Après la vue présentation générale, poursuivons la visite du monument aux morts de Haute-Garonne à Toulouse avec la présentation des sculptures de André Abbal, je reviendrai vous parler de celles de Henri Raphaël Moncassin et Camille Raynaud.
André Abbal (1876-1953) a été chargé de la frise de la face principale et du côté droit (voir le dossier établi par les archives de la ville de Toulouse). Il a par ailleurs réalisé entre autre des sculptures pour le parc Clément Ader à Muret (aménagé, comme le monument aux combattants de Haute-Garonne par Léon Jaussely) et le monument aux morts de Moissac ou celui de Lafrançaise (tous deux dans le Tarn-et-Garonne). Il a aussi exécuté le guetteur du monument aux morts de Canchy, dans la Somme (photo ici). Un musée lui est consacré à Carbonne (Haute-Garonne), dans son ancien atelier.
Revenons à Toulouse. Le relief central de la face postérieure s’organise autour d’un biplan. L’avion semble avoir été abattu et est encadré de deux groupes de soldats sonnent le clairon. Vers l’extérieur et en symétrie se tiennent d’autres soldats avec leur armement.
Sur la face postérieure, à gauche, la bataille de Flandre. Un cycliste ouvre la marche sur la gauche, suivi de soldats qui courbent le dos sous le poids de leur équipement.
Toujours sur la face postérieure mais à droite, la bataille de la Somme dans une grande confusion de chevaux et d’hommes qui semblent à la peine.
La frise du côté gauche est consacrée à la bataille de la Marne. Un canon est tiré par quatre chevaux alors que des cavaliers ouvrent la voie.
Sur le cartouche au-dessus de l’inscription du côté gauche, un aviateur, casque et lunettes sur la tête, contraste avec les chevaux situé juste au-dessus.
Les monuments aux morts de Toulouse dont j’ai déjà parlé ou dont je parlerai prochainement:
– le monument aux morts de Haute-Garonne (inauguré en 1928) : vue générale de l’œuvre de l’architecte Jaussely, les reliefs de André Abbal, de Henri Raphaël Moncassin, et ceux de Camille Raynaud
– le monument aux morts de Toulouse en 1914-1918 dans le cimetière de Salonique
– le monument aux morts de Indochinois, au
dos du précédent, dans le cimetière de Salonique
– le monument aux morts de Skikda (Philippeville) dans le cimetière de Salonique
– le monument aux sportifs morts (Héraklès archer d’Antoine Bourdelle)
– le monument aux morts des quartiers Bayard-Matabiau-Concorde-Chalets, non loin de la gare
– le monument aux mortsdes quartiers Colone, Arago, Juncasse, Marengo, près de l’observatoire
– le monument aux morts du quartier Saint-Michel, allées Jules Guesde, non loin du muséum
– et pour la guerre de 1870, le monument du Souvenir français dans le cimetière de Terre-Cabade