Archives mensuelles : octobre 2010

Noël par Lili HR (6)

SAL noël de Lili HR, sixième étape, le sapin Pour la sixième étape du SAL de noël proposé par Lili HR, un sapin, toujours en fil DMC 666. Désolée, je n’ai pas eu le temps de repasser la toile après l’avoir brodée dimanche soir, avant de partir… SAchant que je serai absente jusqu’à mercredi et qu’en rentrant, j’allais au spectacle, j’ai préféré assuré en progrmmant l’article.

SAL noël de Lili HR, sixième étape, l'ensemble Toutes les étapes du SAL bienvenue de Lilli HR :

Bannières de Cluny…

Bannières brodées pour Cluny Vous avez peut-être déjà croisé ce projet… Sous l’impulsion de Marlie (Marie Jeanne Lambert, une autre archéologue…),  » vite épaulée par deux associations jurassiennnes : l’ADAPEMONT et Mêta-Jura qui est l’éditeur « , en 2009 et 2010, 360 brodeuses ont réalisé des bannières pour fêter les 1100 ans de la fondation de Cluny par 12 moines partis du Jura. J’ai reçu le livre qui a été édité pour l’occasion (il est MAGNIFIQUE, si vous ne l’avez pas, pensez y pour noël) au début du mois d’octobre. Comme un anniversaire (Véro bis) se profilait, j’ai immédiatement choisi une grille, page 174, un motif classique d’homme retourné (plutôt que ange ou orant annoncé en titre…) inspiré de Saint-Bénigne de Dijon… J’ai choisi du noir, du rouge 606 pour remplir les boucles, et le bleu 798 de DMC pour le motif. La toile de lin jaune à effet Aïda, un peu déformante… et pas de remplissage du fond, contrairement aux recommandations du projet…

Motif brodé des bannières de Cluny, homme retourné Je n’avais pas fait attention aux carrés réalisés avec ce motif, encore moins aux noms des brodeuses… Et samedi dernier, surprise, je papotte avec Emmanuelle à Angoulême… mais, ce motif, ELLE l’a brodé !!! ET en bleu, en plus!

Bon, pour la finition, vous attendrez un peu, je vous laisse deviner (ou aller voir ici). Et encore BON ANNIVERSAIRE A VERO BIS!

Et pour commander l’ouvrage, je dois encore avoir le pdf, sinon, chez votre libraire (ISBN 978-2-9535125-1-9, Bannières brodées pour Gigny, Baume, Cluny…). Le projet avait été initié par Marlie (Marie Jeanne Lambert, une autre archéologue…), affaire à suivre sur son blog!

L’aventure lancée par Marlie et poursuivie avec le livre Bannières brodées pour Gigny, Baume, Cluny continue à essaimer…

Récapitulatif de mes réalisations avec ces grilles:

– les grilles parues dans le livre Les bannières de Cluny etc. (toutes les informations pour l’acheter sont ici)

– avec les grilles réalisées pour des projets supplémentaires

Le baobab fou de Ken Bugul

Couverture du Baobab fou de Ken Bugul pioche-en-bib.jpgJ’ai pris ce livre sur une sélection de livres acquis récemment par la médiathèque. Il a été écrit par Ken Bugul, pseudonyme (qui veut dire « personne n’en veut » en wolof) de Mariètou Mbaye Bilèoma, née à Maleme Hodar au Sénégal en 1948.

Le livre : Le baobab fou de Ken Bugul, éditions Présence africaine, 2010, 222 pages, ISBN 978-2-7087-0803-7 (première édition en 1982).

L’histoire : dans les années 1950, dans le village de Ndoucoumane au Sénégal. Une petite fille vit avec son frère à l’ombre d’un baobab. Un jour, sa mère s’en va, sans qu’elle comprenne pourquoi… Nous la retrouvons une vingtaine d’année plus tard à Bruxelles, elle a reçu une bourse pour poursuivre ses études en Belgique. Débarquée dans une institution catholique, elle part vite vivre en colocation avec une jeune fille rencontrée dans ce foyer. Le choc des cultures, pas bien préparée, elle voit vite la différence entre ce qu’elle a lu de l’Europe dans les livres et la vie réelle. Elle commence par dépenser une partie de sa bourse en achats divers… très vite, elle fréquente le milieu artistique, mais plus l’école où elle est inscrite, tombe dans la prostitution pour payer sa drogue… tout en restant très lucide sur sa vie, entre plaisirs des fêtes et piège de la drogue.

Mon avis : un récit autobiographique très beau, très fort… Sexe, drogue, homosexualité, désillusion par rapport à l’image de l’Europe, mais aussi amitiés, fêtes, vie dans le milieu artistique de la fin des années 1970, ce livre ne laisse pas le lecteur indifférent. Le retour sur l’enfance, en fin de récit, éclaire beaucoup le début… Au passage, dans le contexte actuel belge, elle signale le sort d’un de ses amis africains. Repéré un jour par un religieux qui lui propose de lui payer ses études s’il vient dans son couvent, ce dernier vient dès le lendemain dans sa chambre lui demander un « paiement en nature »… Le jeune homme réussit à s’enfuir, renonce aux études, mais n’en sort pas indemne.

Pour aller plus loin et comprendre le rejet que ce livre a suscité dans le milieu littéraire africain, je vous propose de lire l’avis de l’écrivain Sokhna Benga.

logo tour du monde en lecture Ce livre entre dans le cadre du défi du tour du monde des livres, organisé par Livresque, au titre du Sénégal, même si l’auteure habite aujourd’hui au Bénin.

Le monument aux morts de Haute-Garonne à Toulouse (2) : André Abbal

Toulouse, le monument morts de Haute-Garonne, Abbal, le biplan Après la vue présentation générale, poursuivons la visite du monument aux morts de Haute-Garonne à Toulouse avec la présentation des sculptures de André Abbal, je reviendrai vous parler de celles de Henri Raphaël Moncassin et Camille Raynaud.

André Abbal (1876-1953) a été chargé de la frise de la face principale et du côté droit (voir le dossier établi par les archives de la ville de Toulouse). Il a par ailleurs réalisé entre autre des sculptures pour le parc Clément Ader à Muret (aménagé, comme le monument aux combattants de Haute-Garonne par Léon Jaussely) et le monument aux morts de Moissac ou celui de Lafrançaise (tous deux dans le Tarn-et-Garonne). Il a aussi exécuté le guetteur du monument aux morts de Canchy, dans la Somme (photo ici). Un musée lui est consacré à Carbonne (Haute-Garonne), dans son ancien atelier.

Revenons à Toulouse. Le relief central de la face postérieure s’organise autour d’un biplan. L’avion semble avoir été abattu et est encadré de deux groupes de soldats sonnent le clairon. Vers l’extérieur et en symétrie se tiennent d’autres soldats avec leur armement.

Toulouse, le monument morts de Haute-Garonne, Abbal, la Flandre Sur la face postérieure, à gauche, la bataille de Flandre. Un cycliste ouvre la marche sur la gauche, suivi de soldats qui courbent le dos sous le poids de leur équipement.

Toulouse, le monument morts de Haute-Garonne, Abbal, la Somme Toujours sur la face postérieure mais à droite, la bataille de la Somme dans une grande confusion de chevaux et d’hommes qui semblent à la peine.

Toulouse, le monument morts de Haute-Garonne, Abbal, la MarneLa frise du côté gauche est consacrée à la bataille de la Marne. Un canon est tiré par quatre chevaux alors que des cavaliers ouvrent la voie.

Toulouse, le monument morts de Haute-Garonne, Abbal, un aviateur Sur le cartouche au-dessus de l’inscription du côté gauche, un aviateur, casque et lunettes sur la tête, contraste avec les chevaux situé juste au-dessus.

Les monuments aux morts de Toulouse dont j’ai déjà parlé ou dont je parlerai prochainement:

– le monument aux morts de Haute-Garonne (inauguré en 1928) : vue générale de l’œuvre de l’architecte Jaussely, les reliefs de André Abbal, de Henri Raphaël Moncassin, et ceux de Camille Raynaud

– le monument aux morts de Toulouse en 1914-1918 dans le cimetière de Salonique

– le monument aux morts de Indochinois, au
dos du précédent, dans le cimetière de Salonique

– le monument aux morts de Skikda (Philippeville) dans le cimetière de Salonique

– le monument aux sportifs morts (Héraklès archer d’Antoine Bourdelle)

– le monument aux morts des quartiers Bayard-Matabiau-Concorde-Chalets, non loin de la gare

– le monument aux mortsdes quartiers Colone, Arago, Juncasse, Marengo, près de l’observatoire

– le monument aux morts du quartier Saint-Michel, allées Jules Guesde, non loin du muséum

– et pour la guerre de 1870, le monument du Souvenir français dans le cimetière de Terre-Cabade

Bannière des quatre saisons de Carmela (8)

SAL des quatre saison, l'hiver, la première phase Et voici le début de l’hiver sur les quatre saisons de Carmela… J’ai brodé au fil métallique argenté les grandes croix à l’intérieur des flocons de neige.

SAL des quatre saison, l'hiver (début), l'ensemble J’ai compté en bas, la deuxième étape va rentrer juste, juste…

Toutes les étapes de ce SAL

Octobre, halloween se profile (4)

SAL octobre de Petite Fée Nougat,quatrième étape, un chat noir Hier, Zazimuth a sans doute trouvé la solution pour les forces tenues par la femme sur le groupe sculpté par Maindron dans le parc de Bloosac à Poitiers, la fable de La Fontaine du lion amoureux (livre IV, fable 1), que vous pouvez par exemple lire sur ce site consacré aux fables de La Fontaine.

En ce début de semaine, comme annoncé, je suis à Pons, Saintes et Saint-Jean-d’Angély, à l’université d’automne des professionnels de la médiation du patrimoine roman, sur le thème des cultes, déplacements et lieux de pèlerinage. En fin de semaine, de vendredi à lundi, si les trains le permettent, je serai à Strasbourg, je profite du billet gagné au concours loup organisé par Défi de toile pour aller au salon Créativa de Strasbourg (le samedi) et visiter la ville…

Passons au sujet du jour, en octobre, halloween se profile… Aujourd’hui, pour la troisième case, j’ai choisi le chat (mais longuement hésité avec l’araignée) parmi les grilles proposées par Petite fée Nougat.

Retrouvez toutes les étapes de ces SAL

Façons de perdre de Julio Cortázar

Couverture de Façons de perdre, de Cortazar pioche-en-bib.jpg J’ai choisi ce livre à la médiathèque, souhaitant depuis longtemps lire un des livres de Julio Cortázar… et notamment après avoir lu la thèse de Virginie Gilmet, qui habitait près de chez moi à Mouchin dans le Nord, sur le Boom, un mouvement littéraire sud-américain qui a rassemblé notamment Gabriel Garcia Marquez, Carlos Fuentes (j’ai adoré ses romans à l’écriture si particulière, lus avant d’ouvrir ce blog) et Mario Vargas Llosa, le nouveau prix Nobel de littérature. Le titre de la thèse, inédite je pense, de Virginie Gilmet, « Boom » du roman – « boom » de la révolution : littérature et politique en Amérique Latine, Université de Poitiers, 2006… J’avais inscrit les auteurs dans un petit carnet, lu la plupart d’entre eux mais pas encore Julio Cortázar.

Le livre : Façons de perdre de Julio Cortázar, traduit de l’espagnol par Laure Guille-Bataillon, collection l’étrangère, éditions Gallimard, 1993, 185 pages, ISBN 9782070728367 [première édition en espagnol en 1977, mais certaines nouvelles ont été écrites bien avant, dès les années 1950].

L’histoire : un recueil de nouvelles intemporelles (sauf Quelqu’un qui passe par là, qui se termine par « Cuba, 1976 »), à travers le monde… Onze nouvelles pour onze façons de perdre, en amour, en truanderie, en crimes, etc.

Mon avis : L’auteur est un véritable maître dans l’art du récit court… J’ai particulièrement aimé Vents alizés (une histoire de couple qui décide d’aller passer des vacances dans un club, en se faisant passer pour célibataires), La barque ou nouvelle visite à Venise (une femme qui cède aux avances d’un gondolier alors qu’en voyage, elle a déjà une relation avec un autre homme) et Quelqu’un qui passe par là (un projet d’assassinat à Cuba par un exilé qui y revient par la plage).

Pour aller plus loin voir le site de Julio Cortázar (en espagnol).

logo tour du monde en lecture Ce livre entre dans le cadre du défi du tour du monde des livres, organisé par Livresque, au titre du l’Argentine, même si l’auteur est né à Bruxelles (de parents argentins) en 1914 et a vécu 30 ans en France (après avoir fui l’Argentine de Pérón), est mort à Paris le 12 février 1984 après avoir obtenu en 1981 la nationalité française. Il a en effet vécu en Argentine toute son enfance (dès 1918), a toujours écrit en espagnol et eu une influence considérable sur la littérature sud-américaine.

Le lion amoureux de Maindron (2)

Poitiers, le lion amoureux de Maindron dans le parc de Blossac, 1, vu de face En faisant les liens pour ma page sur les artistes, je me suis aperçue que je vous avais montré trop succinctement ce lion amoureux réalisé par Maindron Étienne Hippolyte (1801-1884) toujours dans le parc de Blossac à Poitiers.

Poitiers, le lion amoureux de Maindron dans le parc de Blossac, 2, le dos du lion Faisons le tour… Voici la femme et le lion presque de dos.

Poitiers, le lion amoureux de Maindron dans le parc de Blossac, 3, le dos de la femme Maintenant, le dos de la femme…

Poitiers, le lion amoureux de Maindron dans le parc de Blossac, 4, le socle, la signature, les pieds Le titre de l’œuvre, et surtout les pieds de madame, la queue et les pattes du lion…

Poitiers, le lion amoureux de Maindron dans le parc de Blossac, 5 : les forces Remontons un peu le regard… Curieux, la dame tient une sorte de forces dans la main droite et semble couper les ongles du lion… Edit de 16h : Zazimuth a sans doute trouvé la solution, la fable de La Fontaine du lion amoureux (livre IV, fable 1), que vous pouvez par exemple lire sur ce site consacré aux fables de La Fontaine.

Poitiers, le lion amoureux de Maindron dans le parc de Blossac, 6, la signture de Maindron et 1883 Sur le socle sont portées la signature (Hte Maindron) et la date (1883). Le plâtre de cette œuvre avait été présenté au salon des artistes de 1869. Pour Poitiers, il s’agit d’une réalisation en marbre (presque 2 m de haut) déposée ici par l’État en 1890 (il figure dans le catalogue du Fonds national d’art contemporain). Vous pouvez retrouver beaucoup d’œuvres de Maindron au musée d’Angers.

Poitiers, le lion amoureux de Maindron nettoyé dans le parc de Blossac PS: depuis cet article, il a été nettoyé! Voici la nouvelle photographie.

Vous pouvez aussi revoir les autres articles que j’ai consacrés à ce parc, les œuvres de Durenne – fontaine aux amours et aux nymphes, un Amour sur un griffon, un Amour sur un dauphin, le Faune soufflant dans une corne, le Faune au coquillage -, le monument au comte de Blossac, par Raymond Sudre, le boulevard sous Blossac, la grille et le feu d’artifice du 14 juillet 2009, Bienvenue à la ferme 2010 à Blossac.

Un pantalon pour prématuré…

Ensemble pour prématuré : le pantalon Il y a quelques mois, Valérie / Au fil des fées avait lancé un appel pour la réalisation de layette pour l’hôpital de Perpignan, a ouvert un blog à part et proposait même des modèles spécifiques… Après la brassière et le minuscule bonnet, voici le pantalon, en attendant les riquiquis chaussons, l’ensemble est bien arrivé à destination…

Laurette Atrux-Tallau aux Clefs

Art et vie en Aravis, acte 3, 2010, Les Clefs, pont romain, en arrivant du villageJe vous ai déjà parlé du monument aux morts du village des Clefs, en Haute-Savoie, et de l’exposition Exposition art et vie en Aravis, acte 3, article dans lequel j’avais promis de vous reparler de l’installation de Laurette Atrux-Tallau au bout du pont « dit Romain » au pied du village des Clefs (dur dur à trouver depuis le village…), qui est sans conteste ma grande préférée. et je vous ferai un article spécial avec plusieurs photographies. Ici, juste une vue comme si l’on venait du village, en découvrant cet amoncellement de grosses boules à picots. C’était cet été, en visite avec mon père.

Art et vie en Aravis, acte 3, 2010, Les Clefs, pont romain, 2, de loin Si l’on arrive pas la route, l’on peut découvrir ainsi le pont au loin d’un petit chemin…

Art et vie en Aravis, acte 3, 2010, Les Clefs, pont romain, 3, de face On s’approche, voici de face quand on franchit le pont…

Art et vie en Aravis, acte 3, 2010, Les Clefs, pont romain, 4, au bout du pont Encore plus près, les boules passent par dessus le parapet…

Art et vie en Aravis, acte 3, 2010, Les Clefs, pont romain, 5, vu de côté Voici ce que ça donne en contrebas.