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Kyra Kyralina de Panaït Istrati

Couverture du tome 1 des oeuvres complètes d'Istrati

pioche-en-bib.jpgLe château de Schönbrünn à Vienne en Autriche en 1993, 2, de plus près Pour le défi Mars, mois de l’Europe centrale organisé par Schlabaya, j’ai fait une descente à la médiathèque où j’ai emprunté une dizaine de livres…

Le livre : Kyra Kyralina de Panaït Istrati, lu dans Œuvres I, édition établie et présentée par Linda Lê, éditions Albin Michel, 2005, [1ère édition en 1923, dans la revue Europe, texte réuni en volume en 1924], pages 49-175, ISBN 978-2752901347.

L’histoire : à une époque indéterminée (après 1867), à Braïla, un port de Roumanie. Adrien part à une foire avec Stavro, un marchand forain. Ce dernier fait la connaissance de Mikhaïl, avec qui il a une relation homosexuelle. Les trois hommes racontent des histoires qu’ils ont vécues. Stavro finit par céder et raconter son enfance, peu après la guerre de Crimée (qui eut lieu de 1853 à 1856). Il vivait avec sa mère et sa sœur, Kyra. Son père ne faisait des apparitions que pour battre sa mère, qui de son côté faisait la fête avec des hommes en son absence. Un jour, le père cogne plus fort que d’habitude, laisse la mère pour morte enfermée dans la cave, emmène de force son fils. Celui-ci arrive à s’échapper, à retrouver sa mère. Celle-ci, avec l’aide de ses frères, réussit à s’échapper, mais les frères ratent le père sur qui ils ont tiré. Les deux enfants, hébergés dans un hôtel, devaient être à l’abri… mais pas goût de la liberté, ils rencontrent un homme et finissent enlevés par lui, emmenés en Turquie sans doute. Stavro est séparé de sa sœur, il vit dans une sorte de prison dorée sans jamais l’oublier ou renoncer à la retrouver…

Mon avis : le roumain Panaït Istrati (1884-1935) a écrit ce texte directement en français. C’est la première des quatre œuvres formant le cycle des Récits d’Adrien Zograffi et des membres de sa famille, génération d’Haïdoucs. Le roman se présente un peu comme un conte oriental, raconté entre amis au coin du feu (enfin, d’une grange). Je ne me suis pas ennuyée, il y a du rythme, mais pas vraiment séduite non plus…

Pour aller plus loin : les archives ont été déposées en 1997 par l’Association des amis de Panaït Istrati à l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine (IMEC).

Le ministère de la douleur de Dubravka Ugresic

Couverture de Le ministère de la douleur de Dubravka Ugresic

pioche-en-bib.jpgLe château de Schönbrünn à Vienne en Autriche en 1993, 2, de plus près Pour le défi Mars, mois de l’Europe centrale organisé par Schlabaya, j’ai fait une descente à la médiathèque où j’ai emprunté une dizaine de livres…

Le livre : Le ministère de la douleur de Dubravka Ugresic, traduit du serbo-croate par Janine Matillon, éditions Albin Michel, 2008, 322 pages, ISBN 978-2226179661.

L’histoire : après la fin de la guerre de l’ex-Yougoslavie (il est question du procès de Slobodan Milošević, qui s’est ouvert en 2002 – et clos par sa mort en 2006). Tania Lusic et son mari Goran ont d’abord été réfugiés en Allemagne. Puis Goran a trouvé un poste au Japon, Tania a refusé de le suivre et a, grâce à une amie d’enfance mariée à un professeur néerlandais, trouvé un poste pour deux semestres à Amsterdam, dans le département de slavistique. Ses étudiants sont pour la plupart issus de l’ex-Yougoslavie, qui ont besoin de valider un cursus universitaire notamment pour des questions de papier. Alors, au lieu de faire un cours formel, et d’ailleurs, comment s’y prendre quand la séparation du serbe et du croate a été réalisée artificiellement pour des raisons politiques, elle décide de révéler avec eux la « yougonostalgie », de parler du pays et des fractures de la guerre, de prolonger les cours au bistrot. Mais entre les deux semestres, après un bref séjour de quelques jours chez sa mère, elle apprend le suicide de l’un de ses étudiants dont le père était jugé pour crime de guerre et elle est rappelée à l’ordre, des étudiants se sont plaints, elle est priée de faire des vrais cours…

Mon avis : un beau roman sur l’exil, la difficulté de refaire sa vie à l’étranger. as facile pour la narratrice d’admettre l’explosion de son ancien pays et de sa langue en trois entités (bosniaque, serbe, croate) aux différences linguistiques fixées par les trois nouveaux pays. C’est aussi l’évocation des conditions de vie de l’exil (appartement en sous-sol, les grands sacs où toute une vie est rangée, etc.).

Une broderie sur le thème de la lecture

Une broderie sur le thème de la lecture Quand j’ai vu ce modèle dans Passion Fil n° 14 (janvier 2012), j’ai tout de suite pensé à Flo, qui lit beaucoup… et avais son anniversaire peu après. Je l’ai brodé en noir sur du lin d’ameublement… Un peu de patience, je vous montrerai très bientôt la finition… en pochette à livres.

Dans la même revue, j’ai depuis brodé une oie et un épouvantail terminés en pendouilles, un ours sur un lange et un autre ours brodé.

Floraison sauvage, de Aharon Appelfeld

Couverture de Floraison sauvage, de Aharon Appelfeld

pioche-en-bib.jpg Le château de Schönbrünn à Vienne en Autriche en 1993, 2, de plus près Pour le défi Mars, mois de l’Europe centrale organisé par Schlabaya, j’ai fait une descente à la médiathèque où j’ai emprunté une dizaine de livres… L’auteur, Aharon Appelfeld, vit désormais en Israël, mais il a placé son récit dans sa région natale, la Bucovine, dans les Carpates, aujourd’hui au nord de la Roumanie.

Le livre : Floraison sauvage de Aharon Appelfeld, traduit de l’hébreu par Valérie Zenatti, éditions de l’Olivier, 2005, 259 pages, ISBN 9782879294919.

L’histoire : dans les Carpates à une époque indéterminée (après le passage de Napoléon, en tout cas). L’hiver s’annonce en haut de la montagne pour Gad et Amalia, frère et sœur, gardiens depuis six ans d’un cimetière devenu l’été lieu de pèlerinage où sont enterrés des Juifs victimes d’un pogrom. Les pèlerins ne leur laissent guère d’argent pour vivre, ils cultivent un coin de jardin, ont une vache et deux chiens, le cheval est mort il y a des années, peu après leur oncle, leurs parents et leurs frères et sœurs étaient morts de maladie. Pour se réchauffer, ils boivent, de plus en plus. En descendant au village, Gad a parfois une aventure. Mais coincés en haut par la neige et l’hiver, Gad et Amalia vont finir dans le même lit… Une descente aux enfers avant le retour de l’été…

Mon avis : un livre dont on ne sort pas indemne… La quatrième de couverture dit que l’auteur recrée le couple d’Adam et Ève… Là, je n’ai franchement pas compris. En revanche, il crée un univers clos, bien loin de tout, hostile, on sent que les juifs ne sont pas les bienvenus dans ce coin déshérité, où la maladie sévit, le typhus semble endémique et récurrent. Une écriture très efficace, qui rend bien l’isolement du frère et de la sœur, leur dur labeur (la vache à traire, le cimetière à entretenir, etc.), l’effet de l’alcool, la bascule petit à petit dans la folie et l’inceste…

Jans va mourir de Anna Seghers

Couverture de Jans va mourir de Anna Seghers

Le château de Schönbrünn à Vienne en Autriche en 1993, 2, de plus près

Pour le défi Mars, mois de l’Europe centrale organisé par Schlabaya, j’ai fait une descente à la médiathèque où j’ai emprunté une dizaine de livres…

Le livre : Jans va mourir de Anna Seghers, traduit de l’allemand par Hélène Roussel, éditions Autrement, écrit en 1925 mais retrouvé tardivement, en 1999, par son fils, publié en français en 2001, 71 pages (y compris l’introduction de son fils Pierre Radvanyi et la postface de la traductrice), ISBN 9782746700857.

L’histoire : dans un lieu indéterminé, à une époque non précisée, sans doute dans les années 1920. Un couple dans une seule pièce, Martin Jansen, ouvrier, Marie, femme au foyer, enceinte. Et leur fils, Jans, sept ans, l’espoir d’une vie meilleure… Mais un jour, la maladie entre dans la maison, Jans est faible, plein de fièvre, crache du sang… Le père, d’absent, plus ou moins mis à l’écart par la mère, devient tendre… Puis Jans réussit à se lever, à passer la journée dans un fauteuil, sa sœur naît, survivra-t-il?

Mon avis : un texte parfois plein de poésie, comme quand Jans regarde tomber les flocons par la fenêtre et se perd dans ses rêves… La traduction du titre allemand me laisse perplexe… Jans VA mourir, dans la version française, mais Jans MUSS sterben en allemand, doit mourir, comme un fait inéluctable. Un fait dont on aimerait qu’il ne se passe pas, Jans le petit malade est attachant…

A l’ouest rien de nouveau de Erich Maria Remarque

Couverture de A l'ouest rien de nouveau de Erich Maria Remarque pioche-en-bib.jpg

Le château de Schönbrünn à Vienne en Autriche en 1993, 2, de plus prèsPour le défi Mars, mois de l’Europe centrale organisé par Schlabaya, j’ai fait une descente à la médiathèque où j’ai emprunté une dizaine de livres… Celui-ci, je l’ai lu au collège, en cinquième, je dirais, avec d’autres livres sur la guerre 1914-1918, vue des deux camps.

Le livre : A l’ouest rien de nouveau de Erich Maria Remarque, traduit de l’allemand par Alzir Hella et Olivier Bournac, première édition en allemand en 1928, je l’ai relu en livre de poche n° 197, réédition de 1996.

L’histoire : à l’ouest du front allemand, de 1914 à 1918. Après dix semaines d’entraînement, Paul Bäumer, 19 ans, est envoyé sur le front… Il expose à la première personne l’enrôlement, accompagné de leur professeur, Kantorek, l’instruction brutale par le caporal Himmelstoss, et surtout, au fil des jours, la vie quotidienne au front, les morts, les blessures, mais aussi la camaraderie, la permission, l’hôpital…

Mon avis : un roman qui a fait date dans le mouvement pacifiste, et qui a valu à son auteur de devoir fuir l’Allemagne nazie. Je n’ai pas eu le temps de rechercher la copie du devoir que j’avais rendu au collège (elle doit être bien rangée), mais j’ai relu ce livre d’une seule traite, et je pense que tout le monde devrait le garder en tête… Un grand et terrible roman, qui n’a pas empêché les guerres suivantes… A lire absolument si ce n’est pas déjà fait!

Les sauvages de Lucie Lomova

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Le château de Schönbrünn à Vienne en Autriche en 1993, 2, de plus près

Il y a quelques mois, j’avais lu un premier album de cette auteure tchèque, Anna en cavale pour le mois de l’Europe centrale organisé par Schlabaya, j’en ai emprunté un autre à la médiathèque.

Le livre : Les sauvages de Lucie Lomová (dessin et scénario), traduit du tchèque par Marianne Canavaggio, collection traits féminins, éditions de l’an 2, 2011, 152 pages, ISBN 978-2742796472. Avec une postface de Yvonna Fricova, l’épouse du petit-fils d’Alberto Fric.

L’histoire : juillet 1908, sur les rives du fleuve Paraguay. Alberto Vojtech Fric, sur le point de rentrer en Europe, découvre que la tribu des Chamacoco est décimée par un mal étrange et mortel. Après une cérémonie d’initiation, il n’arrive pas à découvrir l’origine de la maladie. Il décide d’emmener avec lui un de ces jeunes indiens, Tcherwuish. Après de péripéties (difficultés pour l’accès au bateau et à l’hôtel), ni le médecin qu’il rencontre à Asunción ni celui de Buenos Aires ne trouve la cause de cette maladie… Fric décide alors de l’amener avec lui en Europe, à Vienne puis à Prague. Là, le jeune Fric doit essayer de vendre les collections qu’ils rapportent et des conférences pour vivre, Tcherwuish découvre l’Europe, les railleries, la méfiance, le racisme ordinaire… Un jeune médecin trouve l’origine de sa maladie, un parasite. Le temps passe, pas facile de réunir les fonds pour le voyage retour… Retourneront-ils en Amérique-du-Sud?

Mon avis : ce récit est basé sur une histoire vraie, racontée par une descendante en postface du livre. Il raconte, sans doute mieux que l’exposition Exhibitions au musée du Quai Branly à Paris, le rapport ambigu, dans l’Europe des années 1910 à 1930, de l’Européen et de « l’autre ». Même si Fric présente Cherwuish comme son ami, celui-ci reste un « bon sauvage », qui ne connaît pas les codes de la vie à Prague (où en plus monte le nazisme)… Quand il se « déguise en indien », les conférences attirent les foules… Mais quand il va rentrer chez lui, ça sera aussi l’incompréhension de ceux qui sont restés et pour qui il est aussi devenu un étranger… Une belle histoire, bien illustrée, et qui peut aussi faire réfléchir…

Logo 2012 du Top BD des blogueurs Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Tito est mort de Marica Bodrožić

Couverture de Tito est mort de Marica Bodrožić

pioche-en-bib.jpgLe château de Schönbrünn à Vienne en Autriche en 1993, 2, de plus prèsPour le défi Mars, mois de l’Europe centrale organisé par Schlabaya, j’ai fait une descente à la médiathèque où j’ai emprunté une dizaine de livres…

Le livre : Tito est mort de Marica Bodrožić, traduit de l’allemand par Colette Kowalski, éditions de l’Olivier, 2004, 184 pages, ISBN 9782879293943.

L’histoire : vingt-quatre nouvelles qui se passent à une époque indéterminée en Europe centrale, généralement dans de petits villages dalmates (aujourd’hui en Croatie). Au fil des pages, on découvre la pauvreté, la précarité mais aussi les drames de l’émigration, comme ce père parti travaillé en Allemagne, qui envoie de l’argent à sa femme qui finalement le trompe (tout en profitant de son argent). Mais aussi des notes plus gaies, la nature et notamment les papillons omniprésents ou un champ de lis, mais aussi les serpents, la famille et la figure du grand-père, etc.

Mon avis : un recueil de nouvelles parfois sombres, mais toujours pleines de poésie, un grand contraste entre une nature accueillante (sauf les serpents…) et des hommes et des femmes parfois à l’esprit fermé, rétrograde… Une découverte que je ne regrette pas!

logo tour du monde en lecture Ce livre entre dans le cadre du défi du tour du monde des livres, organisé par Livresque, au titre de la Croatie, car même si Marica Bodrožić a rejoint ses parents en Allemagne à l’âge de dix ans, elle est née en Dalmatie et y place ses nouvelles.

Les Coucous de Velika Hoča, de Peter Handke

Couverture de Les Coucous de Velika Hoča, de Peter Handke pioche-en-bib.jpg

Le château de Schönbrünn à Vienne en Autriche en 1993, 2, de plus près

Pour le défi Mars, mois de l’Europe centrale organisé par Schlabaya, j’ai fait une descente à la médiathèque où j’ai emprunté une dizaine de livres…

Le livre : Les Coucous de Velika Hoča de Peter Handke, traduit de l’allemand par Marie-Claude Van Landeghem, éditions de La Différence, 2011, 77 pages, ISBN 978-2-7291-1917-1.

L’histoire : semaine de Pâques 2008 (à partir du 6 mai), dans l’enclave serbe de Velika Hoča, au sud du Kosovo, à la veille d’élections. Entre Albanais et serbes, quelle est la situation réelle, au-delà des comptes-rendus de la presse ou de la KFOR, la force d’interposition de l’ONU? Peter Handke décide d’aller voir sur place par lui-même et de témoigner… des éléments négatifs (refus du bilinguisme, spoliations, destructions de bâtiments) comme des éléments positifs (les vignes, les champs de blé, le rêve d’un retour à la paix?).

Mon avis : un témoignage très instructif… On ne parle plus aujourd’hui de la guerre des Balkans, pourtant géographiquement si proches. Tout le monde semble penser que la question est réglée, une partie des pays issus de l’explosion de la région (Serbie, Croatie, Macédoine et Monténégro) sont en cours de processus pour entrer dans l’Union Européenne , et pourtant, tout est loin d’être pacifié… et que dire de la « purification ethnique », une façon de résoudre les tensions est-il aussi de déplacer les gens qui vivent dans des enclaves? Rappelons néanmoins que l’autrichien Peter Handke a soulevé la polémique, il y a des années, en se rendant à l’enterrement de Slobodan Milosevic (surtout par le discours qu’il y a tenu)… Il s’est expliqué sur sa prise de position, mais c’est quand même dans une enclave serbe qu’il a décidé d’aller… et non pas dans deux enclaves, par exemple, pour voir comment cela se passe ici et là.

Nouveau défi… printemps arabe dans la blogosphère

Bienvenue en arabe D’avril à juin 2012, Schlabaya (attention, nouveau blog) organise un nouveau défi sur le printemps arabe, on peut écrire tout ce qu’on veut sur le sujet, et bien sûr en priorité « écrire des billets de lecture sur des auteurs de langue arabe ou sur des livres ayant trait au monde arabe »…

J’ouvre mon blog pour accueillir tous les articles sur le sujet à mes amis algériens notamment…

Voici déjà un récapitulatif des articles qui peuvent entrer dans le thème, et j’ajouterai mes nouveaux articles au fur et à mesure en gras… [et j’ai continué à compléter par les nouvelles lectures après la fin du défi]. Vous pouvez aussi suivre les mots-clefs par pays: Algérie, Egypte, Liban, Maroc, Palestine, Somalie, Soudan, Tunisie, Yemen

Couverture du journal de l'Allemande, de Sansal Lecture

Algérie (y compris sur l’émigration)

Egypte

Liban

Maroc

Palestine

Sahara (au sens large)

Somalie

Soudan

  • Les Amants de la mer Rouge de Sulaiman Addonia (l’auteur est d’origine Erythréenne, le roman se passe dans un camp de réfugiés au Soudan)

Tunisie

Yemen

Bienvenue en arabe Broderie

Le gros colis reçu d'Algérie, 4, des pâtisseries En cuisine

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