Archives mensuelles : décembre 2014

Le nouveau pull multicolore de Maryse

Le nouveau pull de Maryse, devant et dosDimanche en huit, Maryse avait juste fini le dos et le devant… mais a terminé son nouveau pull dans la semaine! Et vous remarquerez que je n’ai pas censuré ses propos 😉

Pour en voir de toutes les couleurs cet hiver… un pull multicolore

Les couleurs, c’est bon pour le moral, ce n’est pas moi qui le dis mais la toubib(e) de Véronique qui lui a conseillé de porter des vêtements plus colorés (ça va être dur!!! Je la surveille: une marinière rouge et blanc pendant deux jours et retour au gris/noir/bleu foncé).

Le nouveau pull de Maryse, quatre détailsDonc un jour de grisaille, pas trop le moral et une envie de pull m’ont fait opté pour cette laine très douce que j’ai trouvé géniale car les couleurs viennent au gré de la pelote et crée des rayures irrégulières. J’ai choisi celle où dominaient le violet et l’orange et je me suis lancé dans un modèle inédit « a capella » et sans filet.
Je n’aime pas le jersey simple car je m’ennuie très vite, alors j’ai opté pour le point de mes mitaines rustiques avec un point ajouré qui a l’avantage de rompre la monotonie des rayures. Le bas est en côtes 3/3 ainsi que l’encolure bateau. Pour fermer sur les épaules j’ai choisi de jolis boutons de couleurs rappelant celles de la laine. Les manches sont 3/4 pour faire style marinière.

Le nouveau pull de Maryse, terminéPour compléter quand il fait froid (l’hiver s’installe depuis quelques jours), je fais le snood assorti à mettre ou non avec le pull ou avec un autre vêtement.
Peut-être des mitaines aussi si je ne me lasse pas?

La laine: Katia City, 53°/° de laine et 47°/° d’acrylique. Tricotée avec des aiguilles 4,5 pour les côtes et 5 pour le point ajouré. Pour l’encolure j’ai même pris du 4 pour les 3 derniers rangs (laine « made in Spain »): 3 pelotes de 100g pour le pull (un peu plus de 30€)

Six boutiques pour les artistes… plus UNE! Bienvenue place Lepetit à Poitiers

Place aux artistes, place Charles VII à Poitiers, décembre 2014La ville de Poitiers et Poitiers Le Centre (ex fédération des acteurs économiques) ont eu la bonne idée, pour ces fêtes de fin d’année, de négocier avec les propriétaires de six boutiques vides place Charles VII la mise à disposition gracieuse des espaces pour le mois de décembre. Elles ont été mises à la disposition de 14 artistes et la presse locale en a largement rendu compte

Le local d'Europe Ecologie les Verts à Poitiers et l'exposition de Laurent PrysmickiJuste à côté, un autre espace accueille une exposition de photographies de Laurent Prysmicki dont personne n’a parlé (sauf un entrefilet dans Centre-Presse). Et oui, le local poitevin de Europe Écologie les Verts, largement impliqué auprès du Collectif de défense du théâtre historique de Poitiers avec la liste Osons Poitiers aux dernières municipales (surnommée « liste « rouge-verte ») est idéalement placée!
Il s’agit de l’exposition L’ancien théâtre de Poitiers, un édifice emblématique de l’art moderne, qui avait été acceptée par la médiathèque de il y a quelques semaines, mais finalement interdite (« annulée ») par la municipalité… la commune faisant partie de Grands Poitiers. Elle avait pu être présentée devant l’ancien théâtre (revoir les anciens théâtres et le grand miroir de Pansart, une parodie de concertation pour son avenir)… N’hésitez pas à aller voir les photographies, en acheter une ou plusieurs (et oui, galerie photo…) et à signer la pétition si vous ne l’avez pas encore fait… La parole au Collectif de défense du théâtre historique de Poitiers :

La salle de spectacle de l'ancien théâtre de PoitiersArchéologue et photographe,  Laurent Prysmicki  donne à voir, à travers ses photographies [merci à lui pour le partage ici] de l’ancien théâtre de Poitiers, la beauté et la qualité de l’architecture de cet édifice phare de la vie culturelle de la ville pendant plus de cinquante ans.

Un lustre de l'ancienne salle de bal de l'ancien théâtre de PoitiersUn théâtre dont « l’atmosphère irremplaçable » évoquée par le comédien Jean-François Balmer tient tant au faste du miroir peint du hall qu’au soin discret et élégant apporté aux luminaires, à l’escalier d’honneur, au foyer ou encore à la salle et au balcon qui formaient un écrin tout en courbes aux projections et spectacles… L’occasion de regarder le théâtre pour lui-même jusque dans ses coulisses.

Jusqu’à la fin du mois de décembre 2014

les mercredi, vendredi et samedi de 16h à 19h,

44 Place Charles VII à Poitiers.

Pour en savoir plus :

Sur mon blog

Le nouveau théâtre de Poitiers, carte postale ancienne, vers 1955, façade sur la place les anciens théâtres

Miroir de l'ancien théâtre de Poitiers, 05, le théâtre shakespearienet le grand miroir de Pansart,

Affiche de la réunion sur la cession du théâtre de Poitiers, 7 février 2013une parodie de concertation pour son avenir

Et aussi…

Voir le site de Laurent Prysmicki

Voir le site du Collectif de défense du théâtre historique de Poitiers
Grégory Vouhé, Théâtre de Poitiers, pour Pansart et Lardillier, L’Actualité Poitou-Charentes, n° 97, juillet 2012, p. 25.

Daniel Clauzier et Laurent Prysmicki, Poitiers. Le théâtre municipal, une salle de spectacle du milieu du XXe siècleBulletin monumental, tome 172-1, 2014, p. 65-68.

Sur les différents cinémas de Poitiers au fil du temps: voir l’article de Laurent Comar.

Des glaces pour le millième article

Six glaces au tricotLe froid est à peine revenu depuis une dizaine de jours (mais passage brutal de 20° à 5° en plein après-midi) et me voici déjà en mal de… glaces! Je pense que je vais en refaire très bientôt! Pour information, le compteur d’articles (programmés compris) est désormais à 4658!

Réédition de l’article du 10 novembre 2009

Vous vous souvenez du millième article ? Les gagnantes étaient Emmanuelle et Cocoperlette. Comme c’était un jeu sur les gourmandises brodées, je leur ai préparé un plat bien de saison… Trois glaces pour chacune ! J’avais repéré le modèle grâce à Véro 21 / On se motive encore cet été. Le modèle a été traduit en français par Gaëlle Guérin, vous trouverez l’original en anglais chez I like Lemons (pour les glaces, c’est ici), où vous trouverez plein d’autres modèles rigolos, comme des olives fourrées… au tricot bien sûr ! Des pommes aussi, des cerises, une tasse de café et des petits biscuits, etc. Revenons aux glaces, deux formes de cônes, trois de boules, en ajoutant des perles et en faisant varier les fils, il y a des dizaines de glaces en réserve avec vos restes de laine. Juste un bémol, le tricot à quatre aiguilles des premiers rangs (pas assez longs pour utiliser une aiguille circulaire) est assez fastidieux, mais le résultat vaut ce petit effort !

Un énorme merci à Ammaria!!!

L'énorme cadeau d'Ammaria, novembre 2014Samedi dernier, non seulement Ammaria et son mari sont venus me chercher pour aller chercher le  miel 2014 chez parrains d’abeilles, dans l’Indre, mais en plus, elle m’a gâté en petites grandes merveilles!!! Un énorme merci à vous deux, et revenez vite pour que je vous fasse découvrir au moins Saint-Savin, voir la voûte ici (ils ne sont pas originaires de la région et n’y sont jamais allés, il faut remédier à ça!).

L'énorme cadeau d'Ammaria, novembre 2014, brodeuse de TralalaElle a brodé une jolie brodeuse de Tralala… tout en douceur comme tous les modèles de Tralala, j’adore! Je vais lui trouver très vite une place dans mon atelier!

L'énorme cadeau d'Ammaria, novembre 2014, ATC festiveJ’ai aussi eu droit à l’une de ses premières ATC / art trading card (carte de 2,5 sur 3,5 pouces, 6,4 sur 8,9 cm). Elle est mûre pour entrer dans la valse de ces petites cartes!

L'énorme cadeau d'Ammaria, novembre 2014, matériel scrap, nappe et braceletEt pour que j’y retourne, elle a ajouté du matériel pour en faire d’autres, un de ces petits bracelets en élastiques colorés (ça va plaire à Maryse, elle me tanne pour que je porte plus de couleurs, LOL!) et un kit de nappe à broder avec des emplacements en Aïda, plus facile à broder que les toiles de lin avec mes problèmes de vision, je vous dit, elle a pensé à tout!!!

L'énorme cadeau d'Ammaria, novembre 2014, tissu toile de JouyJe réfléchis à l’utilisation de cette jolie toile de Jouy…

L'énorme cadeau d'Ammaria, novembre 2014, échantillons de tissus et rubansElle a encore ajouté des échantillons de tissus d’ameublement et des rubans de noël…

Elle n’a pas de blog, mais un album sur Au féminin, je vous montre très vite, avec son accord, quelques-unes de ses réalisations!

Encore un énorme merci à vous deux!!!

Top BD des blogueurs, novembre 2014

Logo top BD des bloggueursLe classement du TOP BD des blogueurs proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible du mois de novembre 2014 est arrivé… merci à lui pour ces savants calculs et cette organisation! Bravo à lui, voir ses commentaires dans son article! En gras, ceux (qui deviennent rares, 5 sur 50) que j’ai lus, et j’ai ajouté les vignettes des couvertures pour que vous les repériez mieux, qu’en pensez-vous? Il faut que je cherche d’autres titres dans les bacs de la médiathèque…

Couverture de Yossel, 19 avril 1943, de Joe Kubert1- (=) Yossel, 19 avril 1943, 19, Joe Kubert, Delcourt, voir mon avis sur Yossel, 19 avril 1943
2- (+) Ceux qui me restent, 18.68, Damien Marie, Laurent Bonneau, Bamboo
3- (=) Le journal de mon père, 18.67, Jiro Taniguchi, Casterman
4- (=) Asterios Polyp, 18.65, David Mazzuchelli, Casterman
5- (=) Persépolis, 18.64, Marjanne Satrapi, L’Association
6- (=) Le loup des mers, 18.55, Riff Reb, Soleil
7- (=) NonNonBâ, 18.5, Shigeru Mizuki, Cornélius
Couverture du tome 1 de maus, de Spiegelman8- (=) Maus, 18.49, Art Spiegelmann, Flammarion, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé
9- (=) Le pouvoir des Innocents Cycle 2- Car l’enfer est ici 18.41, Tome 1, Tome 2,
10- (-) La lune est blanche, 18.4, Emmanuel Lepage, François Lepage, Futuropolis
11- (=) Tout seul, 18.38, Christophe Chabouté, Vents d’Ouest
12- (=) Le sommet des dieux, 18.33, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman, Tome 1,Tome 2,Tome 3, Tome 4, Tome 5.
Couverture de Un printemps à Tchernobyl d'Emmanuel Lepage13- (=) Un printemps à Tchernobyl, 18.28, Emmanuel Lepage, Futuropolis, voir mon avis
14- (=) Daytripper, 18.27, Fabio Moon, Gabriel Ba, Urban Comics
15- (=) V pour Vendetta, 18.22, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt
16- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, 18.19, Van Hamme, Rosinski, Casterman
17- (=) Universal War One, 18.14, Denis Bajram, Soleil, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.
18- (=) Pendant que le roi de Prusse faisait la guerre, qui donc lui reprisait ses chaussettes? , 18.13, Benoît Zidrou, Roger, Dargaud
19- (=) Les ombres, 18.1, Zabus, Hippolyte, Phébus
20- (-) Les vieux fourneaux tome 1, 18.05, Wilfrid Lupano, Paul Cauuet, Dargaud
21- (=) Abélard, 18.04, Régis Hautière, Renaud Dillies, Dargaud, Tome 1, Tome 2.
22- (N) Chroniques outremer, 18, Bruno Le Floch, Dargaud
23- (=) La fille maudite du capitaine pirate, 18, Jérémy Bastian, Editions de la Cerise
24- (=) Le muret, 18, Pierre Bailly, Céline Fraipont, Casterman
25- (=) Il était une fois en France, 17.98, Fabien Nury, Sylvain Vallée, Glénat, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5,Tome 6.
26- (=) Habibi, 17.95, Craig Thompson, Casterman
27- (=) Herakles, 17.92, Edouard Cour, Akileos, Tome 1, Tome 2,
28- (=) Les derniers jours d’un immortel, 17.92, Fabien Vehlmann, Gwen de Bonneval, Futuropolis
Couverture de Gaza 1956, de Joe Sacco29- (=) Gaza 1956, 17.92, Joe Sacco, Futuropolis, voir mon avis : Gaza 1956
30- (=) Melvile, 17.88, Romain Renard, Le Lombard
31- (=) Scalped, 17.86, Jason Aaron, R.M. Guerra, Urban Comics, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7,
32- (=) Manabé Shima, 17.83, Florent Chavouet, Editions Philippe Picquier
33- (=) Trois Ombres, 17.78, Cyril Pedrosa, Delcourt
Couverture de Les derniers jours de Stefan Zweig de Sorel et Seksik34- (=) Les derniers jours de Stefan Zweig, 17.75, L. Seksik, G. Sorel, Casterman, voir mon avis sur Les derniers jours de Stefan Zweig
35- (=) Anjin-san, 17.75, Georges Akiyama, Le Lézard Noir
36- (=) Joker , 17.75, Brian Azzarello, Lee Bermejo, Urban Comics
37- (=) Mon arbre, 17.75, Séverine Gauthier, Thomas labourot, Delcourt
38- (=) L’histoire des trois Adolf, 17.75, Osamu Tezuka, Tonkam
39- (=) Blankets, 17.73, Craig Thompson, Casterman
40- (=) Le pouvoir des innocents Cycle 3- Les enfants de Jessica tome 1, 17.73, L. Brunschwig, L. Hirn, Futuropolis
41- (+) Les carnets de Cerise, 17.72, Joris Chamblain, Aurélie Neyret, Soleil, Tome 1, Tome 2, Tome 3,
42- (=) Holmes, 17.7, Luc Brunschwig, Cecil, Futuropolis, Tome 1, Tome 2, Tome 3.
43- (=) Calvin et Hobbes, 17.7, Bill Watterson, Hors Collection, Tome 1, Tome 2, Tome 15, tome 17,
44- (=) Les seigneurs de Bagdad, 17.7, Brian K. Vaughan, Niko Henrichon, Urban Comics
45- (-) Urban, 17.69, Luc Brunschwig, Roberto Ricci, Futuropolis, Tome 1, Tome 2, Tome 3,
46- (=) Washita, 17.69, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5.
47- (=) Lorenzaccio, 17.67, Régis Peynet, 12 Bis
48- (=) Match!, 17.67, Grégory Panaccione, Editions Delcourt
49- (=) Tokyo Home, 17.67, Thierry Gloris, Cyrielle, Kana
50- (N) Hommes à la mer, 17.67, Riff Rebs, Soleil

Un délicieux goulash…

Goulash, 1, le paprika

Le château de Schönbrünn à Vienne en Autriche en 1993, 2, de plus prèsRetour des frimats… et des envies de plats mijotés « d’hiver ». J’hésite entre plusieurs plats pour le marché demain… pourquoi pas faire le premier goulash de l’année?

Article du 15 mars 2012

Pour mois de l’Europe centrale organisé par Schlabaya, je cherchais l’autre jour du bon paprika, si possible de provenance connue (bio ou au moins en agriculture raisonnée). Bon, pas possible d’en trouver, je me suis donc rabattue sur le marchand d’épices du marché de la ZUP avec du paprika doux et du fort. Commence alors la recherche de la recette, qui varie énormément d’un livre de recettes à l’autre, d’un site internet à l’autre… J’ai donc fait un mélange de tout ça… dans un faitout!

– Les oignons : ils sont présents dans toutes les recettes, 2 ou 3, coupés en rondelles, émincés ou en tout petits morceaux… J’en ai pris trois, émincés assez finement mais pas trop… J’ai aussi mis deux gousses d’ail (pas dans toutes les recettes).

– La matière grasse : saindoux (probablement le plus authentique), beurre, huile… J’ai fait revenir les oignons et la viande dans un fond d’huile…

– La viande : souvent du bœuf, mais j’ai aussi vu du porc, du mouton, du veau… La taille des morceaux varie de 2 à 5 cm. J’ai pris du bœuf, un mélange de paleron et de jarret (400g de chaque environ).

Goulash, 2, à petit bouillon – Les tomates, pas toujours présentes. J’ai hésité, les conserves sont souvent trop salées pour moi, je n’en ai plus au congélateur, mais la marque Monoprix (publicité gratuite) a la bonne idée d’afficher précisément le taux de sodium et l’équivalent en sel, très bas sur ses tomates pelées (0,08 g pour 100g, avec une boîte de 800g qui sera répartie en 5 ou 6 parts, ça ira). Reste la question de la matière plastifiée qui se trouve à l’intérieur de la boîte, comme désormais pour toutes les conserves acides, certaine contiennent du bisphénol A ou d’autres substances qui passent à la marge dans les aliments mais sont des perturbateurs endocriniens… Pour une fois, cela ira…

– Le liquide pour mouiller le tout : de l’eau, du bouillon de bœuf, de légume, des bouillons-cubes, du vin blanc, du vin rouge… J’ai opté pour un bouillon préparé la veille : 1 petit poireau, 1 grosse carotte, 1 bouquet garni, 30 minutes dans 500 ml d’eau, puis ajouter un os à moelle pour 15 minutes supplémentaires… Le soir, manger les légumes et la moelle (c’est gras mais j’adore! sur du pain grillé, avec du poivre et pas de gros sel pour moi, régime oblige), laisser refroidir le bouillon avec l’os, à enlever le lendemain avant de le mettre dans la casserole… Je n’ai pas dégraissé le bouillon cette fois-ci…

– Les épices : paprika (j’ai mis une cuiller à soupe de doux et une à café de fort), certains ajoutent du cumin, je n’en ai pas mis.

– Un bouquet garni

– ce qui apparaît dans certaines recettes et que je n’ai pas mis : des poivrons (ce n’est pas la saison, et les poivrons espagnols cultivés hors-sol à base d’eau et d’engrais, non merci), des lardons (jamais pour moi, trop salé), des champignons, de la crème fraîche avant de servir…

Goulash, 3, dans l'assiette – le temps de cuisson est très variable selon les recettes. j’ai choisi de faire comme pour mon bœuf carottes: 2 h le samedi, laisser refroidir le tout… et reprendre 1 heure de cuisson tout doucement le dimanche, avec des pommes de terre dans le bac vapeur qui se pose au-dessus de mon faitout… Et voilà le résultat, avec un peu de persil du jardin (congelé) sur les pommes de terre au moment de servir dans une assiette à soupe.

Délicieux! A refaire en été avec des tomates fraîches et du poivron d’ici…

Snoods pour petits et grands (par Maryse)

Maryse partage avec vous ses nouveaux snoods. Je confirme, la laine Phil-douce est très douillette, je l’avais utilisée pour le chou-fleur, il faudrait que j’utilise le reste de la pelote 😉 Après des , elle est revenue aux . La parole est à Maryse!

Snoods pour petits et grands

Laine utilisée par Maryse pour les snoodsPour le grand: Phildar, Phil douce rouge, 100°/° polyester. 1 pelote
Pour le petit: Phildar Beaugency rose, 55 °/° polyamide, 25 °/° acrylique, 20°/° laine. 1pelote

La Phildar Phil douce donne un effet éponge et est très doux au toucher. Ici je l’ai tricotée au point mousse mais je l’ai fait en jersey pour une amie et c’est plutôt mieux car le snood est un peu plus long.

Snoods rouge et roseLe rose est tricoté en jersey avec du point mousse de chaque côté ce qui permet de le replier. Quelques rangs de point mousse au début et à la fin du tricot et quelques rangs de points mousse aussi au milieu du jersey.

Et pour le fun, deux petits boutons peints achetés au salon de Moncoutant: un cœur et une coccinelle.

Il est destiné à une petite fille de trois ans et demi.

Sur un plateau, de Hubert Duhautois

Logo de pioché en bibliothèqueCouverture de Sur un plateau, de Hubert DuhautoisC’est Grégory qui a trouvé ce livre à la médiathèque et qui me l’a recommandé en me disant que c’était une visite guidée de mon blog 😉

Le livre: Sur un plateau, de Hubert Duhautois, collection Geste noir, Geste éditions, 2012, 235 pages, ISBN 978-2-84561-952-4.

L’histoire: En 2010, entre Poitiers et Civaux. Achille Évémère arrive au journal local pour une pige. Il aimerait traiter d’un sujet différent des faits divers habituels… et souhaite enquêter sur le procès à venir de faucheurs d’OGM près de la centrale de Civaux. Alors qu’il doit se rendre sur place avec une jeune documentariste en formation à Ménigoute, il apprend la mort d’un ouvrier étranger sur le site même de la campagne. Il commence l’enquête, mais son article est caviardé par le rédacteur en chef…

Mon avis: sans grand intérêt sur le plan du polar, avec beaucoup d’imprécisions. Ainsi, ce n’est certainement pas la police qui interviendrait à Civaux, mais la gendarmerie et l’Autorité de sûreté nucléaire dont il n’est jamais fait mention. Sinon, Grégory a raison, c’est un peu comme si on avait demandé à l’auteur ou s’il avait choisi de lui-même de faire un concentré de la vie et du décor local… et on trouve donc:

Chauvigny, église Saint-Pierre, chapiteau de l'Enfance, 02, Annonciation– un trajet du Blanc à Poitiers qui correspond au retour de notre expédition de samedi dernier avec Ammaria et son mari pour aller chercher le miel 2014, en passant par Saint-Savin et .

La centrale nucléaire de Civaux vue depuis la ville haute de Chauvigny– La centrale nucléaire de Civaux, où trois incidents viennent à nouveau de se produire ces dix derniers jours: la centrale nucléaire sur le karst, ses problèmes avec la sécheresse, avec une petite crue de la Vienne (et une promenade imprévue de carburant radioactif), une fuite de tritium en janvier 2012, la suite de cette fuite (février 2012). Il faut que je vous parle un jour de son église et surtout de la nécropole où se déroule une course-poursuite

Poitiers, rue du Petit-Bonneveau, voitures sur les trottoirs le 8 septembre 2013 à 10h30 et 13h15– le journaliste se gare régulièrement sur les trottoirs… comme les poitevins, spécialistes des incivilités, (re)voir stationnement anarchique, ou encore là (avec un bilan sur plusieurs autres points), des voitures à la place des piétons, mégots, chewing-gums et autres incivilités, ras-le-bol, exemples à Poitiers et Niort (été 2013), centre-ville de Poitiers, attractif ou infréquentable? (automne 2014), etc.

Il se passe de drôles de choses à Poitiers…

Médaillon de Prudhomme avec Jeanne d'Arc, rue de la cathédrale à Poitiers, vue de loin – une manifestation violente d’anarchistes (transposées la nuit et liée aux anti-OGM au lieu des protestations contre le déplacement de la prison)… qui ont réellement cassé la plaque commémorant le séjour de Jeanne d’Arc à Poitiers dans la rue de la cathédrale

Janvier 2012, manifestation et stand lors du procès en appel des anti-OGM – un procès de faucheurs volontaires (en réalité de José Bové et une dizaine de faucheurs volontaires) d’anti-OGM qui ont réellement fauché du maïs OGM qui poussait à l’ombre de la centrale de Civaux

Le journaliste passe aussi par tous les lieux emblématiques de la ville…

La galerie du Confort moderne à Poitiers – un concert au confort moderne

– passage obligé à Notre-Dame-la-Grande (le mot-clef regroupe une vingtaine d’articles)

Poitiers, le marché Notre-Dame et Notre-Dame-la-Grande – et aux halles toutes proches et moches (qui ont remplacé des halles métalliques)

Reconstitution de l'amphithéâtre par Golvin, sur le parking Carnot à Poitiers – le parking Carnot (devenu hôtel de ville) qui avait accueilli la reconstitution de l’amphithéâtre romain par Golvin

La façade de l'hôtel de ville de Poitiers nettoyée – l’hôtel de ville, qui était juste restauré mais avant l’opération Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille…,, à revoir avant rénovation, en cours de rénovation et après rénovation, l’ancien musée dans l’hôtel de ville, la science et l’agriculture de Louis Ernest Barrias sur le fronton, les tigres chimères d’Auguste Cain, les plafonds peints de Émile Bin (salle du blason), de Jean Brunet (salle des fêtes) et de Léon Perrault (salle des mariages, plafond et cheminée), l’hôtel de ville tout vert (algues)

Le Clain à Poitiers près du moulin de Chasseigne – le journaliste passe au bord du Clain avec la passerelle aux abords du moulin de Chasseigne

Le 29 janvier 2011 à Poitiers, 2, le jardin anglais du parc de Blossac… et se promène au parc de Blossac (revoir le le jardin anglais en hiver, avec des oiseaux d’ici et d’ailleurs, la fontaine aux amours et aux nymphes, un Amour sur un griffon ou une panthère, un Amour sur un dauphin, le Faune soufflant dans une corne (autres vues en hiver), le Faune au coquillage, le lion amoureux, le monument au comte de Blossac et le groupe sculpté Léon Bazile Perrault, La douleur maternelle et Le bonheur maternel

Le viaduc de Lusignan, vu depuis les allées de Blossac– la documentariste habite à Lusignan et boit un coup dans le « seul café du lieu » (en omettant de signaler que sa terrasse est sous al belle halle). Grégory , c’est promis, je vais programmer un article sur le monument aux morts d’ un de ces jours

Et puis, il y a aussi tous les lieux dont je ne vous ai pas parlés mais qui pourraient faire l’objet d’articles! L’hôtel Fumé (j’ai plein de photos), la Maison de la Région (tant que ça existe encore) dans un ancien couvent (voir la plaquette de l’inventaire), des bars (le « Cafar » ou café des arts ; le Cluricaume, le Relax, le bistrot du Boucher et son tartare de bœuf recouvert de foie gras poêlé, la Serrurerie, etc.), le pont Neuf, le festival et la formation de documentariste animalier à Ménigoute (à découvrir régulièrement chez Le terrier de Marmotte), etc.

Faux timbre d’artiste 2014 par Véro bis

timbres d'artiste 2014, l'envoi de Véro bisCette année, Véro bis a participé à la 5ème journée mondiale du faux timbre d’artiste le 21.11.14,même si sa poste a taxé ses lettres (elle ne connaissait pas l’événement), cela aurait été dommage de la refuser! Dans l’enveloppe se cachait une diapo (les moins de 20 ans ne comprendront pas…) avec un vol de Montgolfières, Paris, cimetière du Père-Lachaise tombe de Crocé-Spinelli et Sivel, vue des têtes et des pieds… qui n’ont heureusement pas explosé comme celle de Spinelli et Sivel, morts en altitude à Ciron dans l’Indre, pas très loin de chez elle et surtout juste à côté de chez parrains d’abeilles, où je suis allée chercher le miel 2014, je n’ai fait le rapprochement qu’en rédigeant cet article… Vous pouvez aller découvrir chez elle les autres faux timbres qu’elle a envoyés!

La prochaine fois je viserai le coeur, de Cédric Anger

Affiche de La prochaine fois je viserai le coeur, de Cédric AngerQuinze jours sans cinéma, il fallait remédier à ça avant que le film ne passe plus… Il faut aussi que j’aille vite voir Marie Heurtin. Cette fois, c’était La prochaine fois je viserai le cœur, de Cédric Anger.

L’histoire: en 1978-1979 dans l’Oise. Plusieurs jeunes femmes ont été assassinées. Un soir, un homme masqué en voiture poursuit une jeune fille en solex, elle survit. La plupart des autres victimes sont des auto-stoppeuses. La gendarmerie est sur les dents, l’équipe de Frank [Guillaume Canet] en tête, bientôt rejointe par la police. Hors de son temps de service, Frank en pince pour Sophie [Ana Girardot], se retrouve parfois chez ses parents avec son petit frère, aime se promener dans la forêt, change sans arrêt de voiture et se transforme en tueur en série qui se repend de ses crimes en s’infligeant des pénitences.

Mon avis: l’histoire s’inspire de celle d’Alain Lamare, arrêté en 1979 et, selon le générique, toujours interné en hôpital psychiatrique, jugé irresponsable de ses actes et traité pour schizophrénie. L’ambiance est sombre, avec beaucoup de scènes de nuit ou sous la pluie de l’Oise (le film a en fait été tourné dans le Nord-Pas-de-Calais). On ose espérer que l’ambiance a changé dans la gendarmerie, moins de propos misogynes, homophobes, anti-police, etc. Faire du mari de Sophie un fou syphilitique est peut-être un peu excessif. Sinon, le film ne prend pas parti sur ce qui a pu faire basculer ce jeune gendarme dans la folie meurtrière, passer de la chasse dans la forêt à la poursuite des jeunes filles (« pour éviter qu’elles prennent des risques »), traqué et chassé à son tour, plus malin que les chiens policiers un jour où il a failli se faire prendre quelques minutes après son forfait. J’ai trouvé quelques passages un peu longs, mais globalement j’ai bien aimé ce film sombre… au sens propre comme au figuré!