Archives par étiquette : environnement

Livraison du miel 2013

Livraison du miel 2013 de Parrains d'abeilles
Après parrainage d’une ruche avec un toit pour les abeilles en 2010 (voir ici pourquoi j’ai arrêté ce projet), en 2013, j’ai choisi de parrainer une autre ruche chez un couple d’apiculteurs, parrains d’abeilles, qui sont installés pas très loin de chez moi, dans l’Indre, à deux pas de sites archéologiques que je connais bien (la grotte préhistorique de Saint-Marcel et le site antique d’Argenton-sur-Creuse/Argentomagus). Comme je ne peux pas conduire actuellement, une grande chaîne s’est organisée avec des amis et des amis d’amis… et les 5,5 kg de miel sont arrivés jusque chez moi! Sept variétés de miel, récolté entre mai et septembre 2013…

Allez vite découvrir le travail de parrains d’abeilles, et n’hésitez pas à participer à l’opération en 2014!

L’usine électrique de Vincent Vanoli

pioche-en-bib.jpgCouverture de L'usine électrique de Vincent VanoliUne bande dessinée trouvée dans les bacs de la médiathèque.

Le livre : L’usine électrique de Vincent Vanoli (scénario et dessins), collection Ciboulette, éditions de l’Associaiton, 2002, pages non numérotées, ISBN 978-2844140517.

L’histoire : dans le massif des Vosges, à Orbey dans le Haut-Rhin, en hiver dans les années 1960 sans doute [après vérification, l’usine construite à la fin des années 1920 et mise en service en 1934 n’a été arrêtée qu’en 2002 suite à des inondations et doit être remise prochainement en activité après des travaux]. L’usine hydroélectrique du Lac Noir va fermer, vaincue par le développement de l’électricité nucléaire. Si la plupart des ouvriers partent résignés, Aloysus Bergeon décide de rester un peu sur place. Il se retrouve avec deux inspecteurs (« vérificateurs »), Schmit et Schmidt, dans une usine fantôme… et hantée par des fantômes, le directeur qui s’est suicidé, un ouvrier mort d’un accident du travail.

Mon avis : un album en noir et blanc qui commence comme un roman graphique social (les conditions de travail dans une usine hydro-électrique perdue dans le massif des Vosges) et dérive peu à peu vers la science fiction ou le fantasy avec des personnages aux visages déformés. Je n’ai pas totalement adhéré au graphisme ni au scénario, pensant trouver un récit plus « social » sur le fonctionnement d’une usine isolée dans la montagne, avec des ouvriers qui vivent sur place en huis-clos pour la faire fonctionner.

Pour aller plus loin : voir le site personnel de Vincent Vanoli.

Logo du top BD des blogueurs 2013 Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

La femme au masque de chair de Donna Leon

pioche-en-bib.jpgCouverture de La femme au masque de chair de Donna LeonCela faisait un moment que je n’avais pas lu de livre de Donna Leon (revoir Requiem pour une cité de verre, L’affaire Paola, Mort à la Fenice). Un livre trouvé à la médiathèque.

Le livre : La femme au masque de chair, de Dona Leon, traduit de l’anglais par William Olivier Desmond, éditions Calmann Lévy, 268 pages, 2012, ISBN 9782702141410.

Le début de l’histoire : de nos jours, en hiver, à Venise. Franca Marinella, une femme blonde au visage refait, avec des hauts talons (pas pratique dans la neige), se rend à une soirée chez les beaux-parents du commissaire Guido Brunetti et passe la soirée à discuter avec lui de Cicéron, pendant que le beau-père et son mari parlent affaires. Mais voici que le chef d’une petite entreprise de transports est retrouvé mort, les carabiniers sont sur l’enquête, mais demandent des renseignements à Brunetti, ils sont sur la piste d’un trafic de déchets toxiques gérés par la mafia.

Mon avis : l’histoire est bien ficelée, comme la plupart des polars de Dona Leon, avec toujours la belle ville de Venise en toile de fond (ses rues, son casino, etc.), mais aussi la zone industrielle immonde sur le continent juste en face. Deux sujets pour ce polar, le trafic de déchets toxiques par la mafia et une maladie nosocomiale qui a donné à cette Franca Marinella ce visage si énigmatique. Et toujours les relations au sein de la famille Brunetti, sa femme Paola et leurs deux enfants devenus adolescents.

Grand central de Rebecca Zlotowski

Affiche du film Grand central de Rebecca ZlotowskiNouvelle sortie cinéma avec le film de Rebecca Zlotowski, Grand central [de la même réalisatrice, voir aussi Planétarium].

Le film : de nos jours dans la centrale nucléaire de Cruas-Meysse (quatre réacteurs nucléaires) dans la vallée du Rhône en Ardèche. Gary (), gamin attardé (la petite trentaine, il est né en 1984) de la banlieue lyonnaise, erre de petit boulot en petit boulot quand il est embauché sans grande difficulté par une entreprise sous-traitante du nucléaire. Après une brève « formation », il est intégré dans une équipe dont il partage aussi la vie au camping du coin avec Toni, le quadra stérile (Denis Ménochet, il a pris trop de « dose » radioactive?), Karole (), l’amie avec laquelle il doit bientôt se marier, Gilles (), l’aîné du groupe, désabusé par ce sale boulot. Les intérimaires se retrouvent à réaliser les tâches qu’il vaut mieux ne pas confier aux permanents d’EdF (mieux payés, moins exposés à la radioactivité, parking à part, électricité gratuite, dixit le film). Sur fond de course à éviter de prendre trop de rayonnement radioactif (surtout synonyme de fin du boulot), avec la complicité des dirigeants de la société sous-traitante pour traficoter les résultats des dosages, Gary tombe amoureux de Karole…

Mon avis : deux aspects dans ce film, l’histoire d’amour entre Karole et Gary, ou plutôt Gary et Karole, car on peut se demander si cette dernière ne s’est pas engagée avec lui uniquement pour trouver un « donneur de sperme » qui pourrait suppléer à la défaillance de Toni, l’amour de sa vie devenu stérile, probablement suite à une trop grande exposition à la radioactivité. Le deuxième est une dénonciation somme toute soft et pas militante des conditions de travail dans le nucléaire, l’abus d’emplois d’intérimaires bien pratiques puisque leur exposition aux doses est plus discrète, ils finiront par disparaître dans la nature… Et ne croyez pas que c’est une vue de l’esprit, cela a été l’objet de plusieurs reportages en France, et actuellement à Fukushima (voir cet article du Monde sur la nouvelle fuite en cours, avec de nombreux liens utiles pour comprendre ce qui se passe), Tepco recoure aux mêmes méthodes (voire pire: les dosimètres individuels ne sont pas seulement cachés, certains ont avoué avoir été contraints de les planquer sous des plaques de plomb pour qu’ils n’enregistrent pas la radioactivité). , découvert dans Un prophète de Jacques Audiard, est vraiment excellent, comme , que j’avais bien aimé aussi dans L’enfant d’en haut de Ursula Meyer. La partie bricolage et défaut de sécurité des intérimaires du nucléaire est traitée par suggestions que je trouve très efficaces: elles devraient amener les spectateurs « non militants » à se poser des questions de manière peut-être plus douce que les films militants, finalement vus plus par des militants déjà convaincus que par ceux qui auraient intérêt à comprendre ce qui se passe dans nos centrales, où les incidents de niveau 0 et 1, liés le plus souvent à des non-respects des procédures de sécurité se multiplient année après année, dénoncés rapports après rapports par l’autorité de sûreté nucléaire (ASN) sans qu’aucune mesure ne soit prise sur le long terme. EdF sera-t-il enfin contraint d’assumer les risques et d’embaucher en direct ce sous-prolétariat du nucléaire, qui prend la plus grande partie des doses radioactives et sans suivi médical à long terme?

Pour aller plus loin : EdF n’a bien sûr pas autorisé le tournage à l’intérieur de l’une de ses centrales nucléaires « si sûres » (revoir ma centrale nucléaire préférée (Civaux), construite sur le karst, ses problèmes avec la sécheresse, avec une petite crue de la Vienne, une fuite de tritium en janvier 2012, etc.) de tels manquements à la sécurité, le film a donc été tourné en Autriche, sur le Danube, dans la centrale nucléaire de Zwentendorf… la seule centrale nucléaire autrichienne, construite à une cinquantaine de kilomètres de Vienne, et jamais mise en service suite à un référendum en 1978! Elle se visite depuis 2010 et sert aussi à des tournages…

A titre personnel, je me suis engagée avec Enercoop un fournisseur plus cher… quoi que, à force, il va finir par être moins cher, puisque nous payons de l’énergie sans apport du nucléaire, payée au juste prix de la production, visitez leur site, si vous ne souhaitez pas sauter le pas de changement de fournisseur d’énergie, actuellement, vous pouvez aussi participer à « l’aventure » en finançant de nouvelles unités de production d’énergie non nucléaire (biomasse, solaire, éolien, etc.)…

Poitiers-Limoges, non à la LGV, mais…

Entre Le Dorat et Montmorillon, le 29 mai 2013, à bord d'un train au ralenti, grêle sur le talus.

Entre Le Dorat et Montmorillon, le 29 mai 2013, à bord d’un train au ralenti, grêle sur le talus.

Depuis jeudi dernier, 30 mai 2013, et jusqu’au 12 juillet s’est ouverte l’enquête publique pour la construction d’une ligne à grande vitesse (LGV) à voie unique sous concession privée entre Poitiers et Limoges, les registres sont ouverts dans les préfectures de la Vienne à Poitiers et de la Haute-Vienne à Limoges et sur les communes du trajet. Il va falloir que je réussisse à me libérer pur étudier de plus près au moins une partie de 5000 pages du dossier. Il y a 120 km par la route entre Poitiers et Limoges, il faut compter 1h45 quand il n’y a pas de bouchons et si les entrées de Poitiers et Limoges sont à peu près fluides. La route est très dangereuse avec des morts chaque année ou presque, des montées et des descentes, pas de visibilité, de nombreux camions, peu de zones à trois ou quatre voies. Le trajet en TER prend – en principe – 1h50, puis compter entre 1h45 et plus de 2h pour Paris (avec les travaux sur les voies), temps qui sera ramené à 1h30 quand la LGV Bordeaux-Tours sera ouvertes, d’ici 2017 au plus tôt.

La situation actuelle

Actuellement, les habitants de Limoges qui veulent aller à Paris ont le choix entre deux options: prendre le TER jusqu’à Poitiers puis le TGV (train à grande vitesse) Poitiers-Paris, soit prendre le POLT / Paris-Orléans-Limoges-Toulouse. Depuis les nouveaux horaires de la SNCF, il n’y a plus de correspondance possible avec le TGV pour Paris tôt le matin, un habitant de Lussac-les-Châteaux avait médiatisé le fait qu’il avait été obligé de renoncer au TER et obligé d’acheter une voiture pour prendre ce TGV, la SNCF avait répondu qu’elle donnait priorité aux travailleurs à Poitiers et que c’était pour cela que le TER arrivait quelques minutes plus tard…

L’expérience en TER du 29 mai 2013

La ligne TER Poitiers-Limoges est actuellement sur sa plus grande partie à voie unique, avec des croisements possibles seulement dans certaines gares. Au moindre grain de sable (ou grain atlantique chargé de grêle, ce que l’on voit sur le talus ci-dessus, vers le Dorat mercredi dernier, à bord du TER), les retards sont importants. Même en temps normal, les attentes en gare pour croisement (prévues dans les horaires) font enrager les passagers. Mercredi dernier donc, je devais rentrer en train de Limoges avec une collègue. TER 868012, départ de Limoges à 18h08, arrivée prévue à Poitiers à 19h56. Arrivés à Nantiat, on nous annonce qu’il y aura une attente d’une vingtaine de minutes pour croiser avec le train en provenance du Dorat, en retard…  Le train d’en face finit par passer, mais le signal ne repasse pas au vert… Appel du conducteur de train, il finit par passer au rouge à 30km/h jusqu’au Montmorillon. Là, le retard accumulé est déjà d’une bonne heure, nous devrions être arrivés depuis une dizaine de minutes… et on nous dit que l’on va encore attendre 10 minutes de plus pour laisser passer le train en provenance de Lussac-les-Châteaux. Nous finissons par arriver dans cette gare, les voyageurs y ont encore moins d’informations que nous: la gare est fermée, il y a bien un numéro d’appel -surtaxé!- pour un service d’assistance de la SNCF, mais ce service ferme à 19h30! Finalement, nous arrivons à Poitiers à 21h35, avec 1h45 de retard, sans excuse ni offre de remboursement (ceux-ci ne concernent pas les lignes régionales).

Le POLT

Actuellement, Limoges est à 3h de Paris par le POLT / Paris-Orléans-Limoges-Toulouse. Cette ligne dessert de nombreux territoires ruraux et préfectures de départements peu peuplés.

Le projet de LGV

Le tracé officiel du projet de LGV Poitiers-LimogesD’après le site officiel, le but de cette ligne nouvelle, privée mais avec des subventions publiques importantes, est de mettre Poitiers et Limoges à 35 minutes et Paris-Limoges à 2 heures. Le raccordement avec la ligne nouvelle en cours de construction (Paris)-Tours-Bordeaux se fera au sud de Poitiers, vers Vivonne (à Iteuil), il ne semble pas question de desservir la gare de Poitiers, l’embranchement est à 10km au sud de Poitiers, et si une gare nouvelle est prévue là-bas (ce qui n’est pas d’actualité, mais on a parlé d’une gare à côté de l’aéroport de Poitiers-Biard, juste à côté de l’ancien Fronstalag), il faudra au moins 20 minutes de trajet supplémentaire en voiture et 30 à 40 minutes en bus pour tenir compte des délais de correspondance. Des études ont été menées il y a une dizaine d’années, en 2004-2006, en 2007, le Grenelle Environnement la présentait comme une première étape vers une liaison à grande vitesse Nantes-Lyon. Le coût de la ligne (1,7 milliard d’euros) est en cours de discussion dans le cadre de la pertinence des investissements face à la crise économique: la « Commission Duron » aurait, nous a-t-on dit fin mars 2013, classé ce projet de LGV bon dernier au niveau de sa pertinence, mais l’enquête publique a été lancée à marche forcée (Tulle et la Corrèze ne sont pas loin de Limoges)…

Le massacre environnemental pour un gain de temps limité

Pour gagner à peine quelques minutes de plus que dans les solutions alternatives et pour un coût exorbitant à la charge des contribuables (et au profit du futur concessionnaire de la ligne), la vallée de la Vienne sera défigurée par la saignée de la ligne nouvelle: certes, il y a déjà la centrale nucléaire de Civaux sur le trajet, mais ce n’est pas une raison pour en ajouter. Si le trajet n’a pas évolué dans le détail depuis 2007, alors il passe à quelques dizaines de mètres de la grotte du Bois-Ragot à Gouex. Sans compter le nombre d’exploitations agricoles qui seront impactées, coupées en deux, avec encore moins de terres…

Un projet non rentable de l’aveu même de réseau ferré de France

De l’aveu même de Réseau ferré de France (RFF), le projet de LGV Poitiers-Limoges ne sera pas rentable. Le coût moyen de cette LGV est actuellement chiffré à 30 millions d’euros par kilomètre… 20% de moins qu’une ligne LGV classique parce qu’il s’agit… d’une LGV à voie unique (oui, vous avez bien lu, à voie unique, à la moindre panne, ça coincera comme pour le TER actuel). Le coût estimé est quand même actuellement de 1,7 milliard d’euros. Pour tenter de le rendre un peu plus rentable, RFF propose rien moins que de supprimer la moitié des liaisons du POLT (Paris-Orléans-Limoges-Toulouse) dès maintenant… ce qui a eu pour effet de relancer les défenseurs de POLT dans leur combat.

Un TGV omnibus? La demande absurde de Montmorillon

Le maire de Montmorillon et les élus du sud de la Vienne proposent la construction d’une garde TGV dans leur secteur, pour les désenclaver… Vous avez déjà vu un TGV-Omnibus qui s’arrêterait tous les 50 km? Quand on sait la distance nécessaire à l’accélération et au freinage de ces trains, construire une ligne nouvelle pour gagner encore moins de temps est encore plus absurde! Pourquoi ne soutiennent-ils pas la modernisation du TER?

La position des élus a changé au fil des ans… Si le maire PS de Limoges, Alain Rodet, et le président PS du conseil régional du Limousin, Jean-Paul Denanot, poussent à l’accélération du projet de LGV, la position des élus de Poitou-Charentes a fluctué au fil des mois:
– Jean-Pierre Raffarin, sénateur de la Vienne, était pour le projet. Les sénatoriales s’annonçant, et comme il a besoin des voix des maires du sud-Vienne, il est maintenant réservé sauf s’il y avait une gare dans ce secteur
– Ségolène Royal, présidente du Conseil régional de Poitou-Charentes, plutôt défavorable jusqu’à présent, est maintenant favorable pour ne pas pénaliser Limoges, mais refuse l’engagement financier de la Région
– Alain Clayès, député-maire PS de Poitiers, est pour le projet, qui serait une opportunité pour Poitiers… sauf que les TGV en provenance de Limoges ne s’y arrêteront pas, puisque la gare est à dix kilomètres au sud.

Les alternatives

La modernisation du POLT

Le collectif Non à la LGV est en faveur de la modernisation du POLT, avec de très bons arguments:en dehors de Limoges, toutes les gares du trajet bénéficieraient d’une liaison améliorée. Il y a une vingtaine d’années, il avait été question de transformer cette voie pour accueillir un train pendulaire, la technologie retenue par l’Allemagne et beaucoup moins chère que les LGV/TGV. Actuellement, quelques aménagements limités (suppressions de passages  niveau) sont en cours. Pour un coût bien moindre que la LGV et une meilleure desserte des gares au-delà de Limoges, la modernisation du POLT pourrait mettre Limoges à 2h30 de Paris (3h actuellement) contre 2h10 avec le LGV par Poitiers et améliorerait aussi les dessertes des gares situées entre Toulouse et Paris (Châteauroux, Brive, Montauban, Cahors, etc.).

Le doublement de la ligne Poitiers-Limoges

Indépendamment de la modernisation du Polt, qui semble la solution la plus raisonnable pour une liaison Limoges-Paris mais aussi de toutes les gares entre Toulouse et Paris, la mise à deux voies du TER Poitiers-Limoges permettrait de réduire la durée du trajet entre Limoges et Poitiers, en se libérant de l’aléa des croisements en gare et des retards qui se répercutent d’un sens de circulation sur l’autre. En TER, il doit être possible de faire 120 km en bien moins qu’1h50!

 

Saison brune de Philippe Squarzoni

Couverture de Saison brune de Philippe Squarzoni

pioche-en-bib.jpgUne bande dessinée trouvée dans les bacs de la médiathèque.

Le livre : Saison brune de Philippe Squarzoni (scénario et dessin), éditions Delcourt, 2012, 476 pages, ISBN 978-2756018089.

L’histoire : 2006, dans les Alpes près de Grenoble. Philippe Squarzoni décide, après un voyage dans son Ardèche natale, de comprendre le réchauffement climatique. Il va se lancer dans des entretiens avec de nombreux spécialistes de la question (dont plusieurs membres du GIEC) et en rendre compte. Il pointe du doigt la surconsommation et finit par hésiter à partir pour l’Asie, où il vient de recevoir une offre de résidence: d’un côté, il s’agit d’un travail rémunéré, mais de l’autre, il lui faut prendre l’avion… Comment mettre en concordance les recommandations des experts au niveau individuel?

Mon avis : un long reportage graphique très bien documenté, mais je trouve que cela manque un peu de recommandations concrètes, la décroissance reste abstraite pour beaucoup de gens, et à part les interrogations sur les voyages en avion, il n’y a pas beaucoup d’exemples concrets, ce qui laissera facilement la possibilité aux adversaires de crier au « retour à la bougie »! Les cases sont organisées de manière très rigoureuses, à partir d’un découpage de chaque page en six cases, qui peuvent être regroupées, mais qui ont toujours le même module assez rigide. Il n’y a un passage sur le sur-éclairage des villes visible depuis l’espace, mais pas une seule case sur l’une des solutions, qui est d’interdire l’éclairage inutile (bureaux, vitrines) la nuit, et pas seulement à partir de 1h du matin avec de multiples dérogations comme le prévoit un récent décret en application du Grenelle de l’environnement. Il y a bien un petit passage sur l’énergie la moins chère est celle que l’on de consomme pas, mais pas une case sur le gaspillage d’énergie par les milliers de lampes qui restent allumées à longueur de journée sur les lieux de travail (c’est le cas dans mon bureau, éclairage par le plafond aux néons tous les jours, toute l’année, bureau au nord avec des vitres teintées qui absorbent la lumière et aucune étude pour un éclairage individuel efficace), la chasse au gaspillage permettrait de réduire sérieusement les factures d’énergie et par voie de conséquence la production inutile de cette même énergie… Bref, un livre pointu sur les constats du réchauffement climatique et le lien avec notre mode de consommation, sur ses conséquences, mais pas assez sur les remèdes possibles…

Pour rebondir sur mon blog, voir:

voitures électriques et méthane du pôle nord, je suis énervée!!!

avec des épluchures et autres… dans ma cuisine et au jardin

Tous cobayes de Jean-Paul Jaud

– une fuite de tritium dans ma centrale nucléaire préférée (Civaux).

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Les « Verts » partiront seuls aux municipales à Poitiers

Europe écologie les Verts lance le journal de campagne pour les municipales 2014 à PoitiersEn 2014, dans la plupart des grandes villes, Europe écologie les Verts / EELV (et aussi les groupes de la Vienne) partira seul au premier tour des élections municipales. A Poitiers, ils siègent au conseil municipal avec la majorité socialiste depuis 1989. Ils lançaient hier dans leur local devant la presse et quelques blogueurs et ce matin au marché leur journal de campagne, Transition, au vert citoyen(ne)s. En couverture, un petit bonhomme asexué, qui symbolise la stricte parité dans leur parti: les têtes de listes seront dans chaque ville, jusqu’à l’automne, un doublet homme/femme élu par les militants, puis il y aura une harmonisation nationale pour qu’il y ait autant de têtes de listes hommes que femmes à l’échelle régionale et nationale. De même, ils s’appliquent le non-cumul des mandats et la limitation à trois mandats électifs consécutifs, pour favoriser le renouvellement des élus.

Ils souhaitent construire leur programme de manière participative (co-construction du programme), et ont déjà organisé des réunions d’information et des rencontres dans les différents quartier de la ville. La prochaine aura lieu centre-ville (au biblio café, rue de la cathédrale, le 18 avril 2013 à 20h). Ces rencontres vont déboucher sur des soirées thématiques, dans un lieu à définir le 29 avril autour de la sortie du nucléaire, le 2 mai à la maison du Peuple sur le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Et pour ceux qui sont intéressés, ils sont réunis depuis ce matin (samedi 13 avril 2013) pour une grande journée de rencontre ouverte à tous dans l’amphithéâtre de la faculté de droit place du Général de Gaulle (place du marché) autour du thème « La transition énergétique dans l’habitat: une opportunité pour l’emploi? ». Vous pouvez les rejoindre cet après-midi!

Le programme des différentes rencontres sera mis à jour sur le site des groupes EELV de la Vienne.

EELV envisage la campagne au niveau de l’agglomération de Poitiers: les délégués à l’agglomération resteront désignés par les différents conseils municipaux, or c’est à l’échelle de l’agglomération que se négocient les enjeux de déplacement, d’emploi, etc.

L’humain sera au cœur de leurs actions, il s’agira de montrer que le « vivre ensemble » et la sobriété (énergétique entre autre) peuvent être gais!  La « conversion écologique de l’économie » sera une source d’emploi…

Et puisque nous sommes en période de grande « transparence politique », j’ai demandé où ils en étaient à titre personnel sur la transition énergétique (moins grande consommation individuelle, sortie du nucléaire, possible par exemple avec Enercoop, le fournisseur que j’ai choisi, production d’eau chaude solaire)… Et oui, comment encourager la reconversion énergétique si on ne l’applique pas soi-même… Bonne nouvelle, si aucun(e) des présents n’a quitté le « fournisseur nucléaire national », certain(e)s y réfléchissent;

– l’un(e) [pour respecter le neutre…] tente de poser des panneaux solaires chez lui, mais se heurte de manière inexplicable à l’architecte des bâtiments de France, bien qu’habitant en secteur sauvegardé, il devrait y avoir des solutions acceptables à trouver pour utiliser le soleil sans nuire au patrimoine…

– un(e) autre a renoncé à la voiture individuelle: quand on habite et travaille en ville, c’est faisable. De mon côté, je me débrouille très bien depuis 20 ans entre la marche à pied, les bus et la location occasionnelle de voiture, simplifiée encore depuis quelques années avec l’auto-partage;

– l’isolation des habitations, pourtant pas toujours simple dans le bâti ancien, est en bonne voie chez chacun(e), et prônée dans le programme: elle permet de réduire les dépenses en énergie et donc de récupérer du pouvoir d’achat…

– l’un(e) a choisi un réseau bancaire de l’économie sociale et solidaire (crédit coopératif),

– tous sont cyclistes, le vélo semble même poser un problème dans leur local, une affichette recommande de les « laisser à l’extérieur » ;-),

– etc…

A suivre… leur journal de campagne est mensuel!

Petit complément très personnel (non abordé dans la conférence de presse, mais puisque, aujourd’hui, je parle politique…): je me moque bien des déclarations de patrimoine des élus, les conflits d’intérêts sont plus importants (avocats d’affaire et lobbyiste, médecin ou pharmacien conseillant l’industrie pharmaceutique et.), mais soigneusement évités dans le débat actuel. Un(e) « vert(e) » en 4×4 me choque autant qu’un(e) « vert(e) » (comme Mme Duflot il y a quelques mois) en voiture électrique tant que celle-ci est alimentée en énergie nucléaire avec des batteries extrêmement polluantes à produire et éliminer… Mais j’en ai déjà parlé dans cet article

 

De la météo… et de la rouelle de porc

Débit du Clain entre le 8 et le 12 avril 2013, source info crueMa semaine a été bien remplie, avec une très intéressante conférence de Cédric Villani, salle comble, la conférence a déjà été mise en ligne par l’espace Mendès-France et une autre de Florence Chave-Mahir sur l’exorcisme du 8e au 14e siècles, dans le cadre d’un cycle de conférences de la maison du Moyen-Âge. Du coup, je n’ai pas beaucoup avancé mes différents projets… mais la météo et ses giboulées répétées depuis lundi m’ont fait pensé à … l’année dernière un petit mois plus tard! Après la parution de l’article  du 25 avril 2012 que je réédite ci-dessous (qui sera peut-être mon plat samedi…), le niveau du Clain avait continué à monter et mon jardin était sous l’eau le 1er mai 2012… Il doit l’être aussi presque l’être ce matin, hier, le débit a fortement augmenté tout au long de la journée et le Clain était au niveau de sa cote d’alerte (vigilance jaune, merci au site national info crue…). Sur le premier graphique, vous voyez l’évolution du débit à la station du Pont Neuf à Poitiers entre le 9 avril à  5h et le 12 avril à 5h, passé de 18 à 82 m3/s. Au petit matin, le débit se stabilise, mais de nouvelles pluies sont annoncées.

Niveau du Clain au pont Neuf à Poitiers du 9 au 12 avril 2013, source info cruesSur le graphique ci-dessus, le niveau du Clain aux mêmes heures (à 5h: 2m33), le trait bleu est le niveau maximum de la dernière crue annuelle normale du 29 décembre 2012 (2m77), la limite de débordement officielle est autour de 2m30 (le trait vert), avec le quai dans mon jardin, il déborde plutôt à 2m40 (le trait rouge), on n’est pas loin. Bon, et bien, même si la pluie s’arrête et que le soleil revient dimanche, le nettoyage de printemps du jardin ne sera pas pour ce week-end… je pourrai toujours me promener à la recherche de fritillaires. [Samedi 13 avril: entre 5 h à 8h du matin, le niveau s’est stabilisé à 2,84 m, avec un débit à 127 m3/s].

Poitiers, au pont Saint-Cyprien, la crue du Clain le 20 décembre 2011Pour la crue de décembre 2011 (la photo ci-contre, en grand dans l’article lié), il avait atteint 3,31m, le niveau le plus haut que j’ai vu depuis que j’ai mon jardin, une petite crue décennale. Nous sommes loin des alertes à la sécheresse (printemps 2011) et…

Poitiers, le 21 juin 2011, 1, apéro au milieu du Clain au pont Joubert… du Clain presque à sec (21 juin 2011, ci-contre, traversée à pieds quasi-secs organisée par Europe écologie les Verts)… Caprices de la nature dans le cas des crues, couplé pendant les périodes de sécheresse à trop de pompage pour les irrigations agricoles… Pour les visiteurs occasionnels, je vous rassure, il n’y a que mon jardin qui est au bord de l’eau, j’habite à 1,5 km, et pas au bord du Clain, mais en cas de crue centennale, comme en 1982 ou en 1904, le garage peut avoir un peu d’eau de la Boivre… comme je n’ai pas de voiture et que j’habite au deuxième étage, je ne crains pas grand chose.

Le plat de rouelle de porc

Article du 25 avril 2012…

Vue la météo et la poursuite des giboulées [fin avril 2012], un plat d’hiver était recommandé pour ce dimanche… Samedi, j’ai acheté une belle tranche de rouelle chez le charcutier… oui, sous les halles ici, le porc même frais est chez le charcutier, le bœuf et le mouton chez le boucher, le poulet chez le volailler ou les producteurs locaux…

Bon, alors, la rouelle, j’aime bien la faire mariner. Donc, dès le retour du marché, je prépare dans une grande cocotte en verre la marinade avec du vin blanc sec, un oignon, des clous de girofle (en fonction de votre goût, ne pas oublier de les compter pour les enlever en fin de cuisson et éviter que quelqu’un ne morde dedans, ce n’est pas agréable), un bouquet garni, une carotte, deux ou trois gousses d’ail pressées, un peu de poivre (et de sel pour ceux qui salent) le mélange doit juste couvrir la viande.

Le lendemain matin, dès 9h, dans le faitout, faire revenir dans un peu d’huile deux autres oignons, les réserver.

Enlever la viande de la marinade, la faire saisir à feu vif des deux côtés. Remettre les oignons, la marinade, ajouter quelques carottes.

Laisser cuire 4 heures à feu très doux, la viande est alors confite. Servir par exemple avec des pommes de terre à la vapeur ou des pâtes fraîches. Cette fois, j’avais prévu des pommes de terre et des pommes fruits, le tout cuit à la vapeur. Vous pouvez aussi réduire le jus de cuisson et le présenter avec un peu de crème fraîche, de mon côté, j’aime bien la manger avec une sauce blanche préparée pour moitié avec le jus de cuisson et pour moitié avec du lait.

Pour ma part, j’aime bien utiliser tout au long de la cuisson de la viande le bac à vapeur qui s’adapte sur mon faitout (à revoir sur cet article consacré à la carbonnade à la flamande), aussi, je cuis plusieurs légumes les uns après les autres pour en avoir dans la semaine ou au congélateur.

Les fritillaires sont fleuries!

Fritillaire pintade en bouton, cliché Grégory Vouhé, avril 2013Chaque année, j’admire ces petites fleurs, les fritillaires pintade, dans la vallée du Clain… Le week-end dernier, par hasard, j’en discute avec Grégory, lui disant que j’ai la flemme d’aller voir si elles sont enfin fleuries entre l’ancien jardin des insectes et Saint-Benoît. Il se souvient très bien de cette fleur qui a fait la couverture du numéro de l’été 2009 de l’Actualité Poitou-Charentes, consacré à la biodiversité. Un peu plus tard dans la saison, j’observe les orchidées sauvages, je vous ai montré une de ces sorties, à Civaux. Pour en revenir aux fritillaires, Grégory a affronté la météo lundi et en a vu une seule (la photographie ci-contre), rescapée d’une cueillette sauvage la veille, cueillette strictement interdite, c’est rappelé par des affichettes au bord du Clain. Si vous en voyez, photographiez-les, mais ne les cueillez pas! Aniko Roquet, amoureuse de la nature (voir l’un de ses articles, sur l’orchidée bouc), qui fait des observations dans le même secteur, a bien voulu accepter mon invitation à écrire l’article du jour sur mon blog, un grand merci à elle!

Fritillaire Pintade, cliché A. Roquet, à Poitiers en 2012Je laisse la parole à  Aniko Roquet (avec sa photographie)!

Fritillaire œuf de pintade, œuf de vanneau, fritillaire damier / Fritillaria meleagris

Description et culture :

La fritillaire pintade a de curieuses fleurs à damier brun sur blanc, en forme de lanterne, s’épanouissant en avril. Dans les populations naturelles, on trouve des individus à fleurs blanches à damier vert. Les fleurs sont portées sur des tiges hautes de 30 cm avec des feuilles alternées et courbes, d’un vert glauque, semblables à des feuilles d’ail. A l’état sauvage cette plante pousse dans les prairies humides à mi-ombre ou ensoleillées, dans les jardins elle nécessite un emplacement au soleil ou à l’ombre légère, avec un sol qui ne se dessèche pas complètement en été. Elle s’associe superbement à la jacinthe des bois, à la renoncule des marais, à l’anémone des bois, dans l’herbe haute.

Dans des conditions adéquates, la plante se ressème et se naturalise facilement. La meilleure façon d’établir une colonie est de récolter les graines, de les semer dans des terrines et de transplanter les plants une fois qu’ils ont atteint une taille suffisante.

Guide des 400 meilleurs bulbes de jardin – Patrick TAYLOR 6ED. Ulmer.

Voilà pour la description et la culture des fritillaires pintade (fritillaria meleagris). On rencontre toujours ces jolies fleurs dans la nature mais par pour très longtemps si on n’y prend pas garde. Il faut s’abstenir de les cueillir, même si elles sont attirantes et vous inspirent une composition florale en vase. Quel dommage ! Elles sont bien plus belles parmi leurs compagnes sauvages et quel bonheur de les découvrir lors de randonnée pédestre.

Bien que cette espèce soit encore répandue en Poitou-Charentes, en prairies alluviales inondables, elles sont partout en régression et les causes principales sont l’assèchement des zones humides et la cueillette.

Pour sensibiliser les promeneurs des bords du Clain, il faudrait signaler leur présence par des affiches ou des pancartes les décrivant, dans le style des lutrins de signalisation de flore et faune remarquables des zones humides, installés le long des chemins de randonnée bordant la Boivre à Biard.

Un grand merci à Aniko Roquet pour ce partage!

couverture du numéro 85, 'été 2009, de l'Actualité Poitou-CharentesPour aller plus loin, voir

– le n° 85 (été 2009) de la revue l’Actualité Poitou-Charentes, l’article Tous pour la fritillaire de David Perrault et la couverture;

– un article de Nature-environnement des Deux-Sèvres, avec une carte de répartition de la fritillaire en France (merci à Catherine qui m’a suggéré cet ajout); vous trouverez une carte de répartition actualisée sur le site de l’inventaire national du patrimoine naturel;

– inventaire de la Fritillaire pintade dans la Vienne, par Vienne Nature;

– rapport sur la présence de la fritillaire en Loire-Atlantique par la LPO et d’autres associations.

Pour (re)voir une sortie « orchidées » à Civaux (avec Vienne Nature et le musée de Civaux): voir le récapitulatif, sortie orchidées à Civaux (2) : Ophrys mouche, quelques orchidées (petites) araignées, plusieurs orchidées pyramidales (Orchis pyramidal ou Anacamptis pyramidalis), sortie orchidées à Civaux (3) : première orchidée bouc, Ophrys abeille, et côté petites bêtes, un clairon, sortie orchidées à Civaux (4) : orchis homme pendu, orchidées boucs, céphalentères à longues feuilles.

Parrainage d’abeilles avec… parrains d’abeilles

Abeille sur un poirier en fleurEn 2010, j’avais participé à un parrainage d’une ruche avec un toit pour les abeilles. J’ai arrêté après une année d’expérience, je vous ai expliqué pourquoi j’ai arrêté ce projet (en gros, association intermédiaire qui ne communique pas sur la part réellement remise à l’apiculteur et qui pratique de « grennwashing » avec la grande distribution, explication dans l’article précédent). Après un temps de réflexion, des contacts ici et là par mes différents réseaux, j’ai décidé en 2013 d’aider directement un apiculteur, ou plutôt un couple d’apiculteurs, parrains d’abeilles, qui sont installés pas très loin de chez moi, dans l’Indre, à deux pas de sites archéologiques que je connais bien (la grotte préhistorique de Saint-Marcel et le site antique d’Argenton-sur-Creuse/Argentomagus). Le miel sera disponible à l’automne… si d’autres personnes participent sur Poitiers, il pourrait y avoir une livraison ici ;-). Les images qui illustrent cet article, une abeille sur un poirier en fleur et le rucher, m’ont été gentiment envoyées par Vincent et Marie, de parrains d’abeilles, je leur laisse la parole pour se présenter!

Un rucher de parrain d'abeilles

Les abeilles et vous.

Nous sommes deux jeunes apiculteurs installés dans le département de l’Indre.
Cette activité apicole représente pour nous une manière de vivre en accord avec nos convictions (alimentation, cadre de vie, protection de la nature …). Elle permet aussi de maintenir des ruches dans nos contrées, de sensibiliser l’entourage aux bienfaits de l’abeille, d’échanger avec les agriculteurs et de recréer du lien. En effet, qui n’a pas le souvenir du pot de miel d’un grand-père ou de la ruche d’un voisin ?
Comme vous le savez certainement, l’abeille joue un rôle essentiel dans l’équilibre de notre environnement. Elle participe aussi grandement à la diversité de notre alimentation par la pollinisation. Nous savons bien que l’installation de ruches dans un verger permet d’augmenter la qualité et la quantité de fruits. En effet, l’abeille n’est pas seulement ce petit insecte piquant ! D’ailleurs, bien souvent, l’abeille ne pique que si elle se sent en danger. Elle produit aussi l’un d’un plus beau trésor naturel : le miel. Le miel reflète parfaitement la richesse et la diversité florales environnantes.
Afin d’agir concrètement, nous vous invitons à parrainer une ruche. Le parrainage représente un réel engagement pour la préservation des abeilles et de la biodiversité !
Il permet de soutenir le projet de deux jeunes happy-apiculteurs, artisans de la nature et de développer une apiculture pérenne! En échange de votre soutien, vous recevrez des pots de miel, produit par vos abeilles et récolté par nos soins. Nous vous invitons à jeter un petit coup d’œil à notre site internet www.parrains-d-abeilles.com où vous trouverez des informations concernant l’abeille, le parrainage, ou encore notre carnet de route !
C’est toujours un plaisir de pouvoir échanger avec vous, alors n’hésitez pas à nous contacter !

Vincent, Marie et les Z’Abeilles bzzzzzz
Les Moreaux
36200 CHAVIN
02 54 25 40 22