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Façons de perdre de Julio Cortázar

Couverture de Façons de perdre, de Cortazar pioche-en-bib.jpg J’ai choisi ce livre à la médiathèque, souhaitant depuis longtemps lire un des livres de Julio Cortázar… et notamment après avoir lu la thèse de Virginie Gilmet, qui habitait près de chez moi à Mouchin dans le Nord, sur le Boom, un mouvement littéraire sud-américain qui a rassemblé notamment Gabriel Garcia Marquez, Carlos Fuentes (j’ai adoré ses romans à l’écriture si particulière, lus avant d’ouvrir ce blog) et Mario Vargas Llosa, le nouveau prix Nobel de littérature. Le titre de la thèse, inédite je pense, de Virginie Gilmet, « Boom » du roman – « boom » de la révolution : littérature et politique en Amérique Latine, Université de Poitiers, 2006… J’avais inscrit les auteurs dans un petit carnet, lu la plupart d’entre eux mais pas encore Julio Cortázar.

Le livre : Façons de perdre de Julio Cortázar, traduit de l’espagnol par Laure Guille-Bataillon, collection l’étrangère, éditions Gallimard, 1993, 185 pages, ISBN 9782070728367 [première édition en espagnol en 1977, mais certaines nouvelles ont été écrites bien avant, dès les années 1950].

L’histoire : un recueil de nouvelles intemporelles (sauf Quelqu’un qui passe par là, qui se termine par « Cuba, 1976 »), à travers le monde… Onze nouvelles pour onze façons de perdre, en amour, en truanderie, en crimes, etc.

Mon avis : L’auteur est un véritable maître dans l’art du récit court… J’ai particulièrement aimé Vents alizés (une histoire de couple qui décide d’aller passer des vacances dans un club, en se faisant passer pour célibataires), La barque ou nouvelle visite à Venise (une femme qui cède aux avances d’un gondolier alors qu’en voyage, elle a déjà une relation avec un autre homme) et Quelqu’un qui passe par là (un projet d’assassinat à Cuba par un exilé qui y revient par la plage).

Pour aller plus loin voir le site de Julio Cortázar (en espagnol).

logo tour du monde en lecture Ce livre entre dans le cadre du défi du tour du monde des livres, organisé par Livresque, au titre du l’Argentine, même si l’auteur est né à Bruxelles (de parents argentins) en 1914 et a vécu 30 ans en France (après avoir fui l’Argentine de Pérón), est mort à Paris le 12 février 1984 après avoir obtenu en 1981 la nationalité française. Il a en effet vécu en Argentine toute son enfance (dès 1918), a toujours écrit en espagnol et eu une influence considérable sur la littérature sud-américaine.