus au CHU qui ne voulait plus que les bus traversent le site, mais il y a surtout Vitalis qui cherche à accélérer les dessertes pour récupérer des bus. La plupart des bus ne filent pas vers le sud-est mais s’arrêtent au rond-point. Si vous devez aller au pôle de cancérologie, il vaut mieux
- soit ne pas être trop fatigué : arrêt encore plus loin qu’avant sur la ligne la plus fréquentée, qui passe par le campus et donc sans possibilité de s’asseoir du centre-ville jusqu’à mi-chemin
- soit pas trop pressé, un bus qui ne passe même pas toutes les heures par la ligne et qui dessert la faculté de médecine (au passage, les étudiants ne risquent pas d’aller en cours en bus avec cette desserte, et envahissent encore plus les parkings des malades, les trottoirs riverains, etc.).
Si donc vous allez dans la majorité des autres services, vous pensez que pour la « Tour Jean Bernard », d’un côté ou de l’autre de la haie, cela ne fait pas une grande différence. Alors que le changement est programmé depuis des mois, les travaux ont été réalisé dans l’urgence fin août. Il y a une rampe d’accès, un quai (mais le bus que j’ai pris ne s’est pas positionné comme il convient donc descente sur la chaussée et remontée sur le quai), pas d’abribus dans le sens vers Mignaloux-Beauvoir (il n’y en avait pas non plus avant, mais il était possible de s’abriter en face sans risquer sa vie). Sur cette première vue, vous voyez déjà le trafic sur la Nationale 147, limitée en principe ici à 50km/h, mais en réalité les voitures y passent à 80 / 90 km/h (c’est d’ailleurs un point qui pourrait faire l’objet de plus de contrôles radar).

Bon, aller, on ne va pas râler, il y a un petit repose-fesses!
Maintenant, vous voulez rentrer en ville, il va falloir traverser! Il y a une bande podotactile pour les aveugles et malvoyants, mais il va falloir courir, que vous ayez une canne blanche, un fauteuil roulant (ben quoi, miracle, vous sortez du CHU donc vous êtes guéri) ou juste pas le temps de traverser entre les voitures. Parce que celles-ci ne vont sûrement pas s’arrêter, le passage protégé n’est pas (encore) tracé [voir plus bas pourquoi je mets « encore »], et le refuge central est de la largeur de deux bordures en ciment, et ne peut donc pas faire office de refuge! Ce dispositif est obligatoire dans le cadre de l’accessibilité des personnes en situation de handicap, et ici indispensable pour tous car avec la circulation dense dans les deux sens, il est impossible de traverser les deux voies sans s’arrêter au milieu.
La précipitation du changement de l’arrêt (annoncée déjà lors de la foire-exposition en mai dernier) n’a pas permis d’installer l’abribus mais rassurez-vous, la structure a été prévue dans le sens CHU vers le centre-ville [voir plus bas, PS 3]. Je propose d’inviter la chargée des transports à l’agglomération de Poitiers à traverser à l’arrêt de bus Tour Jean Bernard toutes les 5 minutes pendant 1 heure en semaine (dès ce vendredi, en plus, la pluie est annoncée, l’expérience sera plus intéressante), si elle survit, alors peut-être que la traversée n’est pas si dangereuse, si elle est juste blessée, le CHU n’est pas loin 😉 Il est urgent de tracer le passage protégé, de le signaler sur la nationale (les travaux relèvent de l’agglomération de Poitiers et non de l’État) avec au minimum une zone 30 et des contrôles de vitesse, et si possible un feu tricolore pour permettre la traversée des piétons! Comment voulez-vous limiter les voitures sur les parkings du CHU, avec un trajet en bus aussi périlleux, le bus est plus que dissuasif.
Par ailleurs (je n’ai pas eu le temps de faire un plan ni d’aller voir sur place), il n’y a plus d’arrêt de bus au niveau du centre Scanner IRM Poitou-Charentes. Pourtant, les radiologues privés de Poitiers viennent d’y regrouper tout leur service de radiologie, en fermant les autres sites en ville et en périphérie (sauf celui de la polyclinique). Officiellement, pour les radiologues, pas de problème, il y a un parking. Ils oublient un peu vite que tous les malades (j’en suis) ne peuvent pas conduire. Là, il y a eu une réponse de Vitalis dans la presse ce matin… Il devrait y avoir à la Toussaint (ou à la Saint-glinglin?) un arrêt « pas très loin », en l’occurrence, sur la rocade, il n’y aura « qu’à traverser » (je pense que c’est pire que la traversée de la RN 147).
Voici pourquoi j’ai aussi des réserves sur le traçage du passage protégé… Nous sommes ici à l’arrêt Marie-Curie, devant l’une des cités universitaires. Un quai a été aménagé depuis des mois, je ne sais plus, en mars ou avril. J’ai pris cette photographie le 17 juillet mais j’y suis repassée il y a peu, et il n’était toujours pas tracé! Il faut le déplacer de quelques mètres, mais cela fait la différence, les automobilistes, qui ne respectent pas les limitations de vitesses, ne s’arrêtent pas si vous attendez à côté du passage tracé… A certaines heures, cette rue est déserte, mais ce n’est pas le cas aux heures d’entrée du collège voisin.
PS 1: je suis allée vérifier le 11 septembre, toujours pas de passage protégé tracé au nouvel emplacement de l’arrêt Marie Curie, je déposerai une autre réclamation lundi 14… Désolée pour la qualité de la photographie, prise en passant devant depuis le bus (je m’arrêtais un peu plus loin).
PS 2 : j’ai reçu le cette réponse du CHU le 16 septembre
« Madame,
Nous avons pris connaissance de votre message. Nous vous informons que la direction du CHU de Poitiers n’a jamais entrepris aucune démarche visant à déplacer sur la route de Limoges l’arrêt de bus de la société Vitalis initialement situé à proximité de la tour Jean-Bernard, sur le site de la Milétrie. Nous prenons note de votre remarque et regrettons les désagréments occasionnés par ce changement. Nous ne manquerons pas de communiquer à la société Vitalis les réclamations des patients et des usagers sur ce point.
La direction du CHU de Poitiers »
PS 3: je suis repassée au CHU le 18 septembre. Vers 13h, une entreprise était en train de déposer l’abribus, ce qui est plutôt une bonne nouvelle. Cependant, le chantier était aménagé n’importe comment. Le camion-grue était stationné devant le quai des voyageurs (à droite, on l’aperçoit à peine sur la photo), des feux géraient une circulation alternée sur la nationale, sur la voie allant vers Limoges. Mais ils n’avaient prévu aucun passage sécurisé pour les piétons (quelques cônes auraient été les bienvenus) et l’arrêt provisoire était mis en amont, ce qui obligeait à longer le chantier en étant frôlé par les voitures puis à circuler dans l’herbe détrempée. Je n’ai pas réussi à traverser. Comme il y avait un stand devant le CHU pour la journée de la mobilité, je suis allée chercher de l’aide… La dame de Vitalis ne voulait rien savoir (et maintenait que le changement d’arrêt était à la demande de Vitalis, quelqu’un d’autre disant que c’était un changement concerté…). Finalement, le responsable de l’accessibilité du CHU m’a accompagnée, a interrompu le flux de voiture pour traverser et les ouvriers pour rejoindre l’arrêt provisoire via le quai. Il a pu constater la façon dont le chantier était mis en place. J’ai fait une nouvelle réclamation écrite à Vitalis (même si je n’ai pas de réponse aux demandes précédentes)… A suivre! J’ai rendez-vous le 1er octobre au centre anti-douleur, le passage protégé sera peut-être tracé?
PS 4 (20 septembre 2015) : Sylvie Bourdens, du service promotion des ventes de Vitalis, me renvoie au service travaux de Grand Poitiers pour l’aménagement de l’arrêt de bus et me précise :
« Attention à ce qui peut être écrit notamment sur votre blog. Je suis désolée mais c’est bien moi qui vous ai dis que la demande initiale de ne plus faire circuler les bus au sein du site émanait du CHU et que c’était après concertation entre Grand Poitiers et le CHU que cette décision a été prise, je n’ai jamais dis que c’était à initiative de Vitalis et il me semble que la « dame de Vitalis ne voulait rien savoir » n’est pas correct. Je vous ai même proposé de vous accompagner, à condition que les personnes du CHU organisatrice de l’événement sur le parvis surveillent mon matériel en place. L’animatrice « mobilité » du CHU est donc allée chercher Mr Boivin qui vous a accompagné. Maintenant j’ai bien conscience des difficultés et regrette le manque d’aménagement (qui n’incombe pas à Vitalis). J’espère que notre réponse vous sera apportée rapidement.«
PS 5 : Communiqué de l’association Touche pas à mon bus (20 septembre 2015)
Trop d’usagers sont mécontents aujourd’hui, c’est pourquoi l’association touchepasamonbus@outlook.fr a été créée afin que les doléances soient entendues et que des ajustements significatifs soient mis en place.
La manifestation prévue le vendredi 25 Septembre 2015 devant le conseil communautaire de Grand Poitiers est reportée, faute d’autorisation préfectorale.
PS 6: 25 septembre 2015. L’abribus dans le sens Limoges-Poitiers est en place, à quelques détails près (il manque les horaires, toujours sur un panneau provisoire). Il n’y en aura pas dans l’autre sens. Le passage protégé est enfin tracé, même s’il n’est toujours pas signalé correctement sur la Nationale, bien sûr il n’y a ni zone 30, ni réel refuge central ni feu tricolore pour permettre une traversée en toute sécurité des piétons. Le bus 11 avec lequel je suis arrivée au CHU s’est arrêté à 30 ou 40 cm du quai, ce qui ne permet pas de descendre facilement du bus! Rappelons que ces quais sont prévus pour un espace maximal de 5 cm entre le bus et le quai, il y a des bandes d’alerte podotactiles pour prévenir de l’approche dans le sens quai/bus, mais pas de contraste en bord de trottoir puisqu’il ne doit pas y avoir de repère à prendre. A 30 cm, avec mon champ de vision restreint, je ne vois ni la marche de la descente du bus ni le rebord du trottoir! Un petit effort, messieurs les chauffeurs, pour vous mettre correctement à quai pour tous, pas seulement quand vous avez repéré un handicap! Et encore plus à l’arrêt du CHU!
PS 7 : mercredi 30 septembre 2015, je n’ai toujours aucune réponse à toutes mes réclamations à Vitalis et auprès du service voirie de Grand Poitiers. J’ai fait un récapitulatif de mes demandes à Vitalis à l’occasion de la journée d’écomobilité à la Maison de la Région. Pourtant, lors du conseil communautaire du 25 septembre, Alain Tanguy, en charge du dossier avec Anne Girard, a promis que toutes les questions feraient l’objet d’une réponse personnalisée, ma patience va finir par avoir des limites! Il paraît qu’il n’y a toujours eu que 250 réclamations auprès de Vitalis et 300 auprès de l’agglomération, mais il n’y a plus de fiches de réclamation disponibles au local Vitalis en ville ni au dépôt.
Comme partout en France, il faisait très beau en ce début de semaine à Poitiers. Mardi, il y avait beaucoup de monde dans les rues, dans les parcs et jardins de la ville. Mais si quelqu’un voulait se poser dans le square de la République, ce n’était pas possible, il avait été privatisé par une marque de voiture, pas question d’atteindre les bancs ou les gradins, une marque de voiture avait privatisé l’espace et y donnait une sauterie pour quelques clients. Petite question: la ville a-t-elle bien facturé cet usage qui me semble pour le moins troublant???
Quand il s’y tient le marché bio le vendredi après-midi, déplacé de son ancien emplacement, les espaces de repos restent accessibles, là, impossible de s’approcher.
Petit rappel, la ville a détruit il y a quelque temps l’ancien square, et y avait affiché un arrêté municipal qui interdit le square aux… chiens (article 1: « interdiction de circulation des chiens ») pour « empêcher les anciennes pratiques » (commentaires à relire dans cet article de 
revoir le
Il a ensuite perdu
… puis 
de
Il a reçu une
Voir enfin le
PS : Récidive le 10 septembre 2015, privatisation par une autre marque de voiture, sono hurlante, allez donc faire respecter le calme en ville aux étudiants après ça!
Au fil de mes pérégrinations en vacances, je n’ai pas oublié Poitiers! À
C’est beaucoup plus clair que les panneaux « interdits aux cyclistes » où la mairie a précisé, notamment sur la question de
… ou sur
A
Le
Enfin, si, je vais être méchante langue, mais
Exploit de
Si l’on excepte le cours épisode des
Retour donc sur le viaduc, si le sujet vous intéresse, vous pouvez relire les épisodes précédents, et si vous passez par là, ne grillez pas les feux comme la police (sans gyrophare) et des dizaines de voitures chaque jour, il va finir par y avoir un accident (voir des propositions pour résoudre ce
Donc, après sa mise en service, le principal problème était la séparation des piétons et des cyclistes. Un trottoir pour les uns, un pour les autres, la première signalétique n’était pas claire… Des autocollants sont apparus, d’abord quelques-uns mi-février…
Un chantier tellement peu terminé que l’on pourrait croire que le baudrier de sécurité est obligatoire pour s’engager sur la passerelle de liaison avec le parking et la liaison vers la gare…
Quelques jours plus tard (18 février), les autocollants se multiplient, ceux qui attendent le bus sont toujours en plein vent, sans abri-bus, les murets comme siège… Comme les vélos sont plutôt des habitués, ils commencent à prendre le « bon trottoir », les piétons prennent celui qu’ils veulent…
20 février 2014, une dame est tombée il y a quelques jours sur les trottoirs glissants (une petite gelée, accentuée dans cette zone de courants d’air), et l’a fait savoir dans la presse, un nouveau revêtement est promis pour dans quelques semaines, en attendant, invasion des autocollants! Non mais, ils vont comprendre, les piétons??? Il y a un trottoir qui ressemble à un trottoir mais qui est une piste cyclable interdite aux piétons! Et la chaussée, c’est que pour le bus, il ne faut traverser qu’à l’arrêt de bus ou aux extrémités. Prière de passer du bon côté! Euh, un médiateur, ça serait sans doute plus efficace que les autocollants géants!
11 avril 2014, un curieux quadrillage est soigneusement dessiné à la craie… Son usage va rester mystérieux, les traits rouges en revanche ont sans doute servi de repère à l’opération suivante.
A défaut d’inauguration officielle (février), une plaque avec les financeurs, dont l’Europe (grosse pub, drapeaux etc., les européennes pointent à l’horizon), est posée en petit comité.
26 mai 2014. Presque 3 mois après l’ouverture du viaduc, les abribus n’ont toujours pas de parois ni de toit, et
De nouveaux ouvriers apparaissent, ils posent des graviers enrobés dans une résine qui pue (même avec mes
29 mai 2014, le trottoir « piétons » est terminé, il y a de curieuses rainures tous les 50 centimètres. J’en ai demandé la fonction à la mairie, pas de réponse pour l’instant, mais c’est option « tape-cul » si vous êtes en fauteuil roulant… Pourtant, je pense que c’est pour eux qu’ils ont été mis en place, car il y a une longue pente d’ouest en est sur ce trottoir, sans possibilité de repos, pas de plateforme à plat ni de main courante à la bonne hauteur pour se retenir. En mettant le fauteuil perpendiculaire au sens de circulation, il est quand même possible de s’arrêter. Les rainures ont sans doute une fonction anti-recul dans la tête de ceux qui les ont conçues (elles n’existent pas côté cyclistes), c’est raté, ça donne surtout une obligation d’effort supplémentaire pour franchir chacune! En plus, le revêtement avec les graviers est très peu « roulant », beaucoup de frottements… Bon, j’avais donné début juin mes disponibilités jusqu’au 14 juillet pour un rendez-vous au service handicap et avec les élus concernés pour discuter de ces problèmes et de ceux évoqués par ailleurs (revoir
Voici côté vélos, pas de rainures (juin 2014). Au fait, il n’y a plus d’autocollants pour dire où doivent aller les vélos et les piétons, seulement les petites marques côté est (ville), et rien côté ouest!
19 juin 2014, les abribus ont enfin un toit et des parois, les horaires papier sont toujours positionnés le plus loin possible des voyageurs. certes, un téléviseurs a été mis en place sous l’abribus, mais ces dernières semaines, il a plus souvent affiché « chargement en cours » que les horaires…
Et maintenant? Hier (12 juillet 2014), à la sortie de la passerelle de liaison, vous voyez la distance pour aller consulter les horaires…
Les abribus sont très mal conçus. Pas fermés à l’ouest (au bout de la photo), ils ne protègent pas du vent. Les « assis-debout » sont très inconfortables!
Du coup, il est plus confortable de s’asseoir sur les murets, s’il ne pleut pas.
Côté ouest, le cheminement piétons et cyclistes n’est pas explicité…
Après des mois de travaux (voir
Ne parlons pas des pavés qui s’autodétruisent à grande vitesse (revoir
Les larges trottoirs, c’est idéal pour étendre les terrasses, sans toujours respecter les 1,40m pour laisser circuler les piétons, les personnes en fauteuil roulant ou avec des poussettes d’enfant. Ou quand elles le respectent « presque », comme ici (1,20m), comment on fait au bout de la terrasse avec le mobilier urbain? Sans parler qu’il faut slalomer d’un restaurant à l’autre, les espaces de circulations étant tantôt d’un côté, tantôt de l’autre. C’est un peu moins criant cette année, avec les faillites, il y a moins de terrasses. Chacun sait que c’est un vrai jeu de changer de direction en fauteuil roulant ;-(
Ce restaurant a de toute façon une interprétation bizarre de la réglementation. Vous voyez cette entrée? Derrière, avec un plafond, trois murs et en façade un mur sur plus des quatre cinquièmes de la longueur, et oui, la porte sans porte derrière la flèche, c’est ce qui fait de cet espace une « terrasse ouverte » aux fumeurs. Les non-fumeurs n’ont plus qu’à traverser en apnée pour atteindre la salle de restauration. Ce restaurant a rouvert depuis plus d’un an et visiblement, personne n’a rien trouvé à y redire, pour ma part, je n’y suis allée qu’une fois, avec une amie, et ne suis pas prête à retourner.
Côté stationnement, c’est un problème plus que récurrent revoir le
Il paraît que la ville veut sévir du côté de la place Lepetit (qui a connu une certaine activité l’année dernière suite à
Et ce n’est pas mieux dans les parkings officiels, ici au dernier niveau du parking Toumaï, recherché parce qu’il débouche directement pour les piétons sur le nouveau
La question des bandes podotactiles d’alerte (en haut des escaliers de plus de plus de trois marches), des mains-courantes, des garde-corps pourrait à nouveau (suivre les liens précédents…) être posée pour le square de la République (avec le
Et pourtant, il est possible de bien faire les choses, je vous ai déjà montré
J’ai été aussi agréablement surprise, en mars 2014, lors de la découverte des nouveaux halls de la foire exposition et des cheminements extérieurs. Quand on le veut vraiment, on peut faire les choses bien! Les normes ne sont pas là pour em…er les collectivités et les entrepreneurs, comme on me l’a dit encore il y a quelques jours, mais pour permettre à tous de bien vivre ensemble dans l’espace urbain!
Dans les établissements récents, comme la
Du nouveau mobilier est aussi apparu, sans contraste! Je me suis prise les pieds dans ce présentoir, et j’ai aussi vu une vieille dame faire de même. Couleur bois sur bois, quand on a des problèmes de vision périphérique, c’est invisible!
La loi a donné à nouveau des délais pour la mise aux normes d’accessibilité, parions qu’elle ne sera à nouveau pas appliquée à l’issue de ces délais… La cour du musée de Poitiers, avec ses marches et ses pavés, donne un aperçu du trajet à parcourir… c’est encore pire à l’intérieur du musée!
Quant aux Salons de Blossac, où se tiennent régulièrement des manifestations (concerts, salons…), c’est un cauchemar de marches, Maryse a dû renoncer à y amener sa mère, en fauteuil roulant, pour le salon Frou-frou… Il y a encore plein de marches derrière la porte vitrée!
Les mystérieux colleurs de moutons poitevins (revoir
Cette fois, elle m’invite à vous renvoyer à mes précédents articles sur ma
Elle me remémore aussi une information relayée il y a quelques jours sur son
Donc « on » peut toujours se clamer contre l’énergie nucléaire mais continuer à être abonné à l’énergie nucléaire d’EdF même en zone accessible à
J’ai aussi repéré deux autres moutons « nouvelles versions », un « élevé pour l’abattage » (Pâques approche, les agneaux mâles vont passer à la casserole… comme les électeurs qui gobent couleuvres sur couleuvres) et un autre aux dents de loup! Il me fait penser au
Alors que les éleveurs de mouton ont
Il s’intègre dans une nouvelle série organisée autour de panneaux routiers avec, à côté de ce « risque de traversée de troupeau », un mouton sur un passage protégé avec le message « reste à ta place », deux autres avec « jusqu’ici tout va bien », l’un en bord de quai et l’autre sur une pente à 3% (j’aurais plutôt mis 13,5%, la chute du maire entre son élection de 2008 et celle de 2014) 😉
Le dernier est un mouton avec une cible, devant une affichette « Assez de racisme ».
Il se rapproche de celui avec le colleur d’affiche que je vous ai montré dans cette
Comment cela? Vous n’avez pas encore voté? Vite, allez-y ce dimanche et aussi la semaine prochaine! C’est Monsieur Mouton qui vous le dit… Monsieur Mouton? Je vous ai présenté la semaine dernière l’un de ses congénères, le
Depuis plusieurs mois (mes premières photographies datent d’octobre 2013, les dernières de la semaine dernière) des moutons fleurissent sur le mobilier urbain et sur les gouttières de Poitiers…
…où ils entrent en concurrence avec divers messages plus politiques (je n’ai pas mis ceux d’extrême droite, qui ont d’ailleurs vite été retirés…). Lutte contre le racisme, pour les sans papier, contre les centres de rétention, l’Ayraultport Notre-Dame-des-Landes, l’exploitation des gaz de schiste… les messages sont variés.
Revenons à nos moutons… Ils ont en gros un format A6 le plus souvent, mais il y en a aussi eu à plus grand format, carrément de la taille d’un conteneur à poubelles. Monsieur Écho en a parlé en
D’autres moutons ont des messages qui sont moins clairs, simplement poétiques (??) pour le mouton-papillon? Que dire du mouton-labyrinthe ou du mouton dégoulinant (en deux vues, les gouttières sont courbes…) avec le message « Je tu il nous… »? « Brûle ta télé » ou le mouton juché sur une terre branchée se rapproche de la série contre la consommation façon moutons…
Au rayon des affichettes petits formats et des autocollants qui se disputent les gouttières, j’aurai aussi pu vous en montrer d’autres, voici un petit panel…
J’ai bien aimé aussi celui-ci, qui s’ajuste pile à la roue du vélo… avec une publicité fantaisiste « Une plongée documentaire dans l’univers des accords du vinyle » et un site internet qui n’existe pas plus que le jardin électrique de la série précédente. Des jeux qui s’apparentent au
Près de l’
En attendant de nouveaux travaux de mise aux normes (dommage que cela n’ait pas été bien conçu du premier coup, pas de report -inadmissible- sur l’accessibilité en ce qui concerne des travaux neufs), comme promis la semaine dernière, voici un petit retour en arrière sur les mois de travaux pour la réalisation de ce jardin. Tout a commencé par la destruction des maisons… Seule la dernière au fond sera gardée, les trois autres sont démolies et les matériaux récupérés (ici en mai 2011).
Fin juin 2011, la « déconstruction » est terminée, le terrain nivelé…
… puis les fouilles archéologiques ont commencé. En septembre 2012, grosse foule pour visiter le chantier, les vestiges médiévaux et gallo-romains.
Si vous voulez en savoir plus sur ce chantier,
A côté, l’
Fin août 2013, si le remblaiement est terminé, l’ensemble a un air d’abandon tristounet…
Le bâtiment neuf est quasiment terminé et encore trop blanc…
Noël 2013, « l’obélisque brisé » de Didier Marcel (je n’ai pas trouvé de site personnel, alors je vous ai sélectionné un
En revanche, l’installation des barreaux de prison (la grille « tourne-sol » d’
Lundi dernier (17 février 2014), un nouveau jardin public (pas un parc, comme j’ai pu le lire dans la presse locale) a ouvert à Poitiers, le jardin du Puygarreau, à l’arrière de l’
Un nouveau jardin en ville, surtout avec beaucoup de sièges (du même fournisseur que le jardin du Luxembourg à Paris, mais en gris marron au lieu du vert), cela va faire du bien, même s’il ne mesure qu’à peine 1000m²…
… avec très très peu de pelouse, juste un petit trapèze central, le reste est de l’allée stabilisée ou des copeaux de bois, …
… quelques plantes devraient quand même pousser dans les prochaines semaines, je vais y revenir. Il y a encore besoin d’un certain nombre de réglages, comme pour le
Le nom jardin au singulier ou au pluriel, de ou du Puygarreau a fait débat dans la presse locale et sur Facebook cette semaine, notamment entre
En début de semaine, il a ouvert sans être complètement terminé, la grille et sa serrure semblaient poser beaucoup de problèmes mardi matin, les poubelles avaient été oubliées… A l’ouverture lundi, il y avait déjà plein de papiers par terre, sans doute des papiers envolés de la rue voisine, avec le dénivelé, ça risque d’être récurrent.
Elles ont fini par arriver sur des supports mobiles moches et espérons provisoires… je n’en ai vu que deux, un peu juste. C’est le même modèle que celles choisies pour l’ensemble de
Au rayon accessibilité des personnes en situation de handicap, il y a un énorme problème! J’ai fait des mesures approximatives : avec les pentes de la rue et du sol, pas facile avec juste un décamètre, ça serait mieux avec un théodolite (la partie surlignée en rouge sur la photo ci-contre). A l’arrière plan, on voit bien l’
Dans un coin de la pelouse se trouve « l’obélisque brisé » de Didier Marcel (je n’ai pas trouvé de site personnel, alors je vous ai sélectionné un
Sa base peut même faire pédiluve ou abreuvoir pour les oiseaux (zut, ils se sont envolés quand je me suis approchée).
Quand l’arbre qui se situe devant le masquera-t-il vraiment? (photographie du 14 janvier 2014).
La grille a pour titre « tourne-sol » et a été conçue par
… et donne une impression de prison, que ce soit de l’extérieur ou de l’intérieur.
Espérons quand même que ces soudures vont tenir…
Pierre Joseph (il ne semble pas non plus avoir de site personnel, il y a un catalogue sur le
… et des objets non identifiés comme des jeux par les visiteurs, dôme, bain de siège??? [PS: dimanche après-midi, des enfants osaient enfin monter sur la bulle].
Le dôme, tiens, cela me rappelle l’un des monuments que j’aime le moins à Poitiers, le planétarium de l’espace Mendès-France, surtout à cause de sa co-visibilité avec la cathédrale et le baptistère Saint-Jean (revoir dans
PS du dimanche 23 février, 19h. En y allant dans l’après-midi, j’ai trouvé les « cartels » (étiquettes donnant le titre et l’auteur) des œuvres! Je ne sais pas quel jour ils ont été mis en place, ce sont en fait des plaques de fonte d’une quarantaine de cm de long, que j’ai d’abord prises pour des plaques d’égout bizarres à l’emplacement où elles sont. Elles portent le titre de l’œuvre, le nom de l’artiste, l’année (2013) et en petit en bas « commande publique de la ville de Poitiers avec le soutien du ministère de la culture et de la communication ».