Archives par étiquette : patrimoine

L’Afghanistan au British museum

Londres, la façade du British museum Lors de mon séjour à Londres en avril 2011, j’ai aussi vu au British museum l’exposition Afghanistan crosswoards of the ancient world. Si vous passez par Londres avant le 17 juillet 2011, vous pouvez encore aller la voir, attention, sauf si vous êtes un ami du British museum ou un professionnel membre de l’ICOM/ICOMOS (conseil international des musées ou conseil international du patrimoine et des sites) il faut y aller le matin, la caisse ouvre une heure avant le musée, pour prendre un billet qui sera valable à une autre heure de la journée en fonction de la fréquentation, il y a des quotas pour la préservation des œuvres.

Elles viennent du musée national d’Afghanistan.

En fait, une partie de cette exposition couvre une période assez proche de celle de l’exposition D’Heracles à Alexandre le Grand à l’Ashmolean Museum d’Oxford, avec des couronnes en or du même type. Mais elle s’étend plus loin, avec de très beaux buddhas et ivoires du 1er siècle de notre ère… Pour en avoir un aperçu si vous n’avez pas prévu de passer à Londres, je vous conseille de visionner les vidéos officielles, j’ai mis le lien sur les ivoires, qui sont vraiment remarquables, vous avez les autres en bas de cette première vidéo.

Les halles couvertes de Confolens

Lien vers le blog de Véronique D, la halle de Confolens, 1, vue générale Confolens avait des halles que l’on voit bien sur le cadastre ancien, mais qui avaient des problèmes de salubrité. Plusieurs projets se succèdent dans la seconde moitié du 19e siècle et finissent par se fixer sur le terrain où s’étaient trouvés les anciens abattoirs, à la confluence de la Vienne et du Goire. Les terrains sont achetés à partir de 1890 et confiés à l’architecte Wiart, qui eut des difficultés à convaincre la municipalité du bien-fondé de son choix d’une structure métallique (voir la correspondance transcrite dans le dossier de l’inventaire du patrimoine culturel).

Lien vers le blog de Véronique D, la halle de Confolens, 2, la signature de Legrand entrepreneur Les travaux sont finalement adjugés à l’entrepreneur Legrand à Bellac (voir l’inscription sur une poutre, « J. Legrand / Entrepreneur / de travaux publics / et constructeur / Bellac – H[au]te Vienne / 1893 ».

Lien vers le blog de Véronique D, la halle de Confolens, 3, sgnature de J. Guérin fondeur, 1892 La fonte des piliers revient à J. Guérin, fondeur à Niort. Comme dans cette ville (où il y a des halles à structure métallique, dont la fonte avait été confiée vingt ans plus tôt à un fondeur lillois), chaque pièce de fonte porte la signature du fondeur, engagement de qualité. Ici « J. GUERIN / NIORT / 1892 ».

La halle est organisée avec un lanterneau central (une partie plus élevée qui permet l’éclairage de la halle). La structure intérieure (c’était fermé ce jour de mars 2010 où je suis repassée à Confolens, reportez vous au dossier documentaire pour voir des images (clic sur les vignettes pour les agrandir) laisse en revanche une vaste halle dégagée de tout support intermédiaire, pas de poteau au centre…

Un hôtel particulier du 16e siècle à Poitiers

Poitiers, hôtel particulier rue de l'Ancienne comédie, 1, la façade

Des hôtels particuliers des 16e et 17e siècles se cachent un peu partout dans Poitiers, je vous en ai déjà montré quelques-uns, comme l’hôtel de Beaucé (1554) ou l’hôtel du grand prieuré d’Aquitaine (construit en 1667). Celui-ci se trouve rue de l’Ancienne Comédie, aux n° 23 et 25.

Poitiers, hôtel particulier rue de l'Ancienne comédie, 2, la lucarne sur rur En fait, il faut surtout lever la tête vers la lucarne, le reste de la façade sur rue a été assez modifié au fil des siècles.

Poitiers, hôtel particulier rue de l'Ancienne comédie, 3, détail de la lucarne avec la date 1547 Tout en haut sur le fronton de cette lucarne, vous pouvez voir un cartouche portant la date de 1547. Au-dessus de ce cartouche se trouve un ange, en-dessous, un ruban décoratif, et de part et d’autre, un petit visage.

Poitiers, hôtel particulier rue de l'Ancienne comédie, 4, l'escalier dans la cour L’hôtel particulier par lui même se trouve dans la cour. Lorsque le porche est ouvert, on peut en apercevoir l’escalier semi-hors-oeuvre, c’est-à-dire construit en partie en dehors de l’alignement des murs.

Un tour à la brocante dimanche dernier… ça grimpe!

Poitiers, escaliers de la grotte des druides, 1, première volée dans le sens montée

Pour ceux qui n’ont pas pu suivre mes liens hier pour le jardin de Gabriel Albert: le site du conseil régional de Poitou-Charentes étant inaccessible depuis hier soir, vous pouvez voir le diaporama ici, mais avec un environnement où il peut y avoir de la publicité…

Dimanche dernier, il y avait deux brocantes à Poitiers. J’ai commencé par celle du quartier des Rocs… Départ de chez moi, je prends les escalators de l’espace Toumaï près de la gare pour rejoindre la passerelle des Rocs ou grande passerelle. De là, je rejoins les escaliers de la grotte des druides… Une première volée de marches…

Poitiers, escaliers de la grotte des druides, 2, deuxième volée dans le sens montée Et surtout la deuxième, un peu plus raide et plus longue. En haut dans un square, une œuvre d’art dont je vous parlerai une autre fois…

Poitiers, 11 juin 2011, achat de tissu à la brocante des Rocs La brocante est à quelques centaines de mètres. Même s’il y avait 700m de stands, je n’ai presque rien acheté… mais suis très contente d’avoir trouvé ces soies à broder, en bon état et avec les cartons d’origine…

Poitiers, escaliers de la grotte des druides, 4, chemin d'accès Même chemin au retour, l’accès aux escaliers entre les murs en béton n’est pas trop encourageant…

Poitiers, escaliers de la grotte des druides, 3, deuxième volée dans le sens descente …mais les escaliers, c’est plus facile en descendant, non?

Poitiers, 11 juin 2011, achat de tissu à la brocante du Confort moderne De là, je reprends la passerelle, traverse le centre ville, redescends en passant par Sainte-Radegonde. Ensuite, remontée du pont neuf, direction le confort moderne. C’était la traditionnelle vente de disques couplée, depuis l’année dernière, à une petite brocante du quartier et à une présentation des commerçants. L’année dernière, j’avais acheté des tissus d’ameublement, des chutes du tapissier de la route de Nouaillé. J’ai récidivé avec tous ces tissus… juste pour 5 euros. Avant de rentrer, j’ai fait le tour de l’exposition De la neige en été (les œuvres sur le parking transformé en brocante étaient assez masquées). Bon, on va dire que j’aime beaucoup les cartes à publicité que réalisent le Confort moderne, mais beaucoup moins la plupart des expositions…

Manique pour l'anniversaire d'Anne-Lise en 2011 Avec le tissu à carreau:

Manique pour l'anniversaire de Cathdragon Avec un tissu rouge :

Rangement de rubans, 2, le dessus du couvercle avec les oiseaux

Avec le tissu marron :

Le jardin de Gabriel Albert à Nantillé (Charente-Maritime)… suite

Couverture de l'Image du patrimoine sur Gabriel Albert

Je vous ai parlé il y a peu du jardin de Gabriel Albert à Nantillé (Charente-Maritime), à l’occasion de la fin de l’étude et de la publication du jardin de Gabriel Albert à Nantillé, près de Saint-jean d’Angély en Charente-Maritime, par mes collègues Thierry Allard et Yann Ourry (dans la collection des Images du patrimoine, n° 266, Geste éditions, 2011, Le jardin de Gabriel, l’univers poétique d’un créateur saintongeais, ISBN 978-2-84561-764-3, sous la direction de Fabrice Bonnifait et de Michel Valière). Il est bien sûr toujours disponible dans les bonnes librairies!

Vous pouvez maintenant en faire sa visite grâce au diaporama illustré accessible directement à cette adresse (environ 5 minutes au format vidéo). L’occasion de découvrir ce jardin de sculptures sous tous ses aspects.

Edit du 17 juin: le site du conseil régional de Poitou-Charentes étant inaccessible depuis hier soir, le lien précédent et les suivants ne fonctionnent pas, j’espère que ça sera réparé rapidement… En attendant, vous pouvez voir le diaporama ici, mais avec un environnement où il peut y avoir de la publicité…

Des visites seront par ailleurs organisées le samedi 18 juin 2011 de 14h à 17h (dans le cadre des journées du patrimoine de pays). Les auteurs du livre assureront la visite… et peut-être des dédicaces?

Et toujours en ligne : la visite virtuelle du jardin à partir du plan interactif (clic sur chaque point pour voir la statue et avoir accès à son dossier documentaire) des quelque 400 sculptures réalisées entre 1969 et 1989 et d’autres ressources en ligne sur le site de la Région Poitou-Charentes / service de l’inventaire général du patrimoine culturel.

Chaumont-sur-Loire, des gargouilles avant le festival 2011

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 12, la Loire et ses abords grillés

Vendredi dernier (10 juin 2011), je suis allée avec Dalinele au festival des jardins de Chaumont-sur-Loire le en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain). Le thème de l’année est Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse. C’était plutôt moins fleuri que ces dernières années à la même époque (à retrouver sur cette page de liens consacrée au festival des jardins de Chaumont-sur-Loire), mais le temps est tellement sec que même les bords de Loire sont grillés et la rare herbe a été fauchée… À comparer avec un l’année dernière, exactement à la même date (c’était le 11 juin 2010).

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 1, dans un angle En attendant que je trie mes photographies des jardins (mais vous pouvez les visiter virtuellement sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire), je vous prépare un premier article avec des gargouilles et atlantes que l’on trouve dans la cour du château. Elles datent du dernier quart du 19e siècle. Cela fait longtemps que je n’ai pas publié d’article dans la communauté des gargouilles, cariatides etc. créée par d’Amaryllis

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 2, une gargouille du balcon En voici une autre…

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 3, une gargouille main au menton Encore une… avec une main sur le menton

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 4, une gargouille grimaçante Ouh… Celle-ci grimace…

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 5, une gargouille humaine Tiens, une gargouille aux traits d’un homme, pieds nus. De qui s’agit-il? Du propriétaire du château, du sculpteur, de l’architecte?

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 6, gargouille humaine de face Voici la même, de face…

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 7, gargouille à contre-jour Une autre à contre-jour…

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 8, gargouille et paratonnerre Et sous cet angle, on voit aussi des girouettes et des paratonnerres…

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 9, toits et paratonnerres …vu comme ça, Monique / Bidouillette / Tibilisfil, cela aurait pu entrer dans le défi… mais ce n’est plus le thème de la semaine…

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 10, vieil atlante tenant le balcon Et pour terminer pour aujourd’hui, voici les deux atlantes qui soutiennent le balcon dans la cour d’honneur… Un homme barbu d’un certain âge…

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 11, atlante jeune tenant le balcon … et un jeune homme qui soufle dans une trompe…

Pour retrouver les articles de 2011 / Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité :

  • en préalable, le puits avec des archers et les gargouilles du château
  • le jardin n° 1, Le laboratoire, conçu par Méryl Fanien, Philippe Guillemet et Cyrille Parlot
  • le jardin n° 2, Sculptillonnages, conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer
  • le jardin n° 3, Tu me manques, conçu par Jacob Vilato et Marc Cunat
  • le jardin n° 4, La transparence du ver, conçu par Anne Blouin et Alessandra Blotto
  • le jardin n° 4bis, La bibl
    iothèque du souvenir
    , conçu par Gaétan Macquet, Oreline Tixier et Pierre-Albert Labarrière
  • le jardin n° 5, L’envers du décor, conçu par Cathy Viviès et Vanessa Farbos
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise avec le concours de Paul-Antoine Penneau
  • le jardin n° 7, la sève à la croisée des chemins, conçu par Ernesto Neto et Daisy Cabral Nogueira
  • le jardin n° 8, La biodiversité en question, conçu par Olivier Chardin, Anaïs Brochiero, Philippe Verigno et Anaïs Brochiero,
  • le jardin n° 9, Le jardin pixélisé conçu par Mattéo Pernigo et Claudio Benna
  • le jardin n° 10, Le jardin méditerranéen conçu par les équipes du festival en liaison avec les étudiants de l’Institut national d’horticulture d’Angers
  • le jardin n° 11, Manier avec précaution, conçu par Jeroen et Maarten Jacobs
  • le jardin n° 12, Le jardin des plantes disparues, conçu par Olivier Barthélémy et Denis Valette
  • le jardin n° 13, La nature des choses, conçu par Soline Portmann, Aurélie Zita et Mioko Tanaka.
  • le jardin n° 14, Célébrons et tissons la [bio]diversité, conçu par Manon Bordet-Chavanes
  • le jardin n° 15, Entre ciel et terre, conçu par Wang Xiangrong
  • le jardin n° 16, Lucy in the sky, conçu par Chilpéric de Boiscuillé, Raphaëlle Chéré, Pauline Szwed et Benjamin Haupais,
  • le jardin n° 17, Les bulbes fertiles, conçu par Xavier Bonnaud, Stéphane Berthier, Clément Bouchet, Fabien Gantois, Etienne Panien, Olivier Duraysseix et Guillaume Pezet
  • le jardin n° 18, Le jardin à la rue, conçu par Julien Maieli et Germain Bourré
  • le jardin n° 19, le jardin de Madame Irma, conçu par Gladys Griffault, Clara Juncker, Emmie Nyk et Pascale Trouillet
  • le jardin n° 19bis, La biodiversité bleue, sans concepteur identifié
  • le jardin n° 20, Le jardin à emporter, conçu par Steve Papps, Jo Chapman et Jackie Bennett
  • le jardin n° 21, Le jardin des marées, conçu par Sarah Foque, Roland Horne, Jeremy Clark, Jos Gibson, Olly Hurst et Stan Van Der Laan…
  • le jardin n° 22, Graines d’espoir ou le jardin d’un regard partagé, conçu par des étudiants de l’école Du Breuil et de l’école Boulle
  • le jardin n° 23, Le pollen exubérant, conçu par Yekaterina Yushmanova et Ruth Currey
  • le jardin n° 24, La salle à manger, conçu par un groupe d’étudiantes japonaises
  • les jardins zen : le jardin de méditation d’Erik Borja et Simon Crouzet et le jardin 7
  • les murs végétaux : le jardin 8 et les murs de Patrick Blanc
  • des oeuvres dans le château : La soupe verte de Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger, Jardins engloutis et Carnivores de Helene Schmitz, Atmosphère de Shin-Ichi Kubota
  • les oeuvres de Dominique Bailly dans le parc et les écuries et celles de Bob Verschueren (Dominique Perrault, Herman de Vries, Manfred Menz)
  • Colorès dans le vallon des brumes
  • les oeuvres de Tadashi Kawamata, de Dominique Perrault (avec de nouvelles photographies des oeuvres de Anne et Patrick Poirier, François Méchain, Victoria Klotz et Rainer Gross), dans le parc

La gare de Poitiers… avant et après le 12 juin 1944

Poitiers, la gare vers 1900, vue 1

Poitiers, la gare vers 1900, vue 2
Poitiers, la gare vers 1900, vue 3 La gare de Poitiers a été bombardée par les alliés et notamment par des bombardiers britanniques dans la nuit du 12 au 13 juin 1944. La gare, les hôtels en face mais aussi une rangée de maisons près du palais de justice (reconstruites exactement comme l’hôtel devant la gare) et le temple protestant sont détruits. Le bilan civil est de 173 morts et 198 blessés, je n’ai pas trouvé de chiffrage des victimes allemandes éventuelles. La destruction des voies a néanmoins retardé la remontée de la division Das Reich vers la Normandie.

Poitiers, la gare vers 1900, vue 4 Pour l’occasion, je vous montre la gare au début du 20e siècle, avec juste une marquise. Je ne résiste pas à vous montrer plusieurs cartes postales anciennes, pour la variété des équipages…
Poitiers, la gare vers 1920, vue 1
Poitiers, la gare vers 1920, vue 2
Poitiers, la gare vers 1920, vue 6
Poitiers, la gare vers 1930, vue 1
Poitiers, la gare vers 1930, vue 2

Poitiers, la gare vers 1930, vue 3
Poitiers, la gare vers 1930, vue 4
Plus tard, dans les années 1920 et 1930, un petit bâtiment a été adossé à la façade. D’abord avec des chevaux, puis avec des automobiles.

Poitiers, la gare vers 1950, vue 2

Après la reconstruction, confiée à l’architecte Paul Maître, la cour de la gare sert de parking.

Poitiers, la gare vers 1950, vue 1
Poitiers, la gare vers 1950, vue 3
Poitiers, la gare vers 1950, vue 4
Sinon, je vous ai déjà montré le quartier de la gare rénové il y a quelques années.

PS: j’ai aussi trouvé une carte postale ancienne avec les anciens guichets…

Les guichets de l'ancienne gare de Poitiers, carte postale ancienne

Défi photo: des girouettes et des paratonnerres…

Poitiers, des girouettes, 01, des obstacles, travaux et moucherons

Après des animaux qui ne bougent pas, Monique / Bidouillette / Tibilisfil nous a demandé des animaux qui tournent… des girouettes, quoi, et si on n’en trouve pas, les paratonnerres sont autorisés. Est-ce qu’on doit vérifier avant s’ils sont radioactifs? Ceux qui ont plus de 25 ans le sont souvent, une matière radioactive était mise pour attirer la foudre… Si, et c’est même un sujet très sérieux, vous pouvez avoir plus d’informations ici. Bon, trève de plaisanterie, je ne connais pas de girouette sur Poitiers, enfin, je pense qu’il y en a une en haut du campanile de l’hôtel de ville (au-dessus des les tigres chimères d’Auguste Cain). Il me semblait aussi qu’il y en avait une au-dessus de la chapelle de l’école privée de la providence, rue Descartes. Nous sommes vendredi après-midi, c’est parti pour plus de deux heures de promenade sur le plateau de Poitiers, je n’ai pas eu le temps de préparer un plan de mes pérégrinations… Et cela au péril de ma vie, pas facile d’avoir les yeux en l’air (dont un bien gonflé, mais c’est passé maintenant) et de faire attention aux trous qui parsèment la ville (à gauche rue Victor-Hugo et au centre rue du Pigeon-Blanc, devant le parvis de justice du 15e siècle de l’église Sainte-Radegonde), sans oublier des milliers de moucherons, voyez ma manche après moins d’une demi-heure de marche… Vous remarquerez aussi au fil des photos que les oiseaux ne manquent pas…

Poitiers, des girouettes, 02, la souche de la girouette sur la chapelle de la Providence Première halte donc, la chapelle de la Providence. Ratée, il n’y a rien… mais j’ai croisé hier Jacques Dupuy à la médiathèque qui m’a confirmé qu’il y en avait eu une, mais qu’elle était tombée lors d’une tempête…

Poitiers, des girouettes, 03, une girouette au dragon place Charles-VII Je me retourne, déçue, et là, bonne surprise, au-dessus de la tour d’escalier en vis d’une maison du 16e siècle qui abrite maintenant un restaurant chinois (place Charles-VII), je découvre ma première girouette… et en plus, un super dragon pour les copines (Cathdragon, Zazimuth, Fil de Dragon et les autres)… Une vue à contre-jour et une autre depuis la rue de l’université).

Poitiers, des girouettes, 04, la girouette sur une maison à pan de bois place du marché Je cherche sur Notre-Dame-la-Grande, bredouille… mais sur la place, en haut de la maison à pan de bois où se trouve le magasin Toto (mine de tissus pas chers), bingo! Bon, le vent n’était pas dans le bon sens, et impossible de tourner autour de cette maison pour la prendre sous un autre angle…Au fait, c’est la plus grande maison à pan de bois conservée à Poitiers, il s’agissait au 15e siècle de l’hôtel particulier de Maurice Claveurier, maire de la ville.

Poitiers, des girouettes, 05, le paratonnerre de la maison Vannier Direction la rue du Marché… un paratonnerre en haut de l’ancienne maison Vannier (devenue Monoprix puis, depuis une dizaine d’années, le centre des Cordeliers)…

Poitiers, des girouettes, 06, la girouette de la tour sud de la cathédrale vue de loin Du haut de la rue de la Cathédrale, j’aperçois ce coq (merci le zoom) sur la tour sud de la cathédrale, mais j’y repasserai un peu plus tard, de plus près… je me suis fait un circuit de manière à m’éviter de trop monter et descendre…

Poitiers, des girouettes, 07, la girouette de la chapelle des Jésuites rue Grimaud En passant au bout de la rue Édouard Grimaud, j’aperçois ceci… et cela en m’approchant un peu plus, sur l’ancienne chapelle des Jésuites qui abritaient auparavant les archives départementales et aujourd’hui en plein travaux pour construire un hôtel de luxe… Un nouveau coq en girouette…

Poitiers, des girouettes, 08, la girouette de l'hôtel de ville J’arrive place d’Armes, et là, bingo, quatre d’un coup… La première comme prévu sur l’ hôtel de ville,vue de devant et de derrière…

Poitiers, des girouettes, 09, la girouette sur la BNP place d'armes (ancien cercle) La seconde sur l’ancien cercle du commerce (une banque aujourd’hui)…

Poitiers, des girouettes, 10, la girouette sur la banque populaire, place d'armes La troisième sur la banque qui lui fait face, aujourd’hui en plein travaux, à l’angle de la rue des Grandes-Ecoles…quasiment le même modèle…

Poitiers, des girouettes, 11, la grirouette sur le café de la paix, place d'Armes La quatrième sur le bistrot juste en face, il reste le paratonnerre et la rose des vents, la partie mobile de la girouette a disparu… (sur la vue dans l’angle, c’est la bâche des travaux de la banque que l’on voit)…

Poitiers, des girouettes, 12, le paratonnerre vers la rue de Puygarreau de l'hôtel de Beaucé Je passe derrière l’hôtel de ville, le paratonnerre de l’hôtel de Beaucé semble avoir pris un coup (de foudre) sur la tête…

Poitiers, des girouettes, 13, les paratonnerres côté rue du Renard de l'hôtel de Beaucé …hôtel bien protégé aussi sur la partie reconstruite au 19e siècle à l’arrière.

Poitiers, des girouettes, 14, le coq de la chapelle Saint-Louis au collège Henri IV J’arrive au collège Henri-IV rue Louis-Renard et à son ancienne chapelle Saint-Louis… Une girouette avec un coq tout mince d’un côté…

Poitiers, des girouettes, 15, les deux clochetons du collège Henri-IV … et une sorte de drapeau sur l’autre cocheton.

Poitiers, des girouettes, 16, sur le lycée Victor-Hugo Je repars vers la rue Victor-Hugo… Petite halte au lycée du même nom… Paratonnerre et flèche girouette au-dessus de la cloche d’appel des élèves…

Poitiers, des girouettes, 17, ligne de crête sur une maison rue Renaudot Bredouille sur la préfecture et la chapelle des Sacrés-Coeurs de Jésus… je remonte la rue Renaudot, en fond d’îlot au passage, une maison avec une belle crête faîtière et deux paratonnerres…

Poitiers, des girouettes, 18, le coq de Saint-Hilaire Arrivée à l’église Saint-Hilaire, avec un coq différent des précédents…

Poitiers, des girouettes, 19, sur des hôtels particuliers rue Jean-Jaurès Je repasse dans des rues où je reste bredouille… pour croiser la rue Jean-Jaurès au niveau du musée Sainte-Croix et aperçois au loin deux girouettes sur des hôtels particuliers…

Poitiers, des girouettes, 20, sur la tour sud de la cathédrale … et je m’approche de la cathédrale avec le coq aperçu en début de visite, une vue depuis le sud et l’autre depuis l’ouest…

Poitiers, des girouettes, 21, des paratonnerres sur une villa boulevard Bajon Ensuite, bredouille sur l’église Sainte-Radegonde, mais deux paratonnerres originaux sur une villa du boulevard Bajon…

Poitiers, des girouettes, 22, chapelle des Jésuites vue de loin Rien non plus sur l’église Saint-Jean-de-Montierneuf, mais de l’angle du boulevard Jeanne-d’Arc et de la rue Grignon-de-Montfort, j’aperçois le clocher de la chapelle des Jésuites que je vous ai montré plus haut, rue Édouard Grimaud… Finalement, il y a plein de girouettes, à Poitiers!

Ah, si, j’en ai aussi depuis trouvé une plus originale en cherchant du bois à La Rochelle.

Pierre Goudouli par Alexandre Falguière, place Wilson à Toulouse

Toulouse, place Wilson, le monument à Goudouli par Falguière, 1, vu de face Au milieu de la place Wilson à Toulouse, Pierre Goudouli ou Goudelin ou Pèire Godolin (Toulouse, 1580- Toulouse, 1649), poète occitan, trône au milieu d’un bassin avec une fontaine et un jet d’eau. Une esquisse en plâtre de la tête du poète se trouve au musée d’Orsay à Paris. Il s’agit d’un groupe sculpté en marbre (couvert de pigeons), réalisé en 1898.

Toulouse, place Wilson, le monument à Goudouli par Falguière, 2, l'identification Il est identifié par une inscription…

Toulouse, place Wilson, le monument à Goudouli par Falguière, 3, la citation … et une citation. Pierre Goudelin est l’auteur notamment de Las Obros (1649) et d’une somme qu’il a écrit, ré-écrit et augmenté de 1617-1648, Le Ramelet Moundi (le Bouquet toulousain, qui regroupe des odes, des stances, des sonnets, des quatrains, des chansons à boire, etc.), je vous ai mis les liens sur les oeuvres dans Gallica (qui renvoie pour certains sur la bibliothèque municipale de Toulouse), si cela vous tente… à moins que vous ne préfériez les oeuvres complètes traduites.

En revanche, je n’ai pas trouvé de signature du sculpteur sur ce groupe sculpté, mais je n’ai pas non plus mis les pieds dans la fontaine pour la chercher…. Il s’agit d’Alexandre Falguière (Toulouse, 1831 – Paris, 1900), pour lequel j’ai programmé plusieurs articles dans les prochains mois (le Vainqueur du combat de coq au Grand-Rond à Toulouse, le monument à Pasteur au bout de l’avenue de Breteuil à Paris, à voir avec des vues d’hier et d’aujourd’hui, le monument à Léon Gambetta à Cahors)… Le musée des Augustins de Toulouse lui consacre un long document que je vous invite à lire si vous souhaitez en savoir plus. Cathdragon, si un jour le jet d’eau est éteint quand tu passes par là, pourrais-tu regarder au dos s’il y a une signature… sans prendre de bain de pied?

Toulouse, place Wilson, le monument à Goudouli par Falguière, 6, le livre Pierre Goudouli est assis sur un massif rocheux. Il appuie sa main gauche sur un livre….

Toulouse, place Wilson, le monument à Goudouli par Falguière, 7, le chapeau … alors que son chapeau est posé à ses pieds.

Toulouse, place Wilson, le monument à Goudouli par Falguière, 8, la muse Aux pieds du poète est allongée une femme nue, la muse du poète ou la Garonne (les deux peut-être?). Elle a la tête appuyée sur une jarre d’où coule l’eau de la fontaine.

Toulouse, place Wilson, le monument à Goudouli par Falguière, 9, de dos Une dernière vue de dos, pour voir l’environnement de la place avec ses restaurants et cinémas. Telle que nous la voyons, cette place a été aménagée à partir de 1806 (le premier plan ovale du projet de 1797 ayant été abandonné) et jusqu’en 1831. À cet emplacement se trouvaient les remparts de la ville (détruits en 1827) et le glacis (zone de terrains vagues) qui va avec ce type de murs. Le plan de la place incluait un modèle uniforme pour les façades riveraines, avec des arcades en rez-de-chaussée pour installer des magasins. La légende veut que se soit ici que Simon de Montfort a rencotré les consuls lors du siège de Toulouse en 1216. Il y a d’autres sculptures sur cette place, mais ça sera pour d’autres articles…

La façade de l’église Saint-Jean-de-Montierneuf à Poitiers (1)

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 1, vue générale

L’ à Poitiers a une longue histoire. Ce monastère neuf, montierneuf / moutier neuf, hors les murs, fut fondé en 1069 en pénitence d’avoir épousé une trop porche parente par Guy-Geoffroy-Guillaume (Guillaume VI de Poitiers ou Guillaume VIII d’Aquitaine, son tombeau / cénotaphe plutôt / est maintenant à l’entrée à droite, mais protégé en raison de travaux actuellement), consacrée en 1096 par , le pape qui prêcha la première croisade, en présence de Guillaume VII le Troubadour, aussi connu sous le nom de Guillaume IX duc d’Aquitaine, qui dut aussi faire des donations en pénitence (si vous lisez les textes dudit Guillaume, vous comprendrez…). De cette époque, il reste surtout le chœur roman, mais la plupart des chapiteaux sont des copies, les originaux sont au musée Sainte-Croix, ainsi que l’inscription de la dédicace de 1096. Elle fut très remaniée à l’époque gothique avec la reconstruction des voûtes (sans doute au 13e siècle) et du chevet (que je vous ai montré ici) à l’époque gothique (au 14e siècle). Incendiée en 1562 par les protestants, les voûtes de la nef et du transept sud s’effondrent alors, l’église et notamment la nef et la façade sont reconstruits au 17e siècle, en 1643/1644 pour la façade, et jusqu’en 1668/1672 pour le chevet et les arcs-boutants. A la fin du 18e siècle, le clocher s’effondre, en détruisant à nouveau la voûte de la nef et le tombeau de Guillaume de Troubadour. Je vous montrerai aussi un de ces jours les bâtiments abbatiaux, qui ont ensuite abrité, après le monastère, des casernes, une grande école (en lien avec l’armée, ENSMA, école de dynamique et d’aérotechnique, que vous pouvez apercevoir ici), puis aujourd’hui le cinéma d’art et d’essai Le Dietrich et des bureaux sur une aile, le rectorat dans une autre aile, en attendant la rénovation de la troisième aile.

Poitiers, église Saint-Jean-de-Montierneuf, porte avec la date 1644 Aujourd’hui, je vais vous parler du portail, qui date de 1644… date inscrite sur la porte. En cherchant bien dans la façade, on trouve aussi de nombreux remplois de l’ancienne façade romane.

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 2, le portail Ce portail est reconstruit dans un style classique, avec des colonnes corinthiennes…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 3, le fronton du portail … et un fronton orné de feuillages et de putti (angelots à l’allure de poupons) baroques…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 4, les putti du fronton …et assez maladroits.

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 5, le linteau, à gauche, deux putti et animaux C’est à peine mieux sur le linteau… mais il y a de drôles de petits animaux qui se cachent dans le feuillage (je vous en ai montré un dans le défi photo de la semaine). On part de la gauche vers la droite…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 6, une bête sortant des feuillages Une petite bête tout à gauche…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 7, un putti, un oiseau, un escargot et un chien …un oiseau qui picore au-dessus d’une feuille sur le premier putti, un escargot qui rampe juste à côté et un quadripède indéfinissable (un chien?)…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 8, deux putti encadrant un masque Un peu plus à droite, deux putti encadrent un masque aux cheveux de végétaux…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 9, un drôle d'animal (lézard?) … du centre du motif végétal, en symétrique du (chien?), émerge une curieuse bestiole, lézard à grandes dents ou dragon?

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 10, au centre du linteau, putti et quadrupèdes Au centre, deux bêtes à quatre pattes, guère identifiables, deux putti et en haut, des oiseaux…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 11, les animaux au centre, quadrupèdes et oiseaux … un détail des bêtes au centre…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 12, la partie droite du linteau La partie droite est plus ou moins symétrique…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 13, deux putti encadrant un masque à droite Si on regarde bien, le masque est ici décalé vers le haut par rapport à l’autre côté… et a une sorte de rose sur le front à la place des feuillages. Il y a aussi moins de petites bêtes, juste un petit oiseau… rien au milieu des feuilles.

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 14, le dernier putti à droite et peut-être un chien Et le dernier putti à droite est encore plus maladroit que les autres, l’oiseau sur les feuilles au-dessus de sa tête pas terrible (et cassé), et à droite, une autre bête à quatre pattes, peut-être un chien…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 15, les armoiries en haut du fronton Au-dessus, des armoiries…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf,<br /><br /><br /><br /><br /><br />
16, IHS et masque au-dessus de la fenêtre … et tout en haut, sur la clef de la fenêtre qui surmonte le portail, les lettres IHS (le monogramme du Christ, nous sommes quand même sur un édifice religieux) surmonté d’un masque.