Palladium de Boris Razon

Logo du défi rentrée littéraire 2013 chez HérissonCouverture de Palladium de Boris RazonComme l’ont fait remarqué en commentaire  Dalinele, Nini 79, Flo et Maryse, j’ai oublié de mettre l’avis dans la publication de l’article lundi (erreur de manipulation). Le voici donc à nouveau, en version complète cette fois…

Un livre prêté par mon père… Avec ma vue, il m’a fallu trois mois pour en venir à bout, une ou deux pages maxi à la fois, car c’est un pavé en écriture normale et pas en basse vision! Il entre dans le cadre du défi de la rentrée littéraire 2013 (le projet de 1% rentrée littéraire est organisé par Hérisson).

Le livre : Palladium de Boris Razon, éditions Stock, 2013, 473 pages, ISBN 9782234075320.

L’histoire : en 2005 à Paris. Brutalement, le narrateur développe des troubles neurologiques, il ne peut plus bouger facilement les mains, les pieds. De consultations en urgences, son état se dégrade très vite sur quelques jours, au point de vite perdre aussi l’usage de la parole. Hospitalisé en réanimation, alors que les médecins cherchent la cause de son mal, lui navigue à la limite d’un monde imaginaire peuplé de monstres, de crimes, avec des personnages issus du monde « d’avant ». Guérira-t-il?

Mon avis: ce premier livre de Boris Razon était dans les sélections 2013 du Goncourt et du Fémina. Un roman autobiographique surprenant. A part le début, où l’on assiste à l’installation de la maladie mystérieuse (le diagnostic final, variante de syndrome de Guillain-Barré, est incertain), ensuite, l’on assiste « hors du corps » à l’errance mentale du malade, le lien avec la vie réelle se faisant par de laconiques extraits de résultats d’analyses ou de commentaires des personnels soignants. Le lecteur est plongé dans les cauchemars du personnage, ses folles poursuites peuplées de personnages réels (ses proches) et fantasmés (les méchants, à tous les coins de couloir, pardon, de pages). Des cauchemars d’autant plus vivants qu’au retour à la vie « normale », Boris Razon en a gardé un souvenir net qu’il partage avec le lecteur. Prêt pour une descente aux enfers, façon descente aux Enfers d’Ulysse dans l’Odyssée d’Homère, ou un voyage onirique façon Aventures d’Alice au pays des merveilles, de Lewis Carroll, deux livres mis en exergue par l’auteur avec également D’autres couleurs, d’Orhan Pamuk, que je lirais bien [revoir Neige]…

8 réflexions sur « Palladium de Boris Razon »

  1. Maryse

    Tu peux noter que tes lecteurs (trices) sont très attentifs (ves) et comptent beaucoup sur ton avis perso. Je pense que je le lirai plus tard en fin de compte…brrrrrr!

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