Une poule brodée rouge (2)

Poule brodée rouge, deuxième étape, le texte brodéAprès les œufs, j’ai poursuivi par le texte « cuisson des œufs » en haut, toujours en brodant doucement la broderie à raison de dix minutes au lever de la sieste (ma vue est meilleure après le repos), avec une grille photocopiée et agrandie (tirée du livre de Martine Rigeade, Péché de gourmandises à broder, sur une toile de lin jaune façon toile à canevas, facile à suivre, avec un fil très contrasté, un fil de soie d’Alger rouge acheté à la brocante et déjà utilisé pour un coussin magique.

Poule brodée rouge, deuxième étape, l'ensembleMerci à Luna, qui réalise un projet de broderie avec 15 points par jour, dont je me suis inspirée pour cette reprise en douceur de la broderie.Format à peu près A4.

Couverture du livre de M. Rigeade, péché de gourmandise à broderDans ce livre, j’ai déjà réalisé:

Mauvais genre de Chloé Cruchaudet

Logo BD for Womenpioche-en-bib.jpgJe vous parle rarement deux jours en suivant de bandes dessinées… Mais cela faisait plusieurs semaines que j’étais sur la liste d’attente de la médiathèque pour avoir cet album, dont on parle beaucoup en ce moment, récupéré hier et en lice pour le prix du meilleur album qui sera remis demain à Angoulême à l’occasion du  41e festival international de la Bande dessinée (revoir autour de la bande dessinée à Angoulême : le musée, transformé en 2012 en musée privé par Art Spiegelman, le festival 2011, le buste d’Hergé, les murs peints : Margerin et Morris, façade d’une mutuelle par Sineux). Il a déjà reçu le Grand prix de la critique de bande dessinée 2014. [PS: il a finalement reçu le prix du jury, le grand prix est revenu à Come prima d’Alfred, le prix spécial du jury à La propriété, de l’israelienne Rutu Modan, une auteure dont je vous ai parlé pour Exit wounds. Le grand prix revient à Bill Watterson, le créateur de Calvin et Hobbes, qui présidera le festival 2015].

Le livre : Mauvais genre de Chloé Cruchaudet (scénario, dessins et couleurs), collection Mirages, éditions Delcourt, 2013, 160 pages, ISBN 978-2-7560-3971-8.

L’histoire : Dans un prétoire dans les années 1920. Une femme comparaît, on ne comprend pas pourquoi au premier abord. Retour en arrière, quelque part sur le front lors de la Première guerre mondiale. Paul, séparé de Louise juste après leur mariage, est confronté à la mort de trop, celle d’un camarade décapité devant lui, alors qu’il venait de « pêter les plombs ». Il décide de se mutiler un doigt, fera tout pour que sa blessure se sur-infecte. Mais voilà, un doigt en moins, ça ne suffit pas à être réformé. Il décide de déserter, retrouve Louise qui le cache dans un hôtel à Paris. Un peu par hasard, parce qu’il veut sortir prendre l’air et s’acheter une bouteille, il revêt les habits de Louise. Vient alors l’idée de continuer à vivre au grand jour, sous les traits d’une femme, Suzanne… ce qui va le mener à prendre un métier féminin, puis au bois de Boulogne.

Mon avis: La première guerre mondiale est à la mode en cette année de commémoration du centenaire, en voici une histoire singulière, celle d’un déserteur. Dans le concert de louanges autour de cet album, je vais avoir une note un peu discordante. J’ai beaucoup aimé le scénario, mais eu beaucoup plus de mal avec le dessin, noir et blanc aquarellé en gris, sauf, au fil des pages, des rehauts de rouge, notamment pour des vêtements. L’alcool semble jouer un rôle important: lors de la rencontre avant guerre dans une guinguette, pour la première sortie de Paul après sa désertion, pour faire la fête avec les collègues de travail, ce qui l’amènera à découvrir le bois de Boulogne. J’ai préféré la première partie, l’ambiance des tranchées rappelle les sombre tableaux d’Otto Dix par exemple. La suite est une belle histoire d’amour, un travestissement presque « par accident », de plus en plus assumé au fil des jours et des mois, des années même… puisqu’il a fallu attendre 1928 pour que les déserteurs soient amnistiés. Le retour à la vie de Paul sera tragique pour « Suzanne ».

PS: j’ai aussi reçu l’avis de Maryse, sans blog, à qui j’avais prêté l’album avant son retour à la médiathèque. Le voici:

Cette BD m’a été prêtée par Véronique, et moi qui ne suis pas trop BD, je l’ai lue d’un trait et relue. Scénario et graphisme superbes. Pour moi, enfin un contre-héros. Le poilu classique honoré et glorifié, terminé! Ici, c’est un homme qui déserte, qui se travestit pour vivre et survivre. On ne sait pas trop si on le plaint ou si on le déteste. Il se transforme en femme et on est surpris d’être tenu en haleine pour savoir jusqu’où il est capable d’aller. En face, sa femme qui l’a épousé avant qu’il ne parte à la guerre. Au début, elle est effacée, timide puis son personnage devient de plus en plus important, elle encourage son mari dans sa transformation, lui donne des conseils. Elle évolue et partage ses goûts homosexuels et « pervers » dans les bois où tout est permis. Elle devient plus putain que lui, jusqu’au bout…sans vous révéler la fin bien sûr. Vraiment à lire et relire… Très Bien +++++

Pour aller plus loin : voir le site officiel de Chloé Cruchaudet.

Logo du top BD des blogueurs 2013 Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Noël 2013 par Bluesy

La carte de voeux 2014 de Bluesy, cartes à publicité et marque-pagesJ’ai reçu de Bluesy une belle enveloppe avec des cartes à publicité, des marque-pages et une très belle carte maison…

La carte de voeux 2014 de Bluesy, détailLa voici de plus près, avec son sapin en relief et ses étoiles brodées! Allez vite rendre visite à Bluesy (que je remercie beaucoup), vous y découvrirez ses beaux travaux manuels (elle aussi brode actuellement dans Péché de gourmandises à broder de Martine Rigeade, voir son macaron, et de mon côté, les œufs, le rouleau de réglisse et le berlingot et la pâte d’amande montés en porte-clefs, une nouvelle fournée de bonbons et des glaces), ses voyages (en ce moment au Pérou), et hélas depuis quelques mois la convalescence de Guy, victime d’un grave accident de vélo.

Quatre soeurs, Enid, de Malika Ferdjoukh et Cati Baur

pioche-en-bib.jpgLogo BD for WomenCouverture de Quatre soeurs, Enid, de Malika Ferdjoukh et Cati BaurUne bande dessinée dont j’avais entendu parler à plusieurs reprise et que j’ai fait exhumer des réserves de la médiathèque.

Le livre : Quatre soeurs, tome 1, Enid de Malika Ferdjoukh (roman, scénario) et Cati Baur (scénario, dessins et couleurs), collection Encrages, éditions Delcourt, 2011, 161 pages, ISBN 978-2-7560-2008-2.

L’histoire : en 2008 dans une grande villa (Vill’Hervé) au bord de la mer. Les sœurs Verdelaine sont orphelines depuis 19 mois, leurs parents sont morts dans un accident de voiture. Elles sont cinq, Enid la cadette, 9 ans, Hortense 11 ans, Béthina 14 ans, Geneviève 16 ans, et Charlie, 23 ans, amoureuse de Basile, jeune médecin. Les sœurs s’organisent entre elles pour vivre dans cette grande maison, sous la surveillance lointaine de tante Lucrèce, avec les chats, les bruits de la maison, les tempêtes, la chaudière à maîtriser, le bus pour aller à l’école… et les parents qui apparaissent ici et là, petites voix qui guident les filles.

Mon avis : un album en couleur adapté par l’auteure elle-même d’un roman jeunesse en quatre tomes de Malika Ferdjoukh, paru à l’école des Loisirs et que je n’ai pas lu. Le premier tome de la bande dessinée se place du point de vue de la cadette, un peu rêveuse, aventurière à ses heures (elle part explorer le puits où l’arbre centenaire a atterri suite à la tempête). J’aime bien le rendu de la grande villa et de ses multiples pièces, mais aussi du parc, notamment pendant la tempête. Je trouve en revanche que le rendu des personnages, et notamment des visages, est trop simplifié. Mais bon, la cible de cet album, c’est la jeunesse, ceux (et surtout celles) qui ont lu le roman, je suppose.

Le tome 2, Hortense, est paru, ainsi qu’une autre adaptation en bande dessinée chez Je Bouquine.

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Harry le monstre (2)

Harry le monstre, terminéAprès la laborieuse étape de la couture à la main des ronds appliqués, l’étape suivante a été plus facile! Couture à la machine, la forme permet des approximations (c’est pour ça que j’ai choisi ce modèle), j’ai laissé une ouverture minimale en bas pour le retournement, le rembourrage (comme pour le lion, pas trop bourré contrairement aux recommandations du livre). Puis fermeture à la main. Pour les cheveux, au lieu du raphia effiloché (pas top pour un bébé), j’ai cousu solidement des boucles en laine.

Modèle tiré de Il était une fois, par Melly and Me, aux éditions de Saxe (2011). Hauteur : 30 cm…

Lulu femme nue, de Sólveig Anspach

Affiche de Lulu femme nue, de Sólveig AnspachAprès La vie d’Adèle de Abdellatif Kechiche, adaptation de Le bleu est une couleur chaude de Julie Maroh, je suis allée voir Lulu femme nue, adaptation par Sólveig Anspach (avec Karin Viard dans le rôle titre) de la bande dessinée d’Étienne Davodeau (voir mes avis sur le tome 1 et le tome 2).

Le film : à Saint-Gilles-Croix-de-Vie en Vendée. Lulu [Karin Viard] sort d’un entretien d’embauche qui s’est mal passé. A la gare, elle rate le train du retour vers Angers, décide de passer la nuit sur place. Le lendemain, sur le quai de la gare, elle s’aperçoit qu’elle a perdu son alliance, retour à l’hôtel, elle décide de rester un peu sur place, plaque mari et enfants, Morgane [Solène Rigot] et les jumeaux, rencontre Charles [Bouli Lanners], un ex-tolard surveillé par ses frères, emménage avec lui au camping quand elle ne peut plus utiliser sa carte bancaire, bloquée par le mari. Quand elle s’aperçoit que sa soeur et sa fille sont à sa recherche, elle fuit à nouveau, se retrouve aux Sables-d’Olonne, tente maladroitement de braquer Marthe [Claude Gensac], une vieille dame qui finalement la recueille chez elle…

Mon avis: j’ai bien aimé le film, finalement assez proche de la bande dessinée, même s’il y a des modifications à la marge bien sûr, à un gros détail près : dans Le bleu est une couleur chaude de Julie Maroh, Emma racontait aux parents de Clémentine (Adèle dans La vie d’Adèle de Abdellatif Kechiche) le journal intime de leur fille après son décès, zappé dans le film. De même ici, Étienne Davodeau (voir mes avis sur le tome 1 et le tome 2) avait choisi de montrer la famille attendre le retour de Lulu, complètement passé sous silence dans le film de Sólveig Anspach. Bizarre, ce procédé du récit de la bande dessinée serait-il incompatible avec l’adaptation au cinéma? Revenons au film lui-même. Karine Viard incarne formidablement cette Lulu en quête d’un sens à sa vie. Elle passe à merveille de la quadragénaire effacée et soumise à son mari violent à une femme amoureuse de Charles (très bon aussi, Bouli Lanners) puis altruiste, venant en aide à Marthe et à la serveuse [Nina Meurice] maltraitée du bistrot du coin. Claude Gensac est une adorable Marthe. Un film à voir… et une bande dessinée à lire ou relire!

Pour découvrir l’auteur de la bande dessinée : voir le site d’Étienne Davodeau, que je trouve très riche…En plus de ce site, vous pouvez aller voir le blog de la série Lulu femme nue, blog devenu inactif, la série étant terminée. Il y a aussi le blog du film, suivre cet autre lien

Pour rappel, je vous ai parlé de nombreux albums d’Étienne Davodeau

de Kris et Davodeau

et de Davodeau et Joub

 

Le collège / lycée Fontanes à Niort

Niort, le collège Fontanes, 1, l'entrée et la date 1861

Alors que le lycée Jean-Macé  (aujourd’hui musée Bernard d’Agescy) était le lycée de jeunes filles (inauguré en 1886), les garçons niortais avaient eu droit bien plus tôt à un enseignement laïque au lycée Fontanes. Voici un résumé de l’enseignement secondaire à Niort. En 1792, la suppression de l’ordre des oratoriens entraîne la fermeture du collège des oratoriens. Les bâtiments servent alors à l’école centrale des Deux-Sèvres de 1796 à 1802. Le 7 juin 1802, un arrêté municipal de Niort établit une école secondaire, aux frais de la commune. Cette école secondaire est transformée en collège municipal en 1808. De 1808 à 1858 verront les lieux s’agrandir, mais en 1857, une visite signale que le collège est dans « un état de ruine imminente ». En 1858, le collège municipal de Niort est transformé par décret en lycée impérial. En 1859 (et non 1869, comme je l’ai lu dans plusieurs documents), un terrain est acheté par la municipalité au nord de la place de la Brèche pour y construire le lycée et l’église Saint-Hilaire. Les plans sont dressés par Auguste Thénadey, qui a succédé en 1835 à son père Matthieu au poste d’architecte de la ville de Niort (Matthieu Thénadey y a notamment réaménagé, à la fin des années 1810, le système hydraulique au moulin du Pissot). En août 1861 (date portée sur le portail d’entrée), par décret, le lycée prend le nom de Fontanes juste avant d’ouvrir ses portes aux jeunes gens…

[Jean Pierre] Louis de Fontanes, écrivain, était né à Niort en 1757 (il est mort en 1821). Sous le Premier Empire, il est député en 1802, membre de l’Académie française en 1803, membre du Corps législatif en 1804 (il en devient président en 1805), premier Grand maître de l’Université en 1808, il crée les lycées, sénateur en 1810. Mais dès la chute de Napoléon, il rallie la royauté et prononce un discours en faveur de Louis XVIII. Nommé comte de l’Empire en 1808, il est fait marquis par Louis XVIII en 1817!

Niort, le collège Fontanes, 2, vue de la rue du 14 juillet Partons à la découverte du bâtiment. Sur la rue du 14 juillet, il ne paye pas trop de mine…

Niort, le collège Fontanes, 3, angle de la rue Barra er de la rue Paul François Proust … un peu de verdure à l’angle de la rue Barra et de la rue Paul-François-Proust.

Niort, le collège Fontanes, 4, la chapelle

De ce côté là se trouve l’ancienne chapelle. La fermeture des ouvertures par du pastique pour éviter l’entrée des oiseaux (enfin, c’était comme ça au moment de ces photographies prises en juillet 2011) n’est pas très réussie…

Niort, le collège Fontanes, 5, le cercle laïque situé à proximité, rue du 14 juillet Juste à côté à été construit en 1931 le patronage laïque… qui dans d’autres villes s’appelle le cercle laïque, chargé de donner des loisirs aux jeunes en concurrence aux patronages catholiques…

Pour en savoir plus : sur Louis de Fontanes, voir dans le bulletin de l’AMOPA (association des membres de l’ordre des palmes académiques), section des Deux-Sèvres, n° 17 (2005-2006).

Photographie de juillet 2011.

L’ananas au tricot (2)

La peau et les feuilles de l'ananas au tricot, avant assemblageAprès la peau, voici les feuilles de l’ananas au tricot. J’ai commencé avec un reste de laine vert clair… et suis tombée en panne! J’ai terminé avec deux petites feuilles en vert foncé… Toujours d’après Fruits & légumes au tricot de Susie Johns (éditions Didier Carpentier, 2012).

L'ananas au tricot assembléPour l’assemblage, j’ai finalement choisi de ne pas mettre le fil vert qui, dans le modèle, parcourt la peau du fruit…

Fruits et légumes au tricot : ananas, banane, champignon, trognon de pomme, petit pois, pastèque, poivron, poireau, panais, tomate, cerises, aubergine, poivronEt voilà l’ensemble, vous pouvez revoir de plus près en suivant les liens la peau de l’ananas, la banane, la pastèque, le trognon de pomme, le petit pois, le poireau, le panais, l’aubergine, le poivron, la figue, la tomate et les cerises… et la suite: le chou-fleur, le champignon

Palladium de Boris Razon

Logo du défi rentrée littéraire 2013 chez HérissonCouverture de Palladium de Boris RazonComme l’ont fait remarqué en commentaire  Dalinele, Nini 79, Flo et Maryse, j’ai oublié de mettre l’avis dans la publication de l’article lundi (erreur de manipulation). Le voici donc à nouveau, en version complète cette fois…

Un livre prêté par mon père… Avec ma vue, il m’a fallu trois mois pour en venir à bout, une ou deux pages maxi à la fois, car c’est un pavé en écriture normale et pas en basse vision! Il entre dans le cadre du défi de la rentrée littéraire 2013 (le projet de 1% rentrée littéraire est organisé par Hérisson).

Le livre : Palladium de Boris Razon, éditions Stock, 2013, 473 pages, ISBN 9782234075320.

L’histoire : en 2005 à Paris. Brutalement, le narrateur développe des troubles neurologiques, il ne peut plus bouger facilement les mains, les pieds. De consultations en urgences, son état se dégrade très vite sur quelques jours, au point de vite perdre aussi l’usage de la parole. Hospitalisé en réanimation, alors que les médecins cherchent la cause de son mal, lui navigue à la limite d’un monde imaginaire peuplé de monstres, de crimes, avec des personnages issus du monde « d’avant ». Guérira-t-il?

Mon avis: ce premier livre de Boris Razon était dans les sélections 2013 du Goncourt et du Fémina. Un roman autobiographique surprenant. A part le début, où l’on assiste à l’installation de la maladie mystérieuse (le diagnostic final, variante de syndrome de Guillain-Barré, est incertain), ensuite, l’on assiste « hors du corps » à l’errance mentale du malade, le lien avec la vie réelle se faisant par de laconiques extraits de résultats d’analyses ou de commentaires des personnels soignants. Le lecteur est plongé dans les cauchemars du personnage, ses folles poursuites peuplées de personnages réels (ses proches) et fantasmés (les méchants, à tous les coins de couloir, pardon, de pages). Des cauchemars d’autant plus vivants qu’au retour à la vie « normale », Boris Razon en a gardé un souvenir net qu’il partage avec le lecteur. Prêt pour une descente aux enfers, façon descente aux Enfers d’Ulysse dans l’Odyssée d’Homère, ou un voyage onirique façon Aventures d’Alice au pays des merveilles, de Lewis Carroll, deux livres mis en exergue par l’auteur avec également D’autres couleurs, d’Orhan Pamuk, que je lirais bien [revoir Neige]…

Noël 2013 par Odine

Noël 2013 par Odine, pochette, enveloppe et pluie de sapins dorésJ’ai reçu une autre grosse enveloppe, cette fois de la part d’Odine (et Pat-à-Bois). Une petite enveloppe, une pluie de sapins dorés et une superbe pochette brodée. Un grand merci à toi! Allez leur rendre visite, même s’ils publient peu ces derniers mois, vous verrez de belles promenades alpines et réalisations en bois chez Pat-à-Bois, des merveilles en couture chez Odine.

Noël 2013 par Odine, pochette brodée, rubans et boutonsLa pochette cachait des petits trésors, rubans et boutons! Je vais vite les utiliser!

Noël 2013 par Odine, détail de la broderie et de la doublureVoici de plus près le détail de la broderie et le tissu intérieur superbement assorti, qui fait aussi la bordure supérieure de la pochette, remarquez la finition parfaite!