Le chemin de croix de l’église Saint-Etienne-du-Port de Niort, (revoir l’église et ses mosaïques), est l’œuvre de Madeleine Nasouska-Chantrel, qui a signé sur le chanfrein (la partie en biais) inférieur de la dernière station: « chemin de croix NASOUSKA CHANTREL » . Présenté et primé au salon des artistes français de 1924, ce chemin de croix en métal argenté a été béni le 15 mars 1935. Elle est aussi l’auteur du chemin de croix de l’église de Drancy. Le chemin de croix traditionnel comporte les 14 stations très standardisées. Je vous ai fait deux montages (pas très grands, mes photographies n’étant pas toujours très nettes, et parfois déformées, il n’est pas toujours possible de se mettre en face). Impossible de mettre le flash, le métal se réfléchissant trop, mais l’appareil photo a eu du mal à faire le point dans certains cas. Je vous mets donc le thème traditionnel de chaque station et quelques précisions si nécessaire. Alors que beaucoup d’artistes de cette époque osent des interprétations très modernes du chemin de croix (voir le chemin de croix de Jean Claro dans l’église Saint-Hilaire de Poitiers ou le chemin de croix de Rosine Sicot dans l’église Saint-Hilaire de Niort), nous avons ici une figuration très classique et traditionnelle.

Station 1. Jésus est condamné à être crucifié. Pilate est assis sur son trône, un juge lit la sentence inscrite sur un parchemin, Jésus est debout, un soldat derrière lui le tient par l’épaule.
Station 2. Jésus est chargé de sa croix. Jésus est debout au centre, présentant ses paumes vers l’avant. Il est encadré de deux soldats dont l’un lève la croix.
Station 3. Jésus tombe pour la première fois sous le poids de la croix. Jésus est agenouillé et tente de relever la croix, aidé par un homme alors qu’un autre derrière lui semble lui tendre une éponge. A l’arrière se tient un soldat.
Station 4. Jésus rencontre sa mère. Devant un décor d’architecture urbaine (que l’on retrouve sur la plupart des stations, tantôt simple mur, tantôt forteresse), Jésus ploie sous le poids de la croix alors que Marie, voilée, se présente devant lui.
Station 5. Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix. Jésus est de plus en plus plié sous le pods de la croix que Simon tente de soutenir alors qu’un soldat semble protester.
Station 6. Sainte Véronique essuie le visage de Jésus. Véronique, agenouillée devant Jésus, lui tend un linge.
Station 7. Jésus tombe pour la deuxième fois. Jésus est prosterné au sol. Un passant le bat avec un bâton, un autre tire la croix pour la redresser, un soldat observe la scène.
Station 8. Jésus rencontre les femmes de Jérusalem qui pleurent. Trois femmes en prière et un enfant font face à Jésus qui les bénit. Il est debout et semble moins épuisé que dans les stations précédentes.

Station 9. Jésus tombe pour la troisième fois. Jésus semble évanoui, allongé sur le sol, un soldat le tire par le bras, un autre relève la croix pendant que le troisième observe la scène.
Station 10. Jésus est dépouillé de ses vêtements. Jésus est debout, deux soldats lui tirent la tunique vers le bas.
Station 11. Jésus est cloué sur la croix. Trois soldats procèdent à la mise en place des clous, la couronne d’épines est posée au sol à côté des clous restant.
Station 12. Jésus meurt sur la croix. Jésus est en position relâchée sur sa croix, sa mère et deux personnages, l’un priant, l’autre pleurant à ses côtés.
Station 13. Jésus est détaché de la croix et son corps est remis à sa mère. Jésus a été descendu de la croix, Marie l’embrasse sur le front alors que deux hommes s’apprêtent à le mettre dans son linceul.
Station 14. Le corps de Jésus est mis au tombeau. Les deux hommes portent en terre Jésus enfermé dans son linceul, deux autres personnes éplorées se tiennent à l’arrière.
Photographies de mi-juillet 2011.
Puisqu’il paraît que les enfants ont du mal à 
Un livre trouvé à la 

Ma
Il y a quelques semaines, en cherchant de la documentation pour mon article sur le
Comme il y a très peu d’informations sur ce champ de tir dans la documentation dont je dispose, je me suis permis de retranscrire le panneau d’information présent sur place :
Un autre panneau, posé visiblement récemment, raconte l’histoire des cinquante otages, je vous renvoie pour celle-ci aux liens dans mon article sur le
Pour les 50 ans de cette tragique première exécution, la ville de Nantes a inauguré en 1991 un monument commandé à Jules Paressant. La stèle que vous apercevez en avant du monument rappelle le contexte de son érection :
Voici une vue rapprochée de la casemate de tir qui a été conservée…
Et deux détails de cette casemate.
Le parc autour invite au recueillement…
Une dernière vue avant de repartir sur la pointe des pieds…
Je poursuis Végétaros le stégosaure (voir le
Un livre qui m’a été offert et dont j’avais lu
Je poursuis tranquillement la broderie du tigre dans la rivière d’après un kit de DMC. Il y a un peu moins de changements de couleurs que pour l’
Après la visite générale de
Jeanne d’Arc à cheval tient un étendard sur lequel on peut lire « Jésus » et « Marie ».
Sur la droite de la scène, des soldats (fantassins) gardent une condamnée (Jeanne d’Arc à Rouen) liée à un poteau, faisant face à un crucifix.
Au milieu de la scène, devant le cheval, une paysanne en sabots (Jeanne d’Arc avant la « révélation ») tient une quenouille (instrument que je vous ai déjà montré pour la
Au-dessus de la porte, sur la gauche de la scène peinte, des anges observent la scène, installés devant une église.
Le mur sud du transept est occupé par une scène de la vie de sainte Thérèse (l’autel secondaire lui est aussi consacré, à voir bientôt).
Au centre de la scène, sainte Thérèse, agenouillée et toute de bleu vêtue, reçoit la bénédiction d’un prélat assis sur sa cathèdre.
Sur la gauche du panneau peint, une procession, figurée de dos, entre dans une église.
Un homme âgé accompagne une fillette en la tenant par la main. Il s’agit d’une scène inspirée d’une image populaire : « Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus, à six ans, découvre au firmament étoilé l’initiale de son nom » (information de Brigitte Montagne, dossier de protection de l’église Sainte-Thérèse de Poitiers, 2013).
Après les différentes broderies (le
Et voilà, une pochette pour ranger les couverts qui est partie chez
J’ai même réussi à trouver des couverts assortis à la pochette fleur couleur « grenouille » chinée à la