Archives mensuelles : octobre 2010

La gare de Tours (1), la façade

Tours, la gare, 1, la façade La gare de Tours a été remarquablement restaurée en 2006, avec notamment la mise en place de dorures à la feuille prévues dans le projet initial de Victor Laloux et jamais réalisées. Je vous prépare plusieurs articles et commence comme il se doit par la façade, je vous parlerai prochainement de l’intérieur et notamment des remarquables céramiques peintes. Pour rédiger ce texte, je tire l’essentiel des données (auteurs, dates) du dossier documentaire du service régional de l’inventaire de la région Centre). Je vous invite vivement à suivre le lien si vous voulez voir des photographies des plans et du projet en cours de construction. Si vous avez déjà pris le train de Paris à Bordeaux, la ligne ne passe pas par Tours mais par Saint-Pierre-des-Corps, la ville de Tours n’ayant pas voulu de gare dans les années 1840. Une gare/embarcadère avait finalement été construite à Tours en 1846 par Phidias Vestier. Elle était (et est toujours) en cul-de-sac. Une autre gare, sur un autre réseau, desservait Les Sables-d’Olonne. Toutes deux furent détruites en 1895 pour laisser la place à ce bâtiment monumental.

Tours, la gare, 2, la façade sur une carte postale ancienne Comme nous ne voyons pas grand chose aujourd’hui, à cause des arbres, des fils et autres signalétiques urbaines, voici une carte postale ancienne où la façade est mieux mise en valeur. La gare de Tours a été construite entre 1896 et 1898 sous la direction de l’architecte tourangeau Victor Laloux, l’architecte de la gare d’Orsay à Paris ou, comme je vous en ai déjà parlé, de l’hôtel de ville et de la nouvelle basilique Saint-Martin à Tours. Il avait réalisé son projet auparavant (il a été approuvé par décision ministérielle du 23 avril 1894).

Tours, la gare, 3, le mascaron en façade Finalement, de ce projet, seule la façade et ses ornements ont été réalisés suivant le projet de l’architecte, pour le reste, ce sont les ingénieurs de la compagnie des chemins de fer Paris-Orléans qui sont intervenus. Ainsi, si la façade annonce la présence de deux nefs, Victor Laloux avait proposé à la Compagnie du Paris-Orléans, concessionnaire de la gare, une grande halle unique de 62 mètres de portée. Les ingénieurs ont trouvé qu’il y avait beaucoup moins de contraintes techniques à réaliser des halles juxtaposées de 31 mètres de portée chacune, qui n’en sont pas moins des prouesses d’architecture à charpente métallique (réalisées par l’entreprise Moisant Laurent et Savey). En façade, chaque nef se présente avec un grand pignon triangulaire et une vaste ouverture en plein cintre. Dans l’espace compris entre l’arc et la pointe du pignon a pris place, sur chaque nef, une tête ceinte d’un diadème orné de rayons, qui ne sont pas sans rappeler celui de la Liberté guidant le peuple de Bartholdi. Tout le décor de la façade est dû au sculpteur Henri Varenne, à l’exception des statues monumentales, allégories des villes desservies par la Compagnie Paris-Orléans, qu’il a néanmoins réalisé en fait d’après les maquettes des deux sculpteurs retenus, Jean Hugues et Jean-Antoine Injalbert, avec qui il travaillera également quelques années plus tard sur le chantier de l’hôtel de ville, dont il réalisera aussi le décor d’ensemble. Toujours à Tours, Henri Varenne réalisa en 1928 la charité de Martin devant la basilique Saint-Martin.

Tous les articles sur la gare de Tours : l’ancien embarcadère, la façade par le sculpteur Henri Varenne et le projet de l’architecte Victor Laloux, les allégories de Limoges et Nantes par Jean Hugues, allégories de Bordeaux et Toulouse par Jean-Antoine Injalbert, les céramiques peintes du côté nord (Carcassonne, Langeais, Chinon, Arcachon, Cahors, Luchon et, pas photographiés, Vicq-sur-Cère et Amboise), du côté sud (Azay-le-Rideau, les gorges du Tarn, Loches, Biarritz, Belle-Isle -en-Mer, Josslin, Erdeven, Saint-Jean-de-Luz et Fontarabie) et leurs signatures (Utzschneider et Compagnie, Alexandre de Geiger, Digoin, Paris, Sarreguemines, Simas, Alain Mothes).

Bannière des quatre saisons de Carmela (9)

SAL des quatre saison, l'hiver, la deuxième phase

Me voici de retour de Strasbourg, j’ai plein de choses à vous montrer, des achats, des visites… Mais ça sera pour plus tard, dans les prochains jours et semaines…

En attendant, voici la fin de l’hiver sur les quatre saisons de Carmela… Grâce à mes aménagements (moins de lignes de bordures entre chaque saison), ça passe, juste, juste, au point près… Je me suis trompée à droite, j’ai décalé de deux points vers la gauche les feuilles, brodées d’abord… Du coup, j’ai bidouillé le reste pour que ça ne se voit pas trop…

SAL des quatre saison, l'ensemble terminé Pour la finition, en haut, un petit ourlet et un rabat pour passer un cintre (il va me falloir trouver plein de jolis cintres forgés…), et en bas, un biais (vert tendre), histoire de ne pas avoir à faire d’ourlet, de toute façon, il n’y avait pas la place…

Toutes les étapes de ce SAL

Un tablier roman… (bannières de Cluny)

Tablier pour l'anniversaire de Véro bis, avec le motif brodé de Cluny

Vous vous souvenez du motif brodé à partir du livre Bannières brodées pour Gigny, Baume, Cluny… ? C’était pour l’anniversaire de Véro bis, je l’ai transformé en poche pour un tablier… plus de brodeuse que de cuisine, le tissu rouge à surface veloutée n’aimera peut-être pas les tâches de graisse…

Et pour commander l’ouvrage, je dois encore avoir le pdf, sinon, chez votre libraire (ISBN 978-2-9535125-1-9, Bannières brodées pour Gigny, Baume, Cluny…). Le projet avait été initié par Marlie (Marie Jeanne Lambert, une autre archéologue…), ainsi qu’elle l’a précisé dans un commentaire,  » vite épaulée par deux associations jurassiennes : l’ADAPEMONT et Mêta-Jura qui est l’éditeur « .

L’aventure lancée par Marlie et poursuivie avec le livre Bannières brodées pour Gigny, Baume, Cluny continue à essaimer…

Récapitulatif de mes réalisations avec ces grilles:

– les grilles parues dans le livre Les bannières de Cluny etc. (toutes les informations pour l’acheter sont ici)

– avec les grilles réalisées pour des projets supplémentaires

L’étrange disparition d’Esme Lennox de Maggie O’Farrell

Couverture de L’étrange disparition d’Esme Lennox pioche-en-bib.jpgDepuis quelques mois, j’ai lu beaucoup de critiques positives sur cette étrange disparition d’Esme Lennox. La dernière en date, par Theoma, en septembre, m’a décidé à le réserver à la médiathèque

Le livre : L’étrange disparition d’Esme Lennox de Maggie O’Farrell, traduit de l’anglais par Michèle Valencia, éditions Belfond, 2008, 232 pages, ISBN 9782714443342.

L’histoire : en Inde dans les années 1930, en Écosse aujourd’hui, à Édimbourg, où l’asile de Cauldstone ferme ses portes. Une jeune femme, Iris, reçoit un étrange coup de fil, elle est priée de venir chercher à l’asile une tante, Euphémia (Esme) Lennox, qui y est enfermée depuis 60 ans, elle y est arrivée à l’âge de 16 ans. Sauf que sa grand-mère, Kitty, atteinte aujourd’hui d’une maladie d’Allzheimer, lui a toujours dit qu’elle était fille unique. Elle accepte d’aller voir cette tante, de l’emmener dans un foyer, mais devant l’aspect rebutant de celui-ci, elle décide d’héberger Esme, qui ne semble guère « folle », pour le week-end. Parallèlement, Esme, encore à l’asile, puis chez sa petite-nièce, revit son enfance en Inde, avec un petit frère, Hugo, dont la mort semble d’abord mystérieux, le retour en Écosse, la mère qui veut caser ses filles, Esme et Kitty, jusqu’à découvrir le sombre secret de famille qui a entraîné l’enfermement d’Esme et sa disparition de l’histoire familiale…

Mon avis : Un début un peu confus, j’ai eu un peu de mal à situer les souvenirs qui émergent peu à peu, d’Esme mais aussi de sa sœur, Kitty, de six ans son aînée, peu à peu… Le terrible secret de la mort d’Hugo et de la bonne Jamila, morts de typhoïde, reste longtemps assez peu compréhensible, semble la clef de l’énigme… sans l’être vraiment, quoique… S’il n’était pas mort, la suite se serait-elle produite ? Et puis, derrière cette histoire terrible, on peut se demander comment une jeune femme a pu être internée à l’âge de 16 ans et ne ressortir de l’asile que 60 ans plus tard, et encore, parce que l’asile ferme et qu’ils n’ont pas trouvé de solution pour elle… Certes, cela se passe en Grande-Bretagne, mais pas sûr que ça ne puisse pas arriver chez nous… Les portraits d’Esme, mais aussi celui d’Iris, de son « frère par alliance » (le fils du second mari de sa mère) ou de son ami du moment sont dressés peu à peu, avec douceur et beaucoup de force en même temps. Un livre fort qui ne m’a pas laissée indifférente.

Pour aller plus loin : voir le site de Maggie O’Farrell (en anglais).

logo tour du monde en lecture Ce livre entre dans le cadre du défi du tour du monde des livres, organisé par Livresque, au titre de la Grande-Bretagne (l’auteure, Maggie O’Farrel, est née en Irlande-du-Nord, a vécu en Ecosse et au Pays-de-Galle), en complément de Les chemins de Saint-Jacques, Les routes du pèlerinage médiéval à travers la France et l’Europe, de Derry Brabbs déjà lu et sélectionné pour ce pays, mais il s’agissait d’un beau livre et non d’un roman..

Les peintures de la chambre de commerce de Poitiers

Poitiers, les peintures de l'ancienne chambre de commerce de Poitiers, 1, la signature de Lejeune Vous vous souvenez de l’ancienne chambre de commerce rue du Marché, avec des sculptures de Raymond Emile Couvègnes (1935) ? Je n’avais pas osé photographier la rotonde d’entrée, qui n’est pas visible de la voie publique, mais comme la porte est toujours grande ouverte, j’ai finalement décidé de vous en faire profiter… Elles sont signées de Henri-Pierre Lejeune (H. Lejeune dans l’angle inférieur gauche du panneau face à l’entrée), un peintre que je n’ai pas retrouvé ailleurs, sauf comme enseignant de l’école des beaux arts de Poitiers… Peut-être que l’un des lecteurs de ce blog pourra m’en dire plus… [PS : voir d’autres œuvres en fin d’article et en commentaires].

Poitiers, les peintures de l'ancienne chambre de commerce de Poitiers, 2, le panneau gauche L’ensemble est composé de trois panneaux peints dans un style art déco à tendance communiste (euh, peut-être pas dans les tendances d’une chambre de commerce, mais éloge du progrès…) et coloniale au mauvais sens du terme (enfin, ça, c’est mon avis personnel). Plaçons nous face à l’entrée… Sur le panneau gauche, l’apologie des transports (importants pour le commerce), un train et un autocar attendant derrière le passage à niveau, des pylônes pour la fée électricité, et deux personnages qui regardent le tout derrière la haie.

Poitiers, les peintures de l'ancienne chambre de commerce de Poitiers, 3, le panneau central Le panneau central, c’est là que ça coince un peu pour moi… Sur la gauche, une usine avec ses sheeds (toits à pente douce d’un côté et plus forte de l’autre, qui permet un meilleur éclairage des ateliers) et une grosse grue. Au centre, une femme (allégorie, à cause de son vêtement à l’Antique, de son sein dénudé, de sa position bras à l’horizontale) semble protéger de ses mains un ouvrier blanc qui donne la main à un bûcheron noir, placé près de grumes et d’une forêt tropicale luxuriante.

Poitiers, les peintures de l'ancienne chambre de commerce de Poitiers, 4, le panneau droit Sur le panneau droit, le transport maritime. Un gros cargo et son annexe cohabitent avec de petits bateaux à voile.

PS: le numérisation de la presse locale de la Vienne m’a permis de rassembler quelques informations complémentaires…

– en juin 1933 : exposition de 8 peintures à l’huile (paysages de la Vienne et de Poitiers) au magasin Ségeron-Fayoux. Voir l’article paru le mercredi 14 juin 1933 (60e année illisible, n° 163) dans L’avenir de la Vienne (vue numérisée n° 33).

Merci Emmanuelle!

Mon anniversaire 2010 par Emmanuelle, 1, l'ensemble Samedi dernier, je suis allée à Angoulême, j’avais quelques photographies à faire pour un article (scientifique, cette fois, quoique… j’utiliserai peut-être aussi certaines photographies ici) et Emmanuelle m’a invitée à passer chez elle… Le matin, un seul TER, assez tôt, et quasiment vide avec la grève (au retour, le TGV annoncé le matin comme circulant avait été entre temps rayé au stylo… le suivant, une grosse heure plus tard, fonctionnait, ouf!). Et Emmanuelle m’avait préparé plein de paquets cadeaux pour mon anniversaire!

Mon anniversaire 2010 par Emmanuelle, 2, le porte carnet fermé Je commence par ce magnifique porte-bloc brodé tout en bleu été… Une grille marine, un cartonnage molletonné superbe…

Mon anniversaire 2010 par Emmanuelle, 3, le porte carnet ouvert … et à l’intérieur, un autre tissu très joli…

Mon anniversaire 2010 par Emmanuelle, 4, détail du tissu intérieur du porte carnet … le voici de plus près…

Mon anniversaire 2010 par Emmanuelle, 5, le livre, le fil et la dentelle Et puis, voici de quoi broder tout l’hiver, et au-delà, avec l’agenda de la brodeuse de Mango pratique (je l’avais feuilleté dans la semaine… et reporté l’achat parce que mon sac était déjà alourdi de livres à rendre à la médiathèque… fermée toute la semaine pour cause de grève). La dentelle vient du grenier magique de la maison d’Emmanuelle. Le fil est un rouge à variation, passion de brodeuse de un Coeur à prendre.

Mon anniversaire 2010 par Emmanuelle, 6, des cartes à publicité Et enfin, une série de cartes à publicités de la région… Puymoyen, tiens, tiens, il n’y a pas que des hommes de Néandertal cachés dans des grottes sur la commune…

Un énorme merci à toi, Emmanuelle, je repasserai, !

Dans l’Agenda 2011 de la brodeuse de Mango pratique, j’ai brodé quelques ciseaux pour le tablier présenté au concours de Moncoutant en 2010.

Un jardin prêt pour l’hiver

Mon jardin en octobre 2010, 1, récolte de deux concombres et un poivron Ces deux dernières semaines, je suis allée profiter de deux belles journées d’automne au jardin. Récolte des derniers légumes, concombres et poivron.

Mon jardin en octobre 2010, 2, aubergine Il y a encore une aubergine, à cueillir avant la gelée (je vous l’ai montrée encore en fleur), et quelques framboises à grappiller sur place.

Mon jardin en octobre 2010, 3, bois à brûler J’avais surtout un gros tas de branches et petits troncs à éliminer…

Mon jardin en octobre 2010, 4, deuxième carré de potager en cours de fabrication Les plus droites ont servi à me préparer un deuxième carré de potager pour l’année prochaine, le premier fonctionnant très bien.

Mon jardin en octobre 2010, 5, le tas de bois presque éliminé Après quelques heures, le tas a quasiment disparu…

Mon jardin en octobre 2010, 6, l'incinérateur en cours de feu … et la dernière fournée brûle encore dans l’incinérateur.

Mon jardin en octobre 2010, 7, récolte de sauge ananas J’ai aussi voulu essayé une recette avec la sauge ananas offerte l’année dernière par Emmanuelle et qui se plaît bien dans le petit coin où je l’ai mise…

Mon jardin en octobre 2010, 8, rôti de porc à la sauge Après une heure de cuisson, voici un délicieux rôti de porc à la sauge (je l’ai laissé macéré avec des oignons et du vin blanc une nuit avant de le cuire). A servir avec des pâtes fraîches ou des pommes de terre par exemple…

Ah, j’ai aussi cueilli les tomates vertes et fait la confiture, mais oublié de prendre des photos… ce n’est de toute façon pas très différent de la version 2009 et de celle de 2008

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Un ensemble pour prématuré…

Ensemble pour prématuré : les chaussons Il y a quelques mois, Valérie / Au fil des fées avait lancé un appel pour la réalisation de layette pour l’hôpital de Perpignan, a ouvert un blog à part et proposait même des modèles spécifiques… Après la brassière et le minuscule bonnet et le pantalon, voici les riquiquis chaussons.

Ensemble pour prématuré : l'ensemble Et maintenant, l’ensemble au complet, en ayant ajouté bouton et rubans… L’ensemble est bien arrivé à destination… Au total, à peine plus de deux pelotes de laine pour l’ensemble. de la super baby de Phildar, qui contient 30% de laine d’agneau.

Un privé dans la nuit de René Pétillon

COuverture de Un privé dans la nuit de Pétillon, édition de 2004 pioche-en-bib.jpgJe reprends la lecture des Jack Palmer, dont je vous ai déjà un peu parlé (voir liste ci-dessous). J’ai emprunté ce volume à la médiathèque.

Le livre : Un privé dans la nuit (les aventures de Jack Palmer, tome 10, de René Pétillon (scénario, dessins et couleurs), éditions Albin Michel, 55 planches, 1993, ISBN 978-2-226-06367-6 (je l’ai lu dans l’édition de 2004, avec la couverture que vous voyez ci-contre).

L’histoire : le volume rassemble plusieurs petites histoires de quelques planches. Dans la première histoire, une affaire soignée, Jack Palmer a découvert l’homéopathie pour soigner tous ses troubles anxieux. Dans Murder Party, il doit organiser un jeu pour la cohésion d’une entreprise, façon cluedo, etc.

Mon avis : ce n’est pas le meilleur Palmer, je pense… Sans doute parce que les histoires sont trop brèves pour approfondir les sujets qui sont à peine esquissés… Je préfère nettement les histoires sur un album, comme dans L’enquête corse ou l’affaire du voile.

Retrouvez la série Jack Palmer de Pétillon
1. Pétillon, Éditions du Fromage, 1976. Réédité les Éditions du Fromage sous le titre Gourous, derviches and co en 1979 et par Albin Michel sous le titre Une sacrée salade en 1983.
2. Mister Palmer et Docteur Supermarketstein, Éditions du Fromage, 1977.
3. La dent creuse, Éditions du Fromage, 1978.
4. Les disparus d’Apostrophes, Dargaud, 1982.
5. Le chanteur de Mexico, Dargaud, 1984.
6. Le prince de la BD, Dargaud, 1985.
7. Le pékinois, Dargaud, 1987.
8. Un détective dans le yucca, collection L’Écho des Savanes, Albin Michel, 1989.
9. Narco-dollars, collection L’Écho des Savanes, Albin Michel, 1990.
10. Un privé dans la nuit, Albin Michel, 1993. (voir ci-dessus)
11. L’affaire du top model, Albin Michel, 1995.
12. L’enquête corse, Albin Michel, 2000.
13. L’affaire du voile, Albin Michel, 2006.
14. Enquête au paradis, Dargaud, 2009.

Logo du classement BD de Yaneck Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Chaumont-sur-Loire, festival 2010 (18), Pantagruel et arbre à prières

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 9, 1, l'entrée Depuis quelques semaines, chaque jeudi après-midi (quand je ne me trompe pas de date de publication…), je vous emmène à Chaumont-sur-Loire. Je vous rappelle que j’y suis allée avec Jardin zen le vendredi 11 juin 2010. Aujourd’hui, je vous emmène manger à la table du rêve de Pantagruel, le jardin n° 9 conçu par une grande équipe italienne, Carlotta Montefoschi, Niccolo Cau, Elsa Pandozi, Maria Cecilia Villanis Ziani, Nelda Tripicchio et Ricardo Walker Campos, et pas moins de cinq sites internet proposés sur le site du festival, je ne vous en ai sélectionné qu’un seul, Eurogarden.

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 9, 2, la grande table couverte de plantes Au centre du jardin se trouve une immense table noire couverte de plantes riches en couleurs et en odeurs, et sans doute en saveur !

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 9, 3, l'aire festive Au fond du jardin, des aromatiques, un espace libre, quelques poteaux avec des rubans, un air de fête…

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 9, 4, la table vue vers la sortie Allez, on quitte cette grande table si sympathique…

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 13, 1, l'entrée … et on embarque immédiatement pour un autre jardin plein de rubans, L’arbre à prières du jardin n° 13, avec sa grande structure en bambou, conçu par First republik, un collectif composé de Emmanuel de Buzonnière, Kevin Bouchard, Hervé Bourdillat, Lucie Guyot, Mel Chartrain, Mike Gaujoux et Claire Michaud

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 13, 2, rubans et capucines Au milieu des capucines, des petits rubans où l’on peut écrire un vœu, selon un rituel commun à des dizaines de régions dans le monde (j’en ai vu il y a plus de vingt ans près du lac Baïkal en Sibérie), y compris dans nos « chapelles aux loques » (où l’on suspend des linges d’enfant pour les protéger, des linges qui ont été en contact avec un organe malade pour en souhaiter la guérison, etc., des lieux plus ou moins christianisés chez nous mais ancrés dans de lointaines traditions gauloises).

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 13, 3, rubans et plantes colorées Aux rubans blancs et rouges répondent les couleurs vertes et rouges des plantes choisies, avec un contraste des feuilles et des tiges rouges…

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 13, 4, une dernière vue Une petite dernière photo pour la route… je vous rappelle que vous pouvez trouver la liste des plantes de chaque jardin en cliquant sur le numéro du jardin sur ce plan.

Si vous souhaitez déjà faire un tour, je vous conseille d’aller sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire, vous y trouverez toutes les informations pratiques et une description de chaque jardin du concours 2010, sur le thème Jardins corps et âmes.

Pour retrouver les articles de 2010 / Jardins corps et âmes :

  • un premier aperçu
  • le premier jardin, Métempsycose , conçu par Timothée Blancpain et Philippe Caillaud
  • le deuxième jardin, Hommage à Lady Day, Anne Zaragoza, Jasper Springeling, Berno Strootman et Matthijs Willemsen
  • le troisième jardin, Ma terre, mater, conçu par Olivier Hostiou, ingénieur paysagiste, Marie Forêt et Laurent Weiss
  • le jardin 4, Signes de vie, conçu par Flavio Pollano et Maurice Kanah
  • le jardin 4 bis, Le Labyrinthe de la Mémoire, de Anne et Patrick Poirier
  • le jardin n° 5, Jardi-nez, conçu par Guylaine Piketty et Sylvie Polo, pas chroniqué
  • le jardin n° 6, le carré des simples, une alchimie du corps à l’âme ?, conçu par Jean-Claude Charlet, Anne Ribes, Elaine Jarvis et Cécile Halley des Fontaines.
  • le jardin 7, jardin de la terre gaste, conçu par Jean-Pierre et Tangi Le Dantec Le Dantec, avec l’aide de Julien Fleischl
  • le jardin 8, Rêverie dans la nature, conçu par Francesca Fornasari et Elisabetta Fermani
  • le jardin 9, rêve de Pantagruel, conçu par Carlotta Montefoschi, Niccolo Cau, Elsa Pandozi, Maria Cecilia Villanis Ziani, Nelda Tripicchio et Ricardo Walker Campos
  • le jardin 10, Un divan au jardin, conçu par Emeline Escats, Raphaël Beuchot, Fanny Perrot, Camille Picot et Leila Si Moussa
  • le jardin 11, Philocephalus Hortus, conçu par François Laborie, Jérôme Fortin, Sibila Jaksic, Alain Cousseran, Philippe Borderieux, Patrick Latour et Alain Weiss
  • le jardin 12, Hortithérapie sensorielle, conçu par Stefano Marinaz, Francesca Vacirca et Daniela Tonegatti
  • le jardin 13, L’arbre à prières, conçu par le collectif First republik
  • le jardin14, Contactez-moi, conçu par Loic Nys, Sébastien Roussel, Cécile Larcher et Sébastien Migné
  • le jardin15, Cupidon s’en fout, conçu par Didier Courant, Phillip Robert, Gilles Pujol, Ronan Séné et Yann Bruneau
  • le jardin 16, Bon thé bon genre, conçu par PiP Partnership – George Richardson et Jules Arthur
  • le jardin 17, Dix pieds sous terre, conçu par Tony Balmé, Ingrid Saumur, David Fabien, Franck Boulanger et Fabrice Ramalinghom,
  • le jardin 18, Le jardin qui chante, conçu par Rosalie Zeile et Amalia Besada
  • le jardin 19, jardin de la terre gaste, conçu par Christophe Marchalot et Félicia Fortuna
  • le jardin 19bis, Main dans la main, conçu par aroline Bourgeois, Virginie Brana, Marie Carayon, Annabelle Guehria, Nicolas Houdin, Christophe Lemoing, Cécile Mercat, Marcos Sampaio et Marie-France Taudière
  • le jardin 20, Le vilain petit jardin de Jean-Michel Vilain, conçu par Arno Denis, Pauline Robiliard et Xavier Coquelet
  • le jardin 21, calligrâme, conçu par Hélène Le Merdy, Michaël Ripoche, Jean-Michel Letellier et Miki Nakamura
  • le jardin 22, Des racines du corps à la bulle de l’âme, conçu Géraldine Gerin-Bougrain, Caroline Foulonneau et Julie Colin
  • le jardin 23, Igloolik ultima, conçu par Julien Lachal, Julie Bernard et Agathe Faure
  • le jardin n° 24, Le creux de la main, conçu par Juliette Berny, Fanny Cassat et Renaud Le Creff
  • le vallon des brumes
  • les oeuvres de Anne et Patrick Poirier
  • les oeuvres de Marc Deneyer, Patrick Blanc, Benoît Mangin et Marion Laval-Jeantet
  • les oeuvres de François Méchain, Rainer Gross, Erik Borja et Simon Crouzet
  • le Bob Verschueren, Karine Bonneval, Marie-Jésus Diaz
  • le Marie Denis
  • Colorès, de Michel Racine et Béatrice Saurel, qui a été complété depuis l’année dernière.
  • et les liens vers les articles des années précédentes