Problème résolu rue Charles-Gide
Après l’article sur la rue Charles-Gide, j’ai aussi envoyé des photographies au service Pictavie, qui permet à chacun de signaler (par téléphone ou messagerie) des problèmes, je l’utilise assez souvent pour des trous ou des obstacles dans la chaussée, lampadaires grillés en donnant le numéro, etc. Ils m’ont rappelée et mise en relation avec le responsable de la voirie. Nous avons discuté en même temps d’autres problèmes, et il a vite résolu celui de la rue Charles-Gide, et d’autres (voir cet article), il réfléchit aussi à la question du « couloir d’avalanches ». Pour l’automobiliste qui se présente par la rue Renaudot, il y a désormais un interdit de tourner à gauche et le sens interdit sauf ayant-droits a été tourné et est bien visible.
Pour celui qui arrive par la rue Victor-Hugo, pas de problème, le premier sens interdit était bien visible, le second moins mais ne lui est pas destiné.
Si donc il a raté ces avertissements, arrivé au bout de la rue Victor-Hugo (photo de droite), il a un tout nouveau interdit de tourner à droite. Le sens interdit (la flèche) reste peu visible, il pourrait aussi être un peu tourné.
En tout cas, ce dimanche (10 août 2014), vers 10h30, trois voitures en quelques minutes se sont engouffrées en connaissance de cause rue Victor-Hugo sans avoir les autorisations requises: le premier au fond, en train de faire demi-tour, m’a demandé sa route. Je lui ai demandé pourquoi il s’était engagé en sens interdit, il pensait qu’il pourrait passer quand même (« sauf ayant-droits »), qu’il n’y aurait pas la police un dimanche… Oui, pas la police, mais des bornes. En tout cas, il n’a pas pris le sens interdit, ni les suivants. Et je l’ai accompagné en voiture dans le bon sens jusqu’au parking Carnot / hôtel de ville, pour 50 centimes, il est garé correctement pour rejoindre la banque sur la place… traversée un peu plus tôt en travers par un anglais avec une voiture et une remorque!!! Il sortait de l’hôtel voisin, ils auraient pu lui indiquer le chemin à suivre sans traverser la place piétonne, mais l’hôtelier ne parlait sans doute pas anglais…
Comme rue Carnot, je ne vois pas comment empêcher que des gens s’engagent rue Victor-Hugo dans la zone réservée aux riverains et fassent demi-tour plus ou moins dangereusement une fois bloqués par les bornes, sauf à mettre des policiers plus souvent. Rue Carnot, ils ont pourtant la possibilité d’aller dans le parking aérien au lieu de faire leur dangereuse manœuvre.
En tout cas, il devrait y en avoir moins à la sortie en sens interdit de la rue Charles-Gide, entre les bornes de la rue Carnot et de la rue Saint-Nicolas.
Les services de Grand-Poitiers ont aussi repositionné les collecteurs d’eau de pluie de la place d’Armes (revoir Poitiers ville accessible??? L’APF doit avoir la berlue…). Le système de serrage que l’on voit sur la photographie du bas a tendance à glisser avec le passage des camions (manifestations festives, livraisons) ou les voitures égarées, mais sauf à changer de système, je ne vois pas comment c’est possible de remédier à ce problème sauf à changer le système.
Il y a aussi eu une nouvelle campagne de remplacement des pavés qui explosent (revoir De quoi souffrent les nouveaux pavés poitevins?), mais cela se reproduira sans aucun doute sur les zones de fortes contraintes. Il sera difficile de ne plus faire glisser les pavés quand il pleut, entraînant chutes et glissades de bus, choix inapproprié du cabinet de Yves Lion dans le cadre de Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille…. Peut-être installer une bande de circulation sécurisée???
Le choix d’urbanisme, très bien pour les piétons, qui n’ont plus de dénivelé entre le trottoir et la chaussée, nécessite un peu de sévérité de la part de la police! Comme chaque dimanche, le 3 août 2014, les trottoirs de la rue du Petit-Bonneveau sont envahis de voitures, revoir le même endroit en juin 2014, et déjà en novembre 2012 (et d’autres trottoirs envahis en mars 2012, en avril 2012. Contre l’incivilité, je ne vois qu’un vol de PV et des interventions de la police le soir et le dimanche notamment!
Revenons sur cette photographie un peu plus haut dans l’article… Outre les trois voitures en infraction, il n’y a rien qui vous choque?
Et oui, le portail des Augustins, protégé monument historique et en secteur sauvegardé, est contourné par un inélégant tuyau orange depuis des semaines et sans doute pour longtemps: il s’agit d’amener de l’électricité depuis le transformateur de l’hôtel Ibis (qui m’avait précisé il y a qu’il dépendait de centre presse et pas de lui) au chantier de réhabilitation de la verrue du printemps. Il n’y avait pas moyen de faire autrement et plus discret???
Juste à côté, sur l’immeuble de Centre-Presse justement (ils ont déménagé, je ne sais pas s’ils ont mis en vente ou en location leurs locaux, inoccupés pour l’instant), l’accrochage des câbles électriques pourrait être plus discret.
Côté câbles, déplaçons-nous de quelques dizaines de mètres. Sur le côté à l’arrière de l’hôtel de ville, voilà l’hôtel de Jean Beaucé (1554) et sa belle lucarne révélée par la restauration (article de Grégory), mais un gros câble traverse la cour et sur la tour d’escalier est apposée une très vilaine boîte en plastique d’où sortent des fils (téléphoniques?). C’est vraiment dommage d’avoir mis autant de moyens (publics surtout, un peu privés de la part des copropriétaires) pour gâcher l’ensemble avec des câbles et cette boîte, alors qu’il existe des solutions plus discrètes et en accord avec l’effacement des réseaux en secteur sauvegardé.
Si on retourne au rayon « travaux », passons un peu plus loin, boulevard Pont-Achard, je ne sais pas ce qui peut être fait. Depuis que des ralentisseurs ont été mis avant le tunnel, c’est mieux au quotidien pour la vitesse des véhicules et la sortie des véhicules de pompiers, mais en cas d’orage, ils font « digue » pour l’eau qui descend du boulevard. Les voitures continuaient vers le tunnel, même une moto, lors du gros orage du 8 août 2014 (je vous avais montré, enfin, si on peut dire, de nuit, le même endroit avec un orage le 2 mai 2011). Si au moins, les automobilistes étaient raisonnables, ne prenaient pas le tunnel et s’arrêtaient en amont de la zone inondée…
A chaque fois, il faut un certain temps pour que les égouts finissent par évacuer cette eau.