
Lorsque je vous ai parlé de Village toxique, j’avais promis de vous parler aussi de la Petite histoire des colonies françaises de Grégory Jarry et Otto T. Je commence par le tome 2, parce qu’il rentre mieux dans le défi sur le monde arabe organisé par Schlabaya que le tome 1, l’Amérique française. A suivre dans les prochaines semaines les tomes 3 (la décolonisation) et 4 (la Françafrique). La série a fait l’objet d’une exposition lors du festival de la bande dessinée d’Angoulême en 2011, reprise début 2012 à la médiathèque de Poitiers.
Le livre : Petite histoire des colonies françaises, tome 2, l’Empire de Grégory Jarry et Otto T., éditions Flbl, 2007, non paginé, ISBN 978-2-914553-63-6.
L’histoire : en Afrique, en Asie et en Océanie, de 1805 (Trafalgar) à 1914. Après une introduction sur la période de l’Empire (napoléonien), ce volume ouvre par un premier long chapitre consacré à la conquête de l’Algérie, à partir de 1830, puis un second chapitre sur l’Algérie française. Le troisième chapitre s’intéresse au Maroc et à la Tunisie sous protectorat. Suivent ensuite l’Afrique coloniale (chapitre 4), en commençant par le partage de l’Afrique par l’Europe à la conférence de Berlin en 1884 et la présence française en Océanie, y compris l’Indochine (chapitre 5)
Mon avis : le récit est porté par un général de Gaulle très stylisé, qui introduit chaque séquence. Comme les autres livres signés Grégory Jarry et Otto T., nous sommes à la limite de la bande dessinée, avec sur chaque page un bloc de texte qui narre l’histoire et en dessous, une série de vignettes non délimitées par des cases, qui illustrent souvent avec beaucoup d’humour le texte, dans un dessin en noir et blanc sur fond brun. Un dessin très stylisé, les personnages sont représentés avec un gros corps, une petite tête, et une figuration « en fil de fer » du cou, des bras et des jambes. L’humour est mis au service d’une histoire complexe, survolée à grands traits, comme une introduction et une invitation à approfondir le sujet, sans oublier les grandes exactions, les massacres, avec une optique résolument anti-colonialiste et pro-droits de l’Homme.

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Il y a quinze jours, mes amis néo-zélandais étaient en transit à Paris, entre Constantine, où ils ont passé quelques semaines de vacances en famille, et Londres avant de rentre en Nouvelle-Zélande… Toutes les dames de la famille avaient dû se mettre en cuisine pour moi, et ils devaient avoir des bagages énormes, voici rien que pour moi… plusieurs kilos de bonheur! La grande ballade que nous avons faite à travers Paris a permis de brûler quelques calories avant d’attaquer les colis!
De la bonne galette maison, il m’en reste encore un peu au congélateur, décongelée et tiédie au micro-onde, cela me donne un petit-déjeuner délicieux et plein de souvenirs…
Des dattes succulentes…
Des pâtisseries maison, mmm… délicieuses! J’ai un peu partagé avec
Et puis, des nougats qui viennent du meilleur confiseur de Constantine…
Comment ça, vous ne voyez pas? Voilà la boîte ouverte. Un grand merci à vous tous!
Mon avis : un texte très court mais très très fort, à lire absolument (quelques minutes suffisent, disons un quart d’heure…) si vous le trouvez.